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✤ MISES À JOUR une nouvelle règle a été instaurée. merci de prendre connaissance de celle-ci ainsi que les autres nouveautés !
✤ MISSIONS ET QUÊTES toutes les missions ont été lancées ! rendez-vous dans ce sujet pour toutes les découvrir.
✤ SCENARIOS voici quelques scénarios qui n'attendent que vous:
rebelles. liam hemsworth
pacificateurs. boyd holbrook
district 13. cobie smulders & chris hemsworth
vainqueurs. gemma arterton & elle fanning
d'autres scénarios gagnants de la loterie à venir !

 

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 you could be my drug You could be my new prescription #prudrian

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MessageSujet: you could be my drug You could be my new prescription #prudrian   you could be my drug You could be my new prescription  #prudrian Icon_minitimeDim 28 Sep - 19:14

you could be my drug You could be my new prescription ✩
Adrian & Prudence


Ils sont tous les deux morts. Bien que cela fasse déjà quelques jours. Ils sont morts et je ne sais pas ce que je suis censée dire, faire. Je crois que je laisse trop Constance faire. Je n'ai rien à dire. Je ne sais pas trop comment ça se passe, ça me rappelle moi il y a un an. Cette fille qui gagne, elle pourrait être moi encore et encore, ne l'est-elle pas ? Qu'est ce qui va se passer pour elle maintenant ? Subir la même chose que moi ? Ce changement radical de vie, celui qui vous ramène toujours dans l'enfer de l'arène nuits et jours ? Ils sont tous morts, on meurt tous dans l'arène, on ne revient pas vivants mais rongé par des fantômes, des cadavres, recouverts de sang, on ressemble à des zombies, on n'est rien de mieux, rien de pire, juste une poupée parfaite façonnée par le Capitole. C'est compliqué de trouver sa place dans ce monde. Moi-même, je ne la trouve pas tellement. Je me demande quand le bon moment se présentera. La final s'est jouée.. C'était aussi spectaculaire pour moi aussi ? Je me pose cette question, Constance a-t-elle ressenti cette nausée qui me saisit dans le bas ventre. Je me retiens à une table présente sur le moment. Je tente de ne rien montrer lorsque les autres me voient. Un léger sourire.. et je m'éclipse alors que tout est terminé dans l'arène. Je file dans les toilettes pour .. bah oui vomir. Pas grand chose, le Capitole tente pourtant de me gaver je ne prend pas un gramme.. ou alors je ne mange pas, c'est surtout ça. Personne ne se souci de ce qui se trouve ou pas dans mon assiette le soir de toutes manières. Elyas est surement le dernier à se le demander. Une sage torture qu'il a entamé depuis la mort de sa soeur. Je pourrais le comprendre, je tente de le faire mais il rentre parfois ivre, il ne dort plus contre moi, j'ai l'impression qu'il m'évite. Je n'attend que cela. Je n'attend qu'à être avec lui pour le consoler, mais je ne caresse que le vent de sa fuite.

Je vomis la bile qui se trouve dans mon estomac. Je suis épuisée et j'ai vraiment plus rien dedans. Je crois que je suis totalement brassée avec ce qui se passe. J'inspire, je tire le papier toilette et j'essuie ma bouche, ma styliste m'a appris un truc toujours avec des pastilles à la menthe, la Capitole aime les plats qui donnent parfois un peu trop mauvaise haleine. Je m'assois, contre la cuvette et j'en met une dans ma bouche, un truc qui n'a jamais eu le goût de la menthe que j'ai chez moi dans le 3. Je me relève et je me dirige vers la salle des mentors lorsque tout se met à affreusement tourner. Je me sens mal, trop mal pour aller bien.. Mes jambes se dérobent à leur boulot.. me tenir. Je tombe dans les pommes.. l'épuisement, le stresse et cette finale immonde. Je tourne de l'oeil et j'ai l'impression pourtant presque paisible de dormir, pour une fois.  Lorsque j'ouvre les yeux.. c'est pas chez moi, pas le centre des tributs. Je tourne la tête et je le vois. Pourquoi il est là c'est ce que je me demande, je fronce les sourcils.  Il a dû être la personne qui m'a aidé, je ne sais pas.. je suis heureuse de le voir, je finis par lui faire un petit sourire, pourquoi Adrian me fait tant d'effet ?
electric bird.
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MessageSujet: Re: you could be my drug You could be my new prescription #prudrian   you could be my drug You could be my new prescription  #prudrian Icon_minitimeLun 29 Sep - 8:57



❝Grande nouvelle❞
Toi & Moi
Je ne dors plus. Je ne mange plus. Je ne vis plus. Il sait. Je suis hanté par la peur et par la paranoïa. Je vais finir dans une cellule au fin fond du capitole ou pourrir dans le treize avec les autres rebelles. J'ai une carrière ici, j'ai une vie. Je suis même reconnu par mon travail, j'ai une maison gigantesque, des amis aussi. Je ne sais pas ce que veux dire avoir faim, je n'ai jamais été en manque de quoi que ce soit. J'ai la vie facile depuis ma naissance et je ne sais pas comment j'arriverais à survivre ailleurs qu'au Capitole. J'ai beau lutter contre cette partie de moi même, le fils d'un haut juge qui vit dans le luxe et savourant la beauté de sa vie, mais je suis cet personne. Je n'ai ni un passé lourd ni de graves souffrances. Bien-sur, j'ai souffert pour Lucia au point de changer d'idéologie, mais cela reste une souffrance peu comparable à celles de beaucoup d'autres. Mais maintenant qu'il sait, mon petit monde bien construit va s'effondrer doucement et je ne pourrais rien faire pour le reconstruir. Luan est un très vieil ami de mon père et je partage de nombreux souvenirs avec lui. C'est un pacificateur célèbre au capitole pour son respect de l'application de la loi. Nous sommes les opposés lui et moi. J'étais partis en mission au district onze, il y a quelques jours. Le treize souhaite de nouvelles recrues à former et je m'étais porter volontaire pour me changer les idées. La cause rebelle est ce qui me fais vibrer. C'est ma vocation, ma raison de vivre. Je me sens juste vivant lorsque je suis au côtés d'autres personnes comme moi qui souhaite changer les choses. Sauf qu'une petite revolte à éclater dans le champs du treize et deux personnes ont été abattus par les pacificateurs. J'étais présent et je connaissais ces deux personnes. Et lors de la révolte, j'étais présent. Luan aussi. Nos regards se sont croisés et j'ai bien peur qu'il m'est reconnu. Je suis fichu, ma couverture va tomber.
Je fais les cents pas dans mon appartement, réfléchissant à toute vitesse. Je ne sais absolument pas quoi faire. Je finis par m’asseoir à mon bureau et à poser ma tête entre mes bras. Ce n'est pas finit...il faut que je me calme. S'il m'avait véritablement démasqué, il serait là depuis mon retour, à m'attendre sagement avec ses copains les barbares. Mais il n'est pas là. Je suis seul dans mon appartement comme toujours. Le telephone sonne et je sursaute. Calme toi Adrian... " Adrian ? C'est Tessie je pense que tu devrais venir au centre médicaux maintenant. "
Tessie est une amie infirmière, elle aussi, rebelle. On s'était rencontrés lors d'une réunion avec Coin et depuis je lui accorde toute ma confiance. Je connais ces intentions et elle connaît les miennes.
J'attrape une veste un peu inquiet, m'imaginant tous les scénarios les plus atroces.

***

Quelques minutes plus tard je suis à l’accueil de l'hopital. Tessie arrive avec un petit sourire. Elle me fais signe de me taire alors que je me précipite vers elle. C'est suspect qu'un homme aussi haut placé que moi et une petite infirmière se côtoient. Je reste silencieux alors que nous marchons jusqu'à l'ascenseur. Nous restons silencieux mais ça me démange de lui demander ce qu'il se passe. Quatrième étage, l'ascenseur s’arrête et nous sortons. Elle se dirige vers une pote blanche au fond du couloir, je la suis avec plus appréhension. C'est quand elle ouvre que je perd tout mon sang froids. Prudence ! Qu'est-ce qu'il lui ont fait ? Non..non...pas Prudence...
Tessie sourit doucement alors que je m'assois à côté de mon amante inerte. Je lui attrape la main, l'embrasse tendrement et la serre contre moi. Tessie m'explique brièvement et je n'en crois pas mes oreilles. C'est pas possible ! Mon cœur se serre et je sens une boule se former dans ma gorge. Je ressens un profond désespoir à l'entente de cette nouvelle.
Elle finit par se réveiller, ses beau yeux verts m'arrache un leger sourire. Je caresse ses cheveux délicatement, toujours serrant sa main. " Ça va mieux... ? "
Je vois qu'elle a du mal à comprendre et réclame des explications. Nous sommes seuls tout les deux dans la chambre d’hôpital. Encore une fois Elyas n'est pas là et c'est à moi de m'occuper de la jeune mentor du district trois. Ce n'est pas à moi de lui tenir la main dans ce genre de moment, surtout en apprenant cette dernière nouvelle. " Félicitation...tu vas être maman " .

© Pando
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MessageSujet: Re: you could be my drug You could be my new prescription #prudrian   you could be my drug You could be my new prescription  #prudrian Icon_minitimeLun 29 Sep - 21:56

you could be my drug You could be my new prescription ✩
Adrian & Prudence

Je me perds dans les ténèbres, je ne sais pas vraiment comment je vais retrouver le chemin vers la lumière. Ce que je ne vois nulle part. Pas de lumière, pas d'espoir. Le noir c'est la mort, mais je doute tout de même que la mort me prenne de cette façon alors qu'elle aurait pou me voir souffrir d'autant plus.. quoique je ne suis pas sûre.. durant un an avoir vu tout ses gens m'aduler.. alors que moi j'étais juste meurtri par la perte de ma moitié.. je ne sais pas comment je dois le prendre, je suis totalement bouleversée dès que j'y repense. Je ne veux pas être cette fille qui meurt maintenant comme ça, sans raison. Finalement je crois que j'ai des raisons pour lesquelles me battre. Je songe par exemple à ma famille, je les évite depuis un an et je me rend totalement compte que j'ai été monstrueuse.. j'ai presque envie d'aller me jeter dans leur bras pour être contre eux.. juste me rendre compte qu'ils sont probablement les personnes les plus importantes que tout au monde. Ils me manquent, je n'arrivais pas les regarder alors que j'avais gagné ce jeu en laissant mourir mon jumeau. Il faut que j'arrête de culpabiliser pour tout de ce que j'entreprend sans lui, mais c'est dur, trop dur, lui m'aidait mieux que personne et je n'ai plus personne, je me retrouve de plus en plus, je m'épuise moi même. Alors peut-être que mon corps me signale juste qu'il n'en peut plus, qu'il veut que tout s'arrête, qu'il faut faire une pause, retourner dans le 3 se faire chouchouter par une femme que je considère comme ma mère tellement elle a pris soin de moi.. avoir dans mes bras mes frères et soeurs qui eux ne méritent pas que je les délaisse, je suppose qu'ils doivent avoir besoin de moi.. ils vont être éligible l'années prochaines et je me refuse de les voir dans l'arène et perdre à nouveau des personne auxquelles je tiens.

Alors lorsque j'ouvre les yeux je suis à des centaines de kilomètres d'ici.. je me retrouve dans un hôpital et je n'aurais pas pensé que cela puisse être aussi grave. Je suis allongée , on m'a retiré mes chaussures mais je suis toujours dans cette robe que je trouve toujours trop extravagante. J'aurais préféré qu'ils la brûlent je crois. Je tourne doucement la tête, il est là. Je souris légèrement mais j'avoue que je suis un peu paumée. Je ne pensais pas que mon petit malaise causerait tant de soucis.. l'hôpital c'est peut-être un peu trop non ? J'aurais préféré que l'on me mette dans une chambre le temps que cela me passe. Mais apparemment j'ai eu le droit à un traitement de faveur. Je tourne la tête pour le voir.. Je suis heureuse.. je n'aurais pas voulu une autre personne, bien que ce n'est pas lui que j'aurais appelé par peur de le danger dans sa nouvelle vie d'homme en couple.. j'ai beau savoir que c'est faux j'ai du mal à le voir mimer cet amour avec une autre. Je suis affreusement jalouse. Je serre sa main.. je profite de la caresse contre ma joue.. J'adore lorsqu'il est à moi, dans ce genre de moment.. Je me noie en le regardant. " J'ai connu mieux ", ma voix est faible, je suis fatiguée encore, j'aimerais dormir une éternité au moins. Je perds tout de même mon sourire à la suite de ses mots. J'ai rêvé ? Oh dire moi que j'ai rêvé.. Des larmes coulent.. comment il peut m'annoncer cette nouvelle ? Je retire ma main de la sienne sans vouloir le blesser, juste pour la placer devant ma bouche, un geste naturelle lorsque l'on apprend une nouvelle. Je tremble de partout, je ne veux pas de bébé, je ne veux rien, pas ici, dans ce monde, j'ai envie de vomir.. je ne veux pas, je n'en veux pas du tout, pourquoi sur moi ? Je n'ai pas 20 ans.. qu'est ce que je suis censée faire ? " Non, je ne veux pas de cet enfant " Je réagis bêtement en me levant vivement, je retire les électrodes et je me lève, ne pensant pas être prise d'autant de vertiges.. Je tombe presque immédiatement dans les bras d'Adrian.. J'éclate en sanglots, parce que ce n'est pas juste, quand est-ce que je pourrais être heureuse ?

electric bird.
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MessageSujet: Re: you could be my drug You could be my new prescription #prudrian   you could be my drug You could be my new prescription  #prudrian Icon_minitimeDim 5 Oct - 8:51



❝Grande nouvelle❞
Toi & Moi
Quand on habite au Capitole, avoir des enfants ne posent pas de problèmes. Au contraire, c'est une immense joie et un honneur d'avoirs pleins de petits gamins. La famille est important chez les capitoliens et mon père s'attends à me voir avec trois ou quatre enfants d'ici cinq ans. Mais moi je n'en veux pas. Je ne veux pas sacrifier mes idéologies pour une famille. Je ne veux pas tout gâcher et devenir un papa gâteux. Mais pour les habitants des districts, avoir des enfants doit être un véritable cauchemars. Voir partir ses enfants pour les Hunger Games ou à chaque moisson prier qu'ils ne soient pas appelé est un enfer. Et maintenant Prudence est enceinte. Pourront-ils lui enlever le bébé? Ont-ils le droits ? Non...Snow va se réjouir que la gagnante du district trois, élève un petit garçon ou petite fille qui quand il aura l'âge, partiras à son tour dans l'arène. J'imagine déjà le visage de snow, grimaçant un affreux sourire et ses yeux pétillant d’excitation à l'idée de ces jeux. Alors évidement il feras tout pour que la jeune femme garde son enfant.
J'aimerais à mon tour voir Snow perdre sa petite fille durant les jeux, et souffrir comme Prudence à souffert.
Elle se lève comme une furie et essaye de s'échapper, ses vertiges la prenne et elle retombe dans mes bras en douceur. Elle est secouée de sanglots violent et je ne sais absolument pas comment la calmer. Je pose finalement sa tête contre mon torse en caressant ses cheveux avec ses infime tendresse. Calme toi Prudence...on va trouver un moyen. On en trouve toujours.
Je chuchote presque en me rappelant Elyas qui m’interdisait de m'approcher d'elle. Si je n'étais pas présent, il n'aurais aucune idée de la situation et Prudence serait seule face à son destin. Je suis son soutien et je ne dois surtout pas la lâcher. Je continue de la serrer contre moi en réfléchissant à toute vitesse. Trop vite peut-être car une stupide mais brillante idée me traverse l'esprit. Si tu ne peux pas te débarrasser de cet enfant, je peux l’élever... Loin de la famine et des Hunger Games. Il vivra au capitole et je le ferais passer pour mon enfant. Il ne manquera de rien.  
Je prend son visage entre mes mains et la force à me regarder avec cette même tendresse. C'est complètement fou et très casse gueule mais je ferais n'importe quoi pour ne plus te voir pleurer. Je serais prêt à élever ton gamin pour que tu sois rassurés.
Je pose un baiser sur son front. Je m'embarque dans une drôle d'affaire. Quel idée...avoir un bambin alors que j'ai déjà du mal à me gérer moi. Il faudrait sacrifier mes six ans auprès des rebelles pour cette petite chose qui grandit dans son ventre. Mais je n'arrive pas à dire non. Je suis prêt à tout pour elle et ça commence à sérieusement m’inquiéter. Ça iras... Je te le promet.
Une petite partie de moi espère trouver très vite  une autre solution plus rationnelle à cet énorme problème. Je reste silencieux quelques instant, me contentant d'être près d'elle. Elle sait que je ne l'abandonnerais pas, même quand elle retourneras dans son district d'origine.
Tu vas le dire à Elyas...?

© Pando
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MessageSujet: Re: you could be my drug You could be my new prescription #prudrian   you could be my drug You could be my new prescription  #prudrian Icon_minitimeDim 5 Oct - 21:13

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Adrian & Prudence


Je n'avais pas vraiment prévu ce genre de nouvelles. Je dois vraiment avouer que je m'en serais passée. Qui aurait envie de faire un enfant dans une tel époque ? On sait qu'ils sont voués à servir un gouvernement qui ne tient plus tellement la route. Je ne veux pas vivre dans la peur chaque année, de devoir être le mentor de mon propre enfant. C'est un rôle que je n'arriverais pas à tenir. C'est une torture.. vivre ou survivre et devoir voir son enfant faire la même chose, parce que c'est de notre faute, si plus personne ne faisait des enfants.. il n'y aurait plus personne pour faire vivre ce monde de dingue et d'horreur. Je ne veux en aucun cas contribuer à être une de ses mères fières d'envoyer son bébé à une mort certaine. Je ne veux pas du tout de cet enfant, je refuse, c'est une aberration c'est totalement à l'encontre de mes principes, plus je vis et plus je déteste ce monde qui m'entoure, je ne retrouve ma place nul part et j'avoue que je ne sais pas comment je peux faire pour améliorer cela. Plus j'avance plus.. c'est compliqué.. plus c'est affreux.. j'aimerais juste être chez moi, dans les bras d'un autre Adrian qu'en ce moment, mon frère.. c'était lui ma force et je l'ai perdue. Comment le retrouver ? La seule issue n'est pas faite pour moi. Alors je m'écroule sous le point de mon calvaire. Je tombe.. je chute je reste là dans ses bras parce que c'est tellement mieux, tellement plus agréable que d'être totalement seule. Je profite honteusement de la situation, parce que j'ai besoin d'être avec lui. Adrian me manque. Depuis que l'on s'évite je ressens ce manque affreux, je ne sais pas comment je dois faire pour arrêter de penser à lui, ça me bouffe.. je vois Elyas m'échapper.. rentrer tard le soir, la plupart du temps ivre, il croit que je ne le vois pas mais je ne dis juste rien.. Il vient de perdre sa soeur. Parfois je le laisse juste pleurer contre moi la nuit en silence.. Après tout je faisais la même chose il y a un an.. Il a été là.. Je me rend compte que notre relation va vite, peut-être trop. Un an ce n'est pas beaucoup. A ce moment là ce n'était que de l'amitié et un plan pour nous protéger. Maintenant on s'est embarqué dans une situation cocasse.. Pourquoi je ne suis pas celle qu'il aime ? Voilà ce qu'il doit se demander.. il aimerait que ce soit cette fille du 13 qui soit là à le consoler par une pauvre fille vendue.. Et moi.. Et bien maintenant la nuit lorsque je l'ai besoin de lui et que je ne trouve qu'un lit glacé.. J'en viens à regretter de lui avoir ouvert mon coeur.. Parce qu'il me prive peut-être de l'histoire de ma vie avec Adrian. Alors je serre fort Adrian. Je ne peux pas l'aimer devant les autres mais mon coeur ne me trahit pas. Il s'accélère..il se renforce, il me fait pousser des ailes lorsqu'il est près de moi. Il m'a sauvé dans tous les sens du terme.

Je panique. Cet enfant je le hais déjà. Je n'en veux pas, pas question que je donne la vie. Je suis bien trop jeune, je ne veux pas être une mère, je ne veux pas sacrifier ma vie, pas question. J'ai presque envie de vomir sur le coup.. mais les bras et les caresses d'Adrian m'apaisent. J'en profite toujours autant, comment ne pas apprécier le contact physique avec cet homme. Je sanglote bêtement.. il continue de me calmer, parfois je me demande réellement comment il fait pour m'aimer à ce point alors que je suis une gamine qui ne sait pas du tout ce qu'elle veut, je passe mon temps à le désirer et le repousser, qui suis-je pour être méchante à ce point ? Alors d'un coup une solution sort de sa bouche. Mais elle est totalement dingue ? Comment peut-il penser que je vais le laisser prendre un tel risque.. ce n'est pas possible. Je ne supporterais pas cette idée Je ne veux pas, je ne peux pas ! Je ne veux pas qu'il court un tel risque parce que ce serait tromper le gouvernement et je ne suis pas sûre que ce soit à faire. Il l'apprendra.. ce n'est pas possible.. il finira par savoir que je suis enceinte, mon ventre va grossir et tout le monde le verra, cette vision sera Il prend mon visage dans ses mains pour que je le regarde, mes yeux sont emplis de sanglots.. je le fixe toujours sous le choc de cette annonce. Je renifle.. il embrasse mon front j'aurais aimé une zone plus basse.. Je tremble de partout. Puis je me reprend.. " Non, non tu ne peux pas faire ça.. si cela vient à se savoir c'est toi qui sera puni et c'est hors de question. Je t'aime trop pour te faire prendre un tel risque.. " Je caresse son visage.. Je ne sais pas comment mais oui je dois le dire à Elyas.. je suis morte de peur d'ailleurs à cette idée.. elle ne va pas le réjouir. " Je crois que je dois lui dire. Je le perd déjà.. enceinte ou pas je crois qu'il n'arrive plus à surmonter la douleur que le capitole lui inflige. " Je déglutis.. mon pouce passe sur sa lèvre.. Je suis installée contre lui.. je pose mon front contre le sien et je ferme les yeux. Il faut que l'on soit plus discret.. bien qu'officiellement autant qu'officieusement il ne se passe rien.. mais ce n'est pas le moment pour qu'une infirmière nous remarque. Mais je m'opte ce droit, il ne durera que quelques secondes. Je l'embrasse légèrement un court baiser auquel il n'a pas tellement le temps de répondre. Je souffle. " pardon.. " Je m'écarte cette fois de lui à regretter, je me met sur le lit. " pourquoi c'est si compliqué d'être en ta présence Adrian ? Pourquoi je t'aime autant ? Pourquoi je culpabilise à l'idée même d'être avec toi.. pourquoi je n'ai jamais été aussi bien.. quand tu es là.. Adrian.. dis moi pourquoi tu m'aimes.. pourquoi je te mérite.. parce que je ne comprend pas que tu puisses pouvoir faire autant pour moi alors que je ne fais rien pour te rendre cette amour que j'éprouve pourtant mais qui ressemble à un chaos en moi.. "


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MessageSujet: Re: you could be my drug You could be my new prescription #prudrian   you could be my drug You could be my new prescription  #prudrian Icon_minitimeDim 12 Oct - 12:45



❝Grande nouvelle❞
Toi & Moi
Je la perd peu à peu. Nos destins sont juste trop differents. Nos vies sont juste les opposés. Je ne vois même pas pourquoi elle arrive à me faire confiance...comment elle arrive à s'attacher à moi. Je ne suis qu'un pauvre petit enfant de riches. Un enfant qui a grandit dans le luxe et la facilité. Je me demande parfois pourquoi je me révolte. Pourquoi je me pleins...Ma vie n'a rien à redire. J'ai une reconnaissance professionnel et sociale ici.
Mais c'est lorsque je vois des visages torturés comme celui de Prudence que je me rappelle cette boule brûlante de haine contre le capitole. Rebel dans la peau.
Sa main finit par caresser mon visage, je frissonne légèrement. Le contact de sa peau contre la mienne me provoque toujours un effet. Elle parle, des mots sortent. Elle m'interdis de le faire mais ça m'est égal. Peu importe on cachera cet enfant au treize et on prétendras sa mort. Je sais pas...on trouveras un moyen...
Elle continue de me caresser, je lui souris tendrement. Plus un sourire consolateur qu'autre chose. Je suis là..ne t'inquiète pas.
Et elle me parle d'Elyas. Je remarque que son visage s'assombrit. La mort de sa soeur l'avait profondément affecté. Je m'en voulais un peu. Je lui avait dit ses choses horribles dans mon bureau dans le but de le provoquer. La colère avait parlé pour moi. Je ne désirais pas la mort de Virani..pour rien au monde. Elle a beau être une Chesterfield, elle n'est pas responsable du crime que son frère avait commis a quelques Hunger Games auparavant. Je ne repond pas..je sais que parler d'Elyas provoqueras une nouvelle dispute. Nos tête sont l'une contre l'autre. Je soupire doucement. Reste calme...
Mais c'est elle qui finit par poser ses lèvres contre les miennes. Un baiser furtif, presque volé. J'aurais aimer y répondre mais elle s'écarte en s'excusant déjà. " pourquoi c'est si compliqué d'être en ta présence Adrian ? Pourquoi je t'aime autant ? Pourquoi je culpabilise à l'idée même d'être avec toi.. pourquoi je n'ai jamais été aussi bien.. quand tu es là.. Adrian.. dis moi pourquoi tu m'aimes.. pourquoi je te mérite.. parce que je ne comprend pas que tu puisses pouvoir faire autant pour moi alors que je ne fais rien pour te rendre cette amour que j'éprouve pourtant mais qui ressemble à un chaos en moi.. "
Je me rapproche d'elle pour la calmer un petit peur. J'attrape sa main et caresse sa paume avec mon pouce. Je ne répond pas tout de suite, je réfléchis à cette avalanche de questions. Je m'installe dans le lit d'hopital, à côté d'elle. Je tiens toujours sa main et je ne la regarde pas. Je ne peux plus soutenir son regard. Je t'aime pour un tas de raisons qui quelques fois m'échappe d'ailleurs. Quand je suis avec toi, j'ai l'impression d'être vivant. Je ne sais pas..y'a pas vraiment de mots pour décrire ceci..mais je sais que j'arriverais à te rendre heureuse. S'il n'y avait pas le capitole, Elyas, Snow et tout ça..j'arriverais à te faire sourire. Tu te rappelles des journées passé chez moi à discuter et même à rire... Je crois que tu es la seule personne à réussir à m'arracher un véritable rire. Je ne te demande pas de me rendre cet amour Prudence...je sais que c'est impossible et je sais que tu aimes Elyas. Je comprends. Mais laisse moi juste être là pour toi. Je vais continuer à être auprès de toi peu importe si c'est insoutenable. Je ne veux plus qu'on s'éloigne.
Je me force à lui jeter un regard. Nos visages sont encore trop proches à mon gout. Je me mords la lèvre très brièvement. Puis je pose mes mains sur ses joues et l'embrasse à mon tour. Un véritable baiser, comme notre premier.
Je lui souris alors que ce baiser s'achève. Et je m'excuserais pas pour celui là...


© Pando
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MessageSujet: Re: you could be my drug You could be my new prescription #prudrian   you could be my drug You could be my new prescription  #prudrian Icon_minitimeMar 11 Nov - 12:33

you could be my drug You could be my new prescription ✩
Adrian & Prudence


Je me suis sentie si mal à ce moment là. Cette nausée, ce mal dans le ventre, une fatigue extrême. Je ne sais pas comment je vais gérer ça. Mon corps lui a renoncé au moment où je me suis écroulé sur le carrelage classé de salles des mentors. Mes tributs sont morts et cette mort me hantera toute ma vie, c'est partie pour ne pas se terminer avec un moment. Comment je vais faire ? Je n'en ai pas la moindre idée. Pourquoi maintenant ? Pourquoi le destin me fait ça à moi ? Il suppose que je n'ai pas assez souffert durant une année ? Il faut en rajouter toujours plus, ça doit en faire marrer plus d'un en haut et à mon avis. Mais il n'y a plus de dieu ou d'ange gardien pour que le mal règne partout c'est forcément que l'enfer a gagné. Alors nous vivrons tous continuellement dans la souffrance voilà ce qui nous reste, j'ai l'impression que c'est une punition qui ne cessera jamais. C'est juste sans fin. Pourquoi ? C'est tellement injuste, horrible mesquin, pervers. Je ne veux pas de cet enfant et pourtant je suis quoi, qui pour oser avorter ? Une gamine.. ma mère à mon âge ne l'a pas fait et pourtant je me dis qu'elle aurait dû ne pas m'avoir mon frère et moi, voilà le résultat, mon jumeau est mort et moi c'est presque tout comme depuis qu'il est parti sous mes yeux. Je n'arrive plus à vivre correctement l'enfer d'après les jeux. Pourquoi on nous fait ça ? Je suis épuisée. Quelque part la présence d'Adrien me rassure, je me dis qu'il sera toujours là, il est le premier à avoir accouru après tout, Elyas est-il au courant que j'ai fait un malaise ? Si oui il doit en connaître la cause, c'est peut-être aussi pour cela qu'il n'est pas présent. Cette nouvelle va se répandre comme une traînée de poudre, trop rapidement. J'ai peur. Je reste avec Adrian et j'ose dépasser des limites qui devraient nous être totalement interdites. Adrian veut toujours se mettre en danger pour me protéger j'ai l'impression d'être une incapable mais je me rend toujours compte que sans lui je serais surement morte.. il m'a sauvé.. est-ce que c'est mal de m'avoir sauvé.. quand je vois ce que je vis j'arrive à en douter mais il est là toujours là, il allège ma peine douloureuse. Je déglutis.. le faire passer pour mort né est une excellente idée je crois.. c'est surement ce qu'il y a de mieux.. Je hoche la tête de haut en bas, je ravale mes sanglots pitoyables, J'en ai marre d'être cette fille forte. Marre ! Ma tête explose, pourquoi je l'embrasse ? Je n'admettrais donc jamais que j'éprouve plus que de la simple amitié à son égard ? Je ne sais pas comment faire pour lui résister, Elyas partage ce coeur qui bat dans ma poitrine en deux.. Elyas si distant et pourtant toujours ici. Je suis perdue. J'aime Adrian mais cet amour n'a rien de possible une personne du Capitole avec une fille de district, même pas un district Carrière alors pourquoi imaginer que ce soit possible ? de plus il y a une certaine différence d'âge. Je frissonne. Je lui pose trop de questions en même temps je le sens se perdre lui aussi, je reste contre lui alors qu'il s'installe un peu mieux contre moi sur ce lit d'hôpital. Je serre ses doigts. J'inspire, j'écoute sa réponse si plaisante, j'en ferme un moment les yeux. Parfait, ça aurait pu être parfait. Il m'embrasse et je ris un peu à la fin lorsqu'il refuse de s'excuser. " reste avec moi, promet ! " pour toujours, c'est ce que je voudrais je crois mais je suis encore incapable de le lui dire.



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Reed Emerson
DISTRICT 11
Reed Emerson
△ correspondances : 1464
△ points : 11
△ multicomptes : Charlie la Pacificatrice, Juju le Rebelle & Gold la rêveuse (Ex Elyas)
△ à Panem depuis le : 09/01/2013
△ humeur : Se sent vide et abandonné, désespéré par la chute de Coin et l'échec de la rébellion.
△ âge du personnage : Vingt-six ans
△ occupation : Sniper dans l'armée du Treize


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MessageSujet: Re: you could be my drug You could be my new prescription #prudrian   you could be my drug You could be my new prescription  #prudrian Icon_minitimeMar 9 Déc - 21:53

Je déambule fiévreusement dans les couloirs, à la recherche du numéro de chambre qu’une infirmière m’avait indiqué. Je ne me sens pas à l’aise, prisonnier de ces murs blancs. Je n’ai jamais vraiment apprécié les hôpitaux, bien que je sois moi-même médecin, et celui-ci fait ressurgir beaucoup trop de mauvais souvenirs, ceux d’une convalescence difficile après les tortures subies dans les geôles du Capitole. Ou peut-être est-ce la nouvelle que j’ai apprise qui m’oppresse à ce point. Mon cœur tambourine dans ma poitrine, je m’inquiète pour Prudence. Quelqu’un m’a appelé sur mon téléphone pour me prévenir de la situation, mais qui ? Je ne m’en rappelle déjà plus. Mon esprit est embrouillé, mes pensées confuses, et cela n’est pas étranger avec les quantités faramineuses d’alcool que j’ai bues au cours de la soirée, en compagnie de Dahlia. Ca, et certainement les rails de cocaïne que j’ai sniffés dans les toilettes juste avant de recevoir cet appel. C’est d’ailleurs pour cette raison que je porte des lunettes de soleil, alors même que la nuit est déjà tombée : pour dissimuler mes pupilles écarquillées sous l’effet de ce mélange explosif. J’ai sombré dans la drogue à la mort de ma sœur, et je ne voudrais pour rien au monde que Prudence l’apprenne. Elle se fait déjà tellement de soucis comme ça, inutile d’en rajouter.

Papa. Je vais être papa. Je n’arrive pas à le réaliser, cela me semble si… absurde. Je suis déjà bien incapable de me prendre en main moi-même, comment pourrais-je m’occuper d’un enfant ? Non, c’est trop… invraisemblable. Inconcevable. Complètement dément. Et au fond de moi, j’espère secrètement qu’elle n’envisage pas de le garder. A mes yeux, mettre au monde un enfant dans ce monde pourri jusqu’à la moelle est un véritable crime. Et puis Snow –ou son successeur, vu son âge déjà avancé – s’empresserait de se venger sur cette âme innocente, et de l’envoyer dans l’Arène au moment voulu. Et je refuse d’accepter ça. Pas question. Cet enfant n’a pas à payer le prix de mes erreurs passées. Pas plus qu’il n’a à assumer un père drogué, et complètement irresponsable. Même si Prudence ferait une parfaite mère, j’en suis convaincu, bien qu’elle soit encore jeune.

Enfin, j’arrive devant la porte de sa chambre. Mon cœur s’emballe douloureusement et il me faut faire un effort considérable pour maitriser le tremblement de mes mains. Je m’efforce de me calmer avant de pousser la porte ; Prudence a besoin de moi, de mon soutien, de ma présence. Je ne l’avais que trop laissée tomber ces derniers temps, mais cette fois, j’allais être là pour elle. A la mort de Virani, j'avais perdu de vue le fait que j’avais moi-aussi besoin d’elle à mes côtés. Pas de Dahlia et de son penchant malsain pour le Capitole, même si la côtoyer me faisait irrémédiablement oublier les atrocités des dernières semaines. Enfin, je prends mon courage à deux mains, et entre dans la chambre, prêt à lui apprendre qu’on venait de m’appeler, et que j’avais fait aussi vite que j’avais pu pour la rejoindre, mais je n’ai même pas l’occasion d’ouvrir la bouche.

« Reste avec moi, promets ! », supplie-t-elle, mais ces mots ne me sont pas adressés. Car Prudence est blottie dans les bras d’Adrian Evans, et à leur posture proche, bien trop proche, je comprends immédiatement qu’il s’est passé quelque chose entre eux. A cette vision, mon sang ne fait qu’un tour et ma colère explose aussitôt. J’ai déjà perdu ma sœur, et voilà que je la perds elle-aussi ! Et puis… Comment a-t-elle pu me faire ça ? Après tout ce que nous avions vécu ensemble ? Et qui plus est, avec ce… cet avorton de Capitolien, elle qui les déteste tant ! Je serre les poings jusqu’à m’en faire blêmir les jointures, jusqu’à m’enfoncer les ongles dans ma peau. Je m’approche d’Adrian comme un chien enragé, le saisit par le col et le plaque brutalement contre le mur, les forces décuplées par la cocaïne. « Je t’avais dit de ne plus t’approcher d’elle, fils de pute ! », je gronde, fou de rage et de chagrin. Puis en lui maintenant toujours la tête contre le mur, je me tourne vers Prudence, et les lunettes de soleil dissimulent la colère qui brûle dans mes yeux. « Tu es sûr qu’il est de moi ? Puisque qu’aux dernières nouvelles, il t’a sauté dans son bureau comme une vulgaire pute ! » En tout cas, c’était ce qu’il m’avait laissé entendre lors de notre entretien privé qui avait viré en eau de boudin. Je ne l'avais pas cru alors, comment l'aurais-je pu, mais je commence à changer d'avis après la scène à laquelle je viens d'assister. Je la regarde, mais tout ce que je vois, c’est une fille qui m’a poignardé dans le dos.
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MessageSujet: Re: you could be my drug You could be my new prescription #prudrian   you could be my drug You could be my new prescription  #prudrian Icon_minitimeDim 4 Jan - 11:23



❝Grande nouvelle❞
Toi & Moi
Je te le promets.
Mes bras l'entoure et sa tête est posée contre ma poitrine. Pourquoi autant de complication pour quelque chose d'aussi évident, d'aussi simple que notre amour. Pourquoi le monde s'acharnait-il sur moi pour m’empêcher d’éprouver ce douloureux et incroyable sentiment. Je ne lui avait rien fait. Certes la rébellion n'est sûrement pas un bon moyen pour être enfin tranquille, mais maintenant plus que jamais, mes idées étaient claires. J'allais me battre pour Prudence. J'allais me battre pour vivre avec elle, pour la rendre heureuse et pour qu'elle oublie ces horribles nuits passé dans l'arène.
Je sens sa respiration ralentir un peu. Elle n'allait pas tarder à dormir. Lorsqu'elle s'endormirait, je quitterais doucement la chambre et ferait en sorte que personne ne sache. Je suis l'amant caché, l'idiot qui risque sa couverture pour un baiser volé. La porte s'ouvre brusquement. Mon cœur s'arrête. Merde.
Il comprend, il nous regarde, il est choqué...Il va taper. Tic, tac. Tic, tac. Tic, tac.
Il explose. Il m'attrape par le col et me plaque contre un mur avec beaucoup trop de violence. Ma tête heurte la paroi de la chambre. « Je t’avais dit de ne plus t’approcher d’elle, fils de pute ! »
C'est marrant on dirait presque qu'il tient à elle. Je me sens bouillonnait à mon tour. Je serre les poings pour tenter de me calmer. Si je le frappe, Prudence ne me pardonneras pas, alors que si lui me frappe...j'aurais gagné. J'ai mal derrière le crâne et j'aimerais voir si mon sang coule. Je ne dis rien, laissant ce salopard s'enfoncer tout seul. « Tu es sûr qu’il est de moi ? Puisque qu’aux dernières nouvelles, il t’a sauté dans son bureau comme une vulgaire pute ! »
Mais c'est de trop. Il ne peux pas lui parler comme ça. Je prend mon courage à deux mains et le poing serré je cogne en plein dans ses côtes avec moins de force que j'aurais espéré. Je peux enfin me dégager de son emprise et passe une main derrière ma tête pour calmer la douleur. Putain le con...
Je meplace devant Prudence pour la protéger de ce fou furieux. Ma colère est beaucoup moins importante que la sienne. Il souffre. Il souffre et j'aime ça. Sa vie est en train de se détruire peu à peu et je vais veiller à ce que ça continue. Et je me mords la lèvre pour ne pas faire lui faire ce petite sourire satisfait. Rentres chez toi et calmes toi. C'est ton bébé, pas le mien...malheureusement pour lui... Donc grandit et endosse la paternité au lieu de...
Je lui fait signe des traces de coke sur le bout du nez. Je connaissais bien cette drogue. Vers 19 ans j'avais eu pas mal de soucis avec, mais depuis quelques temps, ce "soucis" n'est que pour tenir les soirées en compagnie de mon cher Iron. ..respirer la poudre.
Je soutient son regard, même à travers ses grosses lunettes noires.
Et oui petit con, c'est moi qui est train de remporter la partie.

© Pando
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MessageSujet: Re: you could be my drug You could be my new prescription #prudrian   you could be my drug You could be my new prescription  #prudrian Icon_minitimeDim 11 Jan - 21:33

You could be my drug
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Il promet. Il promet et je sais que jamais je ne serais seule dans cette aventure. Je peux lui faire confiance, il m'a sauvé la vie après tout, il avait juré que cela se passerait bien, qu'il ne dirait rien et il n'en a jamais rien fait. Certes j'ai pensé qu'il m'avait trahi lorsque j'ai appris qu'il voyait Iron, l'ordure du Capitol. Mais je lui fais complètement confiance, totalement, irrévocablement. Il est présent et pas Elyas, où est-il d'ailleurs ? Personne n'a donc pensé à le prévenir ? Je pourrais croupir ici seule. Je ferme les yeux contre sa poitrine, j'aime Elyas, j'aime Adrian, mon coeur est dans l'incapacité de choisir l'un des deux. Adrian est prévenant, il est présent, seulement ce n'est plus le cas d'Elyas, je me souviens il y a presque un an, il était doux avec moi, il partageait mon lit pour que je me remette à dormir sans faire de cauchemars. Elyas c'était le petit ami que je n'aurais pas dû avoir, c'était fictif à la base, je sais parfaitement qu'il est hanté par cette fille dans le 13 et depuis qu'il y est allé il n'est plus le même, je l'ai tellement détesté de m'avoir laissé dans les bras de Iron pendant qu'il prenait du bon temps. Il devait me venger, j'attend toujours, mais je crois que je ne peux pas lui en vouloir, sa soeur lui manque seulement j'aimerais l'aider mais il ne m'en laisse pas l'opportunité. Je ferme les yeux contre le torse d'Adrian, je suis en boule, j'ai remonté le draps sur mes épaules comme une enfant. Je me sens bien là... mais ce moment n'a qu'une courte durée. La porte s'ouvre et c'est la voix d'Elyas qui retentit. Elle n'est pas aussi douce qu'elle devrait, il est énervé. Je n'ai pas le temps de réagir qu'Adrian est violemment plaqué contre un mur. J'en reviens pas mais quel culot de faire ça ! Bien que je sois surement un peu rouge, vu le baiser qu'Adrian m'a donné il y a pas 5 minutes, il n'a pas le droit d'être là et de faire une scène alors qu'il passe ses journées en compagnie d'une autre femme à prendre de la drogue, lorsque je le vois... il n'est plus le même. J'en ai marre de devoir fermer les yeux. Raz le bol !

Elyas est furieux il m'insulte et des larmes montent, j'ai un don pour pleurer bordel ! Toujours quand il faut c'est dingue, mais vous n'imaginez pas combien cela fait mal venant de lui. Je me pince les lèvres, je suis à la fois anéanti d'entendre qu'Adrian a pu dire une telle connerie à Elyas et que Elyas me le sorte à la figure comme ça. C'est quoi leur problème à tous les deux ? Je devrais arrêter de les voir tous les deux. Ils sont infernaux ! " tu me dégoûtes non VOUS m'énervez et me dégoûter. " Je pousse Adrian qui a fini par se mettre devant moi. Je n'ai pas besoin de lui, j'ai gagné des jeux faut que je lui rappelle ? Je me tourne vers Elyas. " Tu crois vraiment que j'ai fais ça ? Que je me tape n'importe qui ? c'est à moi de te poser cette question, je ne te vois plus, quand c'est le cas tu n'es plus toi, tu crois que je n'ai pas compris, Adrian le dit, mais je le savais, j'avais parfaitement compris tu vois, je pensais que tu tenais à moi mais non, tu te fiches pas mal de moi, OUI tu vois c'est ton gamin, c'est toi le père. Malheureusement peut-être oui. J'en sais plus rien. " Je me tourne vers Adrian " Et toi, tu es ignobles de lui avoir dit ça, c'est faux et tu le sais parfaitement, tu viens de me promettre un truc mais apparemment c'est n'importe quoi je ne peux compter sur personne ici. " Je remet mes cheveux en arrière épuisée par ce cinéma. Je me lève, mais je suis toujours faible et je me retiens au lit. Je regarde Elyas. " Je sais que tu as perdu ta soeur, je sais parfaitement ce que c'est j'ai perdu mon frère et dans mes bras je te rappelle, et tu as été là, c'est toi qui m'a aidé, seulement tu ne me laisse aucune place, rien, je ne peux pas tenter de t'aider. Je n'ai même plus ma place avec moi, tu me laisses constamment seule j'ai qu'Adrian ici, regarde la preuve, il a accouru ici sans que je le prévienne, et toi tu te pointes drogué apprendre que tu vas être père, réagit un peu, je suis épuisée si c'est pour m'engueuler, si c'est pour vous engueuler je préfère être seule... " Je déglutis, j'ai mal à la tête, je suis vidée. Je m'installe à nouveau sur le lit, laissant couler une ultime larme sur ma joue.

 
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MessageSujet: Re: you could be my drug You could be my new prescription #prudrian   you could be my drug You could be my new prescription  #prudrian Icon_minitimeSam 24 Jan - 18:48

Le coup qu’il m’assène en traitre dans les côtes me coupe aussitôt le souffle ; je perds contenance quelques secondes, mais c’est suffisant pour qu’Adrian se libère de mon emprise. J’aurai aimé le rattraper pour le lui faire payer au centuple, mais l’alcool diminue fortement mes réflexes, si bien que je suis incapable de le retenir. Une chance pour lui, j’imagine. Il vient ensuite se placer devant Prudence pour faire rempart de son corps, et je secoue la tête, agacé par ce spectacle désolant. Comme si j’étais réellement capable de m’en prendre physiquement à Prudence, pour qui me prend-t-il, cet abruti de Capitolien ? Sa mauvaise foi a le don de me mettre terriblement en colère. Enfin, plus que je ne l’étais déjà, ce qui n’était pas vraiment de bon augure.

« Rentre chez toi et calme-toi, a-t-il l’audace de me lancer en pleine face. C’est ton bébé, pas le mien… Malheureusement pour lui… » Ma mâchoire se crispe devant cette provocation délibérée. Si ce connard me cherche, il va me trouver. Ça, oui. « Donc grandis et endosse la paternité au lieu de… Il fait mine de s’essuyer le bout du nez, mais les pensées toujours embrouillées, je ne comprends pas immédiatement où il veut en venir. …respirer la poudre. » C’est un coup bas. Je fronce les sourcils et serre les poings, à deux doigts de lui sauter à la gorge pour l’étriper et lui faire ravaler ses mots – et quelques dents au passage. Qui est-il pour me donner des leçons, pour me toiser de haut comme il le fait ? Ce n’est pas parce qu’il est né avec une cuillère en argent plantée dans le cul qu’il m’est supérieur. Ce n’est qu’un petit con arrogant et prétentieux, qui se permet de foutre des vies en l’air en toute légitimité. La voix de Prudence calme mes ardeurs et dompte la rage qui gronde au fond de moi – pour un instant, du moins.

« Tu me dégoûtes, non VOUS m’énervez et me dégoûtez. » La jolie rousse pousse ensuite Adrian, ce qui me fait sourire intérieurement. « Tu crois vraiment que j’ai fait ça ? Que je me tape n’importe qui ? » Je lance un regard victorieux à Adrian – à en croire Prudence, il ne vaut pas plus à ses yeux que n’importe qui. Pourquoi ne comprend-t-il pas que nos destins sont étroitement entremêlés, que rien ni personne ne pourra briser cette chaine invisible qui nous lie l’un à l’autre ? Prudence est à moi comme je suis à elle ; nous sommes trop semblables, nous avons vécu les mêmes horreurs, les mêmes cauchemars, des choses qu’il est à mille lieux de s’imaginer, et ce n’est certainement pas ce crétin qui parviendra à s’immiscer entre nous. « C’est à moi de te poser cette question, je ne te vois plus, quand c’est le cas tu n’es plus toi, tu crois que je n’ai pas compris, Adrian le dit, mais je le savais, j’avais parfaitement compris tu vois, je pensais que tu tenais à moi mais non, tu te fiches pas mal de moi, OUI tu vois c’est ton gamin, c’est toi le père. Malheureusement peut-être oui. J’en sais plus rien. » Ses paroles me font l’effet d’une grande claque en pleine gueule. Comment peut-elle me balancer ce genre d’horreurs à la figure sans ciller ? J’ouvre la bouche pour répliquer, mais elle ne me laisse même pas le temps de me défendre. L’avantage, c’est qu’Adrian en prend aussi pour son grade.

Prudence tente prudemment de se lever, mais elle est encore faible, et a besoin de s’accrocher au lit pour ne pas tomber. Je me précipite vers elle pour la soutenir en passant mon bras autour de sa taille. Elle profite de ma présence tout près d’elle pour continuer à me sermonner comme un enfant pris en faute. « Je sais que tu as perdu ta sœur, je sais parfaitement ce que c’est, j’ai perdu mon frère et dans mes bras je te rappelle, et tu as été là, c’est toi qui m’a aidée, seulement tu ne me laisses aucune place, rien, je ne peux pas tenter de t’aider. Je n’ai même plus ma place avec toi, tu me laisses constamment seule, j’ai qu’Adrian ici, regarde la preuve, il a accouru ici sans que je le prévienne, et toi tu te pointes drogué apprendre que tu vas être père, réagis un peu, je suis épuisée, si c’est pour m’engueuler, si c’est pour vous engueuler je préfère être seule… », conclut-elle.

Un enfant, ton enfant. Ces mots se répètent en boucle dans mon esprit, mais ils ne veulent rien dire, ils n’ont encore aucune signification pour moi et apprendre ma paternité n’est pas ma priorité dans l'absolu. J’ai deux-trois petites choses à régler, avant ça. « Ma sœur, parlons-en, tiens… » Je me tourne vers Adrian et le pointe du doigt comme si je le menaçais d’un couteau. « Toi qui souhaitais sa mort, tu as dû t’en réjouir, pas vrai ? Comment tu as réagis quand elle s’est fait massacrer, hm ? Est-ce que ça t’a soulagé, est-ce que ça t’a fait rire ? Hein, dis-moi ! », je lui hurle. Mes yeux cachés derrière mes lunettes de soleil se posent à nouveau sur le visage fatigué, perdu, de Prudence. « Tu n’as plus que lui, ici ? Mais est-ce que tu sais seulement quel genre de personne tu fréquentes ? Quand on s’est vu, il m’a dit qu’il voulait que ma sœur meure. Il me l’a dit, j’insiste. Qui peut se réjouir de la mort d’une enfant ? Ce n’était qu’une gamine, Prudence. Une gamine qui avait la vie devant elle, qui méritait de vivre autant que ton frère. Ce sont des gens comme ça qui les envoient se battre dans l’Arène en s’étranglant de rire ! N’oublie pas, ne perds jamais ça de vue ! » Je m’assois sur le bord du lit, prends sa main dans la mienne et entremêle mes doigts aux siens, geste qui me semble toujours aussi naturel. Ignorant complètement Adrian, je lui chuchote presque d’une voix douce. « Tu n’as que moi ici, Prudence. Que moi, et tu le sais. On se l’était promis, ensemble contre eux tous. Ensemble jusqu’à la fin. C’est juste que… je ne suis pas aussi fort que toi, Prue. Ma sœur… Je n’arrive pas à le supporter. Je n’y arrive pas. Je n’y arrive pas. », je répète d’une voix éteinte. « Si tu veux le garder, alors j’assumerais –je manque de dire mes conneries, mais il me reste un semblant de jugeote pour m’en empêcher – mais réfléchis-bien Prue. Cet enfant… Il deviendra un excellent moyen de pression pour t’obliger à leur obéir. Tu le sais aussi bien que moi. Et un jour, quand il aura l’âge, ils l’enverront dans l’Arène juste pour te briser un peu plus. Pour nous briser tous les deux. Ça les amuse, tu comprends ? Ces gens ne sont pas comme nous, ils se rient de notre malheur, de notre chagrin, de notre désespoir. Quoi qu’ils disent, ce sont tous les mêmes, on ne peut pas leur faire confiance. »
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MessageSujet: Re: you could be my drug You could be my new prescription #prudrian   you could be my drug You could be my new prescription  #prudrian Icon_minitimeMer 4 Fév - 11:36



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Avec n'importe qui? C'est un coup en pleine figure qu'elle m'afflige. Un point pour Prudence. Elle s'attaque ensuite à Elyas, j'aimerais éprouver une once de joie à ces attaques mais rien. Meme quand le jeune vainqueur se fait engueuler je ne ressent rien que de la honte. Mais le spectacle suivant me frappe de nouveau. Elle se lève et je n'ai pas le temps de réagir que l'autre chevalier servant se jette à elle pour la soutenir...pour une fois.
Je le regarde avec colère alors qu'elle lui murmure des reproches mais j'entend aussi dans sa voix du désespoir. Il l'a rend malheureuse mais elle l'aime malgré tout. J'ai mal en remarquant qu'elle le regarde de la même manière que je la regarde. Je n'ose  plus vraiment les  voir. J'ai l'impression d'être de trop dans cette pièce. Mais ce calme s'interromps très vite par une attaque plus violente. Le petit blondinet se met à hurler contre moi.  " Ma sœur, parlons-en, tiens… Toi qui souhaitais sa mort, tu as dû t’en réjouir, pas vrai ? Comment tu as réagis quand elle s’est fait massacrer, hm ? Est-ce que ça t’a soulagé, est-ce que ça t’a fait rire ? Hein, dis-moi ! " Je ne sais pas comment m'en sortir. C'est vrai, dans mon bureau lors de notre rencontre officielle, j'avais essayer de pousser à bout Elyas et j'avais trouver comment. Je croyais que mes allusions allait lui rappeler Lucia mais cet abrutit ne comprends rien. Comment comprendrais-t-il? Comment comprendre qu'un journaliste du capitole était tombé amoureux de la jeune tribut du neuf et que le GRAND Elyas Chesterfield l'avait assassiné. Alors je me contente de me taire. Je ne dois pas baisser la tête face à lui. Oui, je viens du capitole alors oui je suis censé être émerveillé devant les jeux. Je suis censé rire à la mort de la petite Virani.  « Tu n’as plus que lui, ici ? Mais est-ce que tu sais seulement quel genre de personne tu fréquentes ? Quand on s’est vu, il m’a dit qu’il voulait que ma sœur meure. Il me l’a dit, j’insiste. Qui peut se réjouir de la mort d’une enfant ? Ce n’était qu’une gamine, Prudence. Une gamine qui avait la vie devant elle, qui méritait de vivre autant que ton frère. Ce sont des gens comme ça qui les envoient se battre dans l’Arène en s’étranglant de rire ! N’oublie pas, ne perds jamais ça de vue ! »  Je soupire et serre les poings. Comment m'expliquer avec Prudence sans rompre ma couverture devant Elyas. Je reste calme, je ne le regarde pas. Je la regarde elle, seulement elle et avec beaucoup d'insistance. Prudence, tu sais qui je suis. Tu me connais, tu es la seule qui me connaisse vraiment. Si j'étais comme il le décrit tu ne serais plus là aujourd'hui. Tu te souviens du jour où on s'est rencontré? Je t'ai tout de suite avouer la vérité. Où était-il lui? Où était-il toutes ces journées alors que tu souffrais? Je ne te demandes rien, seulement de me croire et de me faire confiance.
Il tente de la reprendre de nouveau en lui prenant la main. Il susurre des conneries et des promesses qu'il ne tiendra pas. J'aimerais l'attraper par le col et le jeter par la fenêtre une bonne fois pour toute. Pourtant je sais très bien que dans cette salle hideuse, je suis l'intrus. Je suis celui debout à regarder les futures parents avec désolation. J'ai envie de vomir à la simple vue qu'il puisse s'en sortir aussi facilement. Et avec un peu de chance pour lui elle finirait par le croire et de me balancer aux autorités. Quel imbécile que je suis... Si besoin...tu sais où me trouver Pru'.
Je jette un dernier regard à Prudence et quitte la chambre d’hôpital avec cet même boule coincé dans l'estomac ainsi que la haine et le dégoût coincé dans la gorge.

J'ai perdu.
© Pando
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