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| how many secrets can you keep? (avery) | |
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Auteur | Message |
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Avery J. Hawthorne △ correspondances : 48 △ points : 25 △ multicomptes : erin leventhorpe △ à Panem depuis le : 01/06/2016 △ humeur : tendu, blessé △ âge du personnage : vingt-neuf ans △ occupation : agriculteur, rebelle (chef)
| Sujet: how many secrets can you keep? (avery) Mer 1 Juin - 12:01 | |
| avery jaime hawthorne❝ CRAWLING BACK TO YOU ❞ Avery Jaime Hawthorne. Deuxième d’une fratrie de trois. Unique survivant. C’est ce qu’il s’était répété pendant des semaines le soir avant de s’endormir. Seul dans le noir il les comptait sur le bout de ses doigts, tous ses proches qu’il avait vu mourir. Tous ceux qu’on lui avait prit bien trop tôt. Ceux que le Capitole lui avait prit. Il avait ruminé dans son coin pendant toutes ces années, suffisamment longtemps pour que sa peine ne se mue en une haine incontrôlable et violente. Déjà vingt-neuf ans qu’il trainait des pieds dans le Onze, où il était officiellement connu pour être un petit agriculteur comme les autres ; alors que dans l’ombre, il était devenu chef des rebelles de son district. Pourquoi ? Alors qu’il avait toujours été un garçon calme, tranquille, docile et sans histoires ? Parce que le Capitole lui avait tout pris justement. Sa grande sœur Elizabeth d’abord, qui perdit la vie aux Jeux ; ces jeux terribles, débiles, alors qu’elle était si jeune et si belle. Il avait à peine l’âge de travailler afin d’aider ses parents dans les champs quand ils l’ont prise. Il l’a vu de ses propres yeux, entrer dans l’arène, les traits tordus par la peur et les yeux humides. Il l’a vu courir, essayait de survivre parmi toutes ces bêtes. Elle était si frêle, mais si courageuse. Avery avait toujours aimé ses sœurs d’un amour inconditionnel. Il était le seul garçon, il se sentait comme investi d’une mission particulière, comme s’il avait du les protéger envers et contre tous. Mais il avait échoué, par deux fois. Le tribut du Neuf l’avait d’abord poignardée, puis égorgée. Avery entendait encore ses cris de douleur, il voyait encore son sang ruisseler le long de sa poitrine, de ses bras, jusque sur le sol boueux. Il se souvient surtout du cri étouffé que poussa sa mère. Il s’agissait plus d’un sanglot, mais elle ne pleura pas. Elle ne voulait pas montrer sa faiblesse face à ses deux enfants restants. Sa mère aussi était bien trop forte. Trop forte pour le Capitole, qui écrase tous ceux qui lui font face d’un revers de main. Ils lui prirent ensuite son père, accusé de vol. Un pacificateur leur annonça sa mort le soir même, alors qu’ils l’attendaient tous pour se mettre à table. Enfin à table, c’est une façon de parler. Ils n’avaient rien à manger, ils crevaient littéralement la dalle comme on dit. Ils se partageaient chaque soir un maigre morceau de pain rassis extrêmement dur. Il avait soit disant fait une crise cardiaque en plein champ. Avery apprendra bien des années plus tard qu’il n’en était rien… et qu’il avait été abattu comme un animal sauvage par le fameux pacificateur qui leur avait annoncé la nouvelle. Puis se fut au tour de sa mère. Elle qui avait abandonné la cueillette pour s’adonner à des activités certes illégales, mais qui payaient bien mieux. Elle parti un matin, sans jamais plus revenir. Et ainsi ils restèrent, seuls, tous les deux. Avery se saigna littéralement pour sa petite sœur. Elle qui était encore si jeune, si innocente. Elle qui avait déjà tout perdu, comme lui. Il l’aimait de toutes ses forces, comme un frère, comme un ami, un père. Elle était ses derniers remparts contre la folie, l’oxygène qui remplissait ses poumons à chacun de ses sourires. Ils étaient si rares, mais si doux. Il obtint rapidement sa garde, et la vie continua son inlassable et cruel chemin. Avery travaillait matin et soir, mais ce n’était pas suffisant et bientôt Alex prit la décision de s’inscrire pour des tesserae. Bien plus qu’elle ne le devait, mais ils devaient se nourrir. Avery atteint rapidement ses dix-huit ans, sans jamais avoir été moissonné. Les années passèrent, les nuits glaciales et les journées avec le ventre tordu par la faim. Puis Alexiane fut moissonnée elle aussi. Elle n’avait que seize ans. Ce n’est qu’à partir de ce moment que tout changea pour Avery. Il devint littéralement fou. S’enferma chez lui dans le noir, refusant de se nourrir, de bouger ou de voir qui que ce soit. Il se sentait déjà seul au monde, pourtant sa sœur n’était même pas encore morte. Il dut se faire à l’idée, imaginer enterrer un corps de plus. Le corps sans vie de sa petite sœur, de celle pour qui il avait tout donné pendant ces longues années. Puis un jour, sans prévenir, il se leva, il décida d’ouvrir les volets, et de sortir. Il trouva rapidement les rebelles. Tout le monde les connaissait plus ou moins, ou du moins comment les contacter assez rapidement. Le district grouillait de rebelles. Il ne leur manquait plus qu’un leader, un chef. Quelqu’un pour les guider et anéantir le Capitole. Cela tombait à pic, puisqu’Avery réunissait toutes ces qualités, et qu’il ne vivait plus que pour cela : mettre le Capitole à feu et à sang. Coûte que coûte. Il mit ainsi toutes ses forces dans la révolte. Organisa des mutineries et des attaques meurtrières contre les pacificateurs et autres représentants du Gouvernement. La rébellion était en marche. Mais Alexiane survécu. Elle gagna les Jeux et fut proclamée vainqueur. Il l’attendit à la gare, le jour de son retour, le cœur battant et les mains moites. Il n’avait pas prévu qu’elle rentre, il n’avait rien préparé. Lui même n’était pas prêt ! Il n’avait jamais espéré ce jour, où elle sortirai la tête du train, amaigrie, livide, mais bien vivante. Il s’élança vers elle timidement mais les mots lui manquaient. Plus rien ne serait plus jamais comme avant et il le compris bien assez vite. Ils déménagèrent rapidement dans le village des vainqueurs, dans une maison bien plus grande et bien plus luxueuse que tout ce qu’ils avaient toujours possédé. Alexiane ne parlait plus, ne mangeait quasiment plus non plus. Elle appelait à l’aide la nuit, et souvent il allait la bercer doucement, couverte de sueur et de larmes. Mais ils n’étaient plus aussi proches. Il le sentait, un fossé s’était creusé entre eux. Un fossé infranchissable. Avery s’aventurait encore de temps en temps dans les champs la nuit, alors que tout le Onze dormait sans un bruit. Il hurlait silencieusement, frappait du poing dans tout ce qu’il trouvait sur son chemin. Il prit la décision de continuer ses activités rebelles, avec une force toute nouvelle, celle de la vengeance. about games and relative.
- Spoiler:
➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ? Même si c'est évident qu'Avery aimerait mourir en héros, il ne se voile pas la face pour autant. Douloureuse, solitaire, voilà la mort qui le guète. Sa petite soeur, seule parente restante, lui tournera le dos bien assez vite et alors il se retrouvera vraiment seul, face à lui même. Mourir au combat, ce n'est pourtant pas la vie/la mort qu'il se serait souhaité étant enfant... Mais quand on naît à Panem, on a pas trop l'occasion de rêvasser ou d'imaginer une "vie idéale". On se contente de vivre, c'est déjà bien suffisant. ➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ? Seul garçon d'une fratrie de trois enfants, Avery a vu partir ses deux soeurs dans l'arène. D'abord Elizabeth, l'ainée, puis sa petite soeur Alexiane. C'est un traumatisme, un vrai, de voir partir quelqu'un qu'on aime pour les Jeux. Même enfant, on sait ce que cela signifie. On se dit "au revoir" tout en sachant qu'on ferait mieux de se dire "adieu". On attend le coeur serré devant un écran pour au final aller pleurer devant une tombe vide quelques semaines plus tard. ➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ? Quelle question stupide... est-ce que quelqu'un de normalement constitué, vivant dans les districts, pourrait apprécier visionner une telle ignominie? Tu grandis avec la boule au ventre, dans les districts. Tu te dis que c'est toi ou la mort assurée pour toute ta famille; du coup tu signes autant de papiers que tu le peux. C'est comme si tu commençais à creuser ta propre tombe. Ça tombe encore plus sous le sens quand tu as des proches dans l'arène... Comment apprécier de les voir se faire poignarder, déchiqueter, noyer, embrocher, etc...? ➺ QUE PENSES-TU DES VAINQUEURS DES JEUX ? C'est une question piège pour Avery, mais on ne va pas se mentir... il faut appeler un chat, un chat. Certes, Alexiane a survécu, elle est rentrée à la maison. Du moins physiquement, car celle qui a franchi le pas de la porte ce jour là n'était plus sa petite soeur. C'était une psychopathe, une tueuse sanguinaire, une personne dérangée et tourmentée. Les vainqueurs ne sont pas de dieux vivants, "des survivants" comme certains les appellent. Ce sont des damnés, des parias. Comment vivre avec le sang d'autres sur les mains? Croiser le regard de mères, de pères, de frères et de soeurs de ceux qu'on a pris? Comment peut-on vivre après cela? ➺ AS-TU PRIS PART AUX DERNIERS ÉVÉNEMENTS, QUE CE SOIT POUR OU CONTRE LE CAPITOLE ? En tant que chef des rebelles du Onze, bien sûr qu'Avery a pris part aux récents évènements contre le Capitole. Certes, il n'est pas aussi proche que certains autres rebelles de la fameuse Coin et du Treize, et ce n'est pas pour rien d'ailleurs. Dans le passé il était bien plus extrémiste qu'aujourd'hui et il aurait apprécié d'aller lui-même jusqu'au bureau du président pour s'y faire exploser... Mais les choses avaient changé, il avait senti le vent tournait. Ses rapports avec Alexiane s'amélioraient de jour en jour, il n'avait pas envie de tout balayer d'un revers de main. Il agissait dans l'ombre, calmement, proprement. Il le savait, son heure arrivera. ➺ COMMENT QUALIFIERAIS-TU TA VIE DANS TON DISTRICT ? EN ES-TU SATISFAIT ? Vivre dans le Onze, un des districts les plus pauvres et les plus malfamés de Panem - peut-on vraiment dire qu'il y en a des plus pauvres que les autres d'ailleurs ? - c'était se coucher chaque soir avec le ventre vide, et se réveiller chaque matin avec les entrailles tiraillées par la faim. Néanmoins depuis qu'Alexiane est revenue triomphante des Jeux, la situation s'est un peu améliorée. Avery ne dort plus à même le sol, ce qui est pas mal; mais passer la barrière du village des vainqueurs est une torture chaque jour. Comment garder la face devant ses seconds et les hordes rebelles quand on porte le nom de celle qui en a pris tellement d'autres? ➺ CROIS-TU AU BONHEUR ? Le bonheur, c'est un peu la luxure des ignorants, des simple d'esprit. Comment se complaire dans un monde déchiré par la guerre et où la misère règne? Le bonheur, ce n'est pas un but dans la vie, simplement un chemin. Soit tu as la possibilité, "la chance" de pouvoir l'emprunter; soit tu prends l'autre, et tu te contentes de vivre... de survivre chaque jour que Dieu fait. Avery n'est pas dupe, il sait parfaitement qu'il n'y aura jamais plus d'harmonie ici bas. "Vivre ensemble", foutaises ! Les uns doivent tomber, pour donner une chance aux autres ! Et ceux qui doivent tomber maintenant, ce sont les membres du Gouvernement, les habitants du Capitole... les pacificateurs. Le règne de la souffrance doit prendre fin, une bonne fois pour toute. ➺ COMMENT TE SENS-TU QUAND LE TEMPS DE LA MOISSON ARRIVE ? Tendu, car de nouvelles vies vont être prises; de nouveaux innocents vont être sacrifiés. Ce foutu menteur de Deverell avait promis de mettre fin aux Jeux, ou du moins, c'est ce qu'il avait laissé entendre... Mais une fois de plus, la carte "Hunger Games" avait été brandi, tel un joker. Ce n'est pas juste le Président qu'ils auraient du faire sauter, mais bien le Capitole tout entier. Avery s'était fait la promesse que la prochaine tentative serait la bonne; qu'il y survive ou non. ➺ SERAIS-TU CAPABLE DE TUER POUR PARVENIR A TES FINS ? La vie, c'est la guerre ici. Pas littéralement, mais c'est tout comme. Tu dois survivre chaque jour et faire face à la misère du monde. Pas le choix, même une arme de fortune suffira. Avery a longtemps pris sur lui et gardé sa bouche bien fermée. Il a subit les coups, les brimades et les insultes. C'était le petit soldat parfait, le garçon si poli et si docile... Mais ce temps est révolu. Celui qui donne les coups et tire les balles, c'est lui, maintenant. ➺ QUEL SERAIT LE PÉCHÉ CAPITAL QUI TE REPRÉSENTERAIT LE MIEUX ? La colère, sans hésiter. C'est comme si on avait remplacé le sang qui coulait dans ses veines par un poison, un venin mortel et dangereux. Lui qui d'ordinaire était si calme et doux, s'était transformé en un homme féroce et sinistre. C'était l'adrénaline qui prenait le dessus sur le peu d'humanité qui lui restait. Les poings serrés il frappait. Il se sentait puissant et utile, tout ce qu'il n'avait pas ressenti depuis la mort d'Elizabeth et la moisson d'Alex. Colère était un mot bien faible. Avery était habité par la Haine, avec un grand "h".
JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tient bien plus de la légende. DU COUP, MON NOM AVAIT pas mal de CHANCES/RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE agriculteur ET POUR TOUT VOUS DIRE, je n'aime pas ça. JE SUIS DANS LE 11 ÈME DISTRICT. AYANT 29 JE ne peux plus PARTICIPE(R) AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende la prochaine moisson. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.
tell us your story. Avery sent la bile lui monter dans la gorge. Ebloui par le soleil agressif du Onze, il contemple tristement la tombe familiale. Ou la « fosse familiale », il ne sait pas comment l’appeler. Trois Hawthorne, mais deux corps seulement. Celui de son père, qui rongé par le désespoir et la faim a cédé à la tentation du vol et l’a payé de sa vie. Gil Hawthorne, abattu comme une vulgaire bête sauvage menaçante par un pacificateur qui le surveillait à l’autre bout du champ. Puis celui de sa pauvre mère déprimée, qui s’est sûrement empoissonnée avec un de ces fruits sauvages bizarres cueilli aux abords du district. Elle était partie un matin sans prévenir. Elle non plus ne supportait plus de vivre, de travailler tous les jours dans ce district qui lui avait déjà enlevé deux êtres chers. Elle était partie sans se retourner, sans embrasser une dernière fois ses deux enfants qu’elle laissait derrière elle. Sans le sou, et sans rien à manger. Elle avait sûrement préféré les laisser mourir de faim, plutôt que de les exposer à une mort certaine dans l’arène ou sous les balles des pacificateurs. Elle s’imaginait certainement qu’ils resteraient bien sages dans un coin à attendre que la mort vienne les prendre. Vieille folle. Avery jette un regard mauvais à la tombe en piteux état. Il ne vient pas souvent ici, il n’aime pas rester silencieux, feindre une prière ou parler à deux cadavres en décomposition. Il n’aime pas imaginer qu’ils puissent le voir ou l’entendre. Avery est un jeune homme rationnel. Il ne croit pas à la vie après la mort, et encore moins aux fantômes. Il vit, il respire… et se saigne depuis si longtemps. Il serre le poing Avery, il crève en silence. Avery n’a rien ! Il ne lui reste que ses mains pour travailler et ses yeux pour pleurer. Mais pour pleurer quoi… ou qui ? Un hovercraft passe au dessus de sa tête. Avery se met soudainement à renifler et ses yeux se remplissent de larmes. Il y a encore quelques heures, c’était faux. Il lui restait quelque chose ou plutôt quelqu’un. Une petite sœur. Il n’en avait jamais voulu. Il aurait préféré un chien ou encore un petit frère pour jouer à la guerre avec lui. Il comprit très vite que la guerre, il n’aurait pas besoin de la jouer car elle était son triste quotidien. Pourtant elle était entrée dans sa vie, sans prévenir, sans crier garde. Sans crier du tout. Alexiane. Elle était si petite, si calme. C’est comme si dés sa naissance, tout autour de lui s’était apaisé et avait changé. Avery prit son rôle de grand frère très au sérieux et mit un point d’honneur à soutenir sa sœur coûte que coûte. Son corps se tordit dans un sanglot violent. C’était son avant dernière Moisson, pourtant le sort ne l’avait pas épargnée. Toujours pas. Toujours rien. Quand le nom de sa sœur retentit dans le silence du Onze, Avery prit une longue inspiration et la fixa longuement. Elle n’a pas sourcillé, elle n’a pipé mot. Il était bien trop vieux et les jeunes du Onze étaient tous bien trop soulagés que ce soit son nom à elle. Hawthorne, le nom maudit. Il avait crié, intérieurement, crié qu’il se portait volontaire pour elle ! Il irait mourir pour elle, il l’arracherait à son triste sort. Pourtant aucun mot ne sorti de sa bouche. Avery se terra dans un mutisme affligeant. Personne d’autre ne parla et Alexiane fut emmenée calmement à l’intérieur du palais de justice. Sa sœur n’opposa aucune résistance, c’est comme si elle l’avait toujours su. Toujours espéré. Il n’y eut aucune grande déclaration d’amour, aucune embrassade désespérée ou larmoyante. Ils se tenaient face à l’autre, gênés et silencieux. Avery la prit furtivement dans ses bras quand il aperçu du coin de l’œil les deux uniformes blancs se rapprocher d’eux. Il n’était pas prêt. Il n’avait jamais réussi à faire son deuil de la famille que jadis il avait eu. Sa famille, sa vie, c’était elle à présent. Il n’était pas prêt à la voir partir. Pas elle. Il sut que c’était son train qui passait au loin. Il entendit un bruit sourd et ne l’aperçut pas tellement il était rapide, mais son cœur se brisa en milles morceaux. L’héritier Hawthorne, l’unique survivant. Voilà les surnoms qu’on lui donnerait à présent… pourtant il voulait creuser de ses mains et se jeter à son tour dans cette malheureuse tombe. Il était aussi mort que les quatre autres.
What if I say I'm not like the others? What if I say I'm not just another one of your plays? You're the pretender What if I say I will never surrender? CAUTION LANGUAGE ! -18 !Il avance à tâtons, doucement. Le silence autour de lui se fait pesant. Tout à coup, on l’assied sur une chaise dure et froide. Elle tient à peine debout, comme lui. On lui enlève le linge qui lui couvrait le visage. « Qu’est-ce que tu nous veux Hawthorne ? Tu penses pas qu’t’as assez d’ennuis avec les pacificateurs ? », commença une voix. Avery cligna des yeux à plusieurs reprises pour au'ils puissent s’habituer à la pénombre. Il y avait plusieurs hommes, quelques femmes aussi. « Qu’est-ce que ça peut te foutre Riley ? Tu tiens une liste de mes amis ? Tu veux en être ? », cracha-t-il, sur la défensive. Il regarda plus longuement autour de lui. Quelques armes de fortune et d’autres armes, des vraies. Des minutions et des réserves de nourriture. Une nouvelle expédition punitive en vue ? Quel était leur nouveau plan ? « C’est toi qui est venu nous trouver Hawthorne, alors va pas faire le malin maintenant ! ». Avery eut un rire moqueur. C’était ça alors, le « QG » des rebelles du Onze, leur planque ? Un regroupement de quelques têtes brûlées du district, de soigneurs improvisés et de soldats sans expérience ? Il pouvait faire le malin s’il le voulait, il était autant dans la merde qu’eux de ce qu’il pouvait en voir. « Oui Hawthorne, tu peux te moquer. On est cruellement en manque d’effectif… », soupira le fameux Riley en se pinçant l’arrête du nez. C’était le cas de le dire. Il les voyait bien plus distinctement maintenant, ses yeux s’habituaient enfin. Une bonne dizaine tout juste. Ils étaient tous plus maigres et plus crades les uns que les autres, eux non plus la vie ne leur avait pas fait de cadeau. Avery en reconnu plus d’uns. Des compagnons de besogne, des vendeurs et des pharmaciens pour la plupart. « On t’a à l’œil depuis un moment, garçon. On peut pas dire que t’as eu une vie facile… on se doutait bien que t’allais péter les plombs à un moment donné… On savait juste pas quand. », poursuivit-il. Avery lui lança un regard noir. Il se pensait bienveillant et renseigné ? Pauvre con. Tout le monde le connaissait et le montrait du doigt dans le Onze, c’était pas bien difficile d’en connaître un rayon sur lui. « Ta sœur est dans l’arène hein. Sacrée lionne. On aurait jamais misé un kopeck sur elle ! Pour sûr ! », continuait Riley. Avery ne le quitta pas des yeux et soupira bruyamment. Un silence de mort s’installa dans la pièce. « On sait pourquoi t’es là Hawthorne. Mais est-ce que toi même tu sais c’que tu veux ? C’est pas un jeu ici, bordel ! C’est la putain de chienne de vie qu’on se choisit ici ! Y’a pas de survie ici, y’a pas de soumission ou de Jeux. Ici on prend les armes, Hawthorne, les putains d’armes qui tuent, qui déchiquettent, qui tranchent et qui saignent ! Tu sais ce que ça veut dire pas vrai ? ». Avery baissa le regard et resta silencieux un moment. Est-ce qu’il était vraiment prêt à s’engager dans la cause rebelle ? Il n’y avait pas vraiment réfléchi plus que ça. Il s’était juste levé un matin en se disant qu’il fallait bien « faire quelque chose ». Alex n’allait pas revenir de toute façon. Les pacificateurs le ruaient toujours de coups parce qu’il décrochait une pomme ou une poire de travers. Alex n’avait plus que quelques jours ou heures ou secondes à vivre, il fallait bien qu’il fasse quelque chose ?! Avery avait été docile et silencieux toute sa vie, il avait accepté d’être la victime pendant trop longtemps. Il fallait taper du poing sur la table une bonne foi pour toute. « Je sais ce que sont toutes ces armes. Je peux même vous montrer comme les utiliser si vous savez pas comment faire… ? Puisqu’apparemment vous savez toujours pas comment tirer sur des putains de Rouges immobiles ? ». Des cris d’étonnements se firent entendre dans la salle. Avery jeta son éternel regard mauvais et dédaigneux à son interlocuteur, qui lui souriait à présent. C’était un coup de poker, un de plus. Avery n’avait jamais touché à une seule arme de sa vie. C’était qu’un petit agriculteur comme les autres, pas d’activités nocturnes illégales. Il avait toujours suivi le rang. Et les rebelles le savaient surement. Pourtant le vieux Riley lui sourit plus largement. « J’aime ton cran Hawthorne. T’es pas la p’tite fiotte que j'pensais que tu étais. T’as p’t’être des couilles finalement », dit-il après un moment. « Non pas que ça te regarde Riley, mais t’en fais pas pour moi, j’en ai une bonne grosse paire si tu vois ce que je veux dire... », siffla Avery entre ses deux, le poing serré. Un nouveau silence s’installe. Riley se lève, rapidement rejoint par quelques uns de ses seconds. Ils discutent entre eux quelques secondes puis ce dernier lève la main, comme pour demande un peu de silence et d’attention. « Bien, Hawthorne, on va pas y passer la nuit hein… »Avery se lève à son tour. Soit ces idiots lui collent une bonne fessée et le ramène chez lui avec le même malheureux sachet sur la tronche, soit c’est bon. Il sera un rebelle à son tour. Il ira faire péter le capitole et sortir sa sœur de cette maudite arène. Avery sent son cœur battre à tout rompre contre sa cage thoracique. Elle menace d’exploser. Il acceptera les coups, il prendra la vie de ces hommes et de ces femmes qui l’ont jadis privé de la sienne, il acceptera la misère, la faim et la guerre ; puisque de toute façon, ça ne peut pas être pire qu’aujourd’hui non ?! Il connaît déjà toutes ces choses. Il a rien à perdre. A part sa vie, sa pauvre existence qui ne vaut pas plus que celle d’un autre. « La question c’est : est-ce que toi tu veux en être… ? », reprit Riley. - Spoiler:
Désolée pour le langage un peu cru Alex: j'ai pris un nom au pif pour le père, j'en ai pas trouvé dans tes fiches, j'espère ça te dérange pas
reality is here.
FEATURING andrew garfield © COPYRIGHT tumblr
Dernière édition par Avery J. Hawthorne le Jeu 16 Juin - 13:04, édité 9 fois |
| | | L. Ridley Coradane △ correspondances : 1084 △ points : 0 △ multicomptes : ava, dely, dahlia △ à Panem depuis le : 30/12/2012 △ humeur : massacrante, comme toujours △ âge du personnage : vingt-neuf ans △ occupation : préparatrice en pharmacie et occupée par quelques affaires rebelles quand on veut bien d'elle (c'est-à-dire pas souvent)
| Sujet: Re: how many secrets can you keep? (avery) Mer 1 Juin - 12:44 | |
| AVERY Très très bon choix de scénario, il faudra qu'on se trouve un super lien reBienvenue sur MJ & bonne chance pour ta fiche |
| | | Clarke R. Lowell △ correspondances : 92 △ points : 0 △ multicomptes : abigail e. huggins △ à Panem depuis le : 22/05/2016 △ humeur : elle aspire au bonheur. △ âge du personnage : vingt-deux ans. △ occupation : soigner vos problèmes.
| Sujet: Re: how many secrets can you keep? (avery) Mer 1 Juin - 16:50 | |
| Quel beau jeune homme ! Et puis Avery, oui, excellent choix ! Rebienvenue apparemment |
| | | Adonis Nightsprings △ correspondances : 2406 △ points : 12 △ multicomptes : Robin D. Bates / F. J. Kennedy △ à Panem depuis le : 01/04/2012 △ humeur : Blasé. △ âge du personnage : 35 ans △ occupation : [i]Chef[/i] Pacificateur du D08
| Sujet: Re: how many secrets can you keep? (avery) Mer 1 Juin - 17:34 | |
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| | | Maxwell MacCormack △ correspondances : 3366 △ points : 51 △ multicomptes : aucun. △ à Panem depuis le : 19/08/2015 △ humeur : terrifié. △ âge du personnage : 18 ans. △ occupation : agriculteur.
| Sujet: Re: how many secrets can you keep? (avery) Mer 1 Juin - 18:06 | |
| BIENVENUE et bonne chance pour ta fiche |
| | | Avery J. Hawthorne △ correspondances : 48 △ points : 25 △ multicomptes : erin leventhorpe △ à Panem depuis le : 01/06/2016 △ humeur : tendu, blessé △ âge du personnage : vingt-neuf ans △ occupation : agriculteur, rebelle (chef)
| Sujet: Re: how many secrets can you keep? (avery) Jeu 2 Juin - 13:23 | |
| Merci à tous les petits loups Oui Ava ! We need un lien absolument - Spoiler:
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| | | Thybalt M. Homens △ correspondances : 8988 △ points : 29 △ multicomptes : raven, gwendal, eurydice (denahi) △ à Panem depuis le : 22/12/2011 △ humeur : désabusé △ âge du personnage : trente quatre ans △ occupation : médecin de campagne ~ bras droit du chef des rebelles
| Sujet: Re: how many secrets can you keep? (avery) Jeu 2 Juin - 19:25 | |
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| | | Bloom Rajaël △ correspondances : 699 △ points : 35 △ multicomptes : Siwan △ à Panem depuis le : 27/07/2015 △ humeur : Perdu △ âge du personnage : 24 insomnies △ occupation : Styliste du district 7
| Sujet: Re: how many secrets can you keep? (avery) Jeu 2 Juin - 19:47 | |
| Bienvenue officiellement là schizophrène |
| | | Alexiane R. Hawthorne △ correspondances : 11154 △ points : 75 △ multicomptes : hunter, pepper-swann (leevy, ivory) △ à Panem depuis le : 08/05/2011 △ humeur : indifférente △ âge du personnage : vingt-deux ans △ occupation : mentor
| Sujet: Re: how many secrets can you keep? (avery) Sam 4 Juin - 0:16 | |
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| | | Reed Emerson △ correspondances : 1464 △ points : 11 △ multicomptes : Charlie la Pacificatrice, Juju le Rebelle & Gold la rêveuse (Ex Elyas) △ à Panem depuis le : 09/01/2013 △ humeur : Se sent vide et abandonné, désespéré par la chute de Coin et l'échec de la rébellion. △ âge du personnage : Vingt-six ans △ occupation : Sniper dans l'armée du Treize
| Sujet: Re: how many secrets can you keep? (avery) Sam 4 Juin - 16:08 | |
| Rebienvenue avec ce super scénario |
| | | Erin Leventhorpe △ correspondances : 1251 △ points : 52 △ multicomptes : avery j. hawthorne △ à Panem depuis le : 30/12/2015 △ humeur : perplexe △ âge du personnage : vingt-six ans △ occupation : apprentie charpentier - a abandonné sa formation de Pacificatrice au bout de presque deux ans.
| Sujet: Re: how many secrets can you keep? (avery) Dim 5 Juin - 17:48 | |
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| | | Aiden S. Bregstone △ correspondances : 1696 △ points : 2 △ multicomptes : - j. baÿs-galor △ à Panem depuis le : 09/10/2011 △ humeur : - découragé, désemparé et plein d'autres rimes tarées. △ âge du personnage : - vingt-quatre ans. △ occupation : - (ancien?) chef rebelle du district neuf, pilier d'infirmerie
| Sujet: Re: how many secrets can you keep? (avery) Dim 5 Juin - 18:28 | |
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| | | Julian K.Kennedy-Fawkes △ correspondances : 268 △ points : 0 △ multicomptes : Reed, Charlie & Gold △ à Panem depuis le : 30/03/2014 △ humeur : Anéanti. △ âge du personnage : 31 ans. △ occupation : Chef rebelle du District 7, incarnation de la Rébellion dans tout Panem.
| Sujet: Re: how many secrets can you keep? (avery) Lun 6 Juin - 15:01 | |
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| Sujet: Re: how many secrets can you keep? (avery) Lun 6 Juin - 15:58 | |
| Je sais, je passe en retard. J'adore le début, il me tarde de le voir en jeu. Bon courage pour le reste de ta fiche. |
| | | Erin Leventhorpe △ correspondances : 1251 △ points : 52 △ multicomptes : avery j. hawthorne △ à Panem depuis le : 30/12/2015 △ humeur : perplexe △ âge du personnage : vingt-six ans △ occupation : apprentie charpentier - a abandonné sa formation de Pacificatrice au bout de presque deux ans.
| Sujet: Re: how many secrets can you keep? (avery) Mar 7 Juin - 20:40 | |
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| Sujet: Re: how many secrets can you keep? (avery) | |
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| | | | how many secrets can you keep? (avery) | |
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