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rebelles. liam hemsworth
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 78HG — Regarder les jeux

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Caesar Flickerman
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MessageSujet: 78HG — Regarder les jeux   78HG — Regarder les jeux Icon_minitimeSam 12 Juil - 15:29


78ème Hunger Games
" regarder les jeux "

Si vous n'avez pas de sujet rp spécial où votre personnage regarde les jeux à la télévision, ce sujet commun devrait vous intéresser. Il est le même pour les habitants des districts et du Capitole. Vous pouvez y poster en donnant les impressions de vos personnages sur les jeux. Essayez de préciser le moment où il se trouve devant la télévision. Est-ce une rediffusion d'un événement spécial ? en direct ? Quel jour ? Quelle heure ? ... Vous pouvez aussi mettre un lien vers le sujet que vous commentez si c'est un événement précis.


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Reed Emerson
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MessageSujet: Re: 78HG — Regarder les jeux   78HG — Regarder les jeux Icon_minitimeVen 1 Aoû - 23:34

BLOODBATH


Soixante. Une main sur mon épaule. Des paroles réconfortantes. Des éclats de rire, des félicitations. Un peu plus loin, la voix d’Iron qui se réjouit des festivités à venir. L’équipe de préparation s’agite autour de moi, trépigne d’impatience en attendant le lancement des Jeux, se félicite les uns les autres pour le travail accompli jusqu’ici. Et moi, perdu au milieu de cette effervescence, prostré sur le canapé, le regard vide, l’âme en deuil et le cœur en berne. Et en cet instant, ma vie ne résume plus qu’à ce vide insondable dans mon âme et ce trou béant dans ma poitrine ; une blessure de plus qui vient cruellement s’ajouter à toutes les autres, toujours aussi vives, et chacune d’entre elles vient creuser un peu plus ma tombe. En cet instant, plus rien n’a d’importance, ça m’est même complètement égal de passer pour un faible aux yeux d’Iron qui, je le sais, ne manquera pas de scruter scrupuleusement la moindre de mes réactions. Il se délecte de mon chagrin, se nourrit de ma douleur, il tient là sa précieuse revanche. Mais je suis las de me battre, las de toujours faire bonne figure quand je voudrais hurler mon mal-être, crier à m’en péter les cordes vocales et tout casser sur mon passage. Au lieu de ça, je souris aux caméras et je fais mine d’être un ferveur admirateur du Capitole. Mais au fil du temps, ce rôle que j’endosse est devenu de plus en plus difficile à assumer, et peu à peu, je me sens ployer sous ce poids trop lourd pour mes épaules.

Cinquante. Mon estomac se contracte douloureusement sous les assauts répétés de cette angoisse qui me noue les tripes. L’air devient subitement irrespirable, l’oxygène peine à se frayer un passage jusqu’à mes poumons, et j’étouffe, je suffoque, je m’affole. Tout n’est plus que tremblements : mes mains, mes jambes, mes genoux, mon cœur. Ce cœur malade qui tambourine dans ma poitrine comme un forcené, ce cœur qui bat si vite et si fort, que je suis à deux doigts de tourner de l’œil. Je ne suis plus qu’une boule de nerfs, prêt à exploser à la moindre décharge. Je dénoue maladroitement la cravate qui m’enserre le cou mais je ne retrouve toujours pas mon souffle.

Quarante. Je me revois serrer son petit corps contre moi de toutes mes forces, jusqu’à l’en étouffer. Je profite de sa présence, de sa chaleur, de son odeur… mais déjà, on veut me l’arracher, et elle s’agrippe fermement à ma chemise – qui ne résiste pas à ses assauts – tandis que je m'efforce par tous les moyens de la retenir. Personne ne me prendra ma sœur, vous m’entendez ? Personne ! Je tuerai tous ceux qui tenteront de me séparer d’elle. Et pourtant, on l’emmène loin de moi, là-bas, tout là-bas, d’où elle ne reviendrait peut-être jamais, et je la regarde s’éloigner, impuissant, en hurlant désespérément son nom.

Trente. J’ignore comment j’ai réussi à mettre un pied devant l’autre pour regagner le Centre d’Entrainement, je n’ai d’ailleurs aucun souvenir du voyage retour. C’est le choc, s’empresse-t-on de répéter à tout va pour expliquer la léthargie qui s’est brutalement abattue sur moi. Et je suis là, sur ce canapé, indifférent à tout ce qui se passe autour de moi, les yeux rivés sur l’écran, le cœur au bord des lèvres. Je n’ai plus la force ni de pleurer, ni de vomir, ni de hurler, ni de rien. Seulement celle de fixer, à travers le poste de télévision, le compte à rebours qui scellera définitivement le sort de ma sœur.

Vingt. Cours, Virani. Cours sans te retourner, ni sans jamais t’arrêter. Enfonce-toi dans les profondeurs de cette jungle, et mets-toi à l’abri. Et après, je t’en prie, débrouille-toi pour me revenir. A n’importe quel prix. Egorge les autres tributs avec les dents s’il le faut, mais reviens-moi. Tu dois revenir. Tu ne peux pas me laisser. Tu ne peux pas. Je ne survivrai pas à ton absence. Il ne me reste plus que toi, Virani, alors cours !

Dix. Et si je fermais les yeux jusqu’à ce que le Bain de Sang soit terminé ?
Cinq. Je vais vomir. Je vais mourir. Peut-être les deux à la fois.
Quatre.L’attente est insoutenable, et pourtant, je voudrais que Virani ne descende jamais de cette maudite plateforme sur laquelle elle se tient, prête à bondir.
Trois. J’ai l’impression de suer à grosses gouttes.
Deux. Mon cœur me remonte dans la gorge.
Un. Putain. Putain. Putain.
Zéro.

Dans un même ensemble, les tributs s’élancent tous d’un bond et je cherche frénétiquement des yeux ma sœur, mais aucune caméra ne l’a pour l’instant dans son champ de vision. Et soudain… Oui, la voilà ! Elle court comme si elle avait le feu aux fesses vers la Corne, je retiens mon souffle ; elle attrape un sac jaune sur son passage et se précipite à l’intérieur de la Corne pour s’emparer de poignards. Je m’autorise à respirer à nouveau ; bien joué, Virani ! La caméra s’intéresse successivement à plusieurs autres tributs, puis le visage de ma sœur s’affiche à nouveau sur l’écran. Alors qu’elle aurait déjà dû être loin, elle est agenouillée au sol près de… mon cœur rate un battement… près du corps étendu de Nathael, et le coup de canon, le premier de la journée, qui retentit m’apprend que le garçon est mort. A côté de moi, quelqu’un pousse une exclamation de stupeur, ou peut-être de dépit,  tandis que la main d’Odessa se pose doucement sur mon épaule. Je serre les dents alors que tous mes espoirs s’envolent. Je comptais sur Nathael pour protéger ma sœur dans l’Arène, mais de toute évidence, elle va devoir se débrouiller toute seule. Reste pas là ! Laisse-le et pars !, je hurle silencieusement à Virani. Elle a tout de même eu la présence d’esprit de lancer un poignard sur la Carrière du Deux, celle-là même qui s’en est pris à Nathael. Et elle qui me disait qu’elle serait incapable de tuer qui que ce soit… Elle venait à l’instant de me prouver le contraire, ce dont je n’avais jamais douté.  Je savais qu’elle ferait tout ce qui était en son pouvoir pour rentrer. A moi de faire le reste.

Enfin, après un temps qui m’a paru interminable, elle se relève et s’enfuit à toutes jambes loin du carnage qui se joue tout autour. Vivante. Indemne. Nathael est peut-être mort, mais ma sœur est toujours en vie, et c’est tout ce qui compte.


Dernière édition par Elyas Aedan Chesterfield le Sam 2 Aoû - 10:48, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: 78HG — Regarder les jeux   78HG — Regarder les jeux Icon_minitimeSam 2 Aoû - 10:18

« Le jour où j’aurai besoin d’un substitut de mère, je te ferai signe et je paierai moi-même tes implants mammaire. En attendant, fiche-moi la paix et fais ce que je te demande. »
« Je…je n’essaie pas… Je te parle en tant qu’ami, Iron. »
« En tant qu’ami ? Parce que tu penses qu’on est ami ? » ricane le capitolien en observant son coiffeur particulier de haut en bas. « Je suis ton employeur, Foxy-chéri. Ni plus, ni moins. Je n’ai pas d’amis et je ne vais certainement pas m’en plaindre. Tu es juste là pour te servir de ma notoriété, comme tous les autres. Je le sais et tu le sais, alors arrête tes conneries et va me chercher ce que je te demande. »
« Je vais manquer le bain de sang. »
« Aaah voilà donc le REEL problème ! » fait mine de s’enthousiasmer Iron, alors que son faux ami avoue enfin la véritable raison de son refus, qui n’a rien à voir avec l’envie de le préserver comme il a odieusement tenté de le lui faire croire. « Tu n’auras qu’à regarder les rediffusions. Maintenant dépêche-toi avant que je perde patience. »
Il ne sourit plus à présent, le masque est tombé. Iron s’éloigne d’un bon pas et quitte ses appartements pour rejoindre le salon où sont déjà réunis les autres.

Iron accorde un petit hochement de tête à l’attention d’Elyas en guise de bonjour, histoire de faire bonne figure, et puis va se mêler au reste de l’équipe. La tension est aussi palpable que l’excitation qui ne fait que croitre à mesure que les nombres du décompte décroissent. Iron se charge évidemment de préparer une tournée générale de cocktails maison suffisamment corsés pour mieux savourer ce premier jour des Jeux. Il ne compte pas passer sa journée avec ces dégénérés hypocrites bien entendu, mais il se sent obligé d’être là au moins pour les premières minutes. C’est ce qu’un hôte est censé faire, alors c’est précisément ce qu’il fera.  
L’effervescence ne tarde pas à gagner leur petite assemblée lorsque quelqu’un cri par-dessus le brouhaha qu’il ne reste qu’un vingtaine de secondes à présent. L’Arène va leur être enfin dévoilée et le bain de sang va débuter.
Enfin.
Iron sait qu’il ne devrait pas trop se réjouir. Qui dit lancement des Jeux dit recherches intensives de sponsors et donc du travaille en continue et aucun repos tant que ses oilles seront encore en lice. Mais il est payé pour ça. Grassement… Et puis avec le remontant que Fox est allé lui chercher, ça devrait aller. Il faudra juste qu’il évite de commettre certaines erreurs, comme par le passé. Tout est une question d’équilibre et de limites à s’imposer. Mais Iron n’a jamais été très doué avec les limites…

Dix. Neuf. Huit. Sept. Six...
Iron ne peut s’empêcher de jeter quelques regards en coin à l’adresse d’Elyas qui a l’air sur le point de vomir ou d’avoir une attaque.
Pitié, faites que ce connard de fils de chienne ait une attaque ! Je serai bien sage si vous lui faites avoir une attaque ! J’essaierai peut-être même de réellement sauver sa sœurette chérie si seulement je le vois crever sous mes yeux !
Cinq. Quatre. Trois. Deux. Un...
Il retient son souffle en même temps que ses camarades. C’est parti. Les Hunger Games sont lancés ! Iron est installé au bord de son fauteuil, son verre déjà quasiment fini (bizarre, il ne se souvient même pas l’avoir entamé !), ses yeux glacés braqué sur l’imposant écran face à eux. Il cherche Nathael et Virani. Il cherche surtout les tributs sur lesquels il a parié…  

Virani s’empare d’un sac jaune et continue sa course vers la Corne d’abondance. Nathael est certainement en train de l’imiter, cet imbécile. Son but est de récupérer une arme pour défendre sa précieuse Vivi-chérie… C’est à gerber. Mais une amourette pourrait bien leur servir. Virani est douée, mais elle n’apparaît pas comme spécialement…plaisante. Elle a un visage dur malgré son teint de porcelaine et ses grands yeux de poupée. Elle a toujours l’air sur ses gardes. Il faut qu’elle se lâche un peu et exprime ses émotions. Nathael sera un réceptacle parfait pour cela ! Il sera excellent pour lui donner la réplique. Meilleur que pour servir de garde du cœur, de ça, Iron est convaincu.
Le capitolien a tenté de raisonner avec le gamin, de lui faire comprendre qu’il n’avait pas l’étoffe pour protéger la blonde, qu’à coup sûr, tout ce qu’il allait gagner, c’était se mettre en danger et forcer Virani à faire de même en essayant de lui sauver les miches. Mais ce crétin n’a rien voulu entendre.
Et ce crétin…vient…de se faire tuer ?
Les yeux d’Iron s’écarquille d’effroi et il laisse échapper une exclamation indignée.
C’est une blague ? C’est une mauvaise blague ? Ce connard est le PREMIER à tomber aux Hunger Games ? Il lui a fait ce putain de coup-là ?
Il l’a fait. Nathael Brightcourt est mort. Comme une merde, de manière totalement inutile. Il a été tué par la fille du deux… La tribut de Seetah… Qu’est-ce que c’est que ce putain de plan ? Est-ce qu’elle leur a demandé de s’en prendre en priorité à ses tributs ? Est-ce que c’est encore un de ses sales coups tordus ?
« Putain de salope… » chuchote-t-il, sa main se refermant avec force sur le tissu de son pantalon.
Un des poignards de Virani atteint Swann. Mais pas de coup de canon. Et Virani repart déjà.
« Mais… »
Elle ne l’a pas tuée… Cette petite salope ne l’a pas TUEE ! Elle n’a même pas eu les couilles de venger son co-tribut ! C’est une BLAGUE ?

S’en est déjà trop pour lui. Il n’a pas envie d’être avec ces gens, pas envie de voir ses efforts être ruinés aussi stupidement par des enfants stupides qui ne comprennent rien à rien et ne veulent pas écouter. Alors sans un mot, il termine son verre d’une traite, le dépose sur la table basse à ses côtés, se lève, et quitte la pièce.
Qu’ils aillent tous se faire mettre.
Elyas et ses menaces à la con, Nathael et sa connerie de naïveté, Virani et sa putain de lâcheté, son père qui doit certainement se féliciter de son échec cuisant, Silver  qui doit jouir de sa défaite en chœur avec lui, sa précieuse petite sœurette qui plane à des kilomètres de lui et sa poufiasse de mère qui fait semblant de l’apprécier pour compenser la haine que lui voue son père. Et cette sale traitresse de Seetah… Il va s’occuper personnellement de son cas.    


Dernière édition par Iron J. Flickerman le Sam 2 Aoû - 14:16, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: 78HG — Regarder les jeux   78HG — Regarder les jeux Icon_minitimeSam 2 Aoû - 13:56




The Bloodbath

Je déglutis alors que nous pouvons tous admirer le tributs de cette année découvrir l'arène, avec leurs yeux apeurés pour certains, confiants pour d'autres. J'étais une des premières a être arrivée dans la salle réservée au mentor, composé d'un énorme canapé et d'un écran tout aussi démesuré. Nous aussi, nous étions vingt-quatre, à quelques places vides près. Mais aucun de nous n'allait mourir. A la fin, quand tout sera terminé, alors que vingt-trois des sacrifiés seront morts, nous, on sera encore là. On les aura vu se faire poignarder, noyer, torturé, laisser pour mort dans un grotte, ou je ne savais quoi.

L'arène de cette année était tout simplement immense. Elle semblait immense, en tous cas. Nous avions le droit aux explications des présentateurs les plus aimés de la Capitale, et j'ai soupiré silencieusement. Une jungle. Synonyme de climat horrible. On ne savait jamais à quoi s'attendre, mais je sentais que les plus jeunes des tributs allaient succomber au froid ou à la chaleur. Déshydraté, frigorifié, la nature les tuera les premiers. Je me sentis chanceuse, tout d'un coup, chanceuse d'avoir des tributs plus âgés, plus résistants. Comme à son habitude, Brooke ne semblait pas trop rassurée. Moi qui la connaissait, je savais qu'elle se répétait qu'elle pouvait le faire, qu'elle avait des chances de gagner, ou de survivre pas mal de temps pour se faire remarquer. J'ai souri en imaginant ce qui se passait dans sa tête. Elle était forte. Quant à Yorell, son air impassible n'avait pas quitté son visage lisse. Ce n'était pas moi qui l'avait accompagné jusqu'à l'overcraft. J'aurais voulu pouvoir lui dire au revoir, au cas où. Il avait ses chances, lui aussi, plus que la plupart des tributs de cette année. Mais on ne savait jamais. Et je n'avais rien pu lui dire. J'ai déglutis une nouvelle fois.

Le compte à rebours commence et, comme chaque année à ce moment des Jeux, je porte mon pouce droit à ma bouche et commence à le mordiller. Le premier morceau de peau s'arrache quand la voix d'un des Juges lance 39. Encore quelques secondes et tous seront envoyés à la mort. Je refusais de voir d'autres tributs mourir. Mais je n'avais pas le choix. J'ai retiré mon pouce de ma bouche, le pressant contre ma robe sobre, noire, afin de faire cesser le sang de couler.

10. Je pince les lèvres, jette un regard aux autres mentors, sans vraiment faire attention à l'air qu'ils abordaient.

5. Je veux qu'ils survivent. Tous les deux. C'est impossible, mais l'espoir fait vivre, pas vrai ?

4. Et si, cette année aussi, le Treize décidait d'en ramener quelques uns à la vie ?

3. Faites qu'ils ne meurent pas tout de suite. Qu'ils ne soient pas parmi les premières victimes.

2. Qu'on ne dise pas "Les tributs du Huit, ce qui sont morts au début, sans avoir pu nous montrer leurs talents.

1. Je veux qu'on les voit. Qu'on les remarque. Qu'on voit qu'il mérite de vivre.

0. C'est sur la tignasse rousse de Brooke que mes yeux se focalisent en premier, puisque c'est la première de mes tributs à apparaître à l'écran, juste après Virani. Quand j'ai vu son visage blond, j'ai jeté un rapide coup d'oeil à Elyas, blanc comme un linge. J'irais lui parler un peu plus tard, histoire de m'assurer qu'il tenait le coup. Brooke ne cherche même pas à atteindre la Corne, ce qui lui doit un hochement de tête. Elle avait du caractère, beaucoup trop, parfois, mais elle n'avait aucune chance de survivre à la Corne. Elle m'avait confié qu'elle était incapable de tuer, ce qui l'empêchait de se défendre des carrières susceptibles de vouloir la tuer. Sage décision. Cependant, son agilité me surpris, plutôt agréablement. Elle a esquivé un couteau, dont j'ignorais la provenance, qu'elle a attrapé quand il fut sur le sol. Elle était armé, munie de son sac à dos. Le plus petit, mais c'était déjà ça. Elle aurait sûrement de quoi survivre quelques jours. Parfait.

Lorsque la caméra atteint enfin Yorell, j'ai retenu un cri de surprise. J'ai distingué un sac sur son dos, un couteau dans sa main - ce qui ne me surpris pas. Yorell était allé à la Corne, et j'étais certaine qu'il irait bien avant qu'il y pense lui même. Mais le voir courir jusqu'à deux tributs - dont celui de Constance -, ce jeter sur le dos de ce dernier, et de le traiter comme une des bêtes qu'il ramenait chez lui, au Huit, me fit réagir autrement. Ce sourire qu'il avait eu... Oui, il était théâtral. Oui, il était sarcastique. Mais je n'aurais jamais cru que cette attitude face à la mort de quelqu'un puisse être celle-ci. Il s'est retiré de son dos, a balancé quelques mots à l'autre tribut - du Quatre, si ma mémoire était bonne. Et puis, il a détalé, laissant celui qu'il avait aidé finir le travail. Il n'avait pas tué. Pas encore. Mais c'était comme si.
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MessageSujet: Re: 78HG — Regarder les jeux   78HG — Regarder les jeux Icon_minitimeDim 3 Aoû - 22:19









Et soudain, le grand jour arriva, plus vite qu'on aurait pu le penser. Elle n'avait pas eu assez de temps pour leur expliquer, pour tout leur dire, pour tout leur faire savoir. Elle n'avait pas eu le temps également, cette année, de s'attacher à eux, . Les voir partir ne lui a pas retourné l'estomac, non. La jeune femme n'avait même pas pris la peine de les accompagner, laissant cette tâche à d'autres. Elle n'était pas réellement inquiète car, ils partaient tous les deux pour l'arène avec un peu plus de confiance qu'à leurs arrivées au capitole.

Maya avait cessé de geindre et avait accepté plus facilement au cours de son avant-jeux la vérité, le sort qui lui était réservé. Elle devait se battre, allait-elle le faire ? Ralphie le ferait sans doute lui. Assise au fond de la salle des mentors, comme à son habitude, elle tirait sur une cigarette, ne prenant même pas la peine de jeter un coup d'oeil aux autres, ou même regarder si sa co-mentor était présente. Le compte à rebours allait commencer et un milliers de questions la  turlupiner.Dix. Neuf. Huit. Sept. Six. Sur l'écran de la salle, debout sur leurs plateformes, les tributs paraissait porter tout le poids du monde. Constance n'avait vu que quelques instants ces tributs à l'écran, car la caméra préférer se concentrer sur d'autres tributs plus 'important'.

Cinq. Quatre. Trois. Deux. Un... Et c'était parti. L'édition pouvait commencer. Les tributs s'élance, pratiquement tous vers la corne. Constance jouait nerveusement avec ces ongles sur sa cuisse, cherchait du regard ces tributs. Ce fut la tribut féminine la première qu'elle vit tomber

Maya, maya mourut sous les mains d'un tribut.. Elle ne s'est pas battue, non. Elle a attendu la mort sans doute, sagement. Un coup de canon et plus personne n'entendra parler d'elle, à part au district trois. La mentor du trois se crispa sur sa chaise, cette année, ce ne sera pas sa tribut féminine qui gagnera. Ralphie, ce fut une mort encore pire. Et là, constance ne put que grincer des dents. Ce fut Yorell qui lui affecta le premier coup dans le cou. Puis ce fut le tribut du quatre qui l'acheva. Il a peut-être du souffrir l'espace d'un instant. On dit que quand vient la mort, on voit les meilleurs moments de sa vie passer, Constance espérait que c'était la cas pour ces tributs, pour tous les tributs d'ailleurs qui périssait sous les coups.

Et ce fut la fin de vie des deux tributs du district trois pour cette année. Se redressant vivement de sa chaise,constance sorti de la salle des mentors un instant, ne regardant toujours pas ces collègues , encore ébahi par la séquence de la mort de ralphie. Elle avait besoin d'air, juste un instant, un peu d'air...
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MessageSujet: Re: 78HG — Regarder les jeux   78HG — Regarder les jeux Icon_minitimeLun 4 Aoû - 19:53



The Bloodbath
sujet commun


Soixante secondes Les plateformes montent, et une vue d'ensemble montrent tout les tributs. Une boule dans le ventre, j'aperçois le visage d'Avril, pensive. Thunder a décidé d'une alliance avec le garçon du un, mais Avril ne lui fait pas confiance. J'ai peur pour eux deux. Pour Avril, car je ne sais pas avec qui elle a fait alliance, ni même si elle en a fait une. Pour Thunder, à cause du Un. J'ai peur qu'il le trahisse...

Trente secondes Le temps passe vite, trop vite. Les yeux braqués sur l'écran, je me demande ce que pense la famille de mes deux "poissons"

Vingt secondes L'espace d'une seconde, ce surnom me fait sourir

Dix secondes Je reprends mon esprit grave, concentrée sur l'écran

Huit secondes Il ne doivent pas aller à la corne

Cinq secondes Je leur enverrais des trucs

Trois secondes Meeeeeeeeeeeerde

Une seconde ...

O n'y allez pas !

Pourtant, ils s'élancent. Avril court assez vite, et prends un sac au passage. C'est bien, de la survie, le plus important. Un coup de canon. Je sursaute, et cherche mes tributs des yeux. Non, ce n'est pas eu, ils sont encore en vie. Avril fait le tour de la Corne, sûrement à la recherche de son coéquipier. Mais grouille toi !
Elle a failli se faire tuer ! Je reprends mes esprits, et ne regarde plus l'écran, jusqu'à la fin. Quand le bain de sang est fini, je regarde l'écran, et constate qu'ils sont encore en vie. Je ne les ai pas perdus. Cette pensée m'arrache un léger sourire.

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MessageSujet: Re: 78HG — Regarder les jeux   78HG — Regarder les jeux Icon_minitimeDim 17 Aoû - 15:13



Day five
sujet commun


Jour 5, 22 heures Il ne se passait strictement rien depuis que le bain de sang avait commencé, voire presque rien, ce qui devait tendre à devenir ennuyeux pour tout le monde au Capitole... hormis quelques personnes. Dont je faisais notamment partie. Cinq jours aussi calmes, ça ne présageait rien de bon pour la suite et les juges allaient forcément commencer à poser leurs pièges pour pousser les tributs les uns vers les autres, afin de lancer sérieusement les hostilités. Par principe, je me devais de suivre ce qui se passait à l'écran, histoire de faire comme si le sort de Bloom m'intéressait et éviter de me ramasser les foudres du reste de l'équipe ainsi que du public en général, sauf que s'il avait fallut me faire violence jusqu'à présent, une partie sombre de moi jubilait discrètement quand à la violence sur le point d'éclater dans l'arène. C'était inconvenant, naturellement... mais je crois que nous étions tous pareils, avec notre curiosité malsaine que nous gardions sous silence jusqu'aux prochains potins.

Alors que j'étais tranquillement en train de lire un bouquin sur mon lit, avec la télévision en fond sonore pour m'avertir auquel cas quelque chose d'intéressant se passait, la voix des commentateurs se fit entendre pour couper court avec la routine qui s'était installée dans l'émission des hunger games. Naturellement, cela me fit lever la tête de mon paragraphe et je lançais un coup d'oeil rapide à l'écran avant de hausser aussitôt les sourcils face à ce qui apparut en images. Sous une pluie torrentielle, on nous présenta la chute d'une silhouette (en nous évitant le bruit immonde d'os brisés qui allait avec mais que je pouvais facilement imaginer à la simple vue de la scène), puis tout se passa très rapidement à partir de là. Après avoir reposé mon livre, je me levais et saisis une télécommande pour transférer la vidéo de l'émission sur la fenêtre de la baie vitrée du salon qui s'illumina soudain comme par magie pour m'offrir un grand plan sur ce qui se tramait à quelques kilomètres d'ici. C'était plus facile de voir les détails, ainsi... si bien que lorsque Yorell débarqua à grandes enjambées dans le champ de la caméra pour s'approcher de la forme ensanglantée au sol, je me retrouvais pendu devant ces images, à presque pencher la tête sur le côté dans la confusion. Je n'avais pas tellement suivi le parcours du garçon depuis le début des jeux, je dois l'avouer... le simple fait d'apprendre qu'il avait survécut à la première étape m'avait suffit, mais quelque chose me disait que j'avais loupé un truc important durant les jours suivants. Ce quelque chose se confirma d'ailleurs lorsque le jeune homme se releva et montra un visage plus expressif que jamais face à la caméra. Et il ne s'agissait de loin pas de joie... non. Il semblait parfaitement hors de lui, ce qui ne correspondait pas du tout à l'idée que je me faisais du personnage, habituellement toujours en contrôle sur ses émotions. Ce soudain éclat de haine dans l'arène remontra d'ailleurs le long de ma colonne vertébrale pour me procurer un frisson, suivi d'une sensation très désagréable de malaise dans tout le corps. Mais mes yeux restèrent rivés sur ceux de Yorell. Et je ne pus m'empêcher de froncer les sourcils face à son comportement inopiné. Ce gamin était dangereux... je ne sais pas d'où  ça lui venait ni comment il avait été élevé lorsqu'il n'était pas avec sa mère, mais il y avait un truc en lui qui ne tournait pas rond... ce qui me rappela quelqu'un, quelques années auparavant. Il suffisait parfois d'une mort en trop pour faire « tourner » une personne à 360° et c'est exactement ce qui semblait être en train de se passer ici. Je ne savais pas tellement ce qui se passait dans la tête du garçon ni comment il allait changer d'attitude de manière exacte, mais cette hostilité chez lui ne présageait qu'une chose :

« Ca a commencé... »

La vraie série de meurtres allait commencer. À partir de maintenant, la violence risquait de prendre une tout autre dimension dans l'arène.

Je fermais les yeux et soupirais, gardant ma pensée de l'instant pour moi-même, afin de ne pas être déçu plus tard.



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MessageSujet: Re: 78HG — Regarder les jeux   78HG — Regarder les jeux Icon_minitimeDim 31 Aoû - 9:59



I'm so sorry for your lost
Je n'arrêtais pas de penser à Sky Sanders et les remords ne faisait que me bouffer l’intérieur. Encore une fois j'avais fais preuve d’égoïsme et je n'avais absolument pas aider cette pauvre gamine. Quelques part, c'était une chance pour elle d'avoir périt dans l'arène au lieu de devenir une vainqueur qu'on paye pour des services repugnant. Mais cette pétasse du district sept l'avait bien amoché et je me jure de lui faire sa fête si elle gagne cet edition. Quant au jeune Moon, l'amant surprise de Sky qui avait abrégé les souffrances de la jeune femme avait...tout mon respect. La rage qui se reflétait dans ses yeux me rappelais mon pétage de câble à la mort d'Annia, cinq ans auparavant. Il avait eu le courage de la tuer pour qu'elle souffre moins. Mais lorsque j'avais vu les yeux de Sky se fermer pour la toute dernière fois, j'avais eu envie de retourner dans l'arène et d'égorger la dénommé Ambre de mes propres mains. Elle ne méritait pas de mourir ainsi. Personne ne méritait cela. Mais c'était les jeux. C'était ça les Hunger Games. Étrangement, Sky me ressemblais beaucoup plus que Chilton mais nous n'avions jamais vraiment parler tout les deux, alors que j'avais passer la dernière soirée au Capitole avec le jeune Callum pour lui remonter le moral. J'avais éprouver une tendresse presque fraternel envers ce pauvre gamin perdu. Je m'étais pourtant promis de ne pas être proche d'un des tributs pour ne pas souffrir lors de sa mort. Mon mentor était doué pour ça, elle arrivais à ne pas s'attacher à ses tributs et à ne pas développer un lien avec eux. Je n'y arrive pas encore. Je ne suis pas un bon mentor.

Callum avait fait équipe avec le district 5 et j'étais fière de lui, bien qu'un peu sceptique vis à vis des autres tributs. Malgré tout, la petit rouquine du cinq m'avait l'air fiable et semblait éprouver une véritable affection pour le garçon du douze. Je rentre enfin dans l'appartement desservit pour le district douze et je m'installe sur le canapé du salon, un verre d'alcool fort à la main. J'avais encore les séquelles de mes péripéties dans l'ascenseur et je n'avais pas la force de répondre à la lettre de Gaëlle dans mon état. A l'écran, Caesar fait un petit résumé sur les derniers jours. Lorsqu'il parle de Sky, je pousse un soupir désolé et boit une autre gorgée pour oublier l'air sauvageonne de la jeune Sanders.
La caméra suit le groupe de Callum qui court et hurle. Je me lève d'un bon sous le choc, pendu au lèvre de Claudius. J'essaye d’apercevoir Callum dans toute cette agitation mais les oiseaux cachent la caméra principal. J'essaye de me calmer, mon cœur bat trop vite et c'est pas bon. Un frisson glacial parcours mon corps lorsque Callum se met à hurler. Je ferme les yeux quelque seconde, écoutant le vacarme de la télévision. « Callum ! » mes yeux s'ouvrent et je découvre mon tribut suspendu par des oiseaux, au dessus d'une falaise. La rouquine hurle et pleure et je me sens totalement impuissant. Je me rassois sur le canapé très lentement alors que les oiseaux lache l'enfant dans le vide.

Un coup de canon.

C'était finit. On avait perdu.

« Dis Noa... Tu avais eu une bonne note ? Tu t'étais caché, toi aussi ? »

Sa petite voix enfantine qui n'avait pas encore mué, retentissait dans ma tête comme une chanson difficile à oublier. Il avait eu peur, il avait pleurer, il n'avait pas confiance en lui ce soir là, et il avait finalement réussit à tenir 8 jours. Cet enfant avait fait plus d'une semaine dans l'arène des Hunger Games malgré son handicap. Il avait réussit à tenir plus que beaucoup d'autre et j'avais presque cru à sa victoire. Presque.
Vivement la fin de ses maudits jeux.
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