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you could be my drug You could be my new prescription #prudrian
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Sujet: you could be my drug You could be my new prescription #prudrian Dim 28 Sep - 19:14
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Adrian & Prudence
Ils sont tous les deux morts. Bien que cela fasse déjà quelques jours. Ils sont morts et je ne sais pas ce que je suis censée dire, faire. Je crois que je laisse trop Constance faire. Je n'ai rien à dire. Je ne sais pas trop comment ça se passe, ça me rappelle moi il y a un an. Cette fille qui gagne, elle pourrait être moi encore et encore, ne l'est-elle pas ? Qu'est ce qui va se passer pour elle maintenant ? Subir la même chose que moi ? Ce changement radical de vie, celui qui vous ramène toujours dans l'enfer de l'arène nuits et jours ? Ils sont tous morts, on meurt tous dans l'arène, on ne revient pas vivants mais rongé par des fantômes, des cadavres, recouverts de sang, on ressemble à des zombies, on n'est rien de mieux, rien de pire, juste une poupée parfaite façonnée par le Capitole. C'est compliqué de trouver sa place dans ce monde. Moi-même, je ne la trouve pas tellement. Je me demande quand le bon moment se présentera. La final s'est jouée.. C'était aussi spectaculaire pour moi aussi ? Je me pose cette question, Constance a-t-elle ressenti cette nausée qui me saisit dans le bas ventre. Je me retiens à une table présente sur le moment. Je tente de ne rien montrer lorsque les autres me voient. Un léger sourire.. et je m'éclipse alors que tout est terminé dans l'arène. Je file dans les toilettes pour .. bah oui vomir. Pas grand chose, le Capitole tente pourtant de me gaver je ne prend pas un gramme.. ou alors je ne mange pas, c'est surtout ça. Personne ne se souci de ce qui se trouve ou pas dans mon assiette le soir de toutes manières. Elyas est surement le dernier à se le demander. Une sage torture qu'il a entamé depuis la mort de sa soeur. Je pourrais le comprendre, je tente de le faire mais il rentre parfois ivre, il ne dort plus contre moi, j'ai l'impression qu'il m'évite. Je n'attend que cela. Je n'attend qu'à être avec lui pour le consoler, mais je ne caresse que le vent de sa fuite.
Je vomis la bile qui se trouve dans mon estomac. Je suis épuisée et j'ai vraiment plus rien dedans. Je crois que je suis totalement brassée avec ce qui se passe. J'inspire, je tire le papier toilette et j'essuie ma bouche, ma styliste m'a appris un truc toujours avec des pastilles à la menthe, la Capitole aime les plats qui donnent parfois un peu trop mauvaise haleine. Je m'assois, contre la cuvette et j'en met une dans ma bouche, un truc qui n'a jamais eu le goût de la menthe que j'ai chez moi dans le 3. Je me relève et je me dirige vers la salle des mentors lorsque tout se met à affreusement tourner. Je me sens mal, trop mal pour aller bien.. Mes jambes se dérobent à leur boulot.. me tenir. Je tombe dans les pommes.. l'épuisement, le stresse et cette finale immonde. Je tourne de l'oeil et j'ai l'impression pourtant presque paisible de dormir, pour une fois. Lorsque j'ouvre les yeux.. c'est pas chez moi, pas le centre des tributs. Je tourne la tête et je le vois. Pourquoi il est là c'est ce que je me demande, je fronce les sourcils. Il a dû être la personne qui m'a aidé, je ne sais pas.. je suis heureuse de le voir, je finis par lui faire un petit sourire, pourquoi Adrian me fait tant d'effet ?
electric bird.
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Sujet: Re: you could be my drug You could be my new prescription #prudrian Lun 29 Sep - 8:57
❝Grande nouvelle❞ Toi & Moi
Je ne dors plus. Je ne mange plus. Je ne vis plus. Il sait. Je suis hanté par la peur et par la paranoïa. Je vais finir dans une cellule au fin fond du capitole ou pourrir dans le treize avec les autres rebelles. J'ai une carrière ici, j'ai une vie. Je suis même reconnu par mon travail, j'ai une maison gigantesque, des amis aussi. Je ne sais pas ce que veux dire avoir faim, je n'ai jamais été en manque de quoi que ce soit. J'ai la vie facile depuis ma naissance et je ne sais pas comment j'arriverais à survivre ailleurs qu'au Capitole. J'ai beau lutter contre cette partie de moi même, le fils d'un haut juge qui vit dans le luxe et savourant la beauté de sa vie, mais je suis cet personne. Je n'ai ni un passé lourd ni de graves souffrances. Bien-sur, j'ai souffert pour Lucia au point de changer d'idéologie, mais cela reste une souffrance peu comparable à celles de beaucoup d'autres. Mais maintenant qu'il sait, mon petit monde bien construit va s'effondrer doucement et je ne pourrais rien faire pour le reconstruir. Luan est un très vieil ami de mon père et je partage de nombreux souvenirs avec lui. C'est un pacificateur célèbre au capitole pour son respect de l'application de la loi. Nous sommes les opposés lui et moi. J'étais partis en mission au district onze, il y a quelques jours. Le treize souhaite de nouvelles recrues à former et je m'étais porter volontaire pour me changer les idées. La cause rebelle est ce qui me fais vibrer. C'est ma vocation, ma raison de vivre. Je me sens juste vivant lorsque je suis au côtés d'autres personnes comme moi qui souhaite changer les choses. Sauf qu'une petite revolte à éclater dans le champs du treize et deux personnes ont été abattus par les pacificateurs. J'étais présent et je connaissais ces deux personnes. Et lors de la révolte, j'étais présent. Luan aussi. Nos regards se sont croisés et j'ai bien peur qu'il m'est reconnu. Je suis fichu, ma couverture va tomber. Je fais les cents pas dans mon appartement, réfléchissant à toute vitesse. Je ne sais absolument pas quoi faire. Je finis par m’asseoir à mon bureau et à poser ma tête entre mes bras. Ce n'est pas finit...il faut que je me calme. S'il m'avait véritablement démasqué, il serait là depuis mon retour, à m'attendre sagement avec ses copains les barbares. Mais il n'est pas là. Je suis seul dans mon appartement comme toujours. Le telephone sonne et je sursaute. Calme toi Adrian... " Adrian ? C'est Tessie je pense que tu devrais venir au centre médicaux maintenant. " Tessie est une amie infirmière, elle aussi, rebelle. On s'était rencontrés lors d'une réunion avec Coin et depuis je lui accorde toute ma confiance. Je connais ces intentions et elle connaît les miennes. J'attrape une veste un peu inquiet, m'imaginant tous les scénarios les plus atroces.
***
Quelques minutes plus tard je suis à l’accueil de l'hopital. Tessie arrive avec un petit sourire. Elle me fais signe de me taire alors que je me précipite vers elle. C'est suspect qu'un homme aussi haut placé que moi et une petite infirmière se côtoient. Je reste silencieux alors que nous marchons jusqu'à l'ascenseur. Nous restons silencieux mais ça me démange de lui demander ce qu'il se passe. Quatrième étage, l'ascenseur s’arrête et nous sortons. Elle se dirige vers une pote blanche au fond du couloir, je la suis avec plus appréhension. C'est quand elle ouvre que je perd tout mon sang froids. Prudence ! Qu'est-ce qu'il lui ont fait ? Non..non...pas Prudence... Tessie sourit doucement alors que je m'assois à côté de mon amante inerte. Je lui attrape la main, l'embrasse tendrement et la serre contre moi. Tessie m'explique brièvement et je n'en crois pas mes oreilles. C'est pas possible ! Mon cœur se serre et je sens une boule se former dans ma gorge. Je ressens un profond désespoir à l'entente de cette nouvelle. Elle finit par se réveiller, ses beau yeux verts m'arrache un leger sourire. Je caresse ses cheveux délicatement, toujours serrant sa main. " Ça va mieux... ? " Je vois qu'elle a du mal à comprendre et réclame des explications. Nous sommes seuls tout les deux dans la chambre d’hôpital. Encore une fois Elyas n'est pas là et c'est à moi de m'occuper de la jeune mentor du district trois. Ce n'est pas à moi de lui tenir la main dans ce genre de moment, surtout en apprenant cette dernière nouvelle. " Félicitation...tu vas être maman " .
Sujet: Re: you could be my drug You could be my new prescription #prudrian Lun 29 Sep - 21:56
you could be my drug You could be my new prescription ✩
Adrian & Prudence
Je me perds dans les ténèbres, je ne sais pas vraiment comment je vais retrouver le chemin vers la lumière. Ce que je ne vois nulle part. Pas de lumière, pas d'espoir. Le noir c'est la mort, mais je doute tout de même que la mort me prenne de cette façon alors qu'elle aurait pou me voir souffrir d'autant plus.. quoique je ne suis pas sûre.. durant un an avoir vu tout ses gens m'aduler.. alors que moi j'étais juste meurtri par la perte de ma moitié.. je ne sais pas comment je dois le prendre, je suis totalement bouleversée dès que j'y repense. Je ne veux pas être cette fille qui meurt maintenant comme ça, sans raison. Finalement je crois que j'ai des raisons pour lesquelles me battre. Je songe par exemple à ma famille, je les évite depuis un an et je me rend totalement compte que j'ai été monstrueuse.. j'ai presque envie d'aller me jeter dans leur bras pour être contre eux.. juste me rendre compte qu'ils sont probablement les personnes les plus importantes que tout au monde. Ils me manquent, je n'arrivais pas les regarder alors que j'avais gagné ce jeu en laissant mourir mon jumeau. Il faut que j'arrête de culpabiliser pour tout de ce que j'entreprend sans lui, mais c'est dur, trop dur, lui m'aidait mieux que personne et je n'ai plus personne, je me retrouve de plus en plus, je m'épuise moi même. Alors peut-être que mon corps me signale juste qu'il n'en peut plus, qu'il veut que tout s'arrête, qu'il faut faire une pause, retourner dans le 3 se faire chouchouter par une femme que je considère comme ma mère tellement elle a pris soin de moi.. avoir dans mes bras mes frères et soeurs qui eux ne méritent pas que je les délaisse, je suppose qu'ils doivent avoir besoin de moi.. ils vont être éligible l'années prochaines et je me refuse de les voir dans l'arène et perdre à nouveau des personne auxquelles je tiens.
Alors lorsque j'ouvre les yeux je suis à des centaines de kilomètres d'ici.. je me retrouve dans un hôpital et je n'aurais pas pensé que cela puisse être aussi grave. Je suis allongée , on m'a retiré mes chaussures mais je suis toujours dans cette robe que je trouve toujours trop extravagante. J'aurais préféré qu'ils la brûlent je crois. Je tourne doucement la tête, il est là. Je souris légèrement mais j'avoue que je suis un peu paumée. Je ne pensais pas que mon petit malaise causerait tant de soucis.. l'hôpital c'est peut-être un peu trop non ? J'aurais préféré que l'on me mette dans une chambre le temps que cela me passe. Mais apparemment j'ai eu le droit à un traitement de faveur. Je tourne la tête pour le voir.. Je suis heureuse.. je n'aurais pas voulu une autre personne, bien que ce n'est pas lui que j'aurais appelé par peur de le danger dans sa nouvelle vie d'homme en couple.. j'ai beau savoir que c'est faux j'ai du mal à le voir mimer cet amour avec une autre. Je suis affreusement jalouse. Je serre sa main.. je profite de la caresse contre ma joue.. J'adore lorsqu'il est à moi, dans ce genre de moment.. Je me noie en le regardant. " J'ai connu mieux ", ma voix est faible, je suis fatiguée encore, j'aimerais dormir une éternité au moins. Je perds tout de même mon sourire à la suite de ses mots. J'ai rêvé ? Oh dire moi que j'ai rêvé.. Des larmes coulent.. comment il peut m'annoncer cette nouvelle ? Je retire ma main de la sienne sans vouloir le blesser, juste pour la placer devant ma bouche, un geste naturelle lorsque l'on apprend une nouvelle. Je tremble de partout, je ne veux pas de bébé, je ne veux rien, pas ici, dans ce monde, j'ai envie de vomir.. je ne veux pas, je n'en veux pas du tout, pourquoi sur moi ? Je n'ai pas 20 ans.. qu'est ce que je suis censée faire ? " Non, je ne veux pas de cet enfant " Je réagis bêtement en me levant vivement, je retire les électrodes et je me lève, ne pensant pas être prise d'autant de vertiges.. Je tombe presque immédiatement dans les bras d'Adrian.. J'éclate en sanglots, parce que ce n'est pas juste, quand est-ce que je pourrais être heureuse ?
electric bird.
Invité
Sujet: Re: you could be my drug You could be my new prescription #prudrian Dim 5 Oct - 8:51
❝Grande nouvelle❞ Toi & Moi
Quand on habite au Capitole, avoir des enfants ne posent pas de problèmes. Au contraire, c'est une immense joie et un honneur d'avoirs pleins de petits gamins. La famille est important chez les capitoliens et mon père s'attends à me voir avec trois ou quatre enfants d'ici cinq ans. Mais moi je n'en veux pas. Je ne veux pas sacrifier mes idéologies pour une famille. Je ne veux pas tout gâcher et devenir un papa gâteux. Mais pour les habitants des districts, avoir des enfants doit être un véritable cauchemars. Voir partir ses enfants pour les Hunger Games ou à chaque moisson prier qu'ils ne soient pas appelé est un enfer. Et maintenant Prudence est enceinte. Pourront-ils lui enlever le bébé? Ont-ils le droits ? Non...Snow va se réjouir que la gagnante du district trois, élève un petit garçon ou petite fille qui quand il aura l'âge, partiras à son tour dans l'arène. J'imagine déjà le visage de snow, grimaçant un affreux sourire et ses yeux pétillant d’excitation à l'idée de ces jeux. Alors évidement il feras tout pour que la jeune femme garde son enfant. J'aimerais à mon tour voir Snow perdre sa petite fille durant les jeux, et souffrir comme Prudence à souffert. Elle se lève comme une furie et essaye de s'échapper, ses vertiges la prenne et elle retombe dans mes bras en douceur. Elle est secouée de sanglots violent et je ne sais absolument pas comment la calmer. Je pose finalement sa tête contre mon torse en caressant ses cheveux avec ses infime tendresse. Calme toi Prudence...on va trouver un moyen. On en trouve toujours. Je chuchote presque en me rappelant Elyas qui m’interdisait de m'approcher d'elle. Si je n'étais pas présent, il n'aurais aucune idée de la situation et Prudence serait seule face à son destin. Je suis son soutien et je ne dois surtout pas la lâcher. Je continue de la serrer contre moi en réfléchissant à toute vitesse. Trop vite peut-être car une stupide mais brillante idée me traverse l'esprit. Si tu ne peux pas te débarrasser de cet enfant, je peux l’élever... Loin de la famine et des Hunger Games. Il vivra au capitole et je le ferais passer pour mon enfant. Il ne manquera de rien. Je prend son visage entre mes mains et la force à me regarder avec cette même tendresse. C'est complètement fou et très casse gueule mais je ferais n'importe quoi pour ne plus te voir pleurer. Je serais prêt à élever ton gamin pour que tu sois rassurés. Je pose un baiser sur son front. Je m'embarque dans une drôle d'affaire. Quel idée...avoir un bambin alors que j'ai déjà du mal à me gérer moi. Il faudrait sacrifier mes six ans auprès des rebelles pour cette petite chose qui grandit dans son ventre. Mais je n'arrive pas à dire non. Je suis prêt à tout pour elle et ça commence à sérieusement m’inquiéter. Ça iras... Je te le promet. Une petite partie de moi espère trouver très vite une autre solution plus rationnelle à cet énorme problème. Je reste silencieux quelques instant, me contentant d'être près d'elle. Elle sait que je ne l'abandonnerais pas, même quand elle retourneras dans son district d'origine. Tu vas le dire à Elyas...?
Sujet: Re: you could be my drug You could be my new prescription #prudrian Dim 5 Oct - 21:13
you could be my drug You could be my new prescription ✩
Adrian & Prudence
Je n'avais pas vraiment prévu ce genre de nouvelles. Je dois vraiment avouer que je m'en serais passée. Qui aurait envie de faire un enfant dans une tel époque ? On sait qu'ils sont voués à servir un gouvernement qui ne tient plus tellement la route. Je ne veux pas vivre dans la peur chaque année, de devoir être le mentor de mon propre enfant. C'est un rôle que je n'arriverais pas à tenir. C'est une torture.. vivre ou survivre et devoir voir son enfant faire la même chose, parce que c'est de notre faute, si plus personne ne faisait des enfants.. il n'y aurait plus personne pour faire vivre ce monde de dingue et d'horreur. Je ne veux en aucun cas contribuer à être une de ses mères fières d'envoyer son bébé à une mort certaine. Je ne veux pas du tout de cet enfant, je refuse, c'est une aberration c'est totalement à l'encontre de mes principes, plus je vis et plus je déteste ce monde qui m'entoure, je ne retrouve ma place nul part et j'avoue que je ne sais pas comment je peux faire pour améliorer cela. Plus j'avance plus.. c'est compliqué.. plus c'est affreux.. j'aimerais juste être chez moi, dans les bras d'un autre Adrian qu'en ce moment, mon frère.. c'était lui ma force et je l'ai perdue. Comment le retrouver ? La seule issue n'est pas faite pour moi. Alors je m'écroule sous le point de mon calvaire. Je tombe.. je chute je reste là dans ses bras parce que c'est tellement mieux, tellement plus agréable que d'être totalement seule. Je profite honteusement de la situation, parce que j'ai besoin d'être avec lui. Adrian me manque. Depuis que l'on s'évite je ressens ce manque affreux, je ne sais pas comment je dois faire pour arrêter de penser à lui, ça me bouffe.. je vois Elyas m'échapper.. rentrer tard le soir, la plupart du temps ivre, il croit que je ne le vois pas mais je ne dis juste rien.. Il vient de perdre sa soeur. Parfois je le laisse juste pleurer contre moi la nuit en silence.. Après tout je faisais la même chose il y a un an.. Il a été là.. Je me rend compte que notre relation va vite, peut-être trop. Un an ce n'est pas beaucoup. A ce moment là ce n'était que de l'amitié et un plan pour nous protéger. Maintenant on s'est embarqué dans une situation cocasse.. Pourquoi je ne suis pas celle qu'il aime ? Voilà ce qu'il doit se demander.. il aimerait que ce soit cette fille du 13 qui soit là à le consoler par une pauvre fille vendue.. Et moi.. Et bien maintenant la nuit lorsque je l'ai besoin de lui et que je ne trouve qu'un lit glacé.. J'en viens à regretter de lui avoir ouvert mon coeur.. Parce qu'il me prive peut-être de l'histoire de ma vie avec Adrian. Alors je serre fort Adrian. Je ne peux pas l'aimer devant les autres mais mon coeur ne me trahit pas. Il s'accélère..il se renforce, il me fait pousser des ailes lorsqu'il est près de moi. Il m'a sauvé dans tous les sens du terme.
Je panique. Cet enfant je le hais déjà. Je n'en veux pas, pas question que je donne la vie. Je suis bien trop jeune, je ne veux pas être une mère, je ne veux pas sacrifier ma vie, pas question. J'ai presque envie de vomir sur le coup.. mais les bras et les caresses d'Adrian m'apaisent. J'en profite toujours autant, comment ne pas apprécier le contact physique avec cet homme. Je sanglote bêtement.. il continue de me calmer, parfois je me demande réellement comment il fait pour m'aimer à ce point alors que je suis une gamine qui ne sait pas du tout ce qu'elle veut, je passe mon temps à le désirer et le repousser, qui suis-je pour être méchante à ce point ? Alors d'un coup une solution sort de sa bouche. Mais elle est totalement dingue ? Comment peut-il penser que je vais le laisser prendre un tel risque.. ce n'est pas possible. Je ne supporterais pas cette idée Je ne veux pas, je ne peux pas ! Je ne veux pas qu'il court un tel risque parce que ce serait tromper le gouvernement et je ne suis pas sûre que ce soit à faire. Il l'apprendra.. ce n'est pas possible.. il finira par savoir que je suis enceinte, mon ventre va grossir et tout le monde le verra, cette vision sera Il prend mon visage dans ses mains pour que je le regarde, mes yeux sont emplis de sanglots.. je le fixe toujours sous le choc de cette annonce. Je renifle.. il embrasse mon front j'aurais aimé une zone plus basse.. Je tremble de partout. Puis je me reprend.. " Non, non tu ne peux pas faire ça.. si cela vient à se savoir c'est toi qui sera puni et c'est hors de question. Je t'aime trop pour te faire prendre un tel risque.. " Je caresse son visage.. Je ne sais pas comment mais oui je dois le dire à Elyas.. je suis morte de peur d'ailleurs à cette idée.. elle ne va pas le réjouir. " Je crois que je dois lui dire. Je le perd déjà.. enceinte ou pas je crois qu'il n'arrive plus à surmonter la douleur que le capitole lui inflige. " Je déglutis.. mon pouce passe sur sa lèvre.. Je suis installée contre lui.. je pose mon front contre le sien et je ferme les yeux. Il faut que l'on soit plus discret.. bien qu'officiellement autant qu'officieusement il ne se passe rien.. mais ce n'est pas le moment pour qu'une infirmière nous remarque. Mais je m'opte ce droit, il ne durera que quelques secondes. Je l'embrasse légèrement un court baiser auquel il n'a pas tellement le temps de répondre. Je souffle. " pardon.. " Je m'écarte cette fois de lui à regretter, je me met sur le lit. " pourquoi c'est si compliqué d'être en ta présence Adrian ? Pourquoi je t'aime autant ? Pourquoi je culpabilise à l'idée même d'être avec toi.. pourquoi je n'ai jamais été aussi bien.. quand tu es là.. Adrian.. dis moi pourquoi tu m'aimes.. pourquoi je te mérite.. parce que je ne comprend pas que tu puisses pouvoir faire autant pour moi alors que je ne fais rien pour te rendre cette amour que j'éprouve pourtant mais qui ressemble à un chaos en moi.. "