ryann collin "Colt" parker

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ?

Sa mort a un nom. Elle s'appelle Kaidan. Colt en est persuadée, si elle ne la tue pas en premier, elle périra sous les balles et sous les coups de la pacificatrice. La certitude est née en elle le jour même où elle l'a vue revenir au neuf dans ses atours de chien du capitole. Mais Ryann n'a pas peur. Elle sait qu'elle mourra au service de sa cause, elle sait que choisir la voie de la rébellion revient à saboter ses chances d'avoir une longue vie. De toute façon, à ses yeux, il vaut mieux mourir tôt que d'attendre pitoyablement que la mort vienne vous faucher après l'agonie d'une existence passée à être exploitée. Vivre dans les districts revient à mourir à petits feux alors autant en finir vite.

➺ AS-TU PRIS PART AUX DERNIERS ÉVÉNEMENTS, QUE CE SOIT POUR OU CONTRE LE CAPITOLE ?

A plusieurs reprises. Il lui a fallu du temps mais Ryann a fini par devenir une rebelle à part entière. Elle est reconnue par ses pairs à présent et on n'hésite plus à lui confier des missions de sabotages. Elle s'est embarquée dans tout ce qui pouvait nuire de près ou de loin au Capitole. Jusqu'à présent, elle a eu la chance de ne jamais se faire pendre. Elle n'attire pas les soupçons, personne n'irait se douter que derrière son jolie minois se cache une soldat entraînée et prête à en découdre.

➺ COMMENT QUALIFIERAIS-TU TA VIE DANS TON DISTRICT ? EN ES-TU SATISFAIT ?

Dire qu'elle serait satisfaite serait un énorme mensonge. Ryann déteste sa vie dans le neuf. Elle déteste les gens qui peuplent les maisons délabrées, elle déteste les regards condescendants de ses collègues de travail. Et comme si cela ne suffisait pas, il avait toujours fallu qu'elle soit le bouc émissaire des quelques frustrés du district dont faisait partie cette blonde encore plus tenace que les autres. Mais si elle devait mettre des mots sur sa vie au neuf, elle dirait qu'il y a mieux, tout en ayant conscience qu'il y a pire. Cela ne l'empêchera pas de se plaindre. Elle pense souvent que quand tout sera terminé, elle choisira peut-être de s'installer dans le quatre, quelque part loin de sa prison boisée.

➺ QUEL EST TON OPINION SUR LES PACIFICATEURS, LEUR ROLE, LEUR COMPORTEMENT ?

Les pacificateurs sont des chiens. Ce sont les chiens de garde du Capitole, des bêtes sans foi ni loi. Ils la répugnent, la débectent. Elle méprise tout ce qu'ils représentent. A ses yeux, ils ne sont que lâcheté. Ils se sont rangés du côté des plus forts pour ne pas avoir à regarder la vérité en face. Ils oppressent leur propre chair et leur propre sang. Ils sont avides de pouvoir, avide de privilèges qu'ils ne méritent pas. C'est toujours plus facile de s'en prendre à plus faibles que soi, d'aboyer et de mordre quand on est du côté de ceux qui ont les armes. Ryann les hait tous jusqu'au dernier. Et une certaine blonde plus férocement encore que les autres. Elle les hait d'autant plus que sous leurs masques se cachent l'assassin de son père.

➺ SERAIS-TU CAPABLE DE TUER POUR PARVENIR A TES FINS ?

Sans une once d'hésitation, oui. Les grands bouleversements ne sont jamais arrivés par hasard. Chaque révolution a eu son lot de morts et Ryann n'a pas peur de laisser une traînée de sang dans son sillage. Elle l'a déjà fait, elle n'hésitera pas à le refaire. Il n'y a que les idéalistes pour croire que les choses changeront sans violence, la rebelle ne fait clairement pas partie de cette frange aveugle de la population. Si ses missions impliquent l'élimination d'une cible, elle ne reculera pas. Pour parvenir à ses fins, elle serait prête à tout.

JE VIENS D'UN MILIEU acceptable, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE n'a jamais été un problème. DU COUP, MON NOM A zéro RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE chasseur ET POUR TOUT VOUS DIRE, Je m'en accommode. JE SUIS DANS LE NEUVIÈME DISTRICT. AYANT dix-neuf ans JE ne peux plus PARTICIPE(R) AUX HUNGER GAMES ET je me fiche de la prochaine moisson. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

« Ryann. » Son prénom claqua dans l'air mais elle fit mine de ne pas l'entendre et se dirigea avec hâte vers les escaliers. « Ryann, reviens ici tout de suite. » Elle s'arrêta en pleine ascension, elle avait monté la moitié des marches, il aurait été si facile de combler la distance et de s'enfermer dans sa chambre. Elle fut prise de doute et ce fut suffisant pour que son père la rejoigne dans le couloir. Elle n'eut pas d'autre choix que de lui faire face. Les épaules affaissées, elle darda sur son père un regard de défi. Qu'il ose seulement, qu'il ose et elle...« Ryann, qu'est-ce que tu as sur le visage. » Comme chaque fois, il avait osé. Elle ne lui répondit que d'un haussement d'épaules et détourna le regard. « Comment tu t'es fait ça ? » Elle continua de garder les lèvres closes, la main crispée sur la rampe d'escalier, elle baissa le visage pour dissimuler la lèvre fendue et l'œil au beurre noir qui ornaient son visage. Elle hésita encore et cette fois son père se retrouva deux marches devant elle. « Ryann. » Elle sentit l'inquiétude poindre dans le ton de sa voix alors qu'il lui relevait doucement le menton. « Qu'est-ce qui t'es arrivé ? Qui t'a fait ça ? » Elle avait envie de hurler. A son avis, qui avait pu lui faire ça ? Les gamins en colère parce qu'un pacificateur avait eu la brillante idée de faire de leurs pères des exemples. C'était de sa faute à lui si tout lui retombait dessus. Mais elle se contenta de se soustraire à son toucher. « Je suis tombée, c'est tout. »  Et elle combla la distance qui la séparait de sa chambre, consciente que son mensonge ne trompait personne. Sa relation avec son père n'avait pourtant pas toujours été compliquée. Il fut un temps où elle admirait son père, où rien ne lui faisait plus plaisir que de passer du temps avec lui. Gideon Parker était un bon père qui prenait son rôle très à cœur. Il avait toujours tout fait pour combler l'absence maternelle et pour lui montrer son amour. Ryann était sa petite merveille, il était prêt à tout pour lui offrir une belle vie, son métier lui permettait de lui éviter de prendre des tesserae  mais il ne dormait jamais les jours précédents les moissons. Malheureusement pour lui, les choses se compliquèrent au fil des années. Il avait beau être un bon père, il était aussi un pacificateur redouté et redoutable ; ses actions ne tardèrent pas à retomber sur sa fille qui développa un intérêt de plus en plus poussé pour les rebelles.

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« Hé, crapaud ! Y a ta mère là-bas », cria un garçon d'une dizaine d'année en désignant du doigt une femme à l'état lamentable. Elle avait les joues creuses, des valises sous les yeux, la peau terne et le regard vide. Ryann la fixa, gardant la tête haute. Cette odieuse insinuation ne la touchait pas. Elle ne connaissait de sa mère que ce que son père s'était borné à lui répéter mais elle savait que l'ombre famélique de cette femme n'avait rien à voir avec sa génitrice. Selon son père, sa mère avait été une belle femme. Il lui disait souvent qu'elle lui ressemblait bien plus qu'à lui. Mais Ryann n'était pas une petite fille idiote, elle ne gobait pas tous les mensonges que son père lui racontait. Ryann avait toujours su que sa génitrice n'avait pas voulu d'elle. Elle pensait même avoir découvert l'identité de cette dernière. Une femme qui lui ressemblait trop pour que ce soit une coïncidence. Une fleuriste des quartiers riches du district neuf, une femme mariée, qui plus est. Mais pas cette femme à la tenue révélatrice et à la démarche onduleuse. « Non, c'est la femme que j'ai vue avec ton père, hier soir, » répondit-elle doucement, sans hausser la voix, sans donner le moindre indice qui l'aiguillerait sur ses intentions. Mais sa réplique provoqua les moqueries de ses camarades ce qui déplut fortement au garçon qui n'avait pas l'habitude de voir les railleries se retourner contre lui. « Ferme-la espèce de sale crapaud », hurla-t-il avant de la tirer violemment par les cheveux. Les autres enfants se mirent à crier, à hurler en cœur incitant leur camarade à riposter, à se battre. Ils formèrent un cercle autour des deux gamins. Dans la foule, dans les rangs du fond, Ryann croisa le regard électrique d'une blonde qu'elle croisait un peu trop souvent à son goût. Elle ne la lâcha pas du regard, pas même quand elle se prit un coup de poing dans le visage, pas même quand elle fit une clef de bras à son adversaire. Elle voulait lui montrer qu'elle n'avait pas peur d'elle ni de personne. Elle voulait lui prouver à elle, plus qu'à n'importe qui d'autre. Et même quand la foule commença à se disperser, quand elle rentra chez elle les vêtements en piteux état, des bleus colorant sa peau, elle était fière. Fière d'avoir démontré qu'elle était incassable, que leurs mots ne la touchaient pas, qu'elle ne tomberait pas sans se battre.

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« Écoute-moi, gosse de merde ! » Elle n'avait même pas à se retourner pour sentir sa présence. Elle ne fut pas surprise par son éclat de voix, ni par l'injure qu'elle lui adressa. Kaidan. Cette fille qui s'en était toujours pris à elle sans raison particulière. Sans même s'en rendre compte, la blonde était devenue une part intégrante de sa vie et Ryann aurait bien aimé s'en passer. Elle ne supportait plus les brimades injustifiées, elle ne comprenait même pas comment une fille de son âge pouvait perdre son temps avec une gamine de cinq ans sa cadette. Même ses anciens camarades de classe s'étaient calmés mais pas elle. Et elle avait fini par l'intégrer dans sa vie, elle devinait sa présence ce qui lui était utile quand elle cherchait à l'éviter. Et étrangement, elle ne le faisait pas souvent. Pas fierté, sans doute. Elle refusait de fuir devant elle. Seulement, cette fois, c'était différent. Elle devait travailler, elle ne pouvait pas perdre de temps avec elle. Pourtant, elle se cacha, elle l'observa de loin. Curieuse d'entendre ce qu'elle avait à lui dire. « Demain, je m'en vais. Je n'aurais plus jamais à supporter ta tête de morveuse et j'en suis bien contente. » Pourquoi ressentait-elle le besoin de le lui annoncer ? Qu'attendait-elle, qu'elle réagisse ? Qu'elle saute de joie ? Cette annonce ne lui fit rien. Elle ne fut pas submergée par le soulagement ni par la déception mais elle s'appliquait à la fixer comme pour retenir les moindres détails de son visage, de ses yeux bleus et de sa chevelure blonde. Cachée derrière un tronc d'arbre, la gamine suivit la blonde des yeux et ne détourna le regard que lorsqu'elle la vit disparaître à l'horizon. Elle n'avait même pas remarqué qu'elle avait retenu sa respiration tout le long. Elle soupira longuement et reprit son chemin comme si rien ne s'était passé. Il lui fallut plusieurs jours pour assimiler ce départ ; elle s'attendait toujours à la voir surgir derrière elle et de l'abreuver d'injures. Plusieurs mois pour finalement se détendre un peu et réellement comprendre qu'elle ne la croiserait plus alors même qu'elle percevait cette absence d'une manière désagréable. Et plusieurs années pour mettre un mot sur ce qu'elle ressentait finalement : un manque. Cette idée lui déplut fortement et elle la chassa le plus loin possible. Cela ne fut pas si difficile que ça. Elle commençait enfin sa vie de rebelle, elle gardait l'esprit occupé et ce fut suffisant jusqu'au jour où elle débarqua dans son véhicule de pacificateur. Et la spirale de haine reprit, plus vicieuse que jamais.

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« Ecoute-moi. » Elle ne l'écoutait pas, elle n'arrivait pas à arrêter de fixer le cadavre qui se tenait devant elle. Un pacificateur, gradé qui plus est avec un trou en plein milieu de la tête. Il n'eut d'autre choix que de placer ses mains sur ses joues, la forçant à le fixer droit dans les yeux. « Collin, écoute-moi. Tu vas rentrer à la maison, d'accord. »  Voyant qu'elle ne réagissait pas, il la secoua légèrement avant de la prendre dans ses bras. « Tout va bien se passer mais tu dois m'obéir. Rentre à la maison et brûle les vêtements. »  Elle hocha la tête, les mains tremblantes. Du bout des doigts, il essuya les éclaboussures de sang qui souillaient son visage de petite fille. Parce que du haut de ses quatorze ans, elle n'était encore qu'une petite fille à ses yeux. Il lui passa une veste autour des épaules et la poussa vers la sortie. « Allez, ne perds plus de temps. »  Il l'observa quitter la bâtisse en courant et se tourna vers le cadavre qu'elle avait laissé dans son sillage. La colère s'empara de lui, les rebelles n'avaient pas le droit de se servir de sa fille pour exécuter leurs basses besognes. Il était tout simplement impossible que l'idée soit sortie de la tête de sa Ryann. Il savait que dans ce cas, il s'agissait aussi de légitime défense mais qui irait croire ça ? Il devait couvrir l'affaire, la mettre en sécurité. Toute la nuit, il s'appliqua à brouiller les pistes, s'occupa du cadavre, détruisit les preuves sans une once d'hésitation. Tant pis pour le Capitole, sa fille passerait toujours avant tout.

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« Je n'en ai rien à faire, d'accord ? » , crâcha-t-elle en le poussant violemment, le forçant à battre en retraite. « Elle est à moi ! »  Une poussée de plus et il manqua de tomber. « A moi et à personne d'autre ! »  Son dos heurta la surface dure du mur derrière lui et il vit avec horreur les doigts fins se refermer sur le col de sa chemise. « Et si je t'y reprends, t'iras bouffer les pissenlits par la racine avec tous les crétins comme toi qui pensent qu'avec ce qui leur pend entre les jambes ! »  Ce n'étaient pas des mots en l'air. Un tel éclat de colère ne lui ressemblait pas. Si elle le disait c'est qu'elle n'hésiterait pas une seconde à mettre ses menaces à exécution. Il pensait la connaître assez pour le savoir depuis le temps qu'il la voyait évoluer dans les milieux rebelles du neuf. Assez longtemps pour remarquer ces échanges malsains souvent brutaux avec l'une des pacificatrices du district. Une femme qui n'était à ses yeux qu'un chien de plus dressé par le Capitole pour lui obéir mais pour qui Ryann semblait avoir développé une fascination malsaine. Ce n'était pas faute d'avoir essayé d'en apprendre plus sur cette histoire pour finir par se heurter à un mur glacial, des os lancés pour distraire une bête mais il savait qu'il s'agissait de quelque chose de plus profond qu'une simple vendetta personnelle. Alors il posa une main ferme sur son épaule et l'écarta abruptement de l'homme. Elle se tourna vers lui et il lui adressa un regard noir, lourd de sens mais déjà elle n'était plus qu'indifférence, lèvres closes en une fine ligne dédaigneuse. Elle attrapa son sac plus roidement qu'elle ne l'aurait voulu et disparut dans le noir de la nuit. Intérieurement, elle bouillonnait. Personne n'avait le droit de s'en prendre à elle. Il n'y avait qu'elle, elle avait la légitimité de lui rendre les coups, elle serait celle qui la tuerait. En attendant, elle ne supportait pas quand on s'en prenait à elle. Elle voulait mordre tous ceux qui osaient ne serait-ce que poser leur regard sur elle. Kaidan était à elle.

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« Tu n'es pas obligée d'y assister, tu sais. »  Mais elle l'était, c'était son devoir. Elle voulait être la dernière chose qu'il verrait en quittant ce monde. Elle voulait qu'il comprenne qu'elle lui avait pardonné et qu'elle était désolée. Désolée pour tout. Alors qu'elle ne le quittait pas du regard, elle se sentait étouffée par le poids de la culpabilité. Elle aurait du se tenir sur l'estrade à sa place. Elle aurait du être celle qui rejoindrait la fausse commune, pas lui. Toutes ces années, elle s'était appliquée à le détester, à essayer du moins. Elle lui avait mené la vie dure, lui avait refusé la relation privilégiée entre un père et sa fille. Elle le regrettait tellement. En le punissant, elle s'était punie elle-même. Et elle n'avait même plus de possibilités de se rattraper. Pourtant comme elle aurait aimé. La dernière chose qu'elle pouvait faire, c'était de lui faire comprendre qu'elle l'aimait et qu'il resterait toujours son père. Il lui fallut déployer toute son énergie pour parler d'une voix calme, pour ne pas flancher. « Si, je lui dois bien ça. » L'homme derrière elle acquiesça, il était un rebelle lui aussi et il avait eu la chance de ne pas se retrouver sur cette estrade. Inquiet, il se tenait légèrement en retrait de la jeune femme. Derrière sa carapace, il la sentait fébrile, il craignait qu'elle s'effondre. Elle le sentit se rapprocher quand le premier ordre claqua dans l'air mais elle ne trembla pas, elle ne bougea. Elle déglutit difficilement, gardant les mâchoires crispées. Son regard finit par croiser celui de son père. Ils avaient toujours eu cet azur en commun. Dans un pathétique essai, ses lèvres se retroussèrent en un sourire chaleureux et formèrent les mots qu'elle aurait du dire plutôt, plus souvent. Elle ne pleurerait pas, elle ne voulait pas qu'il meurt avec cette image d'elle dans la tête. Alors elle puisa dans ses ressources pour lui offrir un sourire franc, il lui sourit en retour. Et le coup de feu tonna. Elle tressaillit à peine et ne bougea pas pendant plusieurs minutes. C'était idiot, elle espérait reconnaître le visage du pacificateur sous le casque pour pouvoir se venger plus tard, comme elle se vengerait du Capitole entier pour lui avoir arraché tous ceux à qui elle tenait dans la vie.

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Cela faisait un an que son père avait été lâchement exécuté. Un an qu'elle avait appris qu'il avait toujours été un rebelle infiltré. Un an qu'elle portait le poids de sa mort sur ses épaules. C'était un jour spécial pour elle. L'anniversaire de sa disparition et elle ne pouvait même pas se prendre un jour pour se recueillir. Aujourd'hui, elle avait du accueillir un rebelle du district trois chez elle. Il était de passage, le temps d'organiser son départ vers un autre district. Assis devant un ordinateur, il pianotait sur son clavier alors qu'elle fixait longuement un ravier de fraises posé la table. Elle s'était réveillée et au petit matin, elle avait trouvé le panier devant sa porte. D'abord suspicieuse, elle avait fini par le garder. Les fraises étaient le fruit préféré de son père. Peut-être était-ce un cadeau de l'un des hommes qui avait été son ami. Perdue dans ses pensées, la voix du rebelle la ramena sur terre. Il lui demandait s'il pouvait en goûter, qu'il n'avait jamais eu l'occasion de le faire. Elle hocha simplement la tête en signe d'affirmation. Les souvenirs ranimés par le panier de fruits lui avaient noué la gorge et elle ne supporterait plus très longtemps cette vue. Aussi, lui tendit-elle le ravier avant de se lever, de passer une veste et d'attraper son arbalète. Elle avait beau être une rebelle, elle avait toujours du travail à faire.

Avery "Colt" Parker a écrit:

alexiane + le doublon ne me dérange pas mais si tu préfères que je change, ça ne me pose aucun problème. J'avoue que je n'ai pas fait attention, du coup se serait la moindre des choses si ça te dérange.

Tu viens d'être validé(e), mais il reste encore plusieurs endroits où tu devras passer pour que nous puissions mettre à jour quelques informations.Voici donc les liens que nous te demandons de visiter à présent.

Pour commencer, pour les vainqueurs et les membres ayant des proches morts aux jeux, n'oubliez pas de les recenser ici. Si tu fais partie des potentiels tributs, va inscrire ton personnage dans les registres ici. Il faudra ensuite que tu recenses le métier de ton personnage ici. Si ton personnage est de la famille du maire de son district, tu peux le recenser ici pour éviter toute incohérence. Il est tout à fait possible que ton bonhomme soit un rebelle. Nous avons mis en place un registre avec leur hiérarchie. Tu le trouvera ici.
Tu peux ensuite recenser le district de ton personnage ici. Pour cela, tu auras besoin de créer ta fiche de liens ici et ton journal de bord ici.
N'oublie pas de vérifier que ton avatar est bien réservé dans le bottin ici, des oublis peuvent parfois être faits. Tu pourras aussi créer un scénario ici.
Il ne te reste plus qu'à passer de bons moments sur mockingjay