Joyce Pegg Watson

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Mon allié(e) sans aucune hésitation. Je prête difficilement ma confiance, c'est-à-dire que si lors d'un jeu je m'allie à un autre tribut qu'il soit le tribut masculin de mon district ou provenant d'un des 11 districts restants c'est que je lui voue une confiance et une fidélité aveugle. Et vu l'amour que je porterai à ce tribut, s'il venait à être en danger ou s'il ne reste plus que nous en tant que survivants, je me laisserai mourir de ses mains ou me suiciderai. Je ne veux pas gagner en sachant que contrairement aux autres personnes ne m'attends à la maison pour être heureux de ma victoire

➺ QUEL(S) PETIT(S) PLUS T'AIDE(NT) DANS LA VIE (OU LES JEUX) ?

Mon physique. Je suis corporellement attirante et je le sais c'est pourquoi je tourne mon charme à mon avantage. Bien que je déteste passer pour une dragueuse, je sais me mettre les hommes dans les poches quand j'en ai besoin. Comme pour par exemple recevoir plus d'argent au travail ou gagner leur compassion pour avoir une ou deux miches de pains supplémentaires! Pour les jeux, cela me sera surement utile. Je suis consciente que charmée mes adversaires ne sert à rien. Mais charmer le public masculin me permettrait d'avoir des sponsors et donc des cadeaux utiles à ma survie. Quelques baisers destinés au capitole et des belles paroles d'une voix suave aux interviews feront exploser la gent masculine qui avec de la chance me considérera comme l'un des tributs favoris.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Pegg Watson. Ma soeur. Elle est décédée lors du bain de sang des hungers Games de quand j'avais 11 ans. À la base je me nomme Joyce Watson mais en sa mémoire je me suis permis d'utiliser Peg pour second prénom. Quand elle est morte, il ne me restait plus rien. C'est à partir de là que j'ai compris une chose : chacun galère avec ses affaires. La règle du "chacun pour soi". Deux choix s'offraient donc à moi : mourir ou lutter pour ma survie. J'ai choisi de travailler pour gagner mon pain.

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

Quelle question. Qui apprécie de voir ses proches ou tout simplement le gamin du troisième arrondissement qui vous vend illégalement du dindon sauvage en échange de cinq sous ce faire décapité, éventré, démembré et autres morts horribles? Personne. Du moins personne ayant un coeur. Je me suis toujours demandé comment le capitole peut aimer ce "spectacle" comme ils osent l'appeler. Pas étonnant que les districts se rebellent pour les mettre six pieds sous terre! Et dire que chaque année depuis cinq ans, j'ai de fortes chances de finir comme l'un d'entre eux. Morte. Sans avoir pu goûter au véritable bonheur qu'est la vie

➺ COMMENT TE SENS-TU QUAND LE TEMPS DE LA MOISSON ARRIVE ?

Stressée, mes membres prêts à se crisper à l'entente de mon nom. Tout le monde a la même inquiétude. Les adolescents de 12 à 18 ans ont peur pour leur vie. Les parents ont peur d'être arraché à leurs enfants. Les petits ont peur de grandir en ce disant qu'à chaque anniversaire ils côtoient de plus en plus après la mort et que chaque tesserae qu'ils échangeront contre une voie de plus les pousse encore plus vers la potence. On a beau ce dire "je n'en prendrais pas" on finit par avoir une vingtaine voire cinquantaine de papiers sur lesquelles votre vie est mise en jeu. Éparpillés dans la grande boule de tirage.

JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tient bien plus de la légende. DU COUP, MON NOM A 47 RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER D' Ouvrière ainsi que Rebelle ET POUR TOUT VOUS DIRE, JEl'assume plainement. JE SUIS DANS LE 5ÈME DISTRICT. AYANT 18ans JE peux PARTICIPE(R) AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende la prochaine moisson bien que ce sera ma dernière. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

Où suis-je?

Dans l’obscurité la plus complète, je suis là, suffocante. Il ne manque pas d'oxygène pourtant. Mais. Oui. Je suis enfermé, assise, les mains contre une paroi lisse et froide. Du verre? Maudite crise de claustrophobie. J'halète.

"Que quelqu'un me fasse sortir de là..." dis-je dans un souffle.

La réponse est presque immédiate. Le sol tremble sous mes pieds, et je me sens m'élever. Un ascenseur? Brusquement, la pénombre est chassée par la lueur blanchâtre de l'astre du jour. Je suis aveuglée et déboussolée. Me relevant péniblement, passant une main au-dessus de mon front en guise de visière. Il me faut un petit moment pour commencer à percevoir autre chose qu'une surface d'une blancheur éclatante. Un champ. Un vaste champ de blé. Et là, en face de moi. Une vaste étendue boisée... Une forêt.
Je ne comprends pas, je ne suis pas au district cinq...

Au centre du champ, je perçois un éclat lumineux. Le genre de scintillement causé par la réflexion des rayons solaires sur... Du métal! Plissant les yeux pour voir un peu mieux l'étrange objet brillant, je me fige en comprenant ce que c'est. Tout. Tout s'explique. Je regarde mes pieds. Je suis sur une plaque métallique. La plaque cylindrique émergeant du sol, d'où le manque de lumière. Le changement d'environnement... Et. L'objet métallique au centre du terrain en forme de corne. La corne d'abondance.

"Je suis...Dans... L'arène..."

Je suis pétrifiée. Que fais-je là? La moisson est passé? Mon nom a été tiré? Je ne me souviens pas avoir été à la moisson... Ai-je perdu connaissance et oublié? Je n'ai pourtant aucune bosse dénonçant un éventuel coup.

Le gong retentit, soixante secondes sont passé? Seulement? Cela m'avait paru bien plus long...
Soudainement le ciel s'assombrit. Un nuage cache le soleil? Non le ciel semble découvert...
Un cri strident vient me glacer le sang. Il provient de la corne d'abondance. Cette voix. Elle... Elle met familière.

"PEGG!" Je m’époumone.

Je ne cherche pas à réfléchir et fonce. Je me prends les pieds dans les hautes herbes, me perd dans la plantation de blé aux tiges plus hautes que moi. Mais je suis déterminée. Non. Enragée convient mieux à cet état de... Je ne sais pas comment décrire ce sentiment. Une frénésie ? Mon envie de rejoindre ma soeur m'ouvre la voie, vers la corne d'abondance. En courant j'entends un clapotis. De l'eau? Non, du sang. Le bain de sang....

-Joyce!-

Là. Devant moi. Pegg est sanguinolente, face à moi. Un sourire serein aux lèvres.

-Joyce...Petite soeur... Je t-ai- -

Un liquide chaud m'éclabousse. Ma soeur qui à l'instant se tenait debout devant moi, à l'estomac transpercer par un épieu.

Je hurle, et me redresse. Dans mon lit. En sueur. Tout ceci n'était qu'un cauchemar. La porte de mon dortoir s'ouvre. C'est Marie, ma colocataire de chambre. Tout va bien... Je ne suis pas dans une arène sanguinaire... Je suis ici, au district 5 chez ma grande famille : l'orphelinat.

"Excuse-moi Marie... Encore...un cauchemar. Lui dis-je la respiration saccadée par la peur.

'J'ai pris l'habitude de t'entendre hurlais, ce n'est pas grave... Il faut te lever, tu sais ce qu'on risque si on arrive en retard au boulot...'

"Va y sans moi je te rejoins."

Ce n'était qu'un cauchemar... Mais je me sens maussade... Pegg n'est plus et je viens de revoir en détail son effroyable mort. La moisson n'est pas encore passée mais ça ne saurait tarder. Cette année encore j'appréhende de mourir d'une manière aussi horrible que Pegg et tous les pauvres autres enfants emmenaient dans cet abattoir géant.

Sortant de l'établissement en courant, je pars travaillé avec les dernières paroles que ma soeur sortit de sa bouche avant de mourir il y a 7 ans "Joyce, petite soeur. Je t'aime". Cette phrase qu'elle n'eut même pas le temps d'achevé résonne depuis 7 ans dans mon crâne.
   

vingtaine de lignes minimum.