| Sujet: Lim Yung Jae ♦♦ JAPANDROÏD ; CORÉETRONIQUE ϟϟ Sam 26 Juil - 9:50 | |
| 영 재 琥珀 임 Yung-Jae Kohaku Lim❝ I'm alive. Do you see me ? Am I really lucky to live here ? ❞ ♦♦ Je m'appelle Yung Jae, à prononcer "Youngjè" en mettant bien l'accent sur le J mes chers visages pâles. Je suis né le 28 Janvier 2294. J'ai donc 19 hivers et comme je le précise déjà plus bas, je pense que je ne me répéterais pas une troisième fois dans ce même topic. Mon District n'est pas le trois mais celui des Electrogeeks. QUI vient d'oser de penser que ça revient au même ?? Non. Mon District n'est pas un chiffre, il est toute une manière de vivre que je respecte et admire vraiment. C'est ma maison, ma natalité. Il représente autant ce que j'aime que ce que je suis. J'aime y vivre, il a pris part à mon éducation pour contribuer autant que mes géniteurs à faire de moi l'adolescent que je suis devenu. J'y tiens comme si c'était mon cœur. Si on me l'arrache, c'est l'électrochoc qui grille à jamais mes circuits vitaux. En ma nation, j'exerce le métier de pyrotechnicien. Ouais c'est ça, je fais des feux d'artifices, c'est tellement fun !... Non, rassurez-moi, vous l'avez pas gobé ce mensonge hein ? Mon métier est plus sérieux que ça. Je ne créer pas le spectacle, c'est aux fusées que je donne vie. Mais pas seulement à elles. Mon travail consiste à fabriquer les explosifs, à connaître leur fonctionnement, à savoir les mettre en place, les activer et les désactiver. J'ai touché à peu près à tout : grenades, mines, bombes, cartouches, missiles. Je vous cache pas que je touche pas au nucléaire pour le moment et que j'ai touché à mon premier obus que très récemment. Pour être honnête, c'est intéressant de connaître les méthodes de construction de ces engins de fêtes morbides mais je n'aime pas plus que ça exercer ce métier. Je vous expliquerais plus clairement, dans mon histoire, les raisons pour lesquelles je le fais dans ce cas.
♦♦ Mon riz blanc au lait tout doux à moi, c'est plutôt l'électronique. Plus précisément, ce qui constitue chaque système artificiellement intelligent. J'ai toujours été curieux de savoir comment telle ou telle machine était construite et j'adore manipuler tous les petits composants qui forment les organes froids, durs et complexes des appareils technologiques, que nous les utilisions chaque jour de notre existence ou non. Vous avez déjà pensé à démonter votre petit four à micro-ondes pour voir ce qu'il y avait dedans ? Au-delà de votre petit plat à réchauffer, évidemment, sinon c'est pas la peine de prendre les outils et de le réduire à l'état de... Ruines ? Personnellement, je l'ai fait et... Ça a fâchée ma mère. Et quand ça a été le tour du grille-pain... Bref, vous voyez. Ça, c'était quand j'étais petit. En grandissant, je me suis davantage rapproché des ordinateurs. # J'admets que le style vestimentaire et cosmétique Capitolien de Panem est sacrément excentrique. Il y a des moments où ça me déroute et me rend perplexe mais j'ai toujours eu un faible pour ce qui est coloré. Alors quand je regarde le Capitole à travers l'écran, je vois des arc-en-ciels partout et je suis en admiration devant toutes ces couleurs. J'adore ça et à une période, ça se voyait un peu. Voire beaucoup mais j'étais pas aussi excentrique qu'eux, surtout que moi je pouvais pas me procurer leurs effets comme je l'entendais. Disons que j'avais un look capitolien doux. J'étais pas excessif. Je précise que si j'aimais bien leurs apparences, c'en a toujours été tout autre de ce qu'ils représentent et de ce qu'ils sont. Je ne suis pas favorable à leur façon d'être même si ma mère, mais particulièrement mon père, m'ont appris à grandir dans le respect et la sagesse, sans juger autrui ou du moins surtout pas hâtivement parce que je dois bien avouer que lorsque je suis en colère, je n'hésite pas à cracher ses quatre vérités à la figure du concerné. En cette optique je peux donc me montrer blessant et sec. A condition que ce ne soit pas un pacificateur devant moi bien sûr, je ne suis pas suicidaire. Je réfléchis avant d'agir ou de réagir mais cela n'empêche pas que je peux parfois parfaitement agir avec impulsivité. Je suis patient et ma nature est calme mais je suis loin d'avoir l'expérience de mes parents dans l'art de garder sang-froid et esprit clair en toutes circonstances.
♦♦ Je suis sociable et amical. J'apprécie faire de nouvelles connaissances et j'aime bien me faire passer pour un décalé du ciboulot, c'est plutôt drôle mais je vous rassure, je le fais pas à tout va. Je fais partie de ceux qui aiment déconner. Je suis encore jeune, en bonne santé et en vie en plus de ça alors autant en profiter vu le gouvernement de sadiques complètement barges et égoïstes dans lequel on vit. Cela dit, l'occasion de me changer les idées, je ne l'ai qu'en rentrant chez moi après le travail ou les jours de repos où je peux en profiter pour passer du temps avec mes proches, me promener à l'extérieur prendre l'air ou encore faire mes bricolages électroniques. # Pour ce qui est de mon physique, bah... A l'origine j'ai les cheveux noirs, comme la majorité des nés-asiatiques mais pendant une longue période, je me teignais les cheveux en blond platine. Merci madame la coiffeuse ! Bon après j'achetais mes propres produits chez le grossiste, ça revenait moins cher. J'avais une coupe mi-longue qui s'est nettement raccourcie aujourd'hui. Mes iris sont brunes. Avant je me customisais les ongles, je le fais plus mais je le précise malgré tout car le jour ou la tendance me manquera trop, je recommencerais. J'aimais beaucoup porter des accessoires et aujourd'hui encore de temps en temps je porte quelques bijoux. J'ai le lobe gauche percé et il m'arrive de me faire faire des tatouages temporaires mais ça reste rare. Je mesure 1m86. A première vu je suis plutôt fin mais je cache quand même quelques abdominaux sous ma chemise. Il faut faire du sport pour s'entretenir correctement ! Et une bonne forme physique, c'est un plus aux Jeux de la Faim. J'entends souvent des bouches me dire que j'ai un visage d'ange adorable... C'est gentil merci mais en tant que garçon, je préfère que l'on me dise que je suis beau. Classique et logique. Enfin ça me fait rire. En revanche, s'il y a un truc que je supporte pas, c'est que l'on me sorte que je ressemble à une femme. Là, j'ai envie de faire un meurtre... Depuis que j'ai changé de look ça s'est calmé car mon côté un peu androgyne est moins marqué et ça fait du bien ! Mais avant, on me disait souvent que j'avais un visage qui faisait efféminé à cause de ses traits fins, ça me tapait sur le système à un point de l'entendre. Au moins mon entourage était honnête mais pas moins offensant. Je suis un mec, bordel.
♦♦ Je parie que certains se demandent quelle est ma préférence entre les partenaires masculins et féminins. Ceux qui me connaissent suffisamment, savent que je suis bisexuel, à savoir que je le dis pas au premier venu qui me pose la question comme une fleur. Je suis méfiant. En règle générale, je ne me mêle pas des affaires des autres. Je suis prudent mais... Un jour peut-être, cela changera. Je suis aussi plutôt solitaire même si je ne rejette pas spécialement la compagnie. C'est juste que j'ai pour habitude de rêvasser dans mon coin à des jours meilleurs et à réfléchir ou simplement penser à bien d'autres choses. Quant au gouvernement en place, je m'y accommode qu'à demie. Oh ! Une dernière chose que j'aime : la neige. Surtout parce que je garde un côté gamin au fond qui aime faire des âneries mais ça veut pas dire que j'ai le Président des Flocons à la bonne. about games and relative.
Capi'style❝ Fais un choix : multi-couleurs ou gris ? Je sais oui, c'est dur. Ça fait plus d'un an que je suis suspendu entre les deux. ❞
➺ POUR QUI POURRAIS-TU MOURIR ? ♦♦ Pour ma famille avant tout, incontestablement. J'ai la notion des liens qui unissent un fils à son père et à sa mère ainsi que ceux qui lient un grand-frère à son cadet et à sa benjamine. J'ai tout autant d'amour dans l'âme pour mes grands-parents, mes cousins et mes oncles. La famille est le bien le plus précieux que j'ai eu droit d'avoir dans ma vie. J'ai la chance de ne pas être orphelin et je ne passerais jamais à côté de ça. Du moins, ne le suis-je pas totalement... Des membres de mon ascendance sont morts durant la rébellion de l'année passée. Mon père en premier. Une partie de moi-même s'en est vu calcinée. Imaginez, n'importe quoi dans l'anatomie humaine, un membre, un organe, qui grille au point de s'envoler en cendre comme un tissu atteint par une gangrène acide aussi puissante et bouillante que le feu. J'ai perdu une part de mon cœur dans cette révolte déchue. Je ferais tout pour protéger les miens. Mon cadet et ma benjamine en particulier. Pour eux, je peux et ne peux pas me permettre de m'éteindre à la fois. Omma -maman en coréen- m'a défendu de me sacrifier pour elle, l'un de nos aînés ou même un ami et je me suis fort indigné de la comprendre. Cependant, il arrive qu'un ami devienne un frère et qu'une amie devienne une sœur, s'ils ne prennent pas une importance plus folle encore dans le cœur. En ce cas, je ne garantis pas ne pas être capable de devenir suicidaire pour eux, surtout sous une puissante impulsion de crainte et de refus face à la menace de la terrifiante Faucheuse qui veut me prendre un de mes biens vivants les plus précieux. Voilà bien la pire et la plus grande voleuse du monde que la Mort. Il y a un point notable qui me noircit considérablement l'écran visuel et affectif de mon existence également. Le fait d'avoir 19 ans me ferme définitivement les portes aux Jeux de la Faim. Ce qui signifie que je n'ai plus aucun droit de me porter volontaire si, par malheur, mon petit-frère venait à être tiré au sort. J'ai déjà songé à l'horrible vérité qu'il est totalement possible qu'il soit tiré en même temps que notre petite-sœur, même si c'est peu probable, je crois que je deviendrais fou si je devais perdre les deux dans le même tournoi. Le double-choc serait beaucoup trop dur à encaisser. Ça me briserait. Je suis terrifié à l'idée d'entendre un jour leur nom appelé sur l'estrade. Que dis-je : appelé à la potence. Quant à notre benjamine, il n'y a jamais eu aucune chance pour que je puisse me porter volontaire à sa place... En vérité, je pourrais mourir pour tous mes proches mais mes responsabilités d'aîné m'interdisent ce luxe obscur. Si j’étais fils unique, je serais assez égoïste pour laisser ma mère seule au profit de mes meilleurs amis. Quel que soit le choix que nous fassions, nous sommes de toute évidence égoïstes envers ceux que nous abandonnons. La fatalité c'est que le choix implique toujours un sacrifice.
➺QUE PENSES-TU DE LA RÉVOLTE ÉCHOUÉE ET DES REBELLES ? ♦♦ J'ai du mal à agréer les rebelles et à les comprendre. Je ne parle pas des raisons pour lesquelles ils se soulèvent mais des méthodes qu'ils emploient pour agir. Je vais encore vous faire rire mais je suis contre les armes. Ouais, vous écoutez bien les paroles d'un pyrotechnicien né dans une famille antiviolence. Je vous l'ai dit, je n'aime pas mon métier et je ne compte pas l'exercer encore très longtemps. Pour en revenir à mon opinion sur la révolte et les rebelles.. Voilà bien d'autres actes de bestialités appliquées et bien d'autres vies prises en vint. Ils auraient dû avoir la certitude véritablement inébranlable et incontestable de réussir avant de prendre la décision de propager un tel chaos, pour commencer. Car mettre fin à autant d'existence pour au bout du compte, échouer, ça ne se pardonne pas. Ce qui m'indigne c'est de les voir se battre pour une cause noble mais prendre des outils assassins pour parvenir à leurs fins. Est-ce vraiment logique de réclamer la paix par les armes ? Ils ne font qu'obtenir la paix normalement privilégiée aux 23 tributs annuels : la mort. La mort décuplée. Ils font plus de dégâts avec leur révolte que le gouvernement avec leurs Jeux tordus. On dit que les meilleures intentions aboutissent souvent aux pires résultats. Il faut croire que c'est vrai. Après tout, c'est la première rébellion du Treize qui a engendrés les Jeux de la Faim. Cependant, même avec la rancœur et le dégoût qu'ils m'ont insufflés à leur encontre pour être responsable de la mort de maints autres hommes, dont mon père, je dois bien avouer que mon avis sur ces événements est partagé. J'ai conscience qu'obtenir la paix de Panem par le raisonnement est parfaite et complète chimère. Dans ce cas, comment l'obtenir autrement que par la force ? Je n'en ai aucune idée. Face à des tyrans tels que Snow et ses sbires, je n'en ai réellement aucune idée. Alors je me demande... Que dois-je faire ? Devrais-je finalement un jour m'allier définitivement aux rebelles et prendre les armes à mon tour ? Moi qui les renie en mémoire de Appa -papa en coréen-. Je ne sais pas, je suis perdu... Depuis sa mort, mon esprit n'arrive plus à voir aussi nettement qu'avant le droit chemin. Je suis sonné, prendre une décision aussi importante m'est quasi' impossible et ça me brouille les circuits d'y réfléchir. J'ai l'impression de me cramer les neurones. Je suis largué... Et je crains que leur définition de la paix ne soit opposée à la mienne.
➺ AS-TU PRIS PART AUX DERNIERS ÉVÉNEMENTS, QUE CE SOIT POUR OU CONTRE LE CAPITOLE ? ♦♦ Pas moi, mon père. Il n'a pas réagi tout de suite. Appa a changé de bord quand la prise de notre District s'est avérée plus sérieuse et que les rebelles se sont... Pointés à notre porte. Elle en garde encore ses propres cicatrices. A ce moment-là, il s'est rallié à eux pour nous protéger. Il s'est armé et est parti faire la révolte. Oh, j'ai voulu le suivre ! Mais avec Omma, ils m'en ont empêché. Dans la folie où m'a menée la peur de le laisser y aller seul, je m'étais dit que je pourrais assurer ses arrières. Grâce à mon métier je savais manier quelques armes mais je n'avais aucune expérience du combat armé et à 18 ans, j'étais encore trop jeune à son goût pour prendre part à cette rébellion. Mais il ne voulait pas voir son enfant risquer sa vie, encore moins dans une bataille dont les techniques de lutte étaient contre nos principes. J'étais tellement en colère quand il a refusé que je vienne avec lui... Comme si ma présence aurait changée quoique ce soit. L'aurait-elle pu ? Aurait-elle pu le sauver ? Aujourd'hui, j'ai un doute sur la question. Mon père n'avait pas une implication sérieuse dans cette cause, il voulait simplement s'assurer qu'il ne nous arrive rien. Il est mort dans le tumulte. Ce n'était qu'un corps de plus à terre, personne n'a fait véritablement attention à lui. C'est un ami de la famille qui l'a reconnu et est venu nous présenter ses condoléances. Ma réaction ? Elle se voit encore aujourd'hui. Des vices ont sautées. Je vous laisse deviner ce dont je n'ai pas envie de parler, je ne veux plus y penser. Mon deuil n'est pas encore fait.
➺ COMMENT QUALIFIERAIS-TU TA VIE DANS TON DISTRICT ? EN ES-TU SATISFAIT ? ♦♦ Ma vie dans mon district, j'en ai toujours été dingue. Je suis entouré de technologie et ça me rend fou tellement je l'aime. Les conditions de travail ont beaux être difficiles, je m'y sens bien et totalement à ma place. Mieux qu'ailleurs, je suis compris ici dans ma passion pour l'électronique. Bien sûr, ce n'est pas parce que l'on né quelque part que l'on est spécialement en harmonie avec la spécialité de sa région. Tous dans le District Trois n'ont pas l'amour des machines à électrons mais la majorité, si et, bon sang, j'en fais partie avec un engouement inimaginable ! Toutes ces machines sont comme des extensions de mon être. Ce sont mes organes et mon esprit. Je suis moi-même une machine électronique ! L’androïde le plus sophistiqué qui soit. Ou le jeune homme qui se prenait pour un robot avec des organes, du sang dans les veines, un squelette en os avec de la moelle en son cœur, une cervelle à neurones, des yeux d'eau et une émotivité réelle. Il est frappé ce petit ! Ça va, je plaisante, je sais que je suis pas un robot et encore heureux, il manquerait plus que ça à ce monde tiens. Des êtres incapables de ressentir la moindre émotion et le moindre sentiment, je vous parie que s'ils dominaient le monde à la place des dictateurs actuels, ce serait encore pire ! Imaginez-les faits d'acier. Bon courage pour les anéantir. J'espère que nos malades de tyrans vont pas finir par se mettre en tête de nous commander de créer de tels gardes du corps un jour parce que mon dieu... Ce sera un nouveau début pour une nouvelle fin. Et j'imagine pas s'ils doivent servir pour une nouvelle arène. Bref, je me suis encore un peu égaré. Je n'ai pas à me plaindre de la vie dans mon district... Il y a pire ailleurs et nous possédons nos richesses propres.
➺ CROIS-TU AU BONHEUR ? ♦♦ ... Excellente question. Si je crois au bonheur... Eh bien oui, j'y crois puisqu'il peut se présenter sous bien des formes diverses. Il y a les petits bonheurs passagers qui mettent du sel dans la vie. Les petits bonheurs des modestes qui se contentent de la présence d'un proche ou de voir, de posséder un objet précieux à leurs yeux pour être heureux. Je suis un heureux de passage en hiver. Je suis un heureux de passage au beau milieu des machines technologiques. Je suis un heureux de passage quand je peux serrer mes proches dans mes bras et passer du temps avec eux. Parfois, il suffit de poser les yeux sur sa passion pour oublier ses malheurs l'espace d'un instant et ça nous fait du bien. Quelques minutes, quelques heures, quelques secondes, peu importe. La sérénité est là, reposante, en douce et généreuse visiteuse qui nous offre un apaisant et délicieux moment de répit. Oui je crois au bonheur mais pas à celui qui dure année après année. Pas ici. Pas à Panem. Pas dans mon District. Peut-être qu'au-delà de nos murs, au-delà de notre pays, au-delà des terres mortes, le bonheur attend d'étendre sa lumière sur nous et de nous caresser de son vent réparateur. Mais à l'intérieur de notre état, le bonheur, le vrai, le durable à vie n'est encore qu'un rêve et un mythe de légende. Mon cœur cassé comme le verre et mon esprit tourmenté par des vents contraires qui sèment l'orage et la brume dans ma tête, ne savent pas s'ils croient pleinement ou non au bonheur. Alors, je réponds que j'y crois et qu'en même temps, je n'y crois pas.
➺ SERAIS-TU CAPABLE DE TUER POUR PARVENIR A TES FINS ? ♦♦ Je me suis posée la question bien des fois quand j'étais encore en âge d'être donné en pâture aux fauves des Carrières tout comme aux autres tributs. Est-ce que je serais capable de tuer l'une de ces bêtes sanguinaires pour survivre ? Que ferais-je si quelqu'un de plus jeune que moi me saute dessus ? Est-ce que je fuirais en courant ou est-ce que j'oserais lui planter un poignard entre les côtes si je suis trop lâche pour l'étrangler avec mes mains ? Oserais-je me salir du sang d'un autre ne serait-ce que pour sortir vainqueur afin d'assurer à ma famille une vie riche et graciée des jeux ? Aurais-je été capable d'aller jusqu'au bout ? J'ai retournées ces questions dans tous les sens et je n'en ai jamais trouvées les réponses. L'idée de tuer quelqu'un me répugne et m'horrifie mais je sais que je ne me serais pas laissé assassiné. Je me serais battu pour la vie parce que j'y tiens et je sais que l'instinct de survie peut prendre le dessus sur la raison quand il se fait omniprésent. Pour vivre, il est possible que j'ose prendre celle d'un autre. En revanche, de là à tuer pour parvenir à mon but... Cela dépend de ce dernier.
➺ A QUOI ASPIRES-TU LE PLUS DANS LA VIE ? ♦♦ A la famille et à la sagesse. Je pense que vous avez compris à présent, comme la famille est d'importance pour moi. Je ne reviendrais donc pas là-dessus et vais plutôt passer sur l'autre sujet. Je suis encore un garçon très jeune et instable, je n'aurais que vingt ans dans six mois. La flamme ardente de la jeunesse, celle qui rend rebelle, brûle encore trop fort en moi. Je ne suis donc pas un modèle de sagesse contrairement à mes parents. Je sais en faire preuve, c'est ma devise. Mais m'épanouir réellement sur une terre comme celle de Panem m'est très difficile. Cela signifie que j'ai beau voguer sur les principes de la raison, de la réflexion et de la maîtrise de soi quotidiennement, mon petit navire peut vite chavirer et me faire couler dans les eaux agitées de la colère. Je sais faire preuve de patience mais dans une certaine limite. Je sais être calme mais dans une certaine mesure. Je fais des efforts pour être le plus sage possible et ne pas chercher le conflit mais parfois... Il faut simplement que ça éclate. Que voulez-vous ? J'essaie de jouer les adultes mais au final, je suis encore qu'un gosse. Je ne dis pas que je m'efforce continuellement à la paix intérieure, ce serait faux. C'est la paix qui, de temps en temps, me délaisse. Elle est là pour me rappeler que la rancœur, la rage et tous ces sentiments négatifs ne sont là que pour me faire du mal et nuire à mon entourage. On ne règle pas ses conflits par un coup de dent ou un pique au cœur. Cela ne produit que la douleur. « Est-ce ce que tu veux ? Devenir un nouveau bourreau ? » Tu exagères. « Ça commence par un poing et ça fini par la gorge à vif. Ne m’expulse pas de la sorte lorsque tu te trouves face à la source de ton mal. » Le calme en personne est venu me sermonner en songe. On fait vraiment des cauchemars étranges certaines nuits. Je suis plongé dans un tel état de confusion depuis que Appa nous a quittés. J'espère que j'arriverais à m'en sortir et à ne pas devenir fou. J'espère arriver à entendre à nouveau la voix de mon père me guider sur les voies de la sagesse et non resté perdu, à la merci de l'obscurité qui m'emprisonne petit à petit dans sa vicieuse et hostile camisole.
JE VIENS D'UN MILIEU plutôt favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est plus abondante que dans les districts réellement pauvres. DU COUP, MON NOM A plus aucun RISQUE D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE pyrotechnicien ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime jouer avec le feu mais je préfère de loin faire joujou avec les composants électroniques qui forment le corps des engins technologiques. JE SUIS DANS LE 3ÈME DISTRICT. AYANT 19 ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'en suis fort soulagé. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT PAR UN AFFREUX NOUVEAU COUP INJUSTEMENT TORDU DU GOUVERNEMENT.
tell us your story. pastime❝ Big Brother, come back to Light, keep your Life ❞ Prologue Mai 2312
- Hei Soon, pourquoi verses-tu ces larmes ? - Tu disais que nous ne devions jamais étouffée notre lumière. Qu'elle était précieuse et que nous devions la préserver de toute influence. Mais toi, tu as éteins la tienne !
Ma petite cadette n'a pas bien vécu mon changement vestimentaire. Avant, elle disait de la blondeur presque blanche de mes cheveux qu'ils étaient comme nés de la clarté. Aujourd'hui, elle voit ma transformation comme une extinction et elle a en partie raison. A l'image de ma santé mentale, mes vêtements d'habitude colorés sont devenus ternes et mes cheveux de lumière ont sombrés du côté des ombres. C'est là, la triste vision que je lui ai donnée et je me suis sentit honteux de lui inspirer une image si morose du plus âgé de ses grands-frères. Malgré ça, je cherche toujours à leur cacher mon mal-être en conséquence de la mort de notre père. Agir ainsi me donne un peu mieux l'habitude de penser à autre chose qu'à sa disparition. A ignorer cette absence et ce côté vide que je ressens chaque jour en rentrant à la maison. J'aide alors également ma famille à avancer en faisant mon possible pour conserver ma raison. Le temps apaise lentement les plaies. Le cœur conserve parfois les cicatrices jusqu'à la fin. L'esprit, lui, rêve d'horizons nouveaux et d'aubes renaissantes. Si le courage ne m'abandonne pas, un jour, ma lumière fera son retour.
Présent Juillet 2313
in (fire)work Les jeux étaient retranscrits en direct à la télé mais, au possible, j'évitais de poser les yeux sur l'écran du massacre. L'expression concentrée, les prunelles rivées sur la finalisation d'une bombe à fragmentation, je m'occupais plutôt de l'engin que j'avais pour tâche de réaliser. Je tourne la tête quelques secondes et soupire. Souvent, j'étais tenté de concevoir un système défectueux pour faire en sorte que ces outils militaires ne fonctionnent jamais comme attendu mais cela retomberait sur toute l'industrie qui finirait soit par remplacer tous ses employés après une splendide rafle des pacificateurs soit elle fermerait ses portes suite à un même passage de purification si le bâtiment n'était pas tout simplement réduit en miette lorsqu'ils découvriraient la provenance des armes à détonation et à déflagration militaires falsifiées. Quant à ma famille, je n'imagine pas ce qu'elle subirait. Mon esprit me répète alors « Sois sage » et j'abandonne instantanément mais momentanément toute idée anticonformiste. Mes mains se glissent autour de l'explosif désactivé et mes jambes me guident pour aller ranger le dernier né avec ses compères meurtriers. Dans mon observation et mon analyse visuelle de ces truands de métal, je me demande ce que je fais ici. Un regard en biais vers quelques collègues en action, me le rappelle. District technologique, pauvreté moyenne. Avec une famille composée de deux parents professionnellement actifs et de trois enfants ça passe encore. Nous sommes moins pauvres que le District de Pêche mais j'ai tout de même voulu travailler assez tôt. A l'époque, je n'avais que 12 ans. Je m'étais mis en tête de trouver un job dans le but naturel de gagner mon propre salaire, les raisons étant d'abord que je souhaitais me familiariser avec le goût de l'indépendance et pouvoir acheter mes biens avec mon propre argent au lieu de profiter de celui de mes aînés. Une idée m'est venue. Je me suis tourné vers la conception des fusées à usage festif. Celles qui créent les fameux feux d’artifices ou Pluies d’Étoiles Multicolores.
Durant à peu près deux ans je me suis exercé à manipuler leur poudre explosive et leurs composants dans le but de me familiariser avec la pyrotechnie. J'ai été aidé par un ami de mes parents qui ne voyaient là qu'une lubie enfantine. Ils ne se sont alarmés que lorsque, deux ans plus tard, leur fils aîné se voyait embauché dans une usine d'armement pyrotechnique. Là, c'est eux qui se sont transformés en bombes incendiaires ! Cela faisait deux fichues années que j'étais déjà menacé par les jeux. Il fallait qu'en plus, je prenne un emploi dangereux ? Quel bouquet. Ce qui a presque autant persuadé mon patron que mes parents d'accepter de me laisser ce poste de pyrotechnicien malgré mon jeune âge fut justement mon expérience de 26 mois dans le domaine car lancer des feux artificiels, c'est d'abord manipuler des bombes plus ou moins petites. Appa et Omma ne m'avaient évidemment jamais permis de m'approcher des plus grosses. J'ai appris leur usage et leur conception en appliquant les consignes de sécurité réglementaires. Prétendant m'intéresser plus profondément à ce métier et démontrant une claire motivation à la limite du forcing, j'ai fini par obtenir ce que je voulais. Seule ma famille connaissait mes véritables motivations mais ne s'en sentait pas davantage en paix. « Nous grandissons dans la méprise des armes et de la violence. Bien. Mais vous dîtes que l'on ne peut venir à bout de son ennemi sans le connaître. Comment s'en protéger sans savoir leur fonctionnement ? Vous ne nous apprenez rien sur ces instruments de guerre, excepter qu'ils répandent la souffrance, le chaos et la mort. Les pacificateurs, les rebelles, les militaires, même les Carrières avec leurs lames assoiffées de sang, pleins d'hommes savent s'en servir ! Panem est loin d'être blanche. Je me sens idiot de ne pouvoir reconnaître ces engins que par leur apparence et leur utilité au milieu de tous ces individus armés. Je me sens vulnérable de me trouver face à ce système qui m'est inconnu et pourtant répandu. Je veux savoir moi aussi ! » « Aucun de mes enfants, ne touchera à un seul de ces outils de mortelles discordes tant que je serais en vie ! » « Dans ce cas, je ne donne pas cher de ma peau aux Jeux. » [...] « Pourquoi porter ton choix sur la pyrotechnie ? C'est la plus pernicieuse. Elle est aussi vicieuse qu'imprévisible, à tout moment tu peux exploser avec elle. » Je fais mine de nonchalance. « Le feu est source de lumière et... » Il me coupe. « Et de destruction, mon fils. » J'enchaîne. « Justement, Appa. Je veux apprendre à le contrer. »
Je ne pouvais pas dire à mon père que le danger des explosifs ne me faisait pas si peur, j'apprendrais à le dompter et à l’évincer. Au fond, peut-être est-ce que je cache un petit côté suicidaire après tout puisque j'ai appris à aimer le feu, sa chaleur, son halo, ses couleurs changeantes. Je vis à son côté depuis sept ans maintenant, pourtant, je préfère toujours la douce neige qui se pose si modestement et calmement sur le sol, sans violence. A condition de ne pas être en conflit avec un souffle puissant. Ce n'est pas elle la méchante, c'est le vent qui créer le blizzard et le bruit qui créer l'avalanche. Elle, est toujours sereine mais fragile et en manque d'affection, d'où sa froideur. Le feu, lui, est plus casse-cou. Jamais je ne passerais du côté du gouvernement. Jamais. Je n'aime pas créer ces explosifs, je connais maintenant leur fonctionnement mais je ne compte pas les utiliser. Mon but est de les désamorcer.
with (little)brother & (little)sister Je rentre à pied. Ça me fait du bien de marcher. A la maison, je dépose mes affaires dans l'entrée et abandonne mes chaussures pour des pantoufles blanches. Mes yeux cherchent après un mouvement, un signe de vie. Des voix s'élèvent depuis notre petite salle de gym. J'esquisse alors un sourire en commissure de lèvres et part rejoindre mes cadets. L'ambiance change radicalement de l'obscurité déprimante de l'industrie. Ils illuminent ma fin de journée en m'accueillant joyeusement. Visiblement ils étaient tantôt occupés à se chamailler pour partager la pièce. Hei Soon était férue de danse. Nous lui avions donc aménagée une salle exprès. Rien de bien sophistiqué mais il y avait l'immense miroir au mur, la barre et suffisamment d'espace pour qu'elle puisse s'épanouir à sa guise dans cette activité. Aussi, père s'était lui-même convaincu de nous apprendre les arts-martiaux. Nous faisions donc en toute discrétion et à l'insu de tous -excepter de Omma-, acte de "violence" sous notre propre toit pour apprendre à nous défendre au corps à corps et à mains nues. Le décès de notre géniteur n'a pas stoppé nos entraînements pour autant. D'où les chamailleries de mes petits protégés de sang aujourd'hui, Hei Soon voulait la salle pour danser sans avoir à se préoccuper des risques de rentrer dans Min Wan et ce dernier voulait s'entraîner au combat sans se préoccuper des risques de lui donner un coup malencontreux. Quel méli-mélo. Moi, j'étais un peu en retrait à m'amuser de leur prise de bec. « Écoutez, j'ai une idée ! » Je m’éclipsais pour aller chercher un bâton d'artifice d'intérieur allumé que je tendis à notre sœur. « Danses pour nous. Ensuite, nous nous entraînerons tous les trois. » Avec joie, elle entama une chorégraphie. Les étoiles lumineuses dansaient autour d'elle avec grâce et légèreté. C'était beau et cela faisait oublier les mauvais souvenirs. Leur lumière chassait totalement mes ombres, l'espace de plus d'une minute de rêve. Le parquet ne risquait rien et les objets inflammables étaient écartés. Vint ensuite l'entraînement d'une bonne demie heure où nous exercions notre vivacité, notre force, nos figures de blocage et de déstabilisation. Par moment on partait en vrille et en éclat de rire. Là encore, ça faisait du bien. C'était un besoin de passer du bon temps pour oublier les 78ème Jeux de Boucherie en marche.
with (lovely)mom Laissant seulement la porte entrouverte sur eux, je rejoignis Omma, dans la cuisine. La télé du salon était allumée sur les jeux mais pour ce qui était de les regarder, au possible, nous jouions les aveugles. En revanche, pas les sourds, nous écoutions. Je m'approchais de sa frêle et triste silhouette pour la prendre dans mes bras, embrassant la pâleur de sa joue. C'était notre mère qui portait notre sang nippon, elle avait pour habitude de m'appeler par le diminutif de mon prénom japonais, Haku. Avec elle nous parlions fréquemment la langue du pays autrefois appelé : le Pays du Soleil Levant. Mais je suis plus habitué à la langue anglaise et à la coréenne. Notre vie a changé depuis le décès du maître des lieux. Pourtant, il faut bien conserver son propre espoir. C'est ce que Appa a toujours voulu pour nous. Il est déjà difficile de vivre sous le gouvernement de Panem, nul besoin d'en rajouter et de se rendre l'existence encore plus invivable en se morfondant constamment sur le monde de notre errance ou autant se pendre tout de suite. Nous avons le malheur de vivre sur cette terre, c'est à nous de faire en sorte de nous rendre la vie moins dure et de trouver la motivation pour avancer. Sans la volonté de se battre, ne serait-ce que pour soi-même, personne ne se bougerait pour tenter de changer ce monde en agonie perpétuelle. La vie, l'espoir, ils font réagir. Mère a le sourire mais je sens sa solitude derrière sa bonne humeur bienveillante si chaleureuse. Mes bras l'étreignent alors un peu plus fort et une de mes mains caresse ses cheveux. Elle est notre meilleur soutien et pourtant, je sais que c'est elle la plus atteinte par la disparition de son époux. Omma et Appa avant de devenir mari et femme étaient comme les deux doigts de la main. Ils ont toujours eu une entente fusionnelle. Même en son absence elle continue de nous inculquer les mêmes leçons et ne nous laisse pas nous égarer sur des chemins tortueux. Une mère ne peut remplacer un père mais elle fait encore beaucoup pour nous, elle reste très importante, sa place dans nos cœurs n'a jamais changée. Sans elle, j'aurais eu du mal à me relever, même pour Hei Soon et Min Wan. Elle m'aide à ne pas disjoncter complètement et petit à petit, l'absence de mon père se fait moins lourde. Mais qu'est-ce que c'est lent. Elle me rappelle que je ne dois pas me laisser aller et qu'elle compte sur moi pour reprendre les choses en mains. Elle me rappelle qu'il y a toujours une petite lueur d'espoir quelque part, qu'il faut se battre pour ne pas laisser sa vie se faire détruire par la malveillance des autres, que je ne dois pas me laisser faire lorsque l'on cherche à me mettre à terre mais que je ne dois que me défendre et non imiter leur brutalité en passant à mon tour à l'attaque. Par moment, c'est si dur. Je ne lui ai pas encore fait la promesse que je ne me casserais pas la figure mais je ferais mon possible pour que ça n'arrive pas. N'est-ce que parce qu'elle me redonne de la force et que je ne veux pas lui infliger la descente dans le précipice d'un autre membre de sa précieuse famille. La volonté est là, elle brille en moi mais c'est une flamme encore peu ardente. Après une bonne minute, je la relâche. Nous discutons de notre journée. Mes doigts s'emparent d'une pêche, mes dents la déshabillent de ses vitamines et j'en jette le noyau à la poubelle pour ensuite m'en prendre à un abricot. Rien de plus à noter pour ce soir.
(alone) with myself Je m'isole dans ma chambre pour me fondre dans mes petits bricolages et songe. La vérité, c'est que Panem et le Capitole en priorité, leur système ne serait plus rien sans notre technologie. A quoi seraient-ils réduit si nous organisions un soulèvement tel qui sacrifierait tout ce que nous avons créé jusqu'à nos archives, pour le bien des générations à venir ? Et si le troisième district disparaissait ? Sérieusement, vous y avez pensé à ça ? Plus de téléviseurs, plus d'ordinateurs, plus d'arènes, même pas de systèmes de sécurité. Imaginez seulement, bien que ce soit l'extrême, que nous arrivions à tout emporter avec nous en comptant ce qui appartient au Capitole. Le gouvernement serait assez vulnérable pour être pris d'assaut par les autres districts et enfin tomber. Oui, vous y avez déjà pensé mais pour maintes raisons vous n'en avez pas osé aborder le sujet. Vous avez peur ou n'êtes pas de cet avis. Notre haute technologie est une des ressources les plus importantes du siège avare de Panem. Si nous arrêtions tout, qu'est-ce qu'il adviendrait ? Comment procèderaient-ils pour reprendre le dessus ? Parfois j'ai l'impression que, finalement, la balle est dans notre camp. Dans tous les cas, si notre District se révoltait réellement, le capitole serait dans de sales draps, d'autant plus que nous avons les usines d'armements et toute une armada d'explosifs. Et si en plus nous nous allions au District 5 ? Les menaces de coupures de courant vont bon train chez eux. Je ne m'emballe pas pour l'instant mais quand je vois toute cette technologie en œuvre pour perpétrer autant de malheur et de souffrance... Ça me retourne les tripes. Je me dis que toutes ces machines électroniques de hautes technologies au service de cette dictature pourrie jusqu'à la moelle n'est pas seulement un gigantesque gâchis mais également qu'elles en sont réduit à un titanesque usage abusivement tyrannique, affreusement cruel et macabre. C'est une horreur. Bon sang, elles ne devraient pas servir à ça ! Je ne suis pas du tout en accord avec l'usage dont ils en font et je me fiche que ce soit ainsi depuis bien avant ma naissance, j'estime que mon opinion compte malgré tout. Si seulement ce n'était pas aussi dur de monter une révolte. Je vois sûrement trop grand mais j'en ai tellement assez de tout ça.
Voilà, en sommes, à quoi ressemble ma vie ces temps-ci. En tout cas avec ma famille, à mon travail et dans une partie de mon esprit.
reality is here.
bonus : regardez notre leader qui cause, c'est si fascinant !❝ Eh oui ! En vrai, je suis un chanteur sud-coréen. ❞ NB : Deux membres manquent à l'appel là...
Bonjour ! Mon pseudonyme est MagiCollector. Je viens d'Île-de-France et j'ai un peu plus de 20 ans. J'ai vu qu'il n'y avait qu'une seule personne dans le District 3 alors je me suis dit, "Tentes-le, c'est la classe la technologie !" *PAN* Même si il n’est pas si seul que ça en fait, héhéhé. Bon sinon j'ai rien de très intéressant à dire. J'adore les cultures étrangères mais surtout la coréenne et japonaise, j'adore écouter les styles musicaux de ces deux pays. Quant à leurs plats.... *Q* Et j'en passe sinon je vais trop papoter toute seule ! Pour les livres de HG, j'ai lu la trilogie -il y a quelques années- et je l'ai adorée ! Malgré les passages évidemment tristes qui m'ont mis la larme à l’œil lors de leur lecture. J'apprécie votre forum parce qu'il est précis dans ses annexes, c'est fort pratique *-* Mais aussi pour son contexte bien entendu et le design a beau être simple, il est sympathique ♥ Bref, j'espère arriver à m'intégrer comme il se doit :D + Désolée pour les pavés du début, je vous jure que mon histoire mesurera pas trois mètres.
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Dernière édition par Yung Jae Lim le Mer 30 Juil - 10:53, édité 13 fois |
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