Il était tard et Adara était fatiguée. La journée avait été longue et épuisante, un problème sur ce rail-ci, celui-là ne veux pas changer de voie et tant d'autre soucis à régler. Tout ce qu'elle rêvait de faire, c'était prendre une grande douche et aller se coucher, mais aujourd'hui était mercredi, je jour des fameuses annonces du président. En toute honnêteté, Adara s'en fichait pas mal de ce que cet homme avait à dire... Certes, ses réformes sur les pacificateurs allaient être la bienvenue dans tous les districts mais pour les mettre en place, il y avait encore un grand chemin et puis, celles sur le Capitole, franchement, comme si ils en avaient besoin... Adara roula des yeux à la simple pensée de ces égoïstes surfait ayant le droit à de nouveaux avantages. Et la vie des pauvres gens alors ? Il y pensait ce Ulysses ? Non, absolument pas.
C'était donc les pieds traînant, son sac sur l'épaule et le visage maussade, que la jeune femme se dirigeait vers la grande place déjà noir de monde. En regardant la misère du district mais aussi les plus riches d'entre eux, Adara se disait qu'il était vraiment temps de faire quelque chose contre cette inégalité flagrante. "Et abolir ces foutus Hunger Games" marmonna-t-elle, comme pour clore un discours. Elle songea furtivement à ce que serait sa vie si elle avait été présidente. sa première décisément aurait été évidemment de mettre fin à cette boucherie annuelle. Ensuite, elle aurait rétablie une égalité entre tous les districts, Capitole comprit et aurait partagé toute les ressources de façons équitables. Puis elle aurait fait en sorte de tuer tout ceux qui on eu un quelque liens avec les Hungers Games, qu'ils soient organisateurs, Haut Juges ou juge tout simple. Pour être que même Caesar Flickerman y serait passé... et pour finir, elle ouvrirait les frontière entre chaque district en créant des routes les reliant les uns aux autres, permettant ainsi à tout les habitants de Panem d'échanger et de faire de nouvelles rencontres.
Adara se mit alors à rire fortement, car jamais, au grand jamais, un président de Panem n'ouvrira les frontières du pays. C'était une utopie, un doux rêve qu'il ne fallait sous aucun prétexte déclamer dans la rue sous-peine d'être envoyer chez les pacificateurs illico-presto pour un petit interrogatoire sur le mouvement rebelle et le district 13. Adara le savait bien, elle a déjà vu un homme se faire traîner jusque là pour avoir simplement grogner contre le fait que le paysage ne changeait jamais et qu'un jour il allait partir. Mais quand il était sortit du poste des pacificateurs, roué de coup et le corps couvert d'ecchymoses, plus personne ne l'a jamais entendu. Aujourd'hui, il travaillait dans le seul restaurent du district en tant que cuisinier. Certaine rumeurs diraient même qu'on lui ai coupé la langue et qu'il soit devenu un muet.
Un regard de travers et un bruyant "chut" firent revenir Adara sur Terre alors que l'hymne de Panem retentit sur la grande place. Bien que ne portant pas grande importance au discours du nouveau président, la jeune blonde écouta attentivement ce qu'il avait à dire. Un silence de mort régnait sur la place mais ce ne fut qu'à la fin de la nouvelle annonce qu'il se fit le plus pesant. Comment ça ? Il allait ouvrir les frontières ? Il ne fallu que quelques secondes après que l'écran soit redevenu noir qu'un brouahaha général ne se fit entendre à travers tout le district. Certaines personnes criait, dont beaucoup de pacificateurs mais aussi les riches du 6. quand aux plus démunis, l'idée même de pouvoir aller au District 1, le district le plus proche, leur faisait tourner la tête.
Adara, elle, restait de marbre, incapable de pensé à quoi que ce soit d'autre qu'à ses propres idéaux. Peut-être que ce président n'était pas si mal malgré tout ? Peut-être que Panem pourra vraiment devenir un meilleur endroit pour vivre.
Adara avait tellement envie d'y croire