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fermeture du forum le forum ferme ses portes après six ans d'existence. merci pour tout, on vous aime. |
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| NOLAN — They tried to bury me alive, now I'm here for revenge. | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: NOLAN — They tried to bury me alive, now I'm here for revenge. Mer 7 Mar - 10:54 | |
| nolan zéphyr keynes❝ LIBERTY IS NOT A PRICE, IT IS A RIGHT. ❞ Mon nom est Nolan Zéphyr Keynes, j'ai actuellement dix-neuf ans et je suis originaire du district 9. Partout autour de moi je vois des gens mourir de faim et croupir dans la pire des misères. Je n'ai pas à me plaindre; du moins on ne m'en laisse pas l'occasion. Je vis dans une somptueuse maison du village des vainqueurs, car j'ai remporté les 71ème Hunger Games. Chaque nuit je revois le visage de tous ceux et celles que j'ai du tuer pour ma survie, et leurs cris me glacent le sang, m'empêchent de trouver le sommeil. Je n'ai jamais été particulièrement violent ou sanguinaire... J'ai gagné car j'ai su convaincre mes ennemis et les attirer dans ma toile, comme le font les araignées. Je met en place une stratégie, je me camoufle, j’attends patiemment et quand mon heure vient enfin; je me jette sur mes pauvres victimes. Je suis intelligent, exceptionnellement malin; et j'ai un don tout particulier pour l’élocution et captiver des foules entières. Vous me prenez pour un pervers névrosé? Essayez donc de survivre dans une arène coupée du monde, avec 23 autres jeunes de 12 à 18 ans prêts à tout pour respirer ne serait-ce qu'un jour de plus. Cette atmosphère vous aspire votre âme, votre humanité et vous vide de toute émotion. Vous puez la cruauté et le crime. Des bêtes de foire, voilà ce que nous étions! Une distraction de choix pour les vieux porcs du Capitole qui jouissent de leur supériorité et de leur pouvoir. Je n'avais que quatorze-ans, ces types là m'ont volé mon innocence, mon enfance... mon unique chance de bonheur. A peine m'a-t-on fait revenir de cet enfer que j'ai eu le droit de devenir à mon tour un mentor. Le sale boulot, comme on l’appelle. Entrainer des jeunes enfants à courir tout droit vers la mort; tout ce que j'ai toujours méprisé et redouté. J'ai tenté de faire de mon mieux pour soutenir les tributs de mon district et garder la face... mais pourquoi? Pour ensuite les voir se faire massacrer en direct, pour le plus grand plaisir de Panem. Comment ai-je fait pour tenir le coup? Pour ne pas sombrer dans la drogue ou l'alcool? Je ne sais pas, je ne sais plus. Mon père est médecin et travaille dans la même clinique que Armella, ma mère. Ils se sont rencontrés très jeunes, et leur amour a tout de suite été une évidence. Étant enfant unique, j'ai toujours été extrêmement extraverti et démonstratif. Les autres enfants adoraient jouer avec moi et je prenais un malin plaisir à amuser la galerie. Plus rien à voir avec l'homme que je suis à présent, n'essayez même pas de chercher une quelconque ressemblance. Ce garçon est mort dans l'arène. Mort et enterré avec tous les autres. Ma famille est la seule chose qui me reste de mon ancienne existence. Mes yeux autrefois si brillant ont perdu toute leur intensité. Aujourd'hui je n'ai plus d'espoir en la vie; en l'être humain, mais je battrais jusqu'à la fin même si je dois y laisser ma vie.
about games and relative.
➺ TA MORT TU LA VOIS COMMENT ? J'y pense tous les jours, toutes les nuits que je passe dans ce monde. J'ai frôlé la mort tant de fois, j'ai pu la sentir prendre possession de mon corps pour finalement s'en aller aussi vite qu'elle est arrivée... J'avais tellement foi en la vie, la survie pour moi était une évidence. Mais laissez-moi plutôt vous parler de la mort que le jeune garçon que j'étais voyait... Je me voyais mourir en héro, comme tous les petits gars de mon âge à mon avis. Me battre bec et ongle pour défendre ma famille, les innocents, la vierge et l'orphelin. Mais tout cela n'était qu'illusion. Quand la mort vient vous prendre, vous ne pensez qu'à une seule chose: sauver votre peau. Qu'importe le prix à payer ou les gens à écraser, vous vous battez pour VOUS-MÊME. J'ai senti tant de cœurs s'arrêter de battre entre mes mains maladroites que je n'arrive même plus à me regarder dans une glace. Souvent, dans mes rêves -qui soyons honnêtes relèvent plus du cauchemar- je revois tous les anciens participants des 71ème Hunger Games. Leurs yeux noirs vides de toute vie, me fixent dans l'obscurité. Et tout à coup c'est comme s'il n'y avait plus d'air dans la pièce, je me sens étouffer. Je me retrouve dans ma propre tombe, six pieds sous terre, à regarder tous ces visages défiler autour de moi et qui me rappellent leur identité, leur âge... Et moi je suis toujours vivant. Vivant, putain. Vainqueur. C'est bizarre, pourtant ici j'ai l'impression d'être enterré vivant.
➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ? César m'avait déjà posé cette question avant d'entrer dans l'arène... et ma réponse n'a toujours pas changé. Ma famille est la seule chose qui me reste, qui me motive et me permet de me lever jour après jour. Par famille, j’entends mes parents, mais également les gens qui ont une importance toute particulière dans ma vie... Comme par exemple Kathleen. Ce serait trop long à expliquer maintenant, mais elle et sa famille comptent énormément pour moi. Malheureusement je n'ai pas été à la hauteur et je ne me le pardonnerai jamais. Jamais.
➺ QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ? Je suis malin, et plutôt intelligent; je ne le cache pas. Quand il s'agit de mettre au point un piège ou une stratégie, je suis toujours le meilleur. C'est bien pour cela que dans le passé j'avais un grand succès à la chasse, et c'est certainement grâce à cela aussi que j'ai gagné les Jeux. Je sais toujours quand il faut faire profil bas, ou quand il est temps pour moi de tirer mon épingle du jeu. La chasse m'a également beaucoup aidé à développer ma force physique et mon agilité. Avant de partir en forêt avec Kathleen et son père, il m'était impossible d'atteindre une cible à plus de dix mètres. Puis il faut l'admettre, je suis pas mal charismatique. Mettre les gens dans ma poche? Rien de plus simple! Feindre une larme ou un sourire radieux, ne me pose aucuns problèmes.
➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ? Aucun membre de ma famille proche n'a jamais participé aux Hunger Games; pour nous il s'agissait d'une «grande première». Mais deux personnes comptant énormément pour moi m'y ont succédé. La première fut Jeremiah, le jeune frère de Kathleen. Il n'avait que quinze-ans et débordait de vie. C'était un garçon terriblement attachant et très intelligent, quoiqu'un peu fragile. Mais c'était mon devoir de l'entrainer, de le protéger et de faire en sorte qu'il sorte vivant et victorieux de l'arène. C'était mon devoir en tant que mentor mais également en tant qu'ami... et j'ai échoué. Jeremiah n'est jamais rentré au district Neuf et depuis ce jour, rien n'a plus jamais été pareil entre Kath et moi. A vrai dire... depuis mon départ pour les Jeux, la vie n'était plus la même. Je me suis enfermé à double tour, ne laissant personne entrer dans ma petite bulle personnelle, refusant toute compassion ou sorte d'affection. Ce fut le départ de Kathleen, ma meilleure amie et confidente, qui me bouleversa le plus. Je pensais qu'après ma «glorieuse» victoire et la mort de Jer, le sort en aurait fini avec nous. Mais non. Et cette année là, les jeux me prirent une des personnes les plus chères à mon cœur. J'ai vu Kathleen se faire massacrer sous mes yeux alors que nous venions enfin de nous retrouver, que notre vie commune ne faisait que commencer. Sa mort à tout dévasté en moi; depuis je ne vis plus. Je survis, comme dans l'arène.
➺ COIN A ANNONCÉ LORS DES DERNIERS JEUX PAR MESSAGE PIRATE QUE LE TREIZE EXISTAIT TOUJOURS. TU ESSAIES DE TE JOINDRE À EUX OU AU CONTRAIRE, TU FAIS TOUT POUR STOPPER CETTE RÉVOLTE ? Je n'ai jamais été en faveur d'une révolte ou du moins pas clairement car j'ai vu le père de Kath se faire assassiner en public par une bande de pacificateurs pour «acte de rébellion». J'ai trop peur que le Capitole s'en prenne à ma famille ou à de pauvres innocents -une fois de plus- , en effet je suis encore trop médiatisé pour vivre ma vie tranquillement. Cependant, depuis la mort de celle qui fut ma seule et plus proche amie, je ne vois plus tellement les choses de la même manière. Ma haine pour le gouvernement mis en place ne fait que grandir jour après jour. Quand j'ai vu le message de la fameuse présidente du Treize, j'ai d'abord cru à un mauvais canular, une blague vieille comme le monde que le Capitole nous servirait en amuse bouche, histoire de dissuader tout mouvement rebelle... Mais quand j'ai vu l'effet que cette vidéo a eu sur la population avertie de Panem, j'ai repris ma vie en main et j'ai décidé de mener ma propre investigation. Il s'est avéré que toute cette histoire était effectivement vraie et que le district Treize existait toujours, plus puissant que jamais, prêt à faire trembler Snow et sa bande de gigolos. Prenant mon courage à deux mains, j'ai fais mes valises, pris mon chien Blackbeard -qui avant était celui de Kath- et me suis mis en route. Ma seule motivation: arriver là-bas, rejoindre les rebelles; car un ancien vainqueur comme moi, ça ne se refuse pas... Mais surtout, surtout, vérifier de mes propres yeux si Kath fait partie de la liste des rescapés. Au fond de moi, je sens qu'elle est toujours vivante, quelque part à m'attendre, mais je veux en avoir le cœur net.
JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est anormalement abondante alors que de pauvres gens crèvent la faim. J'EXERCE LE MÉTIER DE mentor ET POUR TOUT VOUS DIRE, JEdéteste cela. JE SUIS DANS LE 9ÈME DISTRICT. AYANT 19 J'ai déjà (malheureusement) PARTICIPE AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende la prochaine moisson. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.
reality is here.
C'est encore moi! Laloue, alias z. Alix Snow ou encore e. Vycka Turner. Toujours autant alscienne et toujours 18 années vécues sur la planète Terre. J'aime la choucroute et le rock, peace
FEATURING Alex Pettyfer © COPYRIGHT tumblr
Dernière édition par Z. Nolan Keynes le Lun 12 Mar - 15:34, édité 5 fois |
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| Sujet: Re: NOLAN — They tried to bury me alive, now I'm here for revenge. Mer 7 Mar - 10:55 | |
| tell us your story. ©Laloue
❝LE JOUR OÙ JE SUIS DEVENU UN TUEUR.❞ Nous n’étions plus que deux. Deux pauvres jeunes adolescents coincés dans ce putain d’Enfer, truffé de pièges en tout genre et de caméras. Par chance il s’agissait de moi et de ma dernière alliée ; Nathanaëlle, la tribut féminin de mon district. Elle avait seize ans, des cheveux bruns ondulés qui lui tombaient en cascade jusqu’aux hanches. C’était une très jolie fille, mais elle était surtout d’une bonté infinie. Dés le premier jour, elle m’avait suivi patiemment, puis été venue à moi en me suppliant de la prendre comme alliée, car « à deux, nous serons plus forts » m’a-t-elle dit. Et elle avait raison. Nous les avions tous décimé, les uns après les autres… Ou du moins, ceux qui n’avaient pas encore péri. Certains nous avaient fait aveuglement confiance, le payant de leurs vies. Cependant, depuis le début Nath avait formellement refusé de tuer les autres participants de ses propres mains, et m’avait demandé de faire de même. Ainsi nous avons du dresser de nombreux pièges, inventer des stratégies plus tordues les unes que les autres et attendre discrètement que nos ennemis se fassent prendre. « Heureusement », la plupart des autres tributs trouvèrent la mort dans nos guets-apens et aujourd’hui nous étions les seuls survivants de l’arène. Notre plan si méthodique s’était finalement retourné contre nous. Nous n’avions pas vu venir ce moment. Il ne pouvait y avoir qu’un seul vainqueur, Nath et moi le savions depuis le commencement. Nous étions tranquillement installés sur nos couches de survie à regarder le ciel quand le saut du Capitole s’afficha haut parmi les étoiles. Nous avions entendu le canon retentirent trois fois ce jour-là et il ne faisait aucun doute que plus personne n’était de taille face à notre binôme. Les sponsors devaient jubiler, nos mentors se frotter prestement les mains et les juges devaient être une fois de plus à l’ouvrage ; cherchant inlassablement le moyen de nous séparer, de nous tuer. Nous éliminer, comme nous l’avions fait avec les autres. Je m’étais mis à serrer les poings, mes yeux rivés sur les visages de ceux que nous avions tué. Une réalité bien douloureuse me frappa. Ils semblaient tous tellement jeunes, tellement innocents… rien à voir avec les tributs sanguinaires que mes mentors m’avaient décrit pendant mon entrainement. Je ne leur avais pas prêté attention plus tôt, et aujourd’hui… aujourd’hui ils étaient tous morts. Par ma faute. Mon esprit pervers et mon égoïsme les avaient tous exterminé. Ils étaient les victimes, j’étais le monstre. Sans m’en rendre compte, mon corps se retrouva subitement secoué de violents sanglots. Nathanaëlle se rapprocha de moi, et m’entoura de ses longs bras blancs. Je fis le décompte sur mes doigts ; il n’en restait plus que deux. Nous. Les deux tributs du malheureux district neuf. D’ici demain, une de nos deux familles pleureraient son défunt enfant. Nath me paraissait si inoffensive et je me refusais à la tuer. Pas elle, pas encore, j’avais déjà assez de crimes à mon actif, je ne voulais pas y rajouter son nom. Il fallait trouver une solution, nous sortirions de cette arène à deux et par la grande porte qui plus est. Je me suis allongé en silence et ai tourné le dos à mon acolyte. Je fis mine de dormir rapidement, mais malgré tous mes efforts, je n’ai pu trouver le sommeil cette nuit là.
Le lendemain matin très tôt, nous nous sommes remis en marche, toujours en silence. Je n’osais pas ouvrir la bouche, de peur de devoir m’expliquer, de devoir me justifier. Et apparemment cela semblait convenir à ma partenaire, qui ne pipait pas mot non plus. Elle était affreusement pâle et d’énormes cernes violacés trônaient sous ses yeux. Je devais surement avoir la même allure ; heureusement qu’il n’y avait pas de miroirs dans l’arène. Nous avions eu une nuit de répit, mais je savais que les juges nous réservaient une nouvelle surprise. Le public voyait bien que nous n’avions absolument pas l’intention de nous entre-tuer, ainsi, il fallait nous y contraindre. Je n’osais plus respirer, j’avais peur qu’une seule de mes bouffées d’air ne puisse déclencher un ultime piège qui enlèverait une de nos deux vies. Mais j’avais tord. Le danger ne venait pas de l’air… mais de l’eau. Nous nous trouvions dans une clairière apparemment déserte quand j’entendis le flot se rapprocher de nous à vitesse grand V. J’eu à peine le temps de me retourner et d’attraper le bras de Nath qu’une gigantesque vague nous emporta tous les deux. J’arrivais à peine à bouger, tout mon corps était paralysé par la force de l’eau. J’attrapai une branche et nous hissa sur la cime d’un arbre ; le déluge s’était calmé. Nous n’étions pas à l’abri d’une nouvelle montée des eaux, c’est pourquoi Nath prit la décision de continuer tout droit vers un chemin montagneux et hors de portée des vagues. Nous n’étions jamais allés aussi loin et aucun tribut n’en était jamais revenu. J’aurai du avoir la puce à l’oreille. Arrivé à mi-chemin, nous fîmes la douloureuse constatation que la montagne était déjà aux prises d’affreux vautours génétiquement modifiés. Mi-homme mi-oiseaux, ayant la capacité de vous courir après puis de vous arracher la tête avec leurs griffes imposantes et de vous dévorer avec leurs becs. Une création toute droite sortie du Capitole. J’étais désespéré. Il n’y avait que deux options possibles : ou nous continuions et prenions le risque de nous faire massacrer par d’ignobles créatures cent fois plus fortes que nous, ou nous rebroussions chemin. Mais rebrousser chemin était également synonyme de nouveaux dangers, nouvelles catastrophe encore inconnues. Mon amie s’était tournée vers moi, une lueur étrange brillait dans ses yeux. J’avais reconnu cette putain de lueur ; hors de question de l’affronter une fois de plus. « Ça ne s’arrêtera pas tant que nous serons deux. Ils n’attendent que ça. » Je voyais très bien où elle voulait en venir. « On ne leur fera pas se plaisir d’accord ? On va se battre toi et moi ! On n’est pas arrivé jusque là pour baisser les bras aussi facilement… On… ». Ma gorge se serra instantanément. On devait sûrement passer à l’antenne à ce moment précis et la scène devait offrir un spectacle plus que croustillant. J’avais envie de vomir, de vomir ma haine sur le capitole et tous ceux qui jouissaient de notre souffrance. « Tu as plus d’importance que moi Nolan. Tu en vaux plus la peine ». Je voyais dans ses yeux verts une peine incommensurable. « Je ne vaux rien Nath… Je ne suis rien. Toutes ces morts, ces journées à trimer ici pour survivre… Tout cela n’a aucune valeur… Rien ne pourrait leur faire plus plaisir !». Elle me tendit un petit couteau suisse, celui que nous utilisions pour chasser ou découper nos proies. Je n’osais pas comprendre le sens de ses gestes, j’ai préféré fermer les yeux et me prendre la tête entre les mains. « Je ne veux pas souffrir. Je préfère que ce soit toi qui le fasses que ces hideuses choses qui nous attendent impatiemment là-haut… S’il te plait Nolan. Fais cela pour moi, pour ma famille… J’aimerais mourir dignement, ne pas me retrouver déchiquetée à l’écran. ». Elle avait raison dans le fond, elle ou moi, un de nous devait mourir s’il voulait laisser l’autre survivre. J’ai relevé la tête et planté mes yeux dans les siens. Elle était démunie, tout autant que je l’étais ; mais il fallait faire vite, avant que les mutations génétiques arrivent. Le couteau tremblait entre ses mains. « Fais ça vite s’il te plait, je ne veux pas souffrir surtout ». J’attrapais l’arme d’un geste brusque et rapide. Le jeune garçon du district neuf n’avait rien à voir avec le monstre que j’étais devenu. J’étais un tueur, un voleur de vie. Je ne méritais pas de vivre. Comme si elle lisait dans mes pensées, Nath posa une main sur mon épaule et m’attira contre elle. Nous restâmes un court instant l’un contre l’autre, nos corps tremblants et froids. Nous étions déjà morts, tous, avant même d’avoir commencé à courir pour nous échapper de la Corne d’abondance. « Tu peux faire de grandes choses Nolan, tu sais comment convaincre les gens. Tu sais toujours quoi dire… Il faut que tu change le cours des choses ». Sur le moment, je n’ai pas très bien compris ce qu’elle voulait dire. J’avais faim, froid, et le sang cognait douloureusement contre mes tempes. L’adrénaline monta d’un seul coup sans prévenir. Je plantai le couteau d’un coup précis et vif, entre les cotes à l’endroit où je savais que se trouvait son cœur. Sa bouche s’entrevit sous la surprise et ses yeux se mirent à pleurer, sa main n’avait toujours pas quitté mon épaule. Son corps retomba en arrière et j’eu à peine le temps de retenir sa tête afin qu’elle ne cogne pas le sol rocailleux. Je pouvais sentir son corps se raidir et trembler, ses mains tentaient en vain de se raccrocher à quelque chose ; elle luttait contre la mort. J’enfonçai l’arme un peu plus profondément, provoquant un râle d’agonie terrible. Mes propres larmes me brouillèrent la vue, mon estomac se retrouva propulsé au bord de mes lèvres et je du serrer les dents pour me retenir de vomir. Sa respiration se fit plus rapide et rauque, elle haletait, se débattait, pleurait. « Calme toi Nath, laisse toi aller… Pense à quelque chose de bien, à ta famille… A ceux que tu aimes. Tu es en train de mourir, tu vas sentir une chaleur t’embaumer tout doucement, tu te sentiras en sécurité. Soit forte. Laisse toi aller… ». Il fallait que je l’achève, immédiatement. Son torse était plein de sang. Dans un ultime geste désespéré, je poussai le couteau jusqu’à l’armature rouge qui l’ornait et le retourna dans son abdomen. Ses yeux me fixaient encore quand elle poussa son dernier souffle. Elle était flasque, immobile. Morte. Je l’avais tué, de mes propres mains. J’avais senti la vie quitter son pauvre corps sans défenses. Ma tête se mit subitement à tourner. Je tentai d’essuyer les larmes qui m’aveuglaient mais mes mains étaient rouges de sang et le liquide pénétra mes yeux. Pourquoi ce maudit canon n’avait-il pas encore retentit ? Pourquoi l’hovercraft n’était-il pas encore arrivé ? Je voulais m’en aller, quitter cette arène maudite et rentrer chez moi. Par-dessus tout je voulais revenir trois semaines en arrière, et laisser glisser un nœud coulant autour de mon cou avant que mon nom soit tiré au sort. Je voulais mourir, mourir comme eux. Le canon retentit alors que ma tête heurta violemment le sol. J’avais gagné, j’étais l’ultime survivant des soixante et onzièmes Hunger Games. Nolan Keynes, vainqueur et tueur de quatorze ans. ***
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❝LE JOUR OÙ KATH FUT TIRÉE AU SORT.❞ J’étais un terrible mentor. Peut-être même le pire de tous. Sergueï avait raison, je n’étais rien qu’un petit con arrogant et égocentrique et je n’avais strictement rien à faire parmi les anciens vainqueurs. Je les avais tués, tous. Les uns après les autres, je les avais envoyés à la mort sans même leur donner une infime chance de survivre dans l’arène. Jeremiah, le petit frère mon amie Kathleen ; je l’avais vu mourir en direct, piégé au milieu des flammes. J’avais donné ma parole le jour de la Moisson, je l’avais regardé dans les yeux en essayant de paraître le plus crédible possible « Tu ne mourras pas Jer, je serai là pour assurer tes arrières ! » Quelques jours plus tard il était mort, sans même que je ne puisse bouger le petit doigt. Pourtant, j’essayais de mettre le cœur à l’ouvrage, je cherchais les meilleurs sponsors, les appâtaient avec mes tributs dont je vantais sans arrêt les mérites. Ils tombaient tous dans le panneau à vrai dire, et dépensaient des sommes d’argent incroyables pour que leurs petits chouchous puissent jouir de tel ou tel joujou avant sa mort. Écœurant ? Je n’aurais pas du dire mieux. Seulement les règles étaient ainsi. Alors je me pavanais au Capitole, parmi ces gens dont je ne supportais plus l’existence, je jouais de mon charme et de mes mots. Manipulateur ? Surement. Plus le temps passait et plus je me renfermais sur moi-même. Je ne sortais plus de ma chambre en dehors de mes différents voyages au Capitole ou dans les autres districts, et mes apparitions officielles se réduisaient à un signe de la tête et un vague sourire forcé. De quoi aurais-je du me réjouir ? J’étais devenu une sordide créature sans cœur, hanté par tous ceux dont j’avais pris si tragiquement la vie. Je ne parlais plus à mes parents, je n’avais plus d’amis. Plus personne. J’étais seul ; seul dans ma douleur et dans mon chagrin. Moi le garçon extraverti que tout le monde adorait ; maintenant j’étais le petit salaud, tueur d’enfants et briseur de familles.
A l’aube de la Moisson des soixante-quinzièmes Hunger Games, je n’étais pas plus préoccupé que d’habitude. Je venais de fêter mes dix-huit ans et, ainsi était considéré comme un adulte à part entière aux yeux de la loi. La situation ne s’étant pas arrangée avec mes parents, ceux-ci ont finalement déménagé et se sont installés dans un petit pavillon calme, aux abords du village des vainqueurs. Je me retrouvais dans cette immense maison qui n’était pas la mienne et que je n’aimais pas. Toutes ces années de solitude, toute cette peine qui m’attendait jusqu’à la fin de ma vie. Pour la première fois depuis ma naissance, je me sentais si faible et si médiocre que j’ai tenté de mettre fin à mes jours. J’ai regardé le nœud coulant, le visage trempé de larmes et je suis resté ainsi toute la nuit, sans jamais trouvé le courage de l’enfiler autour de ma gorge. Le lendemain, je du me présenter sur la grande place pour la répétition générale de la Moisson. Tous ces visages joyeux, ces mines réjouies. « Peut-être qu’enfin cette année notre district remportera les Jeux » se disaient-ils. C’était sans compter sur mon pessimisme habituel, ma mine dépitée et mes phrases froides et cassantes. Je n’étais pas content d’être là, je n’avais pas envie de me réjouir de la mort d’un ou d’une de mes futures tributs. Avec l’expérience, j’avais appris à ne plus m’attacher, à laisser les sentiments et l’affect de côté ; du moins, aussi longtemps que la partie était en cours. J'avais souffert le martyr après la mort de Nathanaëlle et de Jer. Hors de question de revivre ce cauchemar. Le soleil avait atteint son zénith et toutes les horloges affichaient midi. Plus qu’une heure et demie avant que les premiers jeunes gens n’arrivent. Treize heures trente, je m’installais sans un mot sur l’estrade, mon estomac remuant dangereusement. Je reconnaissais les premiers arrivants, d’autres plus jeunes tenaient encore la main de leur mère ou de leur père. Les parents finissaient la plupart du temps en larmes, priant un dieu dont je maudissais l’existence. Les petits se réfugiaient chez les plus grands, cherchant un réconfort que personne ne pouvait leur offrir. Ils allaient crever et ils seraient deux, parmi vingt-deux autres candidats. Un seul survivrait… offert en pâture au reste du monde. Fabuleux. Mon cœur fit un bond, Kathleen venait d’arriver et se tenait face à l’estrade. Elle était encore plus pâle que dans mes souvenirs, et ses yeux rougis par les larmes me brisèrent le peu de cœur encore restant au creux de ma poitrine. Pourtant elle demeurait si belle, si désirable… je me demandais souvent si je lui manquais. C'est à l'école que je l'ai rencontré pour la première fois, en primaire. Nous n’avions que sept ans. Kathleen Harper. Petite brune renfermée et discrète, un tantinet bagarreuse. Je ne sais pas si ce sont ses adorables petites couettes qui m’ont le plus attirés ou son côté mystérieux, quoi qu’il en soit je me suis assis à côté d’elle et je lui ai parlé. Et depuis ce jour-là nous ne sommes plus quittés. J’ai passé les plus beaux moments de ma vie avec Kath et sa famille. Ils étaient aimants, simples et d’une gentillesse sans limites. Son père m’a appris à chasser et sa mère me réconfortait souvent quand mes parents ne « trouvaient pas les mots ». Mais tout était parti en fumée depuis ma nomination aux Jeux. Kathleen m’avait fait promettre de rester en vie et m’avait embrassé, sans aucune autre explication. Ce furent nos derniers instants, nos derniers souvenirs ensemble. Je sentais au plus profond de moi-même que quelque chose de plus puissant que de l’amitié nous unissait… ou du moins, nous avait unis. Mais aujourd’hui nous étions deux étrangers, deux jeunes adultes qui se regardaient en chien de faïence sans s’adresser une seule parole. Son absence me rendait malade, je ne pouvais pas me permettre d’entrer à nouveau dans sa vie et de la briser comme je l’avais déjà fait. J’interrompis mes pensées, secoua la tête et reporta mon attention sur l’hôtesse du district neuf qui venait d’arriver toute brillante et souriante. Sa simple présence ici était un crime. Elle ne collait pas avec le décor. Nous étions peut-être pauvres et mourants, mais la réelle tâche dans ce monde était le Capitole et ses paillettes, son monde de démesure et d’absurdité. Je voulais les voir mourir, tous. Elle proféra les menaces habituelles, termina son petit récit sur l’histoire de Panem et des jours sombres puis se dirigea vers l’urne où se trouvait le nom de chaque jeune fille âgée entre douze et dix-huit ans. Je croisais discrètement les doigts ; rituel que j’avais mis en place depuis notre première année de participation à la Moisson, à Kath et moi. Le sort ne m’avait pas été favorable et avait emporté le pauvre Jeremiah, cependant il avait toujours épargné mon amie. C’était sa dernière année et elle n’avait pas signé autant de tesserae que cela. « Honneur aux dames ! » mon cœur battait à la chamade et je serrais les poings si forts que le sang cessa d’y circuler pendant un instant. « La tribut représentant le district neuf cette année sera… » ses doigts enduis d’une couleur immondes déplièrent le petit morceau de papier. Pas Kath… n’importe qui mais pas elle… « Kathleen Harper ! » Non.
Le noir complet, trou noir. Je me souviens m’être levé, la bouche grande ouverte et les yeux écarquillés d’horreur. Il y eut plusieurs contestations dans le public mais le rang de pacificateurs se resserra rapidement. On m’intima de me rasseoir, mes jambes tremblaient à l’extrême. Ma vue se brouilla et mes yeux restèrent rivés sur elle. Elle me tournait le dos, droite comme un piquet et les bras serrés sur son ventre. Elle n’avait plus de famille, elle n’avait plus personne. Et moi, je l’avais laissée, comme eux. Je ne voyais que son dos, ses hanches dont je rêvais encore la nuit et ses cheveux bruns rassemblés en une queue de cheval. Kath, il ne lui restait plus que moi ; il ne me restait plus qu’elle… et le sort me l’avait pris, elle aussi. Je n’ai même pas écouté le nom du tribut masculin, je n’ai prêté aucune attention au discours de clôture et quand on me demanda de prononcer quelques mots, je descendis rapidement de l’estrade. Il me fallait un coin d’ombre, voire une bonne bouteille. J’attendis, adossé contre un mur de l’Hôtel de Ville que la joyeuse troupe se rassemble après l’annonce des noms. Personne ne viendrait la voir, j’avais donc tout le temps que je voulais pour lui parler avant notre départ. Je soufflais un bon coup et pris mon courage à deux mains. La porte s’ouvrit instantanément, elle se trouvait au fond de la pièce. Mon cœur oscillait entre la joie de nos retrouvailles et la tristesse de la situation. Je grimaçais. « Harper… » elle leva les yeux et me jeta un regard noir « Qu’est-ce que tu fous là ? Pourquoi est-ce que tu es venu ? ». Bonne question; Kath ne se laissait jamais abattre. Jamais. « En toute honnêteté …? Je ne sais pas. J’avais envie de te voir. Après tout tu es venu me voir aussi le jour où mon nom a été tiré au sort. » c’était une excuse pitoyable et je ne m’attendais absolument pas à ce qu’elle la gobe. Elle m’avait supplié le jour où Jeremiah fut nommé tribut ; elle s’était mise à genoux devant moi et avait pleuré toutes les larmes de son corps. Je l’avais ignoré, en apparence je n’avais même pas sourcillé. Son petit frère était mort par ma faute. C’était maintenant à son tour, elle le savait. J’étais maudit. « Après quatre années de silence ? Tu te fous de moi Nolan ? » je détournais la tête ; elle n’avait pas tord mais l’entendre prononcer mon prénom de sa voix si froide et sèche me donnait envie de crier. « N’essaye même pas de m’amadouer ça ne marchera pas d’accord ? J’ai besoin d’être seule, va-t-en s’il te plaît. ». Je n’arrivais pas à bouger, mes pieds restaient cloués au sol et je sentais mes mains trembler d’angoisse. Je plantais mes yeux bleus dans les siens « Je ne sais pas quoi te dire Kathleen… Un 'Je suis désolé' ne suffirait pas je pense… Je ne suis pas ici pour me battre. Laisse-moi t’aider… » lui dis-je le regard suppliant. Ce fut elle qui se dirigea la première vers la porte, je tendis un bras, essayant de l’intercepter mais elle se déroba violemment. Elle paraissait furieuse et désespérée; et moi j’avais le cœur brisé. Elle l’ouvrit d’un coup sec et se retourna vers moi, des larmes de rage ruisselant sur son visage de porcelaine. Autant que moi j’avais changé, elle s’était transformée, renforcée. Elle était cassée, détruite à vie. « Je n’ai pas besoin de ta putain d’aide ! Ça fait des années que tu ne te bats plus Keynes. Tu n’es qu’un lâche ! Tu nous a tous abandonné ! Tu crois que j’ai besoin de TON aide ? Je préférerai encore mourir de la propre main de Snow… » elle sortit en claquant la porte derrière elle. Ses paroles me hantèrent toute l'après-midi et elle ne m’adressa même pas un regard quand on nous fit embarquer à bord du train en direction du Capitole. Une chose était sûre, il était hors de question que je la laisse tomber une fois de plus, hors de question que j’abandonne ce combat là. Alors que le train filait en silence dans la noirceur de la nuit ; je me suis faufilé jusqu'à sa chambre, levais une main incertaine vers la porte de. Je ne me rendais plus compte de rien, j'étais comme possédé, sous l'effet d'une drogue quelconque. Je ne pouvais plus respirer. Je voulais me jeter du train, la prendre dans mes bras, mourir contre son cœur. La porte s’ouvrit.
Dernière édition par Z. Nolan Keynes le Lun 12 Mar - 18:13, édité 2 fois |
| | | Kathleen S. Harper △ correspondances : 11512 △ points : 1 △ multicomptes : ◭ silver & asha △ à Panem depuis le : 21/05/2011 △ humeur : ◭ lasse. △ âge du personnage : ◭ vingt-quatre ans.
| Sujet: Re: NOLAN — They tried to bury me alive, now I'm here for revenge. Mer 7 Mar - 11:22 | |
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| Sujet: Re: NOLAN — They tried to bury me alive, now I'm here for revenge. Mer 7 Mar - 11:28 | |
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| Sujet: Re: NOLAN — They tried to bury me alive, now I'm here for revenge. Mer 7 Mar - 12:04 | |
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| | | Miléna E. Andréis-Wheeler △ correspondances : 5888 △ points : 1 △ multicomptes : (l. c. meery) △ à Panem depuis le : 04/09/2011 △ humeur : cruellement arrachée à sa famille △ âge du personnage : vingt sept ans pour toujours
| Sujet: Re: NOLAN — They tried to bury me alive, now I'm here for revenge. Mer 7 Mar - 12:22 | |
| Rebienvenue Et avec Nolan |
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| Sujet: Re: NOLAN — They tried to bury me alive, now I'm here for revenge. Mer 7 Mar - 12:32 | |
| Salut jeune padawan ! Au plaisir de lire ta fiche. |
| | | Alexiane R. Hawthorne △ correspondances : 11154 △ points : 75 △ multicomptes : hunter, pepper-swann (leevy, ivory) △ à Panem depuis le : 08/05/2011 △ humeur : indifférente △ âge du personnage : vingt-deux ans △ occupation : mentor
| Sujet: Re: NOLAN — They tried to bury me alive, now I'm here for revenge. Mer 7 Mar - 15:31 | |
| Kate elle a trop de chance, je suis dégoutée Rebienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche |
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| Sujet: Re: NOLAN — They tried to bury me alive, now I'm here for revenge. Mer 7 Mar - 16:31 | |
| Reeeeeeeeeeee bienvenue ! |
| | | Thybalt M. Homens △ correspondances : 8988 △ points : 29 △ multicomptes : raven, gwendal, eurydice (denahi) △ à Panem depuis le : 22/12/2011 △ humeur : désabusé △ âge du personnage : trente quatre ans △ occupation : médecin de campagne ~ bras droit du chef des rebelles
| Sujet: Re: NOLAN — They tried to bury me alive, now I'm here for revenge. Mer 7 Mar - 18:08 | |
| Un SeksyNolan Rebienvenue par ici |
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| Sujet: Re: NOLAN — They tried to bury me alive, now I'm here for revenge. Mer 7 Mar - 18:14 | |
| YO YOU BURIED ME ALIVE, YOU, DICKS! Non non, mes références ne craignent pas REWELCOMEEEEEEEEEE ON AURA UN LIEN |
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| Sujet: Re: NOLAN — They tried to bury me alive, now I'm here for revenge. Mer 7 Mar - 18:41 | |
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| Sujet: Re: NOLAN — They tried to bury me alive, now I'm here for revenge. Mer 7 Mar - 18:53 | |
| rebienvenue ._. j'espère que t'auras l'occasion de me gnutgnuter |
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| Sujet: Re: NOLAN — They tried to bury me alive, now I'm here for revenge. Mer 7 Mar - 18:55 | |
| Aaahhh il est trop sex lui. Rebienvenue et bonne chance pour cette nouvelle fiche. |
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| Sujet: Re: NOLAN — They tried to bury me alive, now I'm here for revenge. Mer 7 Mar - 18:59 | |
| Que dire ? T'es sexy en mec |
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| Sujet: Re: NOLAN — They tried to bury me alive, now I'm here for revenge. | |
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| | | | NOLAN — They tried to bury me alive, now I'm here for revenge. | |
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