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seetah&jagger ❖ i'll imaginary-sleep when i'm imaginary-dead.
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Sujet: seetah&jagger ❖ i'll imaginary-sleep when i'm imaginary-dead. Jeu 9 Oct - 17:37
i'll imaginary-sleep when i'm imaginary-dead.
seetah&jagger
4:13. Néons couleur rouge sang, les chiffres flottent dans la pénombre à quelques mètres de son lit. Il grommelle, la bouche pâteuse et l’œil embué; il peine à reprendre ses esprits. Chassant les quelques bribes oniriques qui s'attardent, il se concentre sur son ouïe. Quelque chose l'a réveillé, un écho lointain, étouffé. Il tend l'oreille, cherchant à trouver l'origine du bruit mais ne peut en saisir la provenance. Tu divagues, pense-t-il, pressé de retomber dans les doux bras de Morphée. Le bruit se fait entendre encore et lui arrache un ronchonnement. Ténu, il lui semble l'avoir déjà entendu quelque part sans exactement savoir où. Porté par la curiosités couplée de frustration, il quitte son lit mollement, constate qu'il porte ses vêtements de la veille. À l'intérieure de son crâne, la gueule de bois martèle. Les volets sont ouverts, les lumières pourpres de la rue principale du Capitole se reflètent dans sa chambre, zèbrent le sol gris anthracite jonchés de vêtements féminins. Sourcils relevés de surprise, il jette un coup d’œil vers son lit qui n'est pas vide, puis passe une main sur son visage avant de se diriger vers la salle voisine. Les bruits semblent provenir de là, de la salle de bain, mais ça n'a aucun sens. Il sait bien qu'il n'y a rien là dedans, rien dont il n'a besoin de s'occuper tout du moins. Pourtant, il pose sa main sur la poignée ouvragée, hésite quelques longs instants avant d'ouvrir la porte. La tête partiellement détachée du reste de son corps, elle est là, debout face à lui. Ses cheveux blonds bien coiffés tombent délicatement sur ses épaules. "Fais moins de bruit, j'essaye de dormir" lui souffle-t-il impassible. Comme pour répondre, elle ouvre les lèvres, une écume de sang émerge du sillon traversant son cou de part en part, lentement, sa tête glisse sur la base de sa nuque et tombe au sol.
Il s'éveille en sueur, une expression mêlant surprise et terreur sur le visage. De sa fenêtre d'hôtel, son regard accroche l'écran géant sur façade de l'immeuble voisin projetant le teasing du troisième jour des jeux de la faim. Presque aussitôt, il bascule vers un sentiment d’apaisement en constatant que tout cela n’avait été qu’un mauvais rêve.
"Jeez !" soupire-t-il, frottant ses yeux bouffis alors qu'il se redresse sur son lit. Il se faisait encore avoir par ce genre de connerie, à son âge ! Vingt-sept années que son inconscient lui foutait les glandes avec cette histoire. De "l'anxiété post-traumatique" soit disant, "la culpabilité", c'est ce que son crétin de thérapeute lui avait dit. Encore un connard qui méritait bien son salaire tiens. Est-ce qu'il avait la gueule d'un mec traumatisé ? en voilà une bonne tiens, lui qui se sentait pas le moins coupable du monde pour ce qui s'était passé là bas. S'il avait eu de la compassion ou du remord à l'époque, il ne serait même pas là aujourd'hui pour chialer. Est-ce qu'il allait un jour réussir à avoir la paix avec ça ? Il avait déjà assez de truc terrifiants peuplant ses journées, Silver pour ne citer qu'elle, pour mériter qu'on lui foute la paix le reste du temps.
Vingts piges bordel, dire qu'il parvenait à peine à se souvenir de ce qu'il avait fait hier soir.
"Vous avez une mine affreuse ce matin", roucoule la femme de chambre, les bras croisés contre sa poitrine généreuses, elle pose un regard consterné, tant sur les lieux que sur son occupant. "Merci Hestia, je sais que peux toujours compter sur vous pour me remonter le moral." Terminant d'enfiler un haut, il fait mine de ne pas voir les regardes altiers qu'elle lui offre, puis quitte sa chambre en quête d'un bon café. "Au fait, madame Flickerman vous demande", précise t-elle au moment où il passe le pallier.
Crap ! lui qui pensait pouvoir y échapper aujourd'hui. Comment Silver faisait-elle pour trouver une seule minute à lui accorder alors que les jeux battaient leur plein là dehors, c'était à n'y rien comprendre. Il fera quand même un détour pour son café, question de survie.
Trois coups résonnent dans le couloir de l'immeuble. Il abaisse sa main de métal et la fourre dans sa poche comme sa jumelle, observant les alentours. En voilà un hôtel luxueux, sûrement le must ici au Capitole, bien plus chic que celui dans lequel il crèche lui. Il se surprend même à penser, l'espace de quelques instants, que rien que pour savourer le confort d'un lit d'hôtel comme celui-ci, il ne se fâcherait pas de passer la soirée en compagnie de sa très cher fiancée. Au même instant, la porte s'ouvre face à lui.
Surprise, ce n'est ni Silver ni même quelqu'un qu'il connait. "Ah ?" fait-il, feignant la surprise. C'est pourtant bien la chambre qu'on lui a indiqué quand il a demandé à voir Flickerman. "Si j'avais su qu'elle m'appelait pour faire un plan à trois, je serais venu plus vite", siffle-t-il dans un sourire narquois, baissant les yeux sur le visage étrange de la demoiselle qui lui fait face. Une capitolienne pure souche comme le laissait entendre son maquillage improbable. Il aurait cru Silver plus branchée "blondes" mais pourquoi pas.
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Sujet: Re: seetah&jagger ❖ i'll imaginary-sleep when i'm imaginary-dead. Sam 18 Oct - 16:40
- Va ouvrir la porte…, soupiré-je à moitié endormie. Rien. Le silence me donne l’impression que les secondes s’égrainent au rythme des minutes. La sensation est désagréable, mais je me sens tellement vaseuse que je n’ai même pas la force de protester. J’attends patiemment que les coups à la porte réveillent mon capitolien détesté. Silence, silence. Je tends ma jambe sur le lit pour bousculer un peu Iron, mais la fraicheur des draps m’indique que je suis seule enroulé dans les couvertures. Un frisson glacé remonte le long de ma colonne vertébrale. Sans ouvrir les yeux, je râle, essayant de prononcer quelques mots qui meurent sur ma langue, mes lèvres refusant de s’ouvrir si ce n’est pour laisser échapper une respiration agacée. Je roule sur le dos, envahissant entièrement le lit, les bras en croix. Pourquoi Iron n’est pas dans le lit ? Rapidement, derrière mes paupières clauses, j’essaie de me remémorer le cours de ma soirée. Mais je n’en ai que des bribes confuses. Hier, j’étais vraiment trop éclatée. Les quelques informations ne me reviennent pas dans l’ordre et se mêlent aux chauchemars que j’ai bien pu faire durant ma nuit – courte, j’imagine, je dois avoir fermé les yeux depuis une heure à tout péter. Je sais que nous sommes allés à une soirée. Qu’ Iron était particulièrement con, mais les HG le rendent toujours complètement con. Qu’il ne voulait pas y aller avec moi, je pense qu’il n’a pas envie de me voir en ce moment alors que je n’ai rien fait de mal. Il a fait son show en m’ignorant à moitié et moi, je me suis défoncée. J’ai trop bu. J’ai ris, je crois même que je me suis énervée contre un serveur et que j’ai pleuré. Et puis je suis rentrée dans un brouillard cotonneux et agréable.
– J’arrive, balbutié-je en me redressant. La terre tourne autour de moi. Ou bien, est-ce mon cerveau qui tourne dans mon crâne… Ou c’est moi qui tangue. En tout cas, j’ai la gerbe, même si j’ai rien à vomir, ça fait trois jours que je ne me nourris que de liquide – ce qui ne me ressemble pas en saison de jeux. Je fais la moue en ramenant une main contre ma tempe. Il y a mon cœur dans ma tête ! Je suis sûre que mon connard de cœur c’est logé dans ma tête. Et il tape, il tape dedans, comme si mon putain d’encéphale était un trampoline. Je grimace en ouvrant un oeil. La lumière faiblarde de la pièce m’agresse quand je lance une insulte. Je dois cligner plusieurs fois des paupières et les garder à moitié closes pour ne pas que ça me brûle de trop. Un voile de larmes me brouille quand même la vue, manière d’en rajouter au supplice de mon réveil solitaire. Ce doit être Iron, à la porte, me jettent mes pensées qui doivent avoir des restes de la veille. Pourquoi Iron frapperait à sa propre porte ? Je me traine lamentablement sur mes jambes, me redressant doucement. Le sol, pourtant stable, me semble être la mer la plus déchainée du monde. Je dois m’y reprendre à deux fois pour ne pas tomber à la renverse. – Putain, j’arrive… Je vais y arriver, dis-je dans un murmure en faisant quelques pas incertains. Sur mon chemin je croise ma perruque bleue turquoise et mes talons aiguilles aux couleurs aussi criardes. Je fronce mes sourcils en passant une main dans ma crinière brune, massant légèrement l’arrière de mon crâne comme pour m’encourager à faire les derniers pas qu’il me reste jusqu’à l’entrée – par chance, je porte encore ma robe, je pense que je n’aurais jamais eu le courage d’enfiler un truc même si j’avais été à poil.
J’arrive enfin au but, tournant le verrou maladroitement et appuyant sur la poignée pour ouvrir à je-ne-sais-qui. Du moins, j’entrouvre à peine la porte, passant une tête curieuse dans le couloir. – Ah ?, fais un homme que je ne reconnais absolument pas de prime abord. Je recule légèrement la tête, surprise, la secouant de droite à gauche, avant de cligner fort des yeux pour enlever ce brouillard humide qui me gêne. Attend ? Je rêve. La remarque sur la partie de jambe en l’air, me fait tiquer, bien que je ne réponds que d’un faiblard et lointain : - Qui a appelé pour quoi ? Je rêve. Je rêve, je rêve. Et enfin, j’ouvre la porte en grand, lui laissant l’occasion de contempler le bordel d’Iron.
Si je ne l’ai pas franchement reconnu durant les premières secondes, maintenant, et en bonne fanatique des HG, JE SAIS qui il est. Mon mal de crâne se fait oublier à l’instant où j’arrive à me remémorer le nom de ce gagnant là – Jagger Wild, District 1, gagnant de la 51ième édition des jeux – et un large sourire se peint sur mon visage lorsque mes yeux de poupée s’écarquillent. – Mister Wild !, dis-je en sautillant. Je me souviens avec exactitude la derrière scène de ses jeux, je pourrais décrire sans omettre un détail la façon dont il a tué sa dernière adversaire. – Oh mon Dieu, dites-moi que je rêve !, continué-je avec enthousiasme. – Rentrez ! Rentrez ! l’invité-je en m’engageant dans la chambre et en poussant quelques affaires de mon pied – pas très longtemps, j’ai l’impression d’avoir encore les muscles ankylosés, sans parler du fait que je dois pas avoir fini de digérer mes pilules. – Vous veniez pour voir qui, Mister Wild ? Eclatée, mais pas sourde, il me semble bien qu’il a fait référence à une femme. – Parce que… Il ne me semble qu’Iron n’attend personne. Et certainement pas une autre fille. Je ne suis même pas sûre que hier, il soit rentré avec moi, au final. – Oh ! Je m’avance vers lui, assez maladroitement, pour lui serrer la main – la valide, forcément. – Et je suis Seetah Bolton, hôtesse du 2 ! Grande fan de vos exploits !
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