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LEVI&ASTHRYD Ҩ can i be a friend, we'll forget the past
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Sujet: LEVI&ASTHRYD Ҩ can i be a friend, we'll forget the past Jeu 29 Sep - 17:45
Levi S-O. Blackburn & Asthryd L. Green-Harper
« can i be a friend, we'll forget the past »
Un soupire s’échappa des lèvres de la jeune femme alors qu’elle se levait enfin de son canapé après avoir passé plusieurs heures à réfléchir. Plusieurs heures voir même plusieurs jours. Oui, cela faisait bien plusieurs jours qu’elle faisait les cents pas dans sa maison, dressée sur le capitole. Elle ne dormait presque plus la nuit, trop prise par ses pensées dont elle n’arrivait plus à se débarrasser. Elle était née dans cette endroit, ce sommet du monde, là où il ne semblait pas y avoir de problèmes, là où tout était censé aller pour le mieux et pourtant elle n’avait pas l’impression que ça allait mieux pour elle là bas. De toute évidence, elle s’était elle-même mise dans le pétrin, elle s’était crue capable de faire changer les choses à sa façon et elle avait été bien idiote. Voilà des jours qu’elle restait enfermée chez elle à broyer du noir réalisant qu’elle avait fait une erreur en allant dans les districts. Elle ne savait pas vraiment, comme à son habitude elle était pleine de doute et de remise en question, voilà bien des jours qu’elle aurait du voir Levi dans le seul endroit des districts où elle était capable d’aller, elle avait un très mauvais sens de l’orientation alors heureusement qu’elle avait une très bonne mémoire photographique ça lui permettait de compenser. Bref, elle avait raté plusieurs de ses rendez-vous avec lui, tout simplement parce qu’elle était angoissée à la simple idée de mettre le nez dehors. Ça n’avait pas toujours été le cas, quelques temps auparavant, elle avait enfin pris la décision d’agir à sa façon. Elle avait mit beaucoup de temps avant d’oser agir, même indirectement, sans doute trop satisfaite de ses privilèges, trop peureuse, trop égoïste aussi, elle avait attendu si longtemps pour mettre à exécution les pensées qu’elle avait depuis longtemps déjà. Finalement, elle s’était enfin décider à agir et à peine quelques semaines après cette décision voilà qu’elle laissait tout tomber pour rester plaquée dans une maison bien trop grande pour elle toute seule. Quoi qu’il y avait bien son chat avec elle, mais bon ça ne comblait pas l’absence de son mari et quand bien même il serait là, elle ne s’en sentirait pas moins seule. Elle n’arrivait plus à supporter cette vie, elle jouait la brave épouse, la fille modèle, la digne habitante du capitole alors qu’elle n’arrivait absolument pas à comprendre les autres, qu’elle n’aimait guère l’homme qu’elle avait épousé et qu’elle détestait vraiment ses parents. Elle avait tenté de fuir cette situation et pourtant elle était toujours là à faire les cent pas dans son salon comme la dernière des idiotes. Dans un nouveau soupire la jolie brune se stoppa dans sa marche folle, elle ne pouvait pas passer la journée à marcher bêtement dans son salon, c’était du temps de gaspillé et puis mine de rien c’était fatigant. Elle devait prendre son courage à deux mains et essayer de retrouver Levi, en se faisait le plus discrète possible, elle ne l’avait de toute évidence pas été suffisamment toutes les fois précédente, si bien que certaines personnes commençaient à se douter qu’elle filait en douce dans les district pour une raison sans doute trop mystérieuse à leurs yeux. Elle ne pouvait pas continuer à prendre des risques, son actuelle situation la forçait à se montrer on-ne-peut-plus sage. Elle était tombée enceinte, malgré le fait qu’elle n’aime pas franchement son mari, elle exécutait à la perfection son rôle d’épouse et puis, il avait beau être un peu con sur les bords, il y a certains domaines où il n’était pas si mauvais que ça. Enfin bref. Elle était enceinte. Il y avait cet être en elle qui ne cessait de grandir, de jour en jour (bien que ça ne soit pas encore visible) et elle ne pouvait définitivement pas risquer de se mettre dans le pétrin, il en allait de la vie de cet enfant. Alors elle restait chez elle comme une idiote à attendre dieu seul sait quoi. Elle ne pouvait pas quitter le capitole avec cet enfant, ici, il pourrait grandir en toute sérénité, loin de la violence des jeux, c’était un privilège qu’elle avait eu étant jeune et qu’elle voulait bien entendu donner à cet enfant. Cela dit, en grandissant au capitole, il y avait de fortes chances pour qu’il devienne comme tous les autres, un égoïste se délectant du malheur des autres, c’était une chose qu’aucune éducation ne pouvait empêchée, c’était pas mentalité du capitole, la mentalité de tout le monde et les gens ont tendance à penser comme la majorité de crainte de s’attirer les foudres des autres. Asthryd en était la preuve. Elle était restée tellement longtemps à ne rien faire, à se comporter en hypocrite de peur qu’on lui reproche son point de vu. C’était ça le capitole, une sorte d’endoctrinement et quand on refusait de s’aligner au rang, on pouvait le payer cher. Il avait fallu du temps pour qu’Asthryd décide de se bouger les miches contre le capitole et encore, elle tentait de ne pas trop se mouiller, mais elle faisait quand même sa bonne action. Bref, conclusion de l’histoire elle ne savait pas si c’était mieux de rester ici avec ses petits privilège et sa vie peinarde ou de se barrer pour rejoindre les plus démunis. Elle aviserait sans doute le moment où cela sera nécessaire après tout, elle a encore neuf mois pour prendre une décision qu’elle a été incapable de prendre en vingt-cinq ans, on peut toujours espérer qu’elle finisse par y arriver.
Les bras croisée sur la poitrine, le regard perdu dans l’immensité du vide, la jeune femme ne cessait de réfléchir, sans réussir à arriver à une conclusion satisfaisante. Rester là ou partir c’était une grande question. Elle en avait marre de ne rien faire, elle n’avait pas vu Levi depuis un bout de temps déjà et mine de rien, il avait beau être un peu (voir même beaucoup) chiant avec elle, ça lui manquait. Le gout de l’aventure, l’opportunité de discuter (et de s’engueuler) avec un homme qui ne passait pas son temps à parler politique ou trucs de riches bien chiant, ça lui plaisait. Un léger sourire se dessina sur les lèvres de la jeune femme alors qu’elle pensait à cet homme. Il avait carrément était chiant cette fois où il s’étaient rencontré, mais au fond elle le comprenait, elle venait du capitole, lui avait grandit dans les districts, elle pouvait s’estimée heureuse qu’il lui ait mal parler, il aurait aussi pu la tuer. Il avait toutes les raisons du monde de la détester et lui, il ne devait pas se sentir bien mal depuis qu’il ne l’avait pas vue, il l’avait dit lui-même, il se fichait bien de ce qu’il pouvait lui arriver, alors elle ne l’imaginait pas du tout en train de s’inquiéter pour elle. Remarquant soudainement qu’elle s’était mise à sourire en pensant à lui, elle ferma les yeux quelques secondes avant de reprendre son air sérieux. Au fond d’elle, elle se disait quand même que ce n’était pas très correct de lui poser des lapins à chaque fois qu’ils devaient se voir, quoi qu’il avait peut-être déjà cessait de se pointer à l’endroit où ils étaient censés se retrouver. Cela dit, elle ne voulait pas laisser les choses continuer comme ça, il fallait qu’elle le trouve, ne serait-ce pour s’excuser et lui expliquer la situation dont il se ficherait sans doute, mais pour une fille qui, comme elle avait reçu une éducation pleine de principe ça semblait être la moindre des choses. La discision était donc prise elle allait de ce pas se rendre dans le deuxième district. Elle jeta un regard à l’horloge, son mari n’était près de rentrer. Elle attrapa ensuite un gilet avant d’enfiler la première paire de chaussures qui trainait (comme elle les laisse toutes trainer, ça va, elle avait l’embarra du choix) et elle quitta son domicile en direction du premier district.
Après plusieurs longues minutes de transport et de marche, elle avait enfin quitté le capitole et elle marchait dans les rues, pas si différentes que ça de celle qu’elle connaissait, après tout, le premier district n’était pas le pire, bien au contraire, c‘était sans doute celui qui ressemblait le plus au capitole. Elle ne connaissait pas grand-chose du monde en dehors du capitole, si ce n’est la route qu’elle avait emprunté la première fois pour s’y rendre, le reste était encore une grande contrée inexplorée. Elle sursauta légèrement quand elle sentit une légère goutte de pluie s’abattre sur le bout de son nez. S’arrêtant dans sa marche elle leva les yeux vers le ciel sombre coloré d’un gris menaçant. C’était bien sa veine il fallait qu’il pleuve aujourd’hui, à croire que même la météo lui en voulait. Elle laissa échapper un léger grognement avant de reprendre sa route. Elle espérait qu’il ne pleuve pas soudainement des cordes parce qu’elle n’avait pas pris de parapluie, ça lui apprendra à quitter sa maison sur un coup de tête, la prochaine fois elle y réfléchirait plus longtemps histoire de penser à prendre un parapluie et une veste, ça pourrait être utile aussi. Elle croisa ses bras autour de sa poitrine comme pour se réchauffer un peu alors que la pluie devenait de plus en plus forte et qu’elle n’avait sur elle qu’un gilet (un débardeur, un jean, des dessous, des chaussettes et des chaussures aussi mais ce n’était sans doute pas la peine de le préciser). Finalement elle arriva à bon port, ce coin qu’elle avait l’habitude de fréquenter, un peu au milieu de nulle part. elle soupira, elle se sentait vraiment idiote maintenant qu’elle attendait comme la dernière ses abruties, sous la pluie, un homme qui ne viendrait sûrement pas. Elle regarda sa montre la route était longue pour venir jusqu’ici, elle n’allait pas pouvoir se permettre d’attendre le dégel, et puis mine de rien elle caillait grave et n’avait pas franchement envie de tomber malade. Enfin, en même temps elle ne savait pas si elle était mieux toute seule au beau milieu de nulle part sous la pluie ou chez elle bien au chaud avec son abrutit de mari …
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Sujet: Re: LEVI&ASTHRYD Ҩ can i be a friend, we'll forget the past Dim 9 Oct - 1:11
can i be friend, we'll forget the past.
LEVI & ASHTRYD
Chaque passage au district un s’avérait plus dangereux que le précédent, et pourtant, à chaque fois il y était allé. Pour rien. Routine qui avait commencé à prendre place dans son existence à présent, comme un réflexe qu’il ne pouvait s’empêcher d’accomplir mais qui, mine de rien, le mettait sacrément en danger, en plus de le retarder de manière considérable. Il ne savait pas pourquoi elle avait disparu aussi soudainement, la moindre des choses aurait été de le prévenir à leur dernière entrevue en tout cas, bien qu’elle n’ait pas été des plus sympathiques, comme toutes les autres avant et encore avant. Quand bien même, si elle avait fini par être mal à l’aise face au comportement de Levi, elle aurait toujours pu le dire, s’exprimer, au lieu de le laisser se jeter chaque fois un peu plus dans la gueule du loup. Pourtant, force de l’habitude encore une fois, il y était aujourd’hui, à errer au milieu du district un, incapable de savoir si oui ou non son chemin allait croiser celui de sa taupe débarquée d’entre les buissons. Leur rencontre avait été des plus hasardeuses, des plus simples également et Levi n’avait pas été du genre à vouloir lier le dialogue avec cette jeune femme débarquée du Capitole avec ses fringues du Capitole et ses manières du Capitole. Pourtant, aujourd’hui il était là pour elle, comme il l’avait été à chaque fois qu’il s’était pris un lapin dans les dents, comme à chaque fois qu’ils s’étaient rencontrés pour parler un moment. Les informations qu’elle lui donnait avaient beau être précieuses, la plupart de celles-ci lui étaient complètement accessoires, et qui sait, c’était peut-être pour se donner un objectif, une raison de rester en vie qu’il continuait de la rencontrer et qu’il continuait d’y aller même maintenant qu’elle n’y était plus. Que c’était débile comme rituel ! Il fallait en tout cas avouer qu’il n’y avait rien de plus imprudent que ce genre de comportement, celui de se rattacher à une habitude qui pouvait à tout moment, être découverte par quelques esprits vicieux.
Ce matin encore, en pliant ses affaires, il avait hésité entre se diriger vers le district un et vers un tout autre chemin pour enfin renoncer une bonne fois pour toute à l’idée de la revoir. Après tout, ça lui faisait une belle jambe de ne pas la revoir, une emmerdeuse en moins ! C’était toujours facile d’avoir ce genre de pensées pour faire taire les autres, celles qui disaient que peut-être elle avait été découverte, que peut-être il lui était arrivé quelque chose et que peut-être tout ce qu’elle avait fait pour lui avait fini par lui coûter plus cher qu’elle ne l’aurait voulu. Quoique. Pour lui ou pour toute autre personne qu’elle aurait croisé ce jour là apparemment, puisqu’elle lui avait un peu proposé ses services d’espionne du Capitole sans réellement y réfléchir sans doute. Il détestait d’ailleurs tous ces questionnements qui venaient à naître dans sa tête au sujet de la jeune femme, tout comme une certaine culpabilité à l’idée de l’avoir mise en danger sans s’être assuré de savoir si oui ou non elle pourrait sortir indemne d’une pareille trahison. Quelle bêtise, elle avait sans doute juste renoncé à toute cette histoire, elle l’avait laissé tomber parce que ça avait fini par être trop dangereux et au final, il ne lui en voulait pas pour ça. Après tout, elle avait tout ce dont elle avait besoin au Capitole : une protection, un mari (à ce qu’elle avait dit), le luxe, un foyer bien chaud et de quoi avoir bonne conscience toute sa vie avec tout ce qui pouvait lui occuper la tête. Il était désormais loin de sa tête probablement et ce n’était pas plus mal comme ça. Pourtant malgré toutes ces pensées, il venait bel et bien de s’engager vers le district un, s’approchant de plus en plus du Capitole sans pour autant tenter de ne pas se faire remarquer. Les Pacificateurs continuaient de tourner toujours aussi nombreux dans cette région, mais ce n’était pas pour autant qu’il en oubliait ses habituelles ruses et manières pour pouvoir se déplacer tranquillement (ou presque) au milieu des districts. Le plus souvent, c’était le temps de trouver de la nourriture auprès de quelqu’un qui en vendait, et depuis peu, pour retrouver cette Ashtryd aux heures et lieux de rendez-vous. Quand bien même il se faisait attraper, il avait toujours ses habituelles manières de combat brut de béton pour se débarrasser de tous ces obstacles sur sa route, ils faisaient leur boulot et lui ne cherchait qu’à atteindre les objectifs qu’il s’était fixés et les dommages collatéraux devaient bien se compter dans ce genre de cas.
Enfin bref, il arrivait déjà à proximité du lieu dit de rendez-vous, sans pour autant se presser plus que de mesure, malgré la pluie. L’important était d’abord d’essayer de repérer si quelqu’un, un quelconque Pacificateur ou autre avait eu la mauvaise idée de le suivre à travers sa route. Rien. Puis il fallait encore qu’il s’assure que personne n’ait pu remonter jusqu’au fameux lieu de rendez-vous par Ashtryd. S’il n’aimait pas franchement qu’on lui pose un lapin, sans doute que le fait de tomber dans une embuscade tendue avec la complicité de la jeune femme ne ferait rien pour arranger le cas déjà peu fameux dans lequel elle se trouvait ! Et lui, il se retrouvait quand même là, dans le district un, sous une pluie battante à faire l’effort de faire le détour, sans grand espoir d’y trouver la silhouette de la jeune femme. C’est ainsi qu’il s’engagea mentalement à ce que ce soit la dernière fois qu’il viendrait, si c’était pour encore une fois découvrir cette ruelle cachée de toutes les autres, tout aussi vide que les autres. Après tout, il pouvait très bien continuer sans les renseignements que la jeune femme lui fournissait, il n’y avait que cette vieille habitude qui faisait qu’au final, il se retrouvait là, à frôler le danger pour une chose si futile. Avec ou sans les noms de ces personnes du Capitole, il nourrissait cette même haine, ce même désir de vengeance, il n’avait pas besoin de plus que le simple souvenir de son frère agonisant à travers cet écran de télévision pour se motiver, pour avancer sans se retourner pour faire tomber tous ces pathétiques hommes qui n’avaient plus une once d’humanité, plus de quoi avoir le droit de vivre en ce bas monde. La pluie n’aidait pas vraiment à la marche mais Levi continuait de longer ce chemin qui lui semblait que trop familier. Il venait bien trop souvent, guidé par il ne savait quelle folie qui ne faisait que le mettre en danger, tandis qu’elle, elle avait oublié ce lieu depuis des semaines déjà. Quelle idée débile. C’est ainsi qu’il se retrouva à soupirer, ralentissant l’allure comme si tout devenait soudainement plus pesant, ou comme s’il cherchait à retarder le plus possible le moment fatidique où il arriverait et où il se retrouverait une fois de plus le bec dans l’eau à avoir fait tout ce trajet pour n’avoir qu’à faire demi-tour sans rien de plus qu’une marche et quelques heures perdues.
Mais elle était là, sous la pluie comme recroquevillée sur elle-même, trop tête en l’air pour avoir levé les yeux vers le ciel pour se rendre compte que la météo n’était pas au rendez-vous visiblement. L’espace d’un furtif instant, l’instinct de Levi fut piqué au vif, incapable de comprendre pourquoi elle venait maintenant après tant d’absences. Un rapide passage d’une main au niveau de sa ceinture lui permit de s’assurer que son couteau était bien en place, bien qu’il ne soit pas des masses utile si elle avait décidé de ramener avec elle une bonne dizaines de Pacificateurs armés jusqu’aux dents. Ca avait suffi à le rassurer, sans pour autant l’amener à baisser sa garde. Un regard autour et il s’approcha de la jeune femme, incapable de détacher son regard d’elle – tant qu’elle ne remarque pas sa présence du moins – comme pour essayer de la sonder, d’essayer de comprendre une telle action venant de sa part alors qu’il croyait que ce voyage n’en valait pas la peine. « Qu’est-c’que tu fais là ? » Question franche et directe, qui manquait un peu d’humanité, encore plus quand on savait qu’il savait qu’elle était enceinte et qu’il voyait qu’elle était déjà trempée, sous la pluie à se les geler à l’attendre. Mais il devait savoir, il devait absolument comprendre pourquoi elle était venue cette fois contrairement aux autres depuis déjà un nombre incalculable de fois. Quel était le truc qui l’avait amenée à changer d’avis. « J’veux dire… Pourquoi t’es venue ? Ca fait un moment que t’as pas jugé bon de le faire. » Comme quoi il pouvait encore se montrer plus antipathique à chaque nouvelle rencontre. Mais maintenant elle l’agaçait avec son côté imprévisible, lui qui avait cru tout savoir sur elle, lui qui avait cru à chaque instant de sa marche qu’il arriverait ici pour se retrouver seul, encore une fois. Il avait tord, une simple fille du Capitole, mariée, enceinte et maladroite comme pas deux avait réussi à le mettre en défaut et ça ne lui plaisait pas des masses. Peu de choses lui plaisaient de toute manière, mais là… c’était autrement plus compliqué. Il s’était inquiété pour elle, malgré les apparences qu’il avait pu lui servir à chaque fois qu’elle avait été dans ses parages et voilà qu’il découvrait qu’il s’était laissé bouffer l’esprit pour rien, pas de quoi s’inquiéter en tout cas ! Sans doute une nouvelle lubie, celle de faire courir un homme à travers les districts pour elle ou allez savoir ! Maintenant que l’inquiétude disparaissait, restait la fierté d’avoir du venir à chaque fois pour rien, et puis une certaine rancune qu’il n’allait certainement pas cacher à l’égard de cette jeune femme. En tout cas, une chose était sure dans toute cette histoire, elle n’avait pas choisi son jour pour sortir, puisqu’ils se retrouvaient là, sous la pluie comme deux pauvres chiens abandonnés et que sûrement, leur rencontre clandestine leur vaudrait plus qu’une douche naturelle.
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Sujet: Re: LEVI&ASTHRYD Ҩ can i be a friend, we'll forget the past Jeu 27 Oct - 15:23
Levi S-O. Blackburn & Asthryd L. Green-Harper
« can i be a friend, we'll forget the past »
Il y avait des moments où Asthryd se sentait complètement stupide et là, alors qu’elle était là, dans un coin paumé du premier district à frissonnée comme une folle tellement la pluie glacée s’abattait sur elle. Si elle n’avait pas été si impulsive elle aurait pris le temps de se couvrir d’avantage et elle aurait emmené un parapluie, mais non, c’était du Asthryd tout craché ça. Elle n’était pas venue aux rendez vous avec Levi parce que c’était devenu de plus en plus dangereux et qu’elle ne voulait pas courir de risques à cause du bébé qu’elle portait et hop, sur un coup de tête, ça lui prend, un peu comme une envie de pisser, la voilà qui se rend au lieu de rendez vous avec le jeune homme, persuadée tout d’abord qu’il ne viendrait pas parce qu’elle pensait qu’il avait du tracer un trait sur elle depuis longtemps, elle avait pu remarqué qu’il n’était pas un homme très attentionné qui en avait un tant soit peu quelque chose à foutre de la petite habitante du capitole qu’elle était. De plus, elle savait aussi que même si par le plus grand des hasards il venait quand même, ce ne serait pas avec un grand sourire et des mots doux, mais avec son caractère agaçant qui le pousserait à lui faire des remarques désobligeantes parce qu’elle n’était pas venue depuis longtemps. Elle le savait parfaitement et pourtant elle était là, à l’attendre sous la pluie, toute recroquevillée pour essayer de garder un tant soit peu de chaleur, plus pour l’enfant qu’elle portait que pour elle-même. S’il n’avait pas été là, elle n’en aurait eu que faire que de mourir de froid dans ce coin paumé, mais avec un bébé dans le ventre, ça changeait tout. Ce bébé c’était l’espoir de sa vie, la fine lumière qui venait éclairer un monde trop obscure à ses yeux, même si la mettait dans une situation plutôt complexe. Quoi qu’il en soit, comme n’importe quelle bonne mère, elle ne voulait pas perdre cet enfant et elle était prête à tout pour lui, c’est d’ailleurs pour ça qu’elle avait renoncé à ses visites dans les districts et finalement elle s’était rendue compte que ce n’était peut-être pas la meilleure façon de protéger cet enfant. Il ne voulait pas qu’il devienne comme les autres gens du capitole, alors elle voulait fuir, mais elle ne voulait pas qu’il soit condamné comme les enfants des discrets alors elle n’avait pas d’autres choix que d’espérer que les choses changent alors la voilà qui se pointe dans le premier district sous une pluie d’enfer pour voir un homme qui allait lui faire plein de reproches mais ça ne la faisait pas reculer pour la simple et bonne raison qu’au fond d’elle, plus que d’avoir l’impression d’avoir une quelconque importance dans un mouvement révolutionnaire, elle était venue surtout pour le voir. C’était idiot, il avait tout de détestable, il était vraiment chiant, pas du tout agréable mais il était si différent des gens qu’elle voyait au quotidien qu’il était devenu quelqu’un d’essentiel à sa vie, comme si elle avait besoin de le voir pour garder un certain équilibre et ne pas devenir folle en se contentant des discours de son mari, de son père, de sa mère ou de telle ou telle autre personne qu’elle avait l’habitude de voir au capitole. Elle savait que c’était idiot de s’attacher à cet homme qui n’en avait rien à faire d’elle, mais qu’importe, même si elle ne l’avouerait jamais en face de lui, mine de rien, elle a quand même un minimum de fierté, elle l’appréciait.
Recroquevillée dans un coin, trempée jusqu’aux os, sentant la pluie coller ses vêtement à son corps, perdue dans d’innombrables pensées, elle commençait à perdre espoir, il ne viendrait pas et elle, elle allait être retrouvée morte de froid ici, quoi que vu comme c’était paumé comme coin, elle n’était même pas sûre qu’un jour on retrouve son cadavre. Elle soupira. Elle était bien idiote d’être venue ici après tout ce temps, il était clair qu’il ne viendrait pas. Elle décroisa difficilement ses bras d’autour de sa poitrine détruisant ainsi le maigre cocon protecteur qu’elle s’était construit, puis elle jeta un coup d’œil à sa montre. Elle était déjà là à se les geler depuis vingt minutes et pourtant elle se recroquevilla de nouveau, décidée à attendre encore un petit peu, de toute façon, si elle rentrait chez elle, à part un bon bain chaud, elle n’aurait rien de mieux qu’ici, enfin si sûrement mais bon, il fallait bien qu’elle essaie de se persuader du contraire histoire de trouver le courage de rester encore un peu sous la pluie à attendre un homme qui ne viendrait sûrement pas. Les minutes passèrent encore et Asthryd avait l’impression qu’elles étaient encore plus longues que d’habitude. Ses jambes tremblaient et elle aurait bien eu envie de s’assoir, mais après avoir jeté un coup d’œil au sol, elle décida de rester debout, son jean était déjà complètement trempé, ce n’était pas la peine d’en plus le salir. Finalement alors qu’elle commençait à s’impatienter et à perdre espoir, alors qu’elle soupirait toutes les deux minutes, qu’elle ne trouvait même plus le courage de remettre ses cheveux derrières ses oreilles à chaque fois que la pluie s’amusait à les faire se coller à son visage devenu beaucoup plus pâle que d’habitude à cause de la fraicheur de la pluie dégoulinant dessus, une voix familière vint enfin rompre le silence morbide dans lequel elle était plongée depuis quelques minutes déjà. Elle releva la tête pour apercevoir son interlocuteur. Finalement, il était venu, alors qu’elle croyait qu’il ne venait plus depuis la première fois qu’elle lui avait posé un lapin, il était là et en plus, il était venu avec son amabilité habituelle, c’était génial ! Ironique, bien sûr, elle avait attendu quinze plombes sous la pluie froide, et même s’il avait raison de lui parler comme ça, parce qu’elle n’avait clairement pas géré, ça l’agaçait, c’était encore une fois du à sa trop grande fierté sans doute. « J’ai plus d’eau chez moi alors je me suis dis, ‘tiens Asthryd, il pleut, c’est le moment idéal pour aller voir l’autre chieur alors que tu as une sangsue collée au cul’ ! » Elle soupira puis ferma les yeux essayant de se contrôler. « Pardon, je suis venue m’excuser pour toutes les fois où je suis pas venue. » Elle le pensait réellement et elle était bel et bien venue pour ça mais bizarrement une fois face à Levi, ça avait été difficile à prononcé, d’autant plus qu’elle était énervée à cause de la pluie et qu’en plus mine de rien elle était sujette à des saute d’humeurs à cause de ses hormones. Bref, elle avait réussit à le lui dire, maintenant il ne lui restait plus qu’à encaissée tous les piques que Levi allait lui envoyer.
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Sujet: Re: LEVI&ASTHRYD Ҩ can i be a friend, we'll forget the past
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