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Nous y sommes presque. Mon dernier obstacle à la présidence : les élections. Je dois tout faire pour les remporter. Officiellement, et officieusement. Je n'ai à présent plus aucune limite face à mes concurrents. Nous sommes trois membres du Conseil Présidentiel à nous présenter, plus la juge Rhodes, le jeune Flickerman et bien entendu, Hunter. Quelle étonnante surprise. Tellement prévisible. Assise à mon bureau, je consulte les derniers rapports de mes directeurs de campagne, et de Mirkos. Ce soir je donnerai mon premier meeting officiel au Capitole. Un évènement qui demande de la préparation et je ne veux rien laisser au hasard. De plus, je suis toujours ministre et membre du conseil. Bien que notre implication, à nous les candidats, est été allégée pour des raisons évidentes, je me tiens toujours informée, par des connaissances forts amicales. Destée apparaît alors, tête baissée, signe que mon invité est arrivé. De qui s'agit-il ? De notre cher Général bien sûr. Nous avons beaucoup à débattre lui et moi. Car ensemble, nous avons toujours fait de grandes choses, pourquoi n'en serait-il pas ainsi aujourd'hui ? Bien entendu, c'est une invitation formelle. Je le recevrai dans le grand salon. Je porterai une tenue qui saura lui plaire. Des délices pour le palet seront servis sur la table basse, et aussi de quoi se rafraichir avec classe. Le Général patiente en bas, alors que je prends place sur le sofa.
Ne pensez pas une seconde que je baisse ma garde. En aucune façon. Le loup n'entre pas dans la bergerie. C'est dans la tanière d'un autre loup qu'il pénètre, un loup tout aussi affamé que lui. Les Masques d'Argents dirigent toujours la sécurité dans mon immeuble, le nombre de pacificateurs présents a été augmenté et aucun n'a de relation avec le Général Blackbird-Crowley. Je m'en suis assurée. « Vous comptez réellement lui faire une offre ? » Monsieur Dadish n'approuve pas cette rencontre. Fort heureusement, il n'a pas son mot à dire. « Le Général et moi avons un passé en commun. Je compte honorer ce passé en lui faisant un offre. S'il fait l'erreur de la refuser, je ne pourrais plus rien pour lui. Maintenant laissez-nous Mirkos, et dites au Lieutenant Jakaro de faire monter notre invité. » Mon homme de main me salut, et s'exécute. Je patiente alors dans le salon, où Destée et Phèdres disposent les collations. Une fois fait, elles s'empressent d'accueillir le Général à l'ascenseur principal, et de le conduire jusqu'à moi. Et le voici, se tenant au beau milieu de mes appartements. « Hunter, sois le bienvenue. Je t'en prie, prends donc place à mes côtés, et savoure l'un de ses délicieux macarons que l'on nous a préparé. » J'arbore soudain le plus joyeux de mes sourires, qui en est tout aussi inquiétant. Il n'a pourtant rien à craindre, je ne l'ai pas fait venir pour l'empoissonner avec mon péché le plus mignon.
△ correspondances : 700 △ points : 0 △ multicomptes : alexiane, pepper-swann (leevy) △ à Panem depuis le : 13/07/2011△ humeur : opportuniste △ âge du personnage : trente-quatre ans △ occupation : général et connard en chef de panem
J’y suis. Je suis officiellement dans la course à la Présidentielle. Moi, Hunter Blackbird-Crowley, le Pacificateur le plus redoutable et respecté de Panem, je suis prêt à prendre la relève de notre bien-aimé Président Snow. Toujours dans nos cœurs. Un peu plus, et une larme parviendrait à humidifier ma joue. Presque. J’ai toujours eu du respect pour feu Snow. Je l’ai toujours considéré comme un père, mais encore mieux ; comme un guide. Il est celui qui a fait de Panem la nation qu’elle est aujourd’hui. La nation que j’aime, la nation que je protège. Ma nation. Hors de question que l’un de mes adversaires s’emparent de ma nation. Et cela ne risque pas d’arriver. J’ai confiance en mes capacités à m’emparer du pouvoir ; tout comme j’ai conscience de la faiblesse de mes adversaires. Les trois conseillers partent avec le handicap de leur statut. Ils n’ont pas su gérer le gouvernement à la suite de la mort de Snow ; encore moins maitriser les citoyens de Panem. En tant que Chef des Pacificateurs, cette période entre l’annonce du décès du Guide et l’annonce d’élections – quelle stupidité, par ailleurs, des élections à Panem ! – fut accueillie avec nervosité. J’ai un avantage sur eux tous ; je connais les districts, je connais ceux qui les peuplent, je peux appréhender leurs réactions. Je savais qu’ils y verraient une opportunité de lancer une nouvelle rébellion, de profiter de l’instabilité politique pour attirer ceux qui pouvaient l’être, de faire courir des rumeurs, de mettre en place des plans. Ce n’est pas ce qui s’est fait, pourtant. Pas à cause du bon traitement de la nation par ces charmants conseillers, mais parce que la sécurité fut renforcée dans les districts. Renforcée tout en étant plus souple. Plus de Pacificateurs, mais des Pacificateurs tolérants. Trop à mon goût, mais l’on n’a rien sans rien. C’est le prix à payer pour les faire rester dans les rangs comme les vulgaires moutons qu’ils sont, tous autant qu’ils sont. Des moutons, ils passeront aux cafards quand je serais au pouvoir. J’ai basé ma campagne sur l’écoute des opinions de chacun, mais mes hommes les plus efficaces et les plus proches savent qu’il n’en sera rien. La démocratie à Panem ? Tout cela n’est qu’une vaste blague. La nation a toujours fonctionné sur le principe de la dictature et cela a toujours marché parfaitement ; il n’y a aucune raison d’en changer. Et je ne suis pas là pour faire dans la bienveillance. Je suis là pour servir des intérêts, les miens en l’occurrence. Et ces intérêts sont opposés à ceux des rats peuplant les districts. Peu importe les leurs, d’ailleurs, les miens priment. Je sais ce qui est mieux pour tout le monde. Ils ont goûté à un sentiment de liberté lors de la révolte ; et ils ont échoué. Ils ne sont pas faits pour connaître ce sentiment ; ainsi vais-je mettre un point d’honneur à m’assurer que cela ne se reproduise pas.
Mais dans l’immédiat, me voilà bien forcé de mettre mes plans d’accession au pouvoir de côté, tout comme ceux visant à anéantir mes adversaires, puisque je suis convié à rencontrer l’une d’entre elle, et pas des moindres ; Pandora Parks. C’est une véritable adversaire, j’en ai conscience bien que je ne lui l’avouerais jamais. Mais là encore, j’ai conscience de ses faiblesses. Son statut de conseillère, qui plus est tenue à l’écart des décisions liées au remplacement de Snow, ce qui, inévitablement, la décrédibilise. Sans parler de son sexe. Une femme au pouvoir ? À Panem, qui plus est ? Pas besoin de chercher plus loin pour comprendre les raisons de son futur échec. Son sexe faible n’a d’égal que sa confiance en elle, ressentie à des kilomètres à la ronde. J’ai confiance en moi ; mais je n’abreuve pas mes futurs électeurs de celle-ci. Encore une fois, j’ai l’avantage de connaître ceux qui peuplent les districts. Ils fonctionnent sur le principe de la modeste, il est donc essentiel de paraître le plus proche d’eux. Pandora s’éloigne d’eux à chaque déclaration publique. Je ne vais pas m’en plaindre, elle se tire elle-même la balle qui mettra fin à son ascension. La savoir déterminée, mais incapable m’aide à accepter son invitation, dans quel cas je l’aurais refusée sans même m’en sentir coupable. Je suis curieux, à mon plus grand regret. Je suis curieux de connaître la raison de son invitation, bien que je suppose qu’elle ne manquera pas de parler de ma candidature qui en a surpris plus d’un, et qui peut donc paraître perdue d’avance. Surprenante, peut-être, mais également la plus logique.
Je m’annonce, et je patiente. Ce n’est pas dans mes gênes d’attendre ; mais je ne lui ferais pas le plaisir de montrer mon impatience, conscient que Pandora fait exprès d’allonger le moment jusqu’à notre rencontre. C’est ainsi qu’elle fonctionne, par actes anodins, pourtant peu dénués de sens. Finalement, l’on m’appelle, et je ne me presse pas pour rejoindre les appartements de Pandora. Je ne m’arrête pas sur la décoration de la pièce, les goûts du Capitole m’ont toujours été peu familiers, ce n’est pas maintenant que cela va changer. Tout comme la mode dans la Capitale, mais mon regard glisse forcément sur le dos de sa robe. Je reste un homme. Manque de chance pour elle, mon cerveau se situe à sa place initiale. « Pandora. » Inutile de gaspiller mon énergie à lui offrir un sourire qui ne trompera personne. Nous ne sommes plus des connaissances ; encore moins des amis. Elle est mon adversaire et je suis le sien. En conséquence, je dois la traiter comme tel. « Si tu n’y vois pas d’inconvénient, je préfère rester debout. » Je réponds à sa proposition, dressé fièrement, le plus droit possible, les mains liées dans le dos. « Et même si tu y vois un inconvénient, et bien… tant pis. » Je déclare, avec le sourire le plus hypocrite qu’il soit. Je ne vais pas m’abaisser, c’est contre ma nature. J’ai un statut, j’ai des responsabilités, et j’ai désormais une campagne à mener. Le plus anodin des gestes peut me faire paraître faible, quand bien même cet adjectif est difficilement utilisable pour parler de ma personne. « Si tu me connaissais un tant soit peu, tu saurais que je ne suis pas … sucreries. » Je rétorque, haussant un sourcil. Quiconque m’ait déjà vu m’empiffrer de gâteaux lève la main. Je n’aime pas ça, je n’aime encore moins en manger en public. Je ne suis pas doux, je ne suis pas tendre, on ne m’appâte pas avec des délices. Et Dieu sait avec quels ingrédients ces pâtisseries ont été crées. Nous parlons de sucreries offertes par Pandora Parks ; femme qui ronge son frein depuis des années et qui se rêve au sommet. Et par conséquent, femme prête à tout pour éliminer ses adversaires uns par uns, même ceux avec lesquels elle a un passé commun. « Je te propose de passer directement aux choses sérieuses, ni toi, ni moi n’avons de temps à perdre en ces jours décisifs pour nos campagnes respectives. » J’avance. J’imagine qu’elle partage mon avis sur ce point-là. Et même si ce n’était pas le cas, j’ai clairement mieux à faire que de me trouver ici. Mes adversaires sont redoutables ; elle la première, je ne peux guère baisser ma garde, ne serait-ce que le temps d’une petite heure, j’ai des élections à préparer. Et à gagner.
Spoiler:
encore désolée du retard, mes examens étant terminés, ça ira mieux