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 Turning Tables #.ft Seeley

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MessageSujet: Turning Tables #.ft Seeley   Turning Tables #.ft Seeley Icon_minitimeLun 2 Fév - 20:39


∞ Turning tables

Frost & Rivaï



Il faisait vraiment mauvais, en ce moment... on sentait bien que l'hiver s'était installé en ville comme dans le pays tout entier et que ça perturbait fortement le trafic habituel, à tel point que j'avais été obligé de revoir complètement le planning des missions pour les équipes qui bougeaient beaucoup... notamment les unités d'infiltration. Impossible de les envoyer trop au nord... c'aurait vraiment été du sadisme de ma part de leur faire prendre de tels risques alors que les conditions météorologiques rendaient très délicate l'utilisation de l'équipement et qu'en plus, les combinaisons de ces pauvres diables d'espions devaient rester assez fines pour ne pas limiter leurs mouvement. Non, vraiment... ils avaient de la chance de m'avoir en tant que patron, pour le coup... comme j'étais passé par toute leur galère par le passé, je pouvais me mettre à leur place et ainsi prendre des décisions en connaissance de cause. Pas de district sept, donc. J'avais plus mis l'accent sur le trois et le quatre en attendant qu'il y ait moins de neige et que les températures redeviennes « humaines » ailleurs. Il y avait déjà un taux de mortalité suffisamment élevé comme ça chez les civils en cette saison, alors pas besoin de rajouter des pacificateurs au compteur, surtout quand on savait le temps qu'il fallait pour en former un seul a un niveau élevé.

Bref.

Je m'étirais longuement avant de reposer mon dos contre la tête de lit dans un petit soupir de bien-être, puis tournais ensuite mon visage sur la droite en passant une main dans mes cheveux humides. Il n'y eut tout d'abord que du silence de ma part, mais un sourire s'afficha néanmoins rapidement sur mes lèvres avant que je me penche en avant pour déposer un baiser sur la tempe de l'individu posé à côté de moi sur le matelas. Je me levais ensuite afin d'enfiler une robe de chambre, puis fis quelques pas vers la porte avant de me retourner. « Tu devrais prendre une douche et te relaxer un peu... je m'occupe du reste. » À vrai dire, je ne m'attendais pas à le voir ce soir... il s'était pointé à ma porte comme une fleur, sans prévenir que la mission de son groupe était déjà bouclée et vu sa tenue ainsi que l'odeur de neige fraîche encore imprégnée dans ses cheveux, je crus comprendre qu'il venait de remettre les pieds au Capitole avec les autres... ce qui me faisait sourire intérieurement. N'avait-il pas d'autres choses plus « importantes » à faire que venir me voir ?

Je quittais donc ma chambre avec une expression douce sur le visage, puis me dirigeais jusqu'à la cuisine pour sortir quelques ingrédients en vitesse pour le repas-express de ce soir. Deux personnes ou trois ? Je fronçais les sourcils, puis m'approchais de l'escalier. « Malik ! » La tête nonchalante du muet ne tarda pas a apparaître en haut des marches, digne d'un adolescent qu'on dérangeait en plein milieu d'une partie de jeu vidéo. « Déjà mangé ? » J'attendis qu'il me fasse un oui de la tête, puis hochais la mienne en soupirant. « Bon... reste en haut ce soir... » De toute manière, c'est pas comme s'il passait déjà toutes ses journées enfermé dans sa chambre a travailler sur la confection d'un micro ordinateur, ce qui avait au moins le chic de le garder tranquille. Je me retournais donc pour m'occuper de préparer de la nourriture en quantité suffisante pour trois personnes malgré tout, juste au cas où. Mon invité devait avoir faim et j'avais envie qu'il soit à l'aise en venant ici, au point d'en sourire un peu bêtement en coupant la viande... mais ne le dites a personne. Je crois que mes parents me déshériteraient en apprenant que la seule fille qui trainait chez moi, c'était ma cousine.

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MessageSujet: Re: Turning Tables #.ft Seeley   Turning Tables #.ft Seeley Icon_minitimeMar 3 Fév - 23:32

Turning Tables
J'avais toujours préféré ce genre de soirée à celles que j'avais l'habitude de vivre en mission. Avec mes recrues, où nous partagions quelques expériences personnelles, des anecdotes qui avaient le don de nous faire rire un peu, pour oublier la raison pour laquelle nous étions en déplacement. A vrai dire, je n'aimais pas comparer ce genre de vie avec ma sphère privée... Mais je devais avouer que ce soir, confortablement installé sur le ventre dans le lit de Luan après nous être transportés au septième ciel, c'était du pur bonheur. Je me sentais comme loin de l'atmosphère tendue de Panem. Je savais que j'étais protégé ici, même si mon aîné prenait toujours trop de précautions pour ne pas m'exposer trop au danger. Il devrait apprendre à me faire confiance, parfois. Ce n'était pas comme si j'étais faible, vulnérable. Je savais me battre. J'étais peut-être même le pacificateur le plus agile de la division ! Mais je tendais à vouloir le comprendre. Quand notre relation avait dépassé le stade de la hiérachie, comme dans ce lit par exemple, difficile de mettre de côté ce qu'on avait sur le coeur. J'étais le premier à être particulièrement influencé par mes émotions quand il s'agissait du capitaine Rivaï. Un jour peut-être, apprendrais-je à ne me fier qu'aux instructions qu'on me donnait.

J'entrouvris doucement mes yeux en sentant les fines lèvres de Luan se déposer sur ma tempe. Je ramenai mes bras sous l'oreille, sur-élevant légèrement ma tête alors enfoncée dans la taie. J'esquissai un petit sourire d'aise et je hochai à peine du menton à ses dires, préférant toutefois profiter quelques minutes de plus de ses draps si doux. Puis, lorsqu'il disparut s'affairer de son côté, je me décidai à me redresser, glissant une main dans mes cheveux blond platine. J'espérais tout de même qu'après tout ça, il ne m'en voulait plus d'être arrivé à l'improviste chez lui. Ma mission touchait à peine à sa fin, et cela faisait deux heures même pas que j'étais de retour au Capitole. Mais quand j'étais arrivé dans mon petit appartement, très peu lumineux et quasiment vide, je m'étais senti seul. Si seul. Loin de ma famille, loin de mes recrues, loin de lui. Alors j'avais rangé mon sac et je m'étais changé pour le rejoindre. J'étais particulièrement heureux de passer la soirée chez lui. J'étais comme...amoureux de cette ambiance. Je poussai un soupir et rassemblai mes affaires avant de prendre au mot Luan et de rejoindre la salle de bains pour me laver.

Plus tard, alors que je frottai énergiquement mes cheveux avec une serviette, une autre enroulée autour de ma taille, je frottai mes pieds nus sur le tapis et j'allumai la télévision, afin de me tenir au courant des dernières nouvelles dans la capitale. Outre les publicités alléchantes et les interviews de personnalités notables, il n'y avait rien à déclarer. Je tournai le dos à l'écran et je fouillai mes poches à la recherche de mon téléphone. Lorsqu'enfin je le trouvai, la voix si définissable de Caesar résonna dans la pièce et je glissai la tête sur le côté pour l'observer, fronçant mes sourcils. Il avait la mine grave et il ne souriait pas à s'en décrocher la mâchoire contrairement à d'habitude. De suite je compris que son annonce allait être sérieuse. Trop sérieuse même. La suite, ce fut comme un moment figé dans ma tête. Dès que les mots furent fatalement prononcés, je lâchai mon téléphone qui s'éclata à mes pieds, mes yeux grands ouverts et mes lèvres tremblantes. Le président Snow était mort. Notre président, notre pilier, notre chef, il... Non. Je clignai machinalement des yeux et jetai la serviette au pied du lit, alors que le portrait distinctif du défunt défila sur l'écran. Ce n'était vraiment pas une blague alors ? Automatiquement, un grand sentiment de peur me saisit et je ne sus que faire. Je m'assis lourdement sur le bord du lit, la tête basse mais le visage toujours aussi médusé, puis je plaquai mes cheveux en arrière et rentrai ma figure entre mes bras. Accoudé contre mes genoux, je me mis à violemment tapoter ma jambe contre le sol, alors qu'un doute immense s'empara de moi. Sans le président, qu'allions-nous faire ? Les rebelles allaient très certainement profiter de cette occasion et... Et la guerre allait revenir. La mort allait frapper de nouveau. Massivement. Mais cette fois-ci, je doutais d'être prêt.
WITH: LUAN RIVAÏ
PLACE: CAPITOL
NOTES: SNOW IS DEAD. HOLY SHIT.
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MessageSujet: Re: Turning Tables #.ft Seeley   Turning Tables #.ft Seeley Icon_minitimeMer 4 Fév - 11:05


∞ Turning tables

Frost & Rivaï



J'avais les mains complètement occupée lorsqu'enfin, je vis l'écran de mon téléphone s'allumer sur la table basse du salon, ce qui attira aussitôt mon attention et me poussa à lâcher ce que j'était en train de faire pour boiter légèrement jusqu'à l'objet qui venait d'arrêter de vibrer.

12 appels en absence du bureau.
« Merde ! »

J'attrapais le portable pour composer le numéro qui avait désespérément tenté de me joindre durant la dernière heure, puis m'assis sur le rebord du dossier du canapé en fronçant les sourcils d'un air pensif. Au bout du fil ? Une voix au bord du craquage nerveux. « Rivaï, mais qu'est-ce que vous foutez, bon sang ? J'essaye de vous appeler depuis [...] » Je m'envoyais en l'air avec mon subalterne, pourquoi ? Et oui, désolé, mais je ne regarde pas tellement mon téléphone dans ces moments-là. «  [...] je ne sais pas combien de temps, c'est la panique totale ici ! » « Que se passe-t-il, Desmond ? » Je n'allais pas m'excuser... ça n'aurait fait que confirmer que j'étais en tort. « On est complètement débordés ! Je n'arrive plus du tout à gérer la situation et le Général lui-même est en route pour le Capitole ! On a absolument besoin de vous, immédiatement ! » Hein ? Hunter, ici ? La dernière fois qu'il avait mis les pieds à la capitale, c'était pour sa promotion au grade de gros big boss de l'armée, non ? Je savais qu'il ne supportait pas plus que moi de rester au milieu des robes à froufrou et des individus ennuyeux qui allaient avec... alors le fait qu'on l'ait fait demander expressément dans nos bâtiments... qu'est-ce que j'avais bien pu louper ?

D'une oreille, j'entendis la télévision dans la chambre à coucher et ni une ni deux, quittais aussitôt mon poste pour aller vérifier en vitesse ce que Frost était en train de faire, mais surtout pour lui annoncer que j'allais devoir m'en aller... et quelle ne fut pas me surprise de le retrouver à moitié recroquevillé au bord du lit. De nouvelles questions fusèrent dans mon esprit aussitôt, mais elles furent néanmoins très vite calmée par la voix de Cesar Flickerman et par le discours qu'il était en train de tenir concernant le président. « Les équipes de surveillance sont déjà bien en place autour du palais présidentiel... ? [...] D'accord, bien... et est-ce que vous avez contacté Ramirez ? [...] Alors activez les pièges Alpha5 autour du Capitole si ce n'est pas déjà fait et je ne veux plus voir âme qui vive dans les souterrains. Donnez un avertissement aux employés qui s'y trouvent, passez-les au scanner, puis faites un nettoyage à sec là dessous. On ne laisse entrer plus personne à part les équipes attendues, alors gardez les trains à quai et les hovercraft au sol... hum, bref, la procédure habituelle... je serais bientôt là. On ferme la forteresse. » Même si ma voix n'avait absolument pas laissé sous-entendre à mon officier que je venais d'apprendre le décès de notre président au moment-même ou je m'adressais à lui, ma peau était néanmoins devenue moite de manière quasi-instantanée et mon expression faciale s'était un peu décomposée. C'était... tellement soudain. Tellement choquant. Cet homme... malgré la tyrannie qu'il imposait dans les districts, c'était quand même grâce à lui que l'on vivait dans une paix relative a Panem et sur le coup, moi qui avais toujours pensé que je serais pourtant satisfais d'apprendre sa mort, je me surpris à ne plus pouvoir m'en réjouir tant que ça. Je finis donc par déglutir en entendant mon interlocuteur paniqué commencer a me poser une multitude de questions au téléphone, mais m'approchais surtout instinctivement de Seeley afin de pouvoir passer une main sur le côté de sa tête et ainsi tirer cette dernière contre mon buste pour commencer à lui caresser doucement les cheveux. Il était complètement crispé, tout à coup, et je n'avais pas besoin d'y réfléchir à deux fois pour comprendre d'où ça venait... « Bon... hé... Desm... HO, FITZBERG, TAISEZ-VOUS QUAND JE PARLE ! Arrêtez de perdre les pédales comme un gamin, vous êtes le responsable du bureau en ce moment, alors c'est à vous de garder la tête froide ! Je serais là bientôt, alors faites votre job en attendant ! » Sur ce, je raccrochais et jetais mon téléphone plus loin avec un agacement notoire, puis éteignis la télévision avant de me détacher du blond pour m'empresser d'échanger ma robe de chambre conter  un boxer et un pantalon. « Ca ne se reproduira pas. » Je tournais la tête vers le jeune homme en attrapant une chemise dans laquelle je passais les bras tout en me rapprochant du lit pour m'accroupir devant mon cadet. « ... » Avoir été au front durant la dernière rébellion nous avait marqué a vif... impossible de dire le contraire. Perdre presque toute mon unité parce qu'ils avaient eu tellement confiance en moi qu'ils avaient accepté de se sacrifier pour le bien-être d'une mission m'avait complètement démoli de l'intérieur et voir cette dose incommensurable de sang à perte de vue, au point de ne plus pouvoir distinguer qui était qui au final, devait encore empêcher Frost de dormir la nuit... mais c'était comme ça. C'était la réalité... et ça s'était passé récemment. Sauf qu'aujourd'hui, j'aurais le pouvoir de choisir où envoyer quelles troupes si une nouvelle guerre venait à éclater. « On fera tout ce qu'il faut pour que ça ne se reproduise pas, d'accord ? » Je fronçais les sourcils durement malgré l'expression perturbée de mon visage, puis déposais une main sur l'un de ses genoux.

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MessageSujet: Re: Turning Tables #.ft Seeley   Turning Tables #.ft Seeley Icon_minitimeMer 4 Fév - 20:00

Turning Tables
Y avait-il seulement des mots pour décrire ce que je ressentais en ce moment-même, assis au bord de ce lit alors que mes doigts se resserraient dans mes cheveux mouillés ? Je n'arrivais plus à faire la distinction entre la réalité et cette littérale descente aux enfers. Mes propres démons étaient en train de me regagner, et je sentais mon souffle se couper au fur et à mesure des secondes. Interminables. Sombres. Douloureuses. Parce que j'avais toujours refusé de croire à l'improbable. Pourtant, je me voilais la face. Snow était mort et ainsi était la vie. Et rien n'allait s'écrouler après sa disparition. Il n'était pas tellement le seul à gouverner sur Panem. C'était tout un système qui se reposait sur lui, en fait. Un pilier s'était détruit, il suffirait juste d'en ériger un nouveau. Comme dans chaque société qui se voulait gouvernante. Remplacer la fleur fanée par un plant encore jeune et vigoureux. Instinctivement, je me mis à faire des tonnes de possibilités dans ma tête. J'avais cette tendance à me concentrer sur un avenir définissable à l'infini. Et j'osais toujours croire à du positif dans ce futur aussi incertain qu'inconnu. Oui, voilà. Le pays allait continuer à vivre, à survivre, et si les rebelles décidaient de passer à l'action, ainsi soit-il. Nous, les pacificateurs, serions de nouveau là pour les faire pourrir dans leur propre boue.

J'entendis la voix de Luan se rapprocher de la chambre, et bientôt je vis ce dernier tourner autour du lit, son téléphone vissée sur son oreille. Je levai ma tête vers lui, toujours estomaqué, en silence. Puis, je le laissai me caresser les cheveux avec bienveillance, comme il avait toujours su faire. Je m'appuyai contre son buste sans lui faire mal, et je fermai mes yeux tandis que ma jambe arrêtait de trembler nerveusement contre le sol. Enfin, quelques minutes me suffirent pour me ressaisir. C'était fou comment Luan parvenait à me canaliser ainsi. Je tendais à croire que c'était réciproque. Que malgré notre relation hiérarchique, j'étais un bon soutien moral. Lui semblait tellement plus calme, conscient de la situation. Mais son regard le trahissait souvent, et je pouvais déceler une certaine pointe d'inquiétude. Lui qui était à la tête de la centrale de sécurité du Capitole, il devait avoir énormément d'appréhension quant à la suite des événements. Je clignai des yeux plusieurs fois pour chasser quelques larmes persistantes, puis je posai ma main sur la sienne en hochant fermement la tête. « Je vous fais confiance... Non. Je te fais confiance, Luan. » Bien sûr, il allait faire des efforts pour que la guerre ne frappe pas de nouveau. Nous allions faire des efforts, en fait. Moi-même je refusais pertinemment à retourner sur le champ de bataille. Des images douloureuses demeuraient toujours dans mon esprit, et parfois je ne trouvais pas le sommeil. Seul, dans mon appartement. Il était facile de comprendre pourquoi je préférais dormir auprès de mon supérieur, aussi interdite notre relation était-elle.

Finalement, alors que Luan s'habillait, je me dressai sur mes jambes et je rassemblai mes affaires, discret. L'heure n'était plus à la détente. Alors que nous allions passer à table, maintenant il fallait penser à la capitale et à toutes ces personnes qui devaient se remettre de cette nouvelle. C'était un véritable coup de massue pour tout Panem, mais il nous fallait prendre les devants. Alors je me rhabillai en vitesse, même si je prenais toujours autant soin de mon apparence, puis, je récupérai mon portable et tentai de le rallumer. Après sa chute gravitationnelle du fait de l'avoir lâché précédemment, j'espérais qu'il ne me ferait pas de caprice. Et ce ne fut pas le cas. Je consultai le journal de mes appels et je fus surpris de constaté qu'aucun message ne me fut envoyé, contrairement à mon supérieur. Je raclai ma gorge et je m'approchai du capitaine, réinstaurant instinctivement la relation hiérarchique qui nous caractérisait en public. « Avez-vous besoin de mon aide à la centrale ? » Même si mon ton était grave, pour m'accorder avec la situation actuelle, mon regard, lui, était encore plus doux que du miel. Car au fond de moi, j'étais toujours ce jeune garçon qui ne supportait plus ces images du front. J'étais toujours cet enfant qui n'avait jamais voulu connaître la guerre. Je l'étais, et je ne pensais pas changer un jour.
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MessageSujet: Re: Turning Tables #.ft Seeley   Turning Tables #.ft Seeley Icon_minitimeJeu 5 Fév - 12:44


∞ Turning tables

Frost & Rivaï



Comme quoi, les aléas de la vie nous tombaient parfois dessus au moment ou nous nous y attendions le moins... et ça pouvait être désagréable, oh ça oui. En à peine quelques minutes, l'ambiance avait d'ailleurs complètement changé dans l'appartement, car l'heure était grave et qu'il fallait se concentrer sur nos prochains mouvements. Qu'il s'agisse de Frost ou de moi-même, aucun de nous n'avait désormais plus le temps de penser à nos petites personnes, car nous étions des soldats avant tout et que notre patrie nous sollicitait plus que jamais... après tout, notre métier, notre mission de vie, c'était de maintenir l'ordre, car nous en avions fait le serment le jour-même où nous avions accepté notre badge d'officier. Notre belle ville de cristal avait besoin d'être protégée à son maxima désormais, si bien qu'il fallait à tout prix rappeler que nos fondations étaient inébranlables. Si Seeley pouvait néanmoins se permettre de se retirer pour réfléchir un instant, je n'avais malheureusement pas ce luxe aujourd'hui. Des centaines de personnes attendaient qu'on leur dise quoi faire, juste maintenant, et ce ne serait pas la sainte vierge qui allait s'en occuper, malheureusement... mais un leader qui devait montrer qu'il savait ce qu'il faisait pour calmer tout le monde. « Avez-vous besoin de mon aide à la centrale ? » La voix du jeune homme m'interrompis un instant dans mes réflexions pratiques concernant la future organisation de nos effectifs, ainsi que dans l'attention que j'étais en train d'accorder à mes boutons de chemise. Je lui lançais un coup d'oeil par l'intermédiaire de nos reflets dans le miroir de l'armoire : bien sûr que j'avais besoin de lui... depuis maintenant presque deux ans, j'avais plus que jamais besoin de cet homme au caractère si doux qu'il parvenait systématiquement à m'apaiser, même quand j'étais a deux doigts du craquage nerveux. J'étais souvent trop fier pour l'avouer, mais j'espérais qu'il était conscient de son importance dans ma vie. Sans sa présence régulière dans ma sphère privée et sans son côté obstiné, je crois que je ne me serais jamais vraiment remis sur pieds suite à la rébellion et dieu sait ce qu'il serait advenu de ma personne. Même s'il avait les mains souillées du sang d'autres humains, je ne pouvais cependant le voir que comme un ange tombé du ciel. C'est ce qu'il était... et parfois, je me demandais bien pourquoi il insistait tant pour rester a mes côtés malgré mon caractère rude. Une co-dépendance ? Peut-être bien, finalement... « Beaucoup de rebelles qui grouillent dans nos murs vont soit essayer de se tapir dans leur trou désormais, soit passer à l'action bêtement, soit tenter de s'échapper d'ici par tout les moyens... j'ai besoin que votre équipe traquez ceux de la première et de la dernière catégorie avec votre discrétion habituelle et que vous les fassiez rapatrier aux sous-sols pour les interroger. Je vous donnerais la liste des suspects une fois à la centrale... » Je finis par me retourner pour échanger un regard direct avec mon cadet, puis lâchais un petit soupir. Nerveux. Les heures à venir, les jours à venir... je n'allais plus être disponible. Alors, doucement, je m'approchais un peu de la silhouette massive du jeune homme pour poser mes mains sur ses joues osseuses une dernière fois, puis mon front contre le sien en fermant les paupières quelques secondes.

Laisse-moi profiter de ton souffle encore un instant.

Je déglutis, puis me détachais de lui.

Chapitre clos. Il fallait passer aux choses sérieuses, désormais.

--

Nuit blanche. Journée non-stop. Quelle heure était-il ? Dix-sept... ? J'en étais à combien de cafés, exactement ?

Après avoir grincé une énième fois des dents en entendant la porte de mon bureau se refermer trop bruyamment suite a l'intervention d'un collègue, je me levais de mon siège pour marcher un peu jusqu'à la baie vitrée et observer le Capitole d'un oeil bienveillant, bien que fatigué. On gère... on gère, Luan... tsh... mes employeurs devaient se féliciter d'avoir engagé la bonne personne pour s'occuper de cette ville, tiens. Ou pas. Sans doutes étaient-ils trop occupés a débattre de la personne qu'il fallait mettre à la tête du pays et a se tirer dans les pattes. Ah, les politiciens... si on laissait l'armée gérer ça, ce serait vite réglé, c'est moi qui vous le dis. Las, je soupirais et me cognais plusieurs fois le front contre la vitre, doucement, juste pour me remettre les idées en place avant de me trainer à nouveau à l'autre bout de la pièce avec une certaine difficulté. Ca aussi, ça me faisait chier, tiens ! En plus de toutes les têtes qui défilaient dans le bureau au point de me donner la migraine et parfois l'envie de balancer mon presse-papier sur leur tronches, je commençais en plus à avoir mal physiquement, putain. Saloperie de genoux de merde ! Je sifflais une insulte en coréen avant de me pencher pour poser mes mains sur le point douloureux de ma jambe gauche, puis tournais ensuite un regard fulminant vers la porte en entendant quelqu'un toquer et entrer.

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MessageSujet: Re: Turning Tables #.ft Seeley   Turning Tables #.ft Seeley Icon_minitimeJeu 5 Fév - 22:28

Turning Tables
Il était rare pour moi de penser à un avenir aussi sombre et incertain. Ce soir, c'était comme si nous avions tous basculé dans un monde aussi ténébreux qu'imprévisible. Le comble aurait été que la neige s'abatte sur le Capitole. Je jetai un œil par la fenêtre, mais je ne voyais rien que les néons aveuglant des enseignes commerciales dehors. Je serrai les poings et tentai de me focaliser sur Luan qui raccordait sa chemise correctement, comme le maniaque qu'il était. Puis, son ordre fut prononcé et je balayai de mon esprit notre vie intime. Nos sentiments respectifs ne devaient en aucun cas perturber la gravité de la situation. Je hochai simplement la tête pour acquiescer à sa demande, puis je restai droit lorsqu'il s'approcha de moi, et je fermai les yeux quand il posa son front contre le mien. J'aurais voulu l'enlacer doucement, me presser de tout mon long contre lui, et ressentir encore une fois sa chaleur. Loin de lui, j'avais le cœur froid. Loin de lui, j'avais l'esprit en sommeil. Ça devait être interdit d'autant s'attacher à quelqu'un. Et quelle malchance d'éprouver de tels sentiments envers son supérieur hiérarchique ! Si ça s'apprenait, je serais la risée de tout Panem. Les railleries fuseraient. Et plus jamais je ne pourrais me regarder dans un miroir. Surtout pas après un tel retournement de situation. Le président Snow était mort, et j'avais un devoir à accomplir. Ma vie privée ne pouvait pas se ternir quand on savait que tout le monde était sur qui-vive ici. Je me reculai de quelques pas, regardant simplement Luan. Puis, je me décalai sur le côté et je disparus aussi furtivement que possible, habitué à de tels déplacements à cause de ma fonction. Etre chef de l'équipe d'infiltration, c'était être confronté en permanence au danger. Et pour éviter le danger tout en l'affrontant, il fallait être aussi silencieux qu'un chat. En catimini. Les sens toujours en alerte. Alors, dès que j'eusse quitté la chambre, je pris rapidement mes affaires et partis de l'appartement de Luan, appelant sur le chemin mes recrues pour leur transmettre notre mission. Puis, il me suffit de quelques minutes pour rentrer chez moi, me changer, et repartir aux frontières du Capitole pour mener à bien l'ordre donné par le capitaine Rivaï.

Le lendemain, après avoir enfermé le dernier rebelle appréhendé, je m'accordai une pause. Je m'affalai sur un siège dans le local des pacificateurs, et je me pinçai l'arête du nez. J'étais resté debout toute la nuit pour patrouiller avec mes hommes, et maintenant j'avais vraiment besoin de quelques heures de sommeil. Même si j'étais habitué à vivre la nuit, un tel rythme de travail avait fini par m'épuiser, et la nature devait reprendre ses droits Ainsi, après une petite sieste, je me préparai pour aller faire mon rapport auprès du capitaine Rivaï. Je vissai ma casquette militaire sur la tête, j'arrangeai un peu mon costume, et je quittai le centre de détention, direction la centrale de défense du Capitole. Je m'annonçai à l'entrée, et la secrétaire me salua entre deux coups de fil. Tout le monde semblait affairé de ci de là. Je grimpai les étages à l'aide des escaliers, non sans croiser quelques collègues à qui je faisais des signes de salutations. Puis, arrivé au bout du couloir, je me tins droit et raclai ma gorge, ceci avant de toquer à la porte. Je tournai la tête sur le côté pour regarder ma mine fatiguée, loin d'être fraîche. Ensuite, j'entrai, refermant la porte derrière moi. Il était là, des immenses cernes sous les yeux. Il massait son genou douloureux, séquelle de la guerre. Je m'approchai de son bureau et glissai mes mains derrière mon dos. « Bonjour capitaine. Je viens faire mon rapport de mission. » Je relevai un peu mon visage pour observer mon supérieur avec des yeux suspicieux, sous ma casquette militaire. Je ne savais pas pourquoi, mais je m'inquiétais pour lui. Il semblait ne pas avoir dormi de la nuit, ni même de la journée, et le soleil se couchait. Je me pinçai discrètement la lèvre et soutins mon regard sur le sien charbonneux. Peut-être est-ce que je tombais au mauvais moment. C'était même probablement le cas, vu la mine agacée et surtout fatiguée qu'il arborait. J'aurais pu tourner les talons et me raviser, mais devant l'autorité, je devais me taire et obéir. Me taire et exécuter les ordres. Alors, je ne bougerais pas tant que Luan ne me l'aura pas ordonné. Comme un pantin attendant sagement d'être manipulé.
WITH: LUAN RIVAÏ
PLACE: CAPITOL
NOTES: SNOW IS DEAD. HOLY SHIT.
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MessageSujet: Re: Turning Tables #.ft Seeley   Turning Tables #.ft Seeley Icon_minitimeVen 6 Fév - 9:50


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Frost & Rivaï



Il y a assez peu de gens que j'autorisais à entrer dans mon bureau sans avoir donné mon accord oral au préalable, si bien qu'en voyant la porte s'ouvrir, je compris tout de suite qu'il s'agissait d'un officier plus ou moins proche de moi et que je ne pouvais pas conséquent pas vraiment le congédier en claquant des doigts. Bon, et qui est-ce qui venait encore me casser les pieds ? Je crois que j'allais demander à ce qu'on me remplace très bientôt à mon poste parce que j'avais sincèrement les nerfs a fleur de peau en raison de mon épuisement et que d'ici une heure grand maximum, j'allais vraiment me transformer en monstre, mais pour le moment, il y avait encore cette personne avec qui traiter. Lui, là par exemple. C'était un demi-soulagement de voir débarquer Frost dans la pièce, car je savais qu'il avait au moins le chic de ne pas être casse-couilles et que contrairement à d'autres, il avait un esprit d'initiative bien utile dans les situations où je n'étais pas disponible pour lui dire quoi faire. C'était l'avantage d'avoir travaillé ensemble pendant des années... il connaissait désormais mes méthodes opératoires et savait comment j'aurais agis dans telle ou telle situation. Là, malgré sa tenue droite et solennelle, la fatigue se lisait néanmoins sur son visage. Dure journée pour tout le monde... et eux qui étaient en plus sur le terrain, ils avaient dû bien cavaler dans toute la ville. J'osais espérer que ce ne fut pas en vain. « Bonjour capitaine. Je viens faire mon rapport de mission. » Je m'étais redressé pour lui faire face et le saluer d'un geste franc de la tête, un peu calmé parce que c'était lui et pas quelqu'un d'autre, mais fronçais néanmoins les sourcils en croisant son regard interloqué, puis le fixais sans ciller pendant de longues secondes comme pour lui faire comprendre de baisser les yeux si c'était pour m'observer de la sorte. J'étais un grand garçon, je n'avais pas besoin de quelqu'un d'autre pour me dire quelles étaient les limites de mon corps. D'accord, je devenais surtout difficile à vivre quand j'étais à bout, mais ça, pour me le faire avouer, il fallait au moins me saouler avant. « Bonjour, Lieutenant... tout s'est bien passé ? » Je pris appui sur le rebord du bureau pour le contourner et m'assis sur mon siège avant d'attraper une fiche pour prendre des notes. Malgré l'état d'agitation générale à la centrale, mon espace de travail était resté ordonné comme jamais et mis-à-part une pile qui s'accumulait à ma droite pour tout ce qu'il y avait a entrer dans l'ordinateur ou à lire et à signer, mon côté rigoureux (peut-être trop rigoureux... je me refusais pourtant à me considérer comme un maniaque alors que j'en avais tous les syndromes, à commencer par le fait que je gardais un mouchoir en tissus dans ma poche intérieure en tout temps, juste au cas où il y avait quelque chose que je ne voulais pas toucher avec les doigts) m'avait empêché de laisser les dossiers trainer partout.

Dans un soupir, je posais un coude sur la table et appuyais ma tête contre cette main, mes doigts se refermant un peu dans mes cheveux sombres tandis que les cinq autres se saisissaient d'un stylo. « Je vous écoute, Frost... » Et j'espérais franchement qu'il ne m'annoncerait pas la moindre complication dans son travail. Je l'espérais pour lui... simplement parce que j'avais cette boule d'énervement dans mon ventre qui me prédisait déjà que la partie mal-intentionnée et agressive en moi n'attendait qu'une occasion plus ou moins bonne pour s'exprimer. Je savais que ce garçon faisait de son mieux dans son travail, qu'il était respectueux envers ses supérieurs et ne bougerait pas d'un poil si on le lui ordonnait... alors c'était peut-être ça, le pire à me dire, si je me mettais à l'engueuler et que je le blessais par la même occasion.

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MessageSujet: Re: Turning Tables #.ft Seeley   Turning Tables #.ft Seeley Icon_minitimeDim 15 Mar - 19:02

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En vérité, je ne savais pas si je devais vraiment faire mon rapport de mission devant l'état de fatigue avancé de Luan Rivaï. Même son regard trahissait son apparence calculatrice. Il n'était pas enclin à m'entendre. A m'écouter, et il devait déjà penser à la fin de cet entretien. Retrouver un lit. Dormir. Tout pour dormir, en fait. Je me raclai encore la gorge et me détendis un peu devant son bureau, mon dos droit mais les épaules affaissées. « Vous êtes sûr, capitaine ?... » Mon regard clair se perdit dans le sien noir et charbonneux. Il était agressif. Il n'attendait qu'à attaquer et me dévorer. Si j'étais une proie, alors il était le chasseur. Ses yeux, des balles. Il me transpercerait le cœur avec, et pourtant je ne chercherais pas à le fuir. Il était mon supérieur, mon chef. Je m'inquiétais pour lui, mais il se faisait violence pour faire son travail. La moindre des choses était de respecter sa volonté, même si elle était bridée par sa fatigue. Idiot. Idiot ! Pourquoi ne pouvait-il pas tout simplement se lever de son fauteuil, me congédier, me dire tout simplement que mon rapport pouvait attendre ? Je baissai rapidement mon regard du sien qui m'agressait plus qu'autre chose, et je focalisai mon attention sur ses mains occupées. Nouveau raclement de gorge. Elle était sèche. J'avais soif. Mais mes besoins passeraient toujours après les siens.

Je desserrai lentement mes mains de mon dos, croisant cependant mes doigts au niveau de mes reins. Je devais respecter la posture solennelle du pacificateur modèle. Il m'avait toujours connu comme ça, pointilleux et perfectionniste sur les bords. Des traits de son caractère méticuleux qui avaient déteint sur moi au fil du temps, depuis le premier jour où il m'avait formé à aujourd'hui, dans ce bureau. Nous étions deux maniaques, fanatiques de l'ordre. Un tel bordel comme en ce moment avec la mort de Snow, ça nous rendait fou. On en perdrait les pédales, assurément. Mais il fallait nous donner l'illusion qu'on maîtrisait la situation. Alors je dressai de nouveau mon dos, le menton droit et les poings serrés dans mon dos. « Plusieurs rebelles infiltrés au Capitole ont voulu passer les frontières, Capitaine. Mon escouade et moi-même en avons écroué plusieurs. Ils n'attendent que votre passage en interrogatoire, Capitaine. » Je relevai furtivement mes yeux vers Luan. Même s'il notait ce que je disais, je n'étais pas sûr qu'il comprenne un traître mot de ce que je disais. Il devait avoir l'esprit embrumé, fatigué, éreinté. A bout. Et si j'arrêtais ? Si je préférais privilégier le silence ? Non, il risquerait de perdre patience. Je me mordis la lèvre et repris mon rapport. « La quasi totalité des cellules sont pleines, Capitaine. Si on doit appréhender de nouveaux rebelles, je doute que nous ayons les capacités d'emprisonnement nécessaires... » Mauvaise nouvelle. Perte du contrôle. J'allais recevoir des brimades, à coup sûr, même si ce n'était pas de ma faute théoriquement. Il fallait bien blâmer quelqu'un, non ? J'étais prêt à être le bouc-émissaire. J'avais prêté allégeance à Luan Rivaï. Envers et contre tout, je serais là pour lui. Même pour subir ses excès d'humeur. J'étais prêt. Je serais toujours prêt. Et jamais je ne changerais ma manière de le regarder. Même si tout était chaos et destruction chez lui, je le suivrais. Je le suivrais...
WITH: LUAN RIVAÏ
PLACE: CAPITOL
NOTES: SNOW IS DEAD. HOLY SHIT.
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MessageSujet: Re: Turning Tables #.ft Seeley   Turning Tables #.ft Seeley Icon_minitimeVen 20 Mar - 19:36


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« Plusieurs rebelles infiltrés au Capitole ont voulu passer les frontières, Capitaine. Mon escouade et moi-même en avons écroué plusieurs. Ils n'attendent que votre passage en interrogatoire, Capitaine. »
Voila exactement pourquoi je ne regrettais pas de l'avoir engagé, ce garçon. Simple, efficace, ne posant pas trop de questions... il connaissait sa place et je pouvais lui faire entièrement confiance, car je savais que ma méthode de travail serait appliquée correctement, avec les masques d'argent entre ses mains. Son seul défaut ? Il avait le chic de me déconcentrer volontairement lorsqu'il était de bonne humeur, mais ça... c'était une autre histoire. Je hochais donc la tête, pour l'heure, et attendis la suite. Pour l'instant, j'étais satisfais... « La quasi totalité des cellules sont pleines, Capitaine. Si on doit appréhender de nouveaux rebelles, je doute que nous ayons les capacités d'emprisonnement nécessaires... »

...

« Nom de dieu, mais qu'est-ce qu'il y a de compliqué avec le fait de transférer des prisonniers au district deux, dans ce genre de situation ?! » J'envoyais un coup de pied dans la corbeille à papier qui se vida au sol, avant d'ouvrir mon ordinateur portable pour aller vérifier les occupations des cellules. « Assis ! » Mon regard sévère se leva sur Frost un instant, puis je fis le tour des nouveaux dossiers, tout en activant un écran de son côté du bureau afin qu'il puisse voir la même chose que moi. Triant ainsi rapidement les têtes qui m'étaient connues ou non, je fis froidement glisser les fichiers d'identités dans différents dossiers. La fatigue n'était pas une excuse valable pour ce genre de choses... « On va faire le ménage pour libérer des places, c'était pas trop tôt... tout ceux qui sont collés à la prison à vie, je les déplace dans des camps de travail. » Je m'arrêtais sur un portrait et portais une main devant le bas de mon visage, réfléchissant un instant. « Elle, vous pouvez leur dire de l'électrocuter, on a eu tout ce qu'on voulait savoir à son sujet, elle n'a plus de famille... un procès serait juste une perte de temps et d'argent... » Je pianotais ça sur mon clavier en donnant le justificatif 'suicide' comme cause de décès. Ce petit travail de ma part dura une quinzaine de minutes, jusqu'à ce qu'un mal de crâne me lance trop fort aux tympans, m'obligeant à m'arrêter dans mon ouvrage pour tenir mon front brûlant. Je finis ainsi par étouffer un râle de douleur malgré moi et ouvris un tiroir du bureau pour attraper une pilule d'aspirine afin de l'avaler et de la faire descendre à l'aide d'un peu d'eau. « Excuse-moi... as tu pu te reposer un peu? » Je levais un œil attentif et attentionné sur mon interlocuteur. Je savais très bien que l'idée de remettre un pied dans une éventuelle nouvelle guerre l'effrayait.

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