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Sujet: envolés les espoirs et nos cœurs défoncés (noa) Dim 23 Aoû - 15:27
Envolés les espoirs et nos cœurs défoncés
Ta cellule est dans ton cerveau, elle est l'acier de tes barreaux
Gaëlle ✧ Noa
La mélodie semble flotter autour d’elle, tandis qu’elle se laisse aller. Les yeux rivés vers le plafond d’un blanc immaculé, Gaëlle ferme les yeux, et se laisse emporter par les flots mélodieux. D’un geste lent, elle laisse sa tête aller de droite à gauche en rythme avec le son qui lui parvient. Elle se sent légère. Elle a la tête vide. Elle se sent bien. Pas de tracas. Pas d’angoisse du lendemain. Juste la musique. Juste les notes qui s’enroulent autour d’elle et qui la bercent. Lentement, ses doigts fins s’animent, s’agitent, s’unissent aux instruments qui résonnent dans la pièce. Elle sait pas combien de temps ça dure. Surement le temps de la symphonie. Quoi qu’elle la remet en boucle. L’écoute encore et encore. Elle perd le fil du temps. S’enlise dans les flots mélodieux. Parce qu’elle s’y sent bien. Parce que ça lui permet de plus penser à rien. Parce qu’elle se sent libérée de toute l’angoisse et l’amertume qu’elle accumule depuis bien trop longtemps. La musique semble être le seul échappatoire, la seule porte de sortie. Même si ce n’est que provisoire, et que quand Noa sera revenu la réalité l’accompagnera. En attendant, Gaëlle, elle est dans sa bulle. Et elle savoure cet instant de répit.
Jusqu’à ce que la porte d’entrée s’ouvre. Lentement, certes, mais pas assez pour passer inaperçue. Aussitôt, Gaëlle se redresse, et se penche pour éteindre la petite boite à musique qui trône à ses côtés. Cadeau de sa mère, qu’elle devait tenir de sa mère. Ou quelque chose comme ça, elle ne s’en souvient plus très bien. Elle caresse pendant un instant fugace la boîte en bois, élimée par le temps et les utilisations. Quand elle était jeune, elle s’en servait pour s’endormir. Le son la berçait jusqu’à ce qu’elle cesse de penser à ses tracas et qu’elle sombre dans l’inconscience. La boite à musique semblait écarter ses cauchemars et ses craintes. Comme un remède miracle. Gaëlle avait recommencer à dormir, arrêtant de revoir en boucle la mort de ses frères et de son père. Libérée des entraves de ses peurs les plus profondes. Quand elle écoute cette musique, elle repense toujours à sa mère. Du peu de souvenirs qu’elle a d’elle. De la douceur de sa voix, de son sourire tendre, de l’amour qui découlait de tout son être. Et de ses souvenirs, Gaëlle, elle positive. Et elle se remémore d’autres souvenirs. De joie. D’amour. D’insouciance. Un bruit dans les escaliers. Quelqu’un qui monte les marches. Doucement et avec maintes précautions, Gaëlle repose la boite à musique dans le tiroir de sa table de chevet. Ensuite, elle pose son regard vers la fenêtre ouverte. Le soleil commence à décliner, il se fait tard. Gaëlle a du se perdre plusieurs heures dans ses pensées sans voir le temps passer.
Au moment où elle s’assoit sur le bord du lit, Noa ouvre lentement la porte de la chambre. Elle pose son regard dans sa direction, souriant tandis que sa tête fait irruption dans l’entrebâillement de la porte. « Salut. » qu’elle lui lance, heureuse de le voir rentrer. Il est parti la veille en direction du Capitole. Gracieusement invité par le Président Deverrell en personne pour participer à une de ces soirées mondaines dont le Capitole raffole et qui fait tant horripiler tout Panem. Elle lui fait signe d’entrer et de venir s’assoir à côté d’elle sur le lit. Il a l’air fatigué. Mais ça a l’air d’aller. « Alors, c’était comment ? » qu’elle lui demande. En soit, elle s’en moque un peu, parce que les soirées du Capitole ne sont pas ce qui l’intéresse le plus. Mais elle est plutôt curieuse de savoir s’il s’est passé quelque chose d’intéressant. « Tu as vu le Président ? » Car depuis sa récente élection, tous les sujets de conversation semblent tourner autour de lui. Après l’annulation des Hunger Games de cette année, les tesserae gratuits ou encore la surveillance des pacificateurs, le Président semblait prendre une bonne direction. Jusqu’à ce qu’il demande à Panem de trimer pour cette foutue soirée, du moins.
Sujet: Re: envolés les espoirs et nos cœurs défoncés (noa) Sam 29 Aoû - 11:20
Ma poitrine est écrasé par un poids invisible. Je sens mon coeur serré et écrabouillé , mes yeux divague dans l'obscurité de la chambre. Je suffoque. Essayes d'appeler au secoure. Aucun son ne sort. Ma voix se brise en mille morceaux, s'étouffant avec le silence de la pièce. Je porte mes mains à mon cou, essayant de faire sortir un mot, une phrase, une sonorité. Mais tout est bloqué. Bouffée de chaleur. Je tente de sortir du lit, m'agrippant avec force à la rambarde du lit. Je reste là, assis quelques minutes à reprendre mon souffle, à sentir la panique monter en moi. Je déglutis et finis par rejeter tout mon déjeuner à terre. Je me laisse tomber en arrière, tête la première, la respiration lente, le regard vide. J'atteints la sonnette d'alarme à temps avant de fermer les yeux et de me plonger dans un profond sommeil.
Le soleil chatouille mon visage. Je suis allongé dans des draps blancs, propre. Le lit a été refaits, le vomit essuyé. Une serviette chaude me couvre le front et mes habits sont comme neuf. Je me lève difficilement, dans l'incompréhension total. Une femme et trois autres personnes entrent dans ma chambre sans un mot. Que me veulent-ils? Vont-ils m’emmener? Nuit agité monsieur Wayne? Je la regarde, elle et ses yeux papillons, ses cheveux dressé en une forme ridicule, et sa blouse rose à paillette. Votre médecin personnel n'a pas pu venir, je suis sa remplaçante. Vous avez fait une sacrée crise monsieur Wayne. Chute de tension et fièvre. Heureusement que nous sommes arrivé à temps. Elle se tourne vers un de ses camarades, baissant légèrement la voix. Le district douze c'est une horreur. Le nombre de maladie qui traîne là bas. Paliax a du s'occuper du gosse de l'autre vainqueur la semaine dernière. Elle se tourne à nouveau vers moi et m'aide à marcher. Elle m'installe une bonbonne sur le dos, relié à un masque à oxygène. Et avec leur joli technologie, ils sont pas foutue de me nettoyer ce virus? Non, y'a que le douze qui connait ça, et personne s'interresse au district douze. Je mets mon masque et prend une bouffée d'air. Soulagé. Je respire enfin.
Me voilà à présent sur le quai du train, ma canne à la main. Le voyage m'a tué (façon de parler). Je souris à mon équipe de préparation qui me regarde avec empathie. Il y a quatre ans, ils se serait réjoui de mon sort. Aujourd'hui, ils m’apprécient et moi aussi. A bientôt Noa cherrii. Reviens nous vite! Je m'éloigne d'eux, respirant quelques bouffée d'oxygène au passage. Je traverse la veine, soulevant les regards des enfants que j'ai toujours connus. Je traverse mon district jusqu'à ma maison qui m'attends. Gaëlle, ma douce Gaëlle qui m'attends. Je passe la porte lentement, rejetant ma bonbonne sur le canapé pour ne pas effrayé la seule qui compte à mes yeux. Elle n'est pas assoupi dans le salon, ni à boire un chocolat dans la cuisine. Surement partie travailler. j'en profite pour monter difficilement jusqu'à notre chambre, prendre une petite sieste. Une mélodie émane de la chambre. Elle me rappelle quelque chose. Je ne sais pas quoi. Je pousse tout doucement la porte pour retrouver ma belle assise sur notre lit. Je lui sourit tendrement. Salut... J'avance jusqu'à elle pour m’asseoir à ses cotés. Elle me demande comment s'était. J'hausse des épaules. Pas trop mal. le président? Je baisse la tête, un peu distrait. Je l'ai aperçu. Il m'a serré la main mais pas plus. Tu sais je me suis fait un peu discret. Je lui sourit et replace une mèche derrière son oreille. Et toi ? T'as fait quoi pendant mon absence? Elle semble fatigué, mais toujours aussi belle à mes yeux. C'est quand je la regarde comme cela que je meurs d'envie de l'embrasser.