25 Novembre 2312

La neige ne cesse de tomber sur le district depuis des semaines déjà. Je ne sais si cet hiver et le plus rude que nous ayons jamais connu, mais il me semble interminable et les jours ensoleillé de l'été ne cessent de me manquer, la douce chaleur du soleil, la douceur des brins d'herbes caressant mes jambes alors que je marche dans les vert pâturage observant les brebis, veillant à leur sécurité. Je me sens bergère dans l'ame et cela est assez amusant dans le sens ou ma mère me dit souvent que je suis celle qui garde ses petites brebis lorsqu'elle n'est pas là. Ainée de la famille, il est de mon devoir de veiller sur les plus jeunes, de les aider dans leur devoir, d'écouter leur peine et leur espoir,d 'être cette seconde mère dont ils ont besoin pour se développer et soulager quelque peu ma pauvre mère. La vie dans le district dix n'est pas facile. Le capitole se fiche de savoir si nous allons bien, si nous sommes en santé et apte à travailler. L'important et que nous puissions leur fournir leur nourriture, ces pièces de bœuf qu'ils aiment tant, le gigot d'agneau, la viande de mouton, le porc et même quelques volailles que nous pouvions élever de ci de là. Certes, notre district était plus largement spécialisé dans l'élevage bovin, néanmoins nous élevions toute sorte d'animaux en plus petite quantité et il était toujours agréable pour le capitole d'avoir des mets de diverses saveurs.
Mon père se tuais littéralement à la tache ces derniers temps. Notre grande famille avait besoin de nourriture par ce temps glaciale et malgré l'aide que pouvait nous fournir Abigail, ce n'était pas suffisant pour une famille si grande. Alors il travaillais encore et toujours, partant tôt, rentrant tard, n'étant chez nous que pour prendre un repas chaud, une douche et quelques heures de sommeil. C'était bien peu de choses, mais nous avions besoin de nourriture, de médicaments et d'autres choses pour tenir cet hiver rude.

Malheureusement pour nous, la petite Ameline, la dernière de la famille ne tenait pas bien ce froid et tomba malade. La faute à la neige, au froid et au manque de nourriture à n'en pas douter. Nous avions fait tout ce qui était possible pour l'aider à se rétablir, la soupe chaude et le repos, les couvertures en plus gracieusement fournies par Abigail ainsi que quelques petits médicaments, mais rien ne semblait  l'aidait  à aller mieux. Nous ne savions que faire pour l'aider à aller mieux. Ma mère ne pouvait rester chaque jour à la maison pour prendre soin d'elle alors j'alternais avec elle, manquant certain jours de classe, tandis que d'autre Abigail venait passer la journée à la maison, prenant soin au possible de ma jeune sœur mais après plusieurs jours sans parvenir à faire baisser sa fièvre, il fallut nous résoudre à appeler le pharmacien du district., dépenser un peu d'argent que nous n'avions pas prévu de dépenser ainsi et avoir enfin un verdict. Elle avait malencontreusement attrapé une grippe assez grave et ne pourrez s'en remettre sans les médicaments approprié. Malheureusement, nous n'avions pas cet argent, pas plus que nous n'avions la possibilité de l'avoir rapidement et malgré son aide Abigail faisait déjà beaucoup pour l'orphelinat et avait parfois des moyens restreints. La solution était donc simple. Affreuse, ignoble, immorale mais simple.

Nous le savions tous,  ce n'était pas un secret que certains pacificateurs jouaient de la pauvreté de ce district pour abuser de certaines jeunes filles bien trop pauvres et désespérée pour avoir d'autre choix que celui ci. En l’occurrence, c'était devenue ma situation présente, mes parents ne pouvaient gagner plus d'argent aussi rapidement, j'étais donc devenue la jeune fille prête à tout de la famille. Celle qui ferait tout ce qui lui serai possible pour sauver sa jeune sœur, même si cela signifiait perdre ma virginité et mon honneur dans la couche d'un pacificateur.  Ce fut ainsi la peur au ventre, les jambes flageolante que je m'étais aventurée hors de la maison à la tombée de la nuit, ma veste en laine épaisse sur les épaules,  mes  bas de laines blanc sous ma jupe, je m’apprêtait à faire ce que je devais pour pouvoir offrir ce médicament à Ameline. La chose fut en somme assez aisée, nous avions toutes entendu parler de ce coin dans l'arrière du district, non loin des pâturages où si on arrivait à une certaine heure de la nuit, nous pouvions rencontrer l'un de ces pacificateur qui nous payait assez copieusement pour ce sacrifice de notre personne. C'est ainsi que j'avais dévalé les rues, tentant de ne pas attirer l'attention, de ne pas être prise par un pacificateur plus sérieux qui m'accuserait de violer le couvre feu et rejoint ce soit disant lieu de rendez vous. L'attente ne fut pas des plus longues, quelques dizaines de minutes tout au plus avant qu'un homme en uniforme blanc ne s'approche de moi, jouant de ses doigts dans mes cheveux, sachant très bien pourquoi j'étais là. Je ne cessais de trembler, autant de froid que de peur, son touché me dégoûtais, tout autant que son honneur et sa présence. Je devais penser à autre chose...cela passerait vite...oui...ce n'est qu'un mauvais moment à passer.

La peur prenait le pas sur la vie, sur le sang. Je sentais cette émotion horrible parcourir mes veines remplacer ce liquide carmin qui nous fait vivre pour prendre possession totale de mon corps alors que cet homme horrible souhaitait faire de même. L'air  semblait devenir de plus en plus glacial, ma peau frissonnant sous mes vêtements, mes joues rougissant autant de la température que de la honte que j'éprouvais déjà en mon acte à venir et pourtant, je ne pouvais plus me défiler, plus maintenant.
Sa main glissée dans mes cheveux, une main gantée, épaisse qui me rebutée au possible. Elle descendit sur mon visage, caressant lentement celui ci, me forçant à fermer les yeux, à tenter de penser à autre chose. Mais malgré toute mes tentatives je ne parvenait pas à oublier ce toucher, cette main qui pour glisser sur mon corps, caressant légèrement ma poitrine au travers mes vêtements, descendant jusqu'à ma jupe qu'il tentait déjà de remonter, homme avide qu'il était, mais un élément de surprise me prit au dépourvu. Sans comprendre réellement ce qui se passait en la seconde, je sentis ses mains disparaître de sur mon corps, le bruit d'une chute se faire et alors que j'ouvrais les yeux, curieuse de comprendre ce qui pouvait arriver je les vis. Deux pacificateur se battant l'un contre l'autre dans la neige de ce district.
Je ne comprenais pas, pourquoi cette bataille, pourquoi cette attaque ? Se pouvait il qu'en se district certains pacificateurs ne soient pas aussi affreux que les autres ? Ne tentent pas de profiter en chaque instant des pauvres jeunes filles que nous étions dans ce district pour s'amuser et rire, bafouer notre honneur, car ils le peuvent ? J'avais une amie qui avait offert son corps pour un peu d'argent. Sa mère était souffrante elle aussi et ne pouvant faire grand chose pour l'aider elle s'était offerte. Elle n'est bien évidemment pas entrée dans les détails sur ce qui s'était passé, mais je sais néanmoins que ce fut brutal, douloureux, qu'il a ris d'elle sa besogne effectuée, lui jetant quelques pièce à même le sol, la forçant à les ramasser tel une miséreuse qu'elle était. Je m'étais déjà résolue à faire de même ce soir, qu'importe mon honneur et ma vertu, qu'est ce que ça peut bien valoir comparé à la vie d'une enfant de six ans ?
Pourtant tout cela n'était semble t il plus de mise. Ou alors, celui ci se battait car on lui avait piqué sa place et voulait ma virginité pour lui seul. Mon esprit allant et venant  aussi rapidement qu'un oiseau sautant d'arbre en arbre, j'observais le passage à tabac de celui qui quelques instants plus tôt avait ses mains posées sur ma jupe. J'aurai voulu fuir, disparaître dans l'obscurité du district, mais je ne savais bouger, trop terrifiée par ce qui se passait pour parvenir à commander mes jambes. Allait il me frapper moi aussi ? Son regard se posant sur moi, je détournais les miens, je n'avais rien vu, je nierai l'avoir vu si on me le demandais, je ne voulais pas m'attirer d'ennui, pourtant il en avait fini avec son collègue, lui lançant un avertissement que dans son malaise il ne pouvait entendre avant de se relever, s'approchant de moi, me faisant reculer d'un pas, telle l'enfant effrayée que j'étais au final.

« Espèce d'idiote! Tu croyais quoi? Qu'il allait te faire un ou deux câlins avant de te donner ce que tu veux? Estime-toi heureuse que je me contente de te ramener chez toi! »

Rougissant à sa remarque, baissant la tête aussitôt, je cherchais à m'expliquer, à lui dire que ce n'était pas réellement ce que je voulais, mais que je n'avais pas le choix, que je ne faisais pas ça par goût de la luxure ou de l'amusement, mais pour le simple fait de sauver ma sœur.  Pourtant aucun mot ne sorti de ma bouche, aucun son ne parvint à franchir mes lèvres et je restais simplement là, statue de glace tremblante dans la nuit alors que la neige commençais à retomber lentement. Je ne savais que faire, que dire. Partir, fuir, m'excuser, le remercier ? Mon esprit s'embrouiller alors qu'il s'éloignait déjà, allant sûrement reprendre sa ronde du soir. L'aventure s’arrêterait là pour ce soir, du moins est ce que je crue jusqu'à ce qu'il m'interpelle

«Écoute, t'as deux solutions. Soit tu viens avec moi, soit tu reste là, et je te promet que quand il va se réveiller, il va se venger de ce que je lui ais fait sur la première personne venue, autrement dit toi. »

il n'avait en soit pas tort, néanmoins, il avait vu mon visage et saurait parfaitement me reconnaître dans le district, il saurait ou j'habite et pourrait faire payer ma famille pour l'affront qu'il avait subit ce soir, néanmoins, je n'étais particulièrement envieuse de me faire passer à tabac à mon tour. Je suivais donc ce pacificateur, avançant lentement vers lui tête basse, telle une enfant ayant fait une énorme bêtise, ce qui était vrai en soit. Je n'avais que seize ans, j'étais donc une enfant, mais dans ce monde ou les jeux nous prenez dès l'age de douze ans, l'enfance existait elle encore après cet age ?

« J'avais...pas le choix. Ma sœur est malade...elle va mourir si je ne peux payer les médicaments... »

C'était une excuse plus qu'honorable pour moi. Je savais qu'il ne pourrait sûrement pas comprendre, lui qui était pacificateur, savait bien peu de chose sur la pauvreté et le malheur, qu'est ce que ça pouvait donc lui faire qu'une enfant du district dix meure de maladie ?

Un pas, un second et voici que le mouvement se répète, la marche, calme, lente au travers des rues sombres et mal éclairées du district.  Ce pacificateur, qui est autant mon sauveur que le bourreau de ma sœur souhaite m'accompagner, me protéger en un certain sens et je lui suis plus que reconnaissance sur certain points qu'il ne vienne pas à m'amener au poste des pacificateurs, qu'il n'appelle pas mes parents pour leur dire la bêtise, la folie que j'étais sur le point de faire. Ils auraient compris pourquoi j'étais prête à faire cela, mais ils n'auraient pas accepté pour autant. Néanmoins, ce n'était en l'instant pas la plus grande préoccupation en mon esprit. Je pensais à cet homme dans la neige, le visage tuméfié qui une fois réveillé se demanderais certainement qui l'a ainsi passé à tabac mais saurait surtout qui était la jeune fille qu'il était sur le point de déflorer et des vengeances qu'il pourrait exécuter sur elle. Qu'allait il dont faire pour se venger ? Allait il s'en prendre à ses parents ? A sa fratrie ? L'idée lui glaçait le sang et les frissons la prenait d'autant plus, l'obligeant à  se réchauffer comme elle le pouvait en se frictionnant les bras, tentant  d'expliquer le pourquoi de ce geste, de cette humiliation qu'elle était prête à subir pour sa plus jeune sœur. C'était une excuse qui pouvait paraître stupide et pourtant, qu'est ce qu'il pouvait y comprendre à la détresse des  gens de district pauvre lui qui devait venir du district deux et avoir toujours vécu heureux dans sa petite vie ? Pourtant, il semblait comprendre. Avait il subit une perte pour cela ?

« Ouais, je sais ce que ça fait de voir un proche se sacrifier pour vous »

Je baissais les yeux, timide, compréhensive. Il disait savoir ce qu'il en était, pourquoi ne pas le croire après tout ? Il avait peut être perdu un proche qui sais, ce dont la vie dans les autres districts est fait ? Les pas continuaient, laissant des traces dans la neiges blanche, nous arrivions à un angle que l'on pris, remontant l'allée vers ma rue le silence s'installa entre nous. Nous n'avions rien à nous dire après tout, nos mondes étaient trop différents, pourtant le silence se brisa, d'un ton un peu rude et pourtant plein de compassion.

«  T'as de la chance que je déteste devoir des services à quelqu'un. Elle a quoi ta sœur? Elle a besoin de quoi? »

Devoir un service ? Il était vrai qu'en intervenant, il avait gâché mes chances de gagner l'argent pour aider ma sœur, mais il m'avait sauver d'une première fois plus qu'affreuse et ignoble. Réfléchissant quelques instant à ce qu'il pourrait faire pour m'aider, c'est à dire me donner de l'argent ou m'acheter les médicaments, je cherchais déjà un moyen de le rembourser.

« Il lui faut des antibiotique pour la grippe. Mais je vous rembourserai...ça mettra juste un peu de temps mais je vous rendrez votre argent, je vous le promet »

Il n'aimait pas avoir de dettes, mais moi non plus. J'étais certes pauvre et ne pouvait m'offrir ce que je voulais ou les médicaments nécessaire à la bonne guérison de ma sœur, mais j'avais une certaine fierté et je ne pouvais simplement le laisser me prendre ce médicament et le remercier sans plus. Je devais le rembourser, même si je dois prendre un second travail pour cela.

« Je ne veux pas de ton argent. Toi et ta famille, vous en avez bien plus besoin que moi. Si je te file un coup de main, c'est pas pour avoir quelque-chose en retour. Si tu veux vraiment qu'on soit quitte, évite de te fourrer dans les emmerdes comme tout à l'heure »

J'étais comme stoppée net par ses mots. Il ne voulait pas de mon argent ? Pourquoi ? Pourquoi m'offrait il ainsi sa pitié ?  Je ne voulais pas de cette pitié, je voulais qu'il me laisse le rembourser de l'argent qu'il viendrais à me prêter pour ces médicaments, je ne pouvais pas simplement accepter qu'il paye, lui dire merci et ainsi va la vie. Ce n'était pas ainsi que j'avais été éduqué, ce n'étais pas ainsi que je voulais me comporter. Néanmoins, cette idée d'être quitte en ne se mettant plus dans des situations tel que celle ou il m'a trouvé était une idée première. Je n'avais après tout plus besoin de faire cela, si ma sœur était guérie, car après tout c'était pour elle tout cela, mais si l'un de mes autres frères ou sœurs tombait malade, que je ne pouvais l'aider à aller mieux, que je n'avais pas l'argent de le soigner, serais je encore tentée de faire ce genre de chose ? Qui sais, néanmoins, je ne pouvais accepter simplement sa pitié sans retour.

« Je...je ne peux pas, je serai trop redevable. Peut etre que...je pourrais faire cotre ménage ou votre lessive, enfin, je ne sais pas...quelque chose pour vous... »

Baissant la tête d'un air gêné, me sentant bien plus gamine que je ne le suis et que je ne l'ai était, j'attendais une réponse, observant la buée quitter ma bouche et sentant ma peau frémir sous le froid, j'espérais arriver au plus tôt chez moi, me réchauffer prêt du poêle, passer des vêtements tièdes et m'endormir bien au chaud dans mon lit après que ma chère petite tête blonde ai pris ses médicaments qu'elle soit sur le chemin de la guérison. Serrant mes bras sous mon long châle de laine, je me frictionnais doucement la poitrine essayant de faire courir la chaleur dans tout mon corps, de ne pas tomber malade à mon tour et il dû le remarquer car il me présenta une gourde fumante sous les yeux que je saisis timidement

«  Bois ça gamine, ça te réchauffera. T'es à deux doigt de finir congelée, et là c'est toi qui va avoir besoin de médocs. »

L'approchant de mes lèvres, j'en bus quelques gorgées assez doucement, tentant de ne pas me brûler la bouche ou la langue avec ce liquide brulant et amer que je goutais pour la première fois, avant de lui rendre la gourde dans une petite grimace.

« Merci. Vous êtes plus gentil que les autres pacificateurs. »

C'était bête de dire cela, j'en avais conscience, pourtant, c'était bien la première fois en ce monde que je rencontrais un pacificateur aussi sympathique et préoccupé par le sort des gens du district ou il travaille. Pourtant, j'avais l'impression d'avoir dit une bêtise, comme si j'avais traité sa famille de sans cœur avant de dire que lui n'était pas comme ça. J'espérais ainsi qu'il ne m'en voudrais pas et comprendrais ce que je voulais dire par ces mots de reconnaissances.

« Hé ouais, tu dois avoir face à toi le Pacificateur le plus bizarre du District. Un type gentil, serviable, et qui connait le sens du mot honneur. »

Se jetait il des fleurs ainsi ? Était ce réellement ce qu'il était en train de faire ? Si oui, ça avait le don de me faire sourire. Je le trouvais assez amusant avec son sourire et son sens de l'honneur que je n'irai jamais mettre en doute. Après tout sans lui je serai en train de me faire violer par un homme pour parvenir à soigner ma jeune sœur, alors qu'ici, grâce à lui, je pourrais obtenir les quelques médicaments qui me manquait sans avoir à nuire à ma vertu ou mon intégrité. Néanmoins, son sourire semblait caché quelque chose. Une inquiétude peut être, un questionnement. Il cherchait à savoir si autour de nous il y avait un danger et je me demandais si réellement il y avait danger ou si ce n'était qu'une question de surveillance de pacificateurs ou de protection. Peut être qu'un autre pacificateur ne comprendrait pas pourquoi j'étais ainsi seul dehors avec ce lui et que je pourrais avoir des problèmes.

« Bon allez, on ferait mieux de bouger. Parce qu'à ma connaissance, les médocs ça tombe pas du ciel. Je connais un type qui habite à deux ou trois rues d'ici, qui me doit quelques services. Il devrait avoir ce qu'il faut pour ta soeur. »

J'acquiesçais quelque peu, répétant de nouveau un merci à son attention, car après tout, ils étaient bien peu à être aussi doux et gentil avec les habitants de districts. Le suivant toujours dans les rues, entendant mes pas crisser sur la neige, je me demandais qui pouvait être cette personne qui lui devais des services et pour quelle raison, elle lui devait ces services. Mais était ce réellement important ? En un sens oui, car elle ne voulait pas profiter d'un trafic mal honnête, si c'était un chantage de mauvaise manière pour cacher un crime grave ou simplement pour avoir une réserve de médocs, je ne pourrais accepter, mais il ne semblait pas être de ce genre de personnes. C'est ainsi que j'en venais à une stupidité. Les bonnes manières. Me rendant compte que j'avais manqué à toutes les politesses, je rougissais quelque peu et me rattrapais bien vite.

« Je m'appelle Arielle...je sais plus si je...vous l'avez dit. Et c'est pas polie de pas se présenter alors...voila. »