| Sujet: with fire and blood + aslinn noren keenan Jeu 25 Déc - 16:58 | |
| aslinn noren keenan❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞ vous voyez ces grands yeux bleus qui vous fixent froidement? ce visage angélique, cette peau satinée, cette démarche fière, aérienne? elle belle, n'est-ce pas? elle est sûre d'elle, déterminée, décidée. cette fille, on la connaît pour sa froideur apparente, pour son courage, sa force d'esprit. cependant, on la connaît aussi pour son impulsivité, son orgueil, son égoïsme qu'elle fait de son mieux pour cacher. cette fille, elle est féroce. on le sait, on le dit; on ne sait jamais ce qu'elle pense, derrière son masque d'indifférence: on dit qu'elle possède un sang-froid exemplaire, et c'est vrai. cette fille, elle est loyale, protectrice, pugnace et hargneuse. cette fille, elle n'hésite pas à mentir et à manipuler pour arriver à ses fins, pour se protéger. cette fille, elle rêve de vengeance, de gloire. elle est ambitieuse la petite, ambitieuse dans sa quête vengeresse contre le capitole. cette fille s'appelle aslinn noren keenan, du district 2 au village des vainqueurs: c'est la petite sœur de la vainqueur des 61èmes hunger games. elle est née le 02 janvier 2288 et est donc âgée de 25 ans, mais on lui dit toujours qu'elle fait plus jeune que son âge; flatteries inutiles ou simple réalité? elle n'en sait rien, et n'en a cure. ce qu'elle aime, c'est bouger; la baston, courir, de dépenser, se défouler y a que ça de vrai. pas féminine pour un sous, n'espérez pas la voir porter des robes; elle déteste ça. elle aime pas beaucoup les gosses, mais derrière son caractère de brute elle cache un instinct maternel qui ne demande qu'à ressortir. aslinn, elle est pas forcément facile à supporter à cause de son caractère difficile, mais une fois qu'on s'en fait une amie on ne le regrette pas. on a tendance à l'oublier, mais aslinn c'est une machine à tuer; elle a été élevée dans le but de participer aux hunger games et de gagner, elle sait se défendre, elle n'a pas peur de la mort, du sang, de la douleur. c'est une guerrière, une combattante courageuse, une donzelle sans peurs et sans reproches. about games and relative.
➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ? éblouissante. plus jeune, j'vous aurais dit que mourir aux hunger games me tentait bien; ma mort aurait été rediffusée sur tous les téléviseurs, ça aurait été grandiose, tout le monde m'aurait vu mourir vaillamment en emportant un autre tribut avec moi. mais j'ai grandi, j'ai vu ce qu'on devient après les hunger games, j'ai appris à les déteste. maintenant, je me vois mourir, tranchant la gorge de snow, tombant sous les balles des pacificateurs tentant de m'arrêter. je me vois l'emporter avec moi en enfer, car je sais très bien que c'est là-bas que j'irais après la mort; le paradis, c'est pour les gens parfaits, les gens tout beaux, tout propres, qui sont altruistes et bons. moi, j'suis égoïste, j'suis mauvaise, j'suis violente; j'ai pas le profil pour aller au paradis, et tant mieux parce qu'on doit s'emmerder là-bas. l'enfer, ça doit être cool, on peut se cogner avec les autres quand on est mort vous croyez?
➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ? tout ce qui en vaut la peine j'n'ai pas peur de la mort, ni de la douleur. j'pourrais mourir pour ma famille évidement et le peu d'amis que j'ai; j'pourrais mourir pour mes idéaux, mes ambitions, mes croyances, ce en quoi je crois. je pourrais mourir pour défendre un inconnu s'il en est digne; je n'ai aucun scrupule à risquer ma vie, après tout, j'suis qu'une personne parmi tant d'autres ma mort ne sonnerait pas la fin du monde non plus, j'suis qu'une jeune donzelle du district deux comme il y en a des milliers d'autres. j'pourrais mourir par fierté; quand j'vous dit que mon orgueil pourrait causer ma perte j'suis sérieuse!
➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ? ma grande sœur, elle s'est portée volontaire aux 61ème hunger games, quand j'avais 14 ans et que j'avais été tirée au sort. là où je voyais une occasion de faire une entrée éblouissante au capitole, une occasion de briller, de me montrer, de me donner en spectacle ma sœur ne voyait qu'un aller simple pour la mort, la douleur, l'enfer. je lui en ai voulu, de me prendre ma place; toute ma vie je m'étais entraînée sous l’œil attentif de mes parents pour participer et gagner, toute ma vie je n'avais attendu que ce moment et elle me l'a pris. puis elle a gagné, elle est revenue vainqueur à la maison, sous les applaudissements et les hurlements joyeux des autres; 't'as honoré le district 2' qu'on lui disait; 't'es la fierté de la famille!' qui lui avait dit mon grand-père. mais elle avait changé, je le voyais dans ses yeux; elle était différente, quelque chose s'était éteint dans ses yeux au même moment qu'elle avait tué pour la première fois dans l'arène, dans le simple but de survivre et de rentrer à la maison. le capitole m'a pris ma sœur, et pour ça, je lui en voudrais à jamais. j'aurai la peau de snow. je l'aurai.
➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ? plus maintenant, avant, j'adorais ça; voir les tributs s'entretuer, être sous les feux des projecteurs; c'était tellement excitant de les voir survivre dans ces milieux hostiles! fut un temps où j'en étais même arrivée à les envier, à vouloir être à leur place; quelle jeune idiote j'étais, inconsciente de tout, pensant être invincible comme des jeunes se croyant immortels. maintenant, les voir à la télé me répugne; le capitole me répugne, voir ces enfants (pour la plupart très jeunes) s'entretuer me fait de la peine, ça me révulse, ça me donne des envies de meurtre.
➺ QUE PENSES-TU DES VAINQUEURS DES JEUX ? ils sont changés à tout jamais, ils finissent par devenir des marionnettes du capitole pour de bon; ils sont détruits pour toujours, je le sais, je l'ai vu sur ma sœur. elle n'est plus la même, elle s'en renfermée, elle a changé; ma vraie grande sœur me manque, où est-ce passée? le capitole me l'a prise. des fois, en voyant ma sœur, ce qu'elle est devenue, la façon dont son âme est torturée et manipulée, je me dis qu'il aurait mieux valu qu'elle meure dans l'arène; la mort salvatrice, libératrice de joug du capitole.
➺ CROIS-TU AU BONHEUR ? je ne sais pas, peut-être bien que oui. je pense que le bonheur existe, après, je ne sais pas si ça m'est déjà arrivé; d'être heureuse je veux dire. j'ai déjà été contente, fière, gratifiée; mais heureuse? ça, je ne pense pas. je ne sais pas ce que ça fait, je ne sais même pas si ça en vaut la peine. après tout, le bonheur, il faut le mériter non? j'pense que le bonheur c'est quelque chose de relatif, qu'on peut vivre sans; le bonheur... c'est un luxe qu'on ne peut pas tous se permettre d'avoir, j'ai pas raison?
➺ COMMENT TE SENS-TU QUAND LE TEMPS DE LA MOISSON ARRIVE ? avant, j'étais excitée. je rêvais d'être tirée, je me sentais capable de gagner à chaque moisson! j'ai failli participer une fois, ma première moisson. mais ma soeur aînée s'est portée volontaire, comme il n'est pas rare que ça arrive dans notre district; je lui ai en voulu énormément. je voulais voir le capitole, je voulais être sous les feux des projecteurs, montrer de quoi le district deux était capable! elle, elle a fait ça pour me protéger; moi je voulais le faire par intérêt. j'ai été tirée au sort cette fois, ma soeur m'a pris ma place; plus jamais mon nom n'a été tiré. maintenant, c'est avec rage que je vois ces jeunes tirés au sort; j'ai vu en quoi les jeux transforment les gens, je l'ai vu sur ma soeur. ça les marque à jamais, c'est injuste et cruel; le capitole se languit de leur douleur à venir dès lors qu'il voit le visage de ces enfants sur leurs écrans. ça me dégoûte.
➺ SERAIS-TU CAPABLE DE TUER POUR PARVENIR A TES FINS ? oui sans aucune hésitation. tout ce qui se trouve sur mon chemin, tout ce qui se met entre moi et mon destin, mes ambitions, doit être éliminé. oh oh, vous pouvez me huer, vous pouvez me dire que je suis un monstre allez-y dites-le! mais moi, j'ose, au lieu de rester à stagner, à suivre les autres comme un mouton. si l'on renonçait à nos ambitions, à la victoire et à la gloire juste à cause d'obstacles sur nos routes on ne ferait que rester au même niveau toute nos vies! je ne suis pas une suiveuse, j'suis une meneuse moi! la mort n'est pas une fatalité, elle peut même devenir une délivrance. j'considère que la mort est un cadeau, et que la vie est un cadeau empoisonné. j'suis pas un monstre, j'suis pas une sans cœur; j'suis juste humaine moi m'dame.
➺ QUEL SERAIT LE PÉCHÉ CAPITAL QUI TE REPRÉSENTERAIT LE MIEUX ? la colère sans aucune hésitation. je le sais, je ne suis pas le meilleur modèle qui soit dans la tranquillité et le calme; je suis de ces personnes qui ont toujours cette rage au ventre, cette haine, qui ne laissent rien paraître. j'ai ces papillons dans le ventre, ces voix dans la tête qui me hurle d'étrangler la moindre personne qui se met sur ma route, qui m'insupporte. heureusement pour les autres, tout comme moi, que je suis dotée d'un sang-froid exemplaire car j'aurais mis hors service un bon nombre de personne depuis le temps. l'orgueil est un vice qui me sied à merveille. en effet, je suis fière; beaucoup trop fière même, ce défaut pourrait me faire courir tout droit à ma perte, car je ne me plie jamais aux autres. m'agenouiller devant quelqu'un? plutôt mourir! me soumettre à quelqu'un? encore moins! je n'hésite pas à montrer ma fierté aux autres, à dire que je suis la meilleure; c'est la vérité après tout, n'est-il pas?
JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est abondante. DU COUP, MON NOM A 0 CHANCE D'ÊTRE TIRE AU SORT. MES PARENTS M'ONT FORCÉE A PRENDRE UN JOB à l'armurerie des pacificateurs (je trie les armes, je fais les comptes, les inventaires, les distributions) ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime ça. JE SUIS DANS LE 2ÈME DISTRICT. AYANT 25 JE ne peux plus (mais ai failli) PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET je me suis déjà entraînée. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.
tell us your story. « le tribut fille du district 2 des 61ème jeux de la faim cette année est.... » Tout le monde retient son souffle. Tout le monde fixe cette femme extravagante à la chevelure colorée en train de piocher un papier au hasard. Les plus jeunes regardent avec crainte, les plus âgés avec espoir; toi, t'es juste là à croiser les doigts. A côté de toi, une gamine sanglote; tu la fusilles du regard. On ne pleure pas en public, il faut rester digne, fier. Montrer aux autres que tu n'es pas une petite chose fragile et sensible qui fond en larme pour n'importe quoi. Tes grands yeux bleus fixaient un point invisible au-dessus de la tête de la fille debout juste devant toi. Il n'y avait personne sur la scène, hormis la dame du Capitole chargée de piocher les noms de tributs du district deux de cette année.. les femmes d'abord, comme toujours. Elle finit par piocher un papier et quand elle le lit, un sourire malicieux et mauvais se dessine sur ses lèvres violettes pailletées de blanc tandis qu'elle ouvre la bouche; ton rythme cardiaque s'accélère quand elle clame haut de fort; « aslinn noren keenan! » Tu ne bouges pas tout de suite, abasourdie, n'y croyant pas. C'était toi, tu venais d'être sélectionnée pour les hunger games! L'excitation se fit sentir dans ton regard tandis que tu sortais des rangs sous les milliers de paires d'yeux de tes compères; fière, digne, tu fais quelque pas sans dire un mot. Ta mère avait insisté pour que tu portes une robe; tu avais été obligée d'accepter pour faire 'bonne figure' comme elle le disait si bien, mais tu ne te sentais pas à l'aise dans ce tissus blanc et volatile qui ondulait à chacun de tes pas. « NON. » Un cri résonne, tu sursautes; la voix qui vient de se faire entendre ne t'es que trop connue. Tu fronces les sourcils tandis que ta grande sœur sort des rangs à son tour, la tête haute et toisant tout le monde du regard. Elle clame d'une voix assurée et claire; « je suis volontaire! » Elle est si belle, ta grande sœur. Elle te vole automatiquement la vedette, tous les regards se posent sur sa silhouette de rêve et ses grands yeux bleus si semblables aux tiens. Tu grinces des dents, mais elle ne semble pas le remarquer. Elle s'approche de toi, te prend dans ses bras et te murmures quelque chose que tu n'as pas le temps de comprendre, tu balbuties seulement; « mais... » Elle ne te laisse pas terminer; elle te tourne le dos et monte sur scène; sur l'écran géant ta tête est bientôt remplacée par la sienne, son visage d'ange et son regard de glace semble lointain, triste et soulagé.
« MAIS QU'EST CE QUE TU FOUS?! » Vous aviez eu le droit à un peu de temps ensemble, avec tes parents et ta sœur. Avant de partir, chaque tribut avait le droit à une demie-heure avec sa famille pour faire ses adieux; et toi, t'étais en train de les foutre en l'air. Rageuse, tu avais frappé sur la table avec ton poing; ta mère et ton père, eux, restaient assis sur leur chaise et vous regardait vous disputer comme ils en avaient l'habitude; ils étaient fiers de ta grande sœur, fière de la voir participer aux jeux de la faim. Après vous, vous viviez dans un des districts de Carrière où les jeux de la faim étaient portés en haute estime, c'était une fierté que de voir un de ses enfants y participer chez toi! Sauf que ça aurait dû être toi, ils auraient dû être fiers de toi et non de ta sœur qui t'avais volée la vedette sans te prévenir, te prenant au dépourvu. « je te sauve la vie! » Sa voix autoritaire avait résonné dans toutes la pièce; tu te doutais bien que tout le monde aux alentours devant vous entendre, mais honnêtement tu n'en avais absolument rien à faire. Tu fixais ta sœur avec colère, tandis qu'elle, elle te fixais d'un air peiné. Pourquoi? Pourquoi est-ce qu'elle te regardait comme ça?! « mais tu savais TRES BIEN que je n'attendais que ça, de participer, j'me suis entraînée toute ma vie et aujourd'hui tu me voles ta place! » Tu serres les dents, tu fermes les poings, tu la fixes avec reproche. Son regard se durcit, et elle se met à te toiser de toute sa hauteur. Elle s'approche à grandes enjambées vers toi puis elle te saisit par le col, te plaquant contre un mur sans que tes parents ne daignent réagir, trop habitués à vos disputes; « t'es vraiment trop conne, aslinn. -elle siffle ces mots en te fixant dans les yeux- t'es qu'une gamine, t'es trop frêle, trop faible; moi j'suis plus résistante et plus entraînée, tu te ferais abattre dès le début j'le sais... j'fais ça pour toi, je t'aime tu sais. » Elle souffle ces derniers moi avec un regard doux que tu ne lui connaissais pas. Ta colère retombe automatiquement, des larmes se mettent à perler au coin de tes yeux et tu réalises; tu ne reverras peut-être jamais ta grande soeur. Elle te repose au sol, et tu sanglotes; « .. je t'aime aussi. » Sans prévenir, tu te jettes dans ses bras et tu la serres de toutes tes force contre toi; ton nez est enfouit dans ses cheveux, et tu humes pour la dernière fois son odeur vanillée tout en pleurant contre elle; « reviens, s'il te plaît reviens, je t'en supplie reviens vivante. » Tu laisses libre court à tes larmes tandis qu'elle te caresse doucement les cheveux, te berçant comme quand tu étais petite. Elle te murmure alors à l'oreille; « je te le promets. »
soixante. Tu la cherches des yeux, alors que les tubes viennent de sortir de terre dévoilant ainsi tous les tributs, enfermés dans ce verre solide. cinquante. Les caméras finissent par se focaliser quelques secondes sur elle; elle est si jolie, même quand son visage est ravagé par la peur. Oh, elle est inexpressive; mais tu la connais, tu sais que quand elle plisse des yeux comme ça c'est quelle a peur, tu le connais pas coeur. vingt. ils se scrutent tous avec méfiance les uns des autres, ils se toisent, se jaugent, se méprisent, se sondent, s'observent, se focalisent. Toi, t'es là sur ton canapé à les regarder, a trépigner, à attendre. dix. Le moment de vérité se rapproche, tu te redresses sur le canapé, tu jettes un regard à tes parents qui sont absorbés par l'écran plasma qui fait le tiers de votre mur. Tu es impatiente, excitée. neuf. Ton souffle s'accélère. huit. Tes yeux brillent d'espoir. sept. Tes ains se crispent autour de ta tasse de chocolat chaud. six. Tes pieds tapent avec insistance sur la moquette blanche et dorée. cinq. Tes dents grincent. quatre. De la sueur commence à perler sur ton front. trois. Tu la cherches. deux. Elle est là. un. Tu la regardes une dernière fois avant qu'elle ne tombe dans la barbarie des jeux. zéro. Avant même que tu n'aies le temps de dire ouf, tu la vois tracer tous les autres. Elle est rapide, agile, elle les distance tous, arrivant la première à la Corne; elle prend un sac au hasard, une lance et des couteaux avant de disparaître pour de bon. Derrière elle, la mort, le sang. Un coup de feu. Deux coups de feu. Trois coups de feu... déjà trois morts.. le bain de sang habituel du début des jeux. Quatrième coup, puis cinquième coup. « VAS-Y ELWYNE. » Tu l'encourages, tu abandonnes ta tasse pour te mettre à faire les cents pas devant la télé. Soudain, sortit de nulle part, un garçon lui saute sur le dos. Tu te stoppes, les yeux écarquillés. Un corps à corps dans l'herbe grasse s'annonce; ils roulent tous les deux au sol, elle tente de lui donner des coups de couteau mais il les évite; il reprend le dessus, la plaque au sol et tente de lui asséner le coup fatal... mais elle est plus rapide, plus agile, plus forte. Sixième coup de feu; le tribut du district quatre est mort, Elwyne est toujours en vie. « AH C'EST MA FILLE CA. » Ton père rit au éclat alors que sa fille vient de tuer un enfant.. qu'est-ce qui ne tourne pas rond dans cette famille? Bientôt, le bain de sang cesse; la nuit tombe, et dans le ciel les morts de la journée sont annoncés. Dix morts, sur vingt-quatre. Elle est toujours en vie.
***combat final***
Elle a survécu jusqu'ici. Elle est toujours vivante, c'est incroyable. Tu es tellement fière d'elle, tes parents prennent un malin plaisir à crier à leurs voisins que leur fille est toujours en vie et qu'elle va gagner. Toi, tu t'en fiches. Tout ce que tu veux c'est retrouver ta grande soeur vivante. Elle est là, tapie dans les hautes herbes, seule. En face, ils sont trois à l'attendre. Elle n'agit pas maintenant, elle les observe d'abord, comme elle le fait à chaque fois. Elle les épie, attend qu'ils fassent le boulot eux-même. Après tout, ils ne sont que trois.... ils finiront bien par s'entre-tuer non? Comme pour lui donner raison, un des trois (la tribut du district six) égorge par surprise un des deux garçons encore en compétition, mettant fin à leur alliance. L'autre, le tribut du district huit, n'attend pas avant de sauter à la gorge de la fille; Elwyne, elle, en profite. Elle prend un petit couteau dans sa main, attend, vise puis elle lance; le couteau va se ficher dans le genoux du garçon, seul survivant; il hurle de douleur puis tombe, vulnérable. Elle saisit sa chance; il ne reste qu'elle et lui. Sortant des hautes herbes, elle court jusqu'à lui puis elle lui cache les yeux, murmurant des excuses que seul toi arrive à lire sur son visage inexpressif. Puis le coup part, rapide, vif et précis; elle lui plante un couteau dans le crâne, met fin à sa lente agonie. Elwyne Keenan, district 2, grande gagnante des 61ème Jeux de la faim.
« J'comprends pas Elwyne. » Elles s'affrontent du regard, bleu contre bleu. « T'as gagné, tu devrais être contente, fière? » La plus jeune s'approche, téméraire, fière, directe et franche? « Au lieu de ça.. j'sais pas t'es plus la même! T'es molle... passive. Pourquoi? Pourquoi t'es pas heureuse?! » Elle veut savoir, ses paroles sont tranchantes, dures. La plus âgée frissonne, elle siffle d'un air mauvais; « Qu'est-ce que tu peux être conne... » Elle se redresse, la toise de toute sa hauteur pour continuer; « Tu ne sais rien. Tu ne sais pas ce que c'est, de tuer quelqu'un pour rester en vie. » Sa voix tremble, personne ne l'a jamais vu comme ça. Ses mains abîmées par son séjour dans l'arène tremblent autant que sa voix prise de trémolos; « Ce qui se passe là-bas... je ne le souhaite à personne. Le Capitole nous manipule, nous ne sommes que des pions sur leur échiquier, des cadavres à ajouter dans leur collection, des marionnettes si faciles à contrôler. » Elle serre les dents, retient ses larmes tout en marmonnant d'une voix froide, mauvaise, menaçante; « Tu ne sais pas ce que je dois subir pour vous garder en vie. » Ces mots frappent la cadette comme une gifle. L'aînée se met à pleurer; elle s'en rend compte, car elle hurle à la cadette aussitôt; « Casse-toi, sors de ma chambre Aslinn! » Tu te réveilles en sursaut, poussant un petit couinement tandis que tu revois ta soeur te pousser avec véhémence hors de sa chambre, te jetant presque au sol. Jamais elle n'avait pleuré devant toi; avait-elle même déjà pleurer avant de revenir? Votre dernière discussion remonte à avant-hier, elle ne te parle plus depuis; elle ne sort plus de sa chambre, elle ne parle plus à personne à vrai dire. Elle a changé, ces juex l'ont changée. Elle n'est plus la même elle est... différente. Traumatisée? Très certainement. Elle voudrait oublier tout ce qu'elle a vu, vécu et fait mais elle ne peut pas, alors elle se renferme et se berce de souvenirs cauchemardesques. Parfois, tu l'entends pleurer dans sa chambre dont seul un mur te sépare. Alors, tu t'approches du mur, tu poses ta main sur le papier peint élégant et tu te mets à chantonner, sans vraiment savoir si elle t'entend ou non. Ensuite, les pleurs cessent; elle doit très certainement s'endormir dans ces moments.
Depuis qu'Elwyne est rentrée, vous habitez avec vos parents dans une maison du village des vainqueurs. C'est joli, c'est beau, c'est élégant mais ton ancienne maison te manque un peu. Tu ne le montres pas, trop fière pour laisser penser aux autres que tu peux être sentimentale, mais tu te sens comme une intruse dans cette chambre immaculée aux rideaux en dentelle et au carrelage en marbre. Passant une main sur ton visage endormi, tu essayes de te rendormir mais rien n'y fait: cette dernière altercation avec ta soeur te hante. Ne pouvant te résoudre à te rendormir, tu finis par descendre de ton lit. Tu frissonnes quand tes pieds nus touchent le carrelage gelé. Tes cheveux ocre caressent ta peau de satin tandis que tu sors silencieusement de ta chambre, refermant la porte avec douceur pour ne pas réveiller la maisonnée. Tes grands yeux bleus scrutent l'obscurité peu accueillante de cette maison trop austère à ton goût; seuls des mauvais souvenirs se trouvent ici, selon toi. Tu pousses un soupir quand tu remarques une silhouette sur le balcon; la porte est ouverte, tu sors et tu la vois, là, assise par terre, observant l'horizon les jambes pendant dans le vide passées entre les barreaux étroits. Elle sait que t'es là, tu le sais. Tu souffles; « J'arrive pas à dormir. » Aucune réponse, pas même un mouvement. Elle t'ignore, reste dans sa bulle de cauchemars aussi horribles les uns que les autres. Tu ravales ta fierté pour murmurer d'une voix tremblante; « Pardon. J'suis trop conne, j'avais pas compris. J'étais trop occupée à... à être moi et j'ai pas vu que tout ce que t'a vécu était vraiment horrible. J'suis désolée Elwyne, j'suis vraiment désolée.. pardonne-moi putain, j'suis qu'une conne. » Toujours pas de réponse. Tu te mords les lèvres, anxieuse, attristée. Aurais-tu tout gâché? Votre complicité, votre amour, votre confiance? Tu t'apprêtes à partir quand elle finit par souffler, tout simplement; « C'pas d'ta faute petite sœur... viens là. » Elle tapote le sol à côté de toi, et sans la faire attendre tu t'y assois, avant de poser ta tête sur son épaule. Puis, dans un silence religieux, vous vous mettez à pleurer toutes les deux sans même sangloter, laissant seulement couler vos larmes de remords.
reality is here.
Saluuut tout le monde! (et joyeux noël au passage héhéhéhé) je m'appelle Elise et j'ai 15 ans. J'ai trouvé le forum par hasard en naviguant sur le net l'autre soir, et j'ai fini par m'inscrire héhéh. J'ai lu tous les livres HG y a pas mal de temps mais tout est encore suffisamment frais dans ma tête je pense hu. MARIE AVGEROPOULOS © COPYRIGHT frostingpeetaswounds.tumblr
Dernière édition par Aslinn N. Keenan le Ven 26 Déc - 22:58, édité 12 fois |
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