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△ correspondances : 2406 △ points : 12 △ multicomptes : Robin D. Bates / F. J. Kennedy △ à Panem depuis le : 01/04/2012△ humeur : Blasé. △ âge du personnage : 35 ans △ occupation : [i]Chef[/i] Pacificateur du D08
Sujet: Appointment - Kallel T. Ashmore Lun 30 Juin - 2:35
Janvier 2314.
La chose qui lui manquait le plus, dans ce que représentait son poste d'avant, c'était la polyvalence. En tant que simple officier, il n'était jamais assigné au même endroit dans la ville et devait constamment bouger. Il devait bouger et rester à l'affût d'un quelconque mouvement suspect. Depuis sa promotion, il ne bougeait plus. Son cul restait collé à sa chaise, sauf lorsqu'il avait une patrouille à faire ou qu'on l'envoyait en mission. Ce qui devenait de plus en plus rare. Cela faisait un an que cette putain de révolte avait éclaté et on ne lui faisait toujours pas confiance. Ni ses supérieurs, ni le Capitole d'ailleurs. C'était navrant, désolant, humiliant. Plus humiliant que de rester coincer entre quatre murs à écrire des tonnes de rapports sur des tonnes de missions auxquelles il n'a pas pu assister. Et signer, aussi. Signer, encore et encore ; Adonis Nightsprings, Chef pacificateur du District 8. Lu et approuvé. C'était chiant. Où était passée l'envie qu'il avait de se lever tous les matins pour faire ce qu'il aimait ? Son métier ne lui apportait plus rien. Rien d'intéressant, rien d'enrichissant. C'était désolant. C'était donc ce qu'on attendait de lui ? Au garde-à-vous, à ne plus bouger et à rester dans son coin ? C'était décevant. Il commençait à perdre patience et à s'agacer tout seul. D'un geste de la main, il repoussa une pile de papier qui s'était entassée sur son bureau. Il souffla bruyamment, s'avachissant à moitié contre le dossier de sa chaise. Au moins, maintenant, la secrétaire lui était totalement dévouée et se devait d'exaucer – presque – tout ses petits désirs de fonctionnaire :
" - Léliana ! ".
Le pacificateur en chef hurla, battant des jambes comme un enfant capricieux et impatient. Il pouvait se permettre de l'être : il se faisait tellement chier... La jeune femme n'accourra pas à son cri désespéré. Il en venait même à penser à engager quelqu'un pour le distraire. Son coude se posa sur sa table et, désespéré, se mit à griffonner sur sa feuille un portrait qui se voulait être celui de la jeune femme. Rapidement, l'esquisse se transforma en caricature. Il avait enfin de quoi s'occuper. C'était donc ce qu'il ferait pour le restant de ses jours ? Dessiner des conneries pour passer le temps ? Au moins, il souriait bêtement. Dommage ; il ne savait pas vraiment dessiner. Ce serait peut-être l'occasion d'apprendre. Quoi que ce soit, peu importe, du moment qu'il ne signait pas de la paperasse, qu'il ne s'ennuyait pas dans ce trou à rat.
Les heures passaient, il ne les comptait plus. A côté de la pile de rapports commençait à se former une pile de dessins, tous plus ou moins médiocres. Il s'appliquait pourtant, il essayait. Il se concentrait. D'abord pour rigoler, il avait continué à dessiner sa secrétaire dans toutes les positions possibles et imaginables, avec tantôt une tête d'ange et tantôt une tête de démon. C'était un peu sa personnalité ou plutôt celle de toutes les femmes. Puis, au fur et à mesure, ses dessins se voulaient plus personnel. Il y avait presque dans ses traits quelque chose de mélancolique. Il fit travailler sa mémoire, tentant en vain de dessiner sa sœur et son sourire dédaigneux ou le visage triste de Silk, des ombres aussi. Beaucoup d'ombres. Celle de ses parents, celle d'Ydris, celle de Jeremy. Il ne souriait plus. C'était étrange de se rendre compte à quel point, il lui était difficile de se souvenir du visage de ceux qui lui avaient fait du mal. Il était persuadé que les personnes qu'il avait torturé se souvenait parfaitement de lui, nourrissait une animosité sans limite pour lui. Mais lui... Cela faisait une éternité qu'il n'avait pas rendu visite à ses géniteurs. Ils n'avaient plus rien à se dire depuis longtemps. Adonis se mordit les lèvres en posant son crayon d'une main tremblante. Dessiner était un excellent exutoire. Trop bon peut-être. Cela avait fait ressurgir des choses auxquelles il pensait déjà beaucoup trop la nuit. Son travail avait toujours empêché cela, de penser. Il ne pouvait même plus s'offrir se privilège.
Trop concentré sur ses feuilles de dessin barbouillées, il n'avait même pas entendu les escarpins de Léliana fouler le sol et n'avait même pas remarqué sa présence. La main de la jeune femme s'était posée sur l'encadrement de la porte grande ouverte, l'observant les lèvres pincées, gênées :
" - O... Officier Nightsprings ? Désolée de vous déranger mais il y a quelqu'un pour vous dans le couloir. ".
Ses yeux bleus se levèrent vers elle, agacés, et il recula sa chaise pour se lever. Ses sourcils se froncèrent et sa main claqua sur le bureau, ce qui fit sursauter la jeune femme. Elle avait l'habitude de ses sautes d'humeur, cependant, il lui arrivait encore de sursauter au moindre petit mouvement qu'il pouvait faire lorsqu'il était dans cet état-là : " - Premièrement, je ne suis plus officier. Sinon, je ne serais pas dans ce putain de bureau. Deuxièmement, il ne vous est pas venu à l'idée de le faire entrer ? ".
Les joues de la jeune femme s'empourprèrent de honte et, désolée, acquiesça vivement, sur le point de fondre en larmes, la tête basse. Elle ne bougea pas d'un poil. Adonis leva les yeux au ciel, exaspéré :
" - Mais bon sang, allez le chercher ! ".
La secrétaire s'empressa de sortir du bureau et dans un souffle, Adonis se rassit en se massant le front. Il avait enfin hérité du poste qu'il convoitait et il ne s'était jamais autant fait chier de toute sa vie. Il avait enfin reçu une secrétaire prête à se plier en quatre ou faire son sale boulot et elle était aussi gourde que Wyoming E. Bucherson. Cela devait être une grosse blague. La farce de sa vie, il n'y avait pas d'autre solution que celle-ci.
Après quelques minutes, elle revint, hoquetant, balbutiant qu'il était son rendez-vous. Rendez-vous ? Quel rendez-vous. Adonis écarquilla les yeux : " - Pardon ? Quel rendez-vous ? Je n'ai aucun rendez-vous aujourd'hui ! ".
Les lèvres grandes ouvertes, il fixa la jeune femme qui se mit à éclater en sanglots, s'excusant entre deux hoquets. Ce n'était pas croyable. Adonis laissa ses bras retomber lourdement contre ses hanches, fixant le jeune homme en uniforme blanc qui devait certainement être pacificateur. Il prit une grande inspiration pour rester calme, ferma un instant les yeux et les rouvrit, désignant sa main au garçon :
" - Très bien... Cela commence plutôt mal mais, il serait stupide de vous renvoyer d'où vous venez, n'est-ce pas ? Adonis Nightsprings, je peux vous aider, Monsieur... ? ".
Invité
Sujet: Re: Appointment - Kallel T. Ashmore Mer 9 Juil - 21:58
Kallel et Adonis
« The past is a key of our future!»
Je vaquais à diverses occupations dans le district 1. Dernièrement, je m'ennuyais fortement. Je ne savais pas vraiment quoi faire, la justice était comme elle était et en ce moment à part des coups sur les gens pour se satisfaire et se divertir rien de bien intéressant. Je m'étais rendu auprès de mon chef. Chef du district 1, ce n'était pas rien pour moi, car il était la figure la plus proche de la justice dans cette partie de notre monde. Il était la personne que j'idolâtrais le plus ici bas. Mes parents étaient bien en dessous dans l'échelle de respect. De toute façon, le respect était quelque chose de surfait de nos temps. À qui ça pouvait de savoir qu'il comptait pour moi ? Personne, à vrai dire, j'étais personne qui voudrait de personne comme ami. J'existais, car je pensais, mais mon âme était terne dénué de sens, j'obéissais simplement au code de l'existence même qui régissait notre pouvoir exécutif.
J'étais devant cet homme qui me surpassait par son charisme, sa grandeur et son aura qui impressionnait et qui donnait le change pour qu'on lui obéisse. Je ne savais pas vraiment ce que je faisais ici, j'étais un fantôme qui hantait les lieux et qui tournait en rond dans ce bocal qu'était le district 1. J'essayais d'oublier comme le faisait le poisson rouge terminant sa ronde, mais bizarrement, je n'y arrivais plus. Mon cerveau, fonctionnait tout seul, je n'arrivais plus à contrôler sa machinerie. Je ne pouvais pas réussir à oublier. Oublier, ma propre existence. Mon cœur qui bat, n'était rien d'autre que la présence même du sang qui coulait dans mes veines ce liquide rouge et âpre qui réchauffait mon corps était l'unique chose qui émanait de la chaleur chez moi.
Le directeur avait l'air ravi de me voir, c'était bien la première fois qu'une personne semblait heureuse de me voir. Moi, l'être qui n'était qu'un pacificateur aimant faire des blagues qui n'étaient pas forcément drôles pour les gens, mais qui me faisais rire. Moi, l'homme qui aimait qu'une chose le chocolat dans la vie. J'en avais constamment chez moi. Je faisais sourire une personne, en plus la personne au dessus de moi dans la hiérarchie. Je me demandais bien ce qu'il pouvait vouloir, je commençais presque à exprimer un sourire vrai, un sourire chaleureux. Moi, exprimer de la chaleur autre que par mon sang. Il m'arrivait quoi, j'avais de la fièvre ma parole.
L'homme qui se tenait devant moi, me donnait une lettre. Je la lisais tranquillement, elle m'affectait à un autre district pour une formation et aider sur place. Mon référent dans cet endroit serait un certain Adonis. Je devais me rendre au district 8. J'avais pris un transport qu'on m'avait assigné. Je me dirigeais, vers le district qu'on appelait le district textile. Ils avaient la meilleure production de textile. Je me demandais bien pourquoi on m'emmenait là-bas ? Cependant, je m'en foutais au final, j'exécutais simplement les ordres. Le voyage fut assez long, car il fallait passer juste 7 district. J'avais admiré chaque paysage d'un œil distrait. La vie des gens était tellement barbante, je souhaitais simplement comprendre la raison de mon existence. En attendant, je m'exécutais tel un automate sans cœur.
J'arrivais à ma destination. Le district était différent du mien en beaucoup de points, mais je n'avais pas l'envie et l'intérêt de comparer les deux. Je me dirigeais simplement où on m'indiquait. J'arrivais au niveau du bureau de cet Adonis. Une jeune femme, me recevait m'expliquant que je devais attendre un peu et qu'elle allait prévenir son chef que j'étais là. Je m'asseyais tout en regardant dans le vague, je n'avais pas vraiment confiance du temps qui s'écoulait. J'étais simplement figé à regarder le mur. Soudain, la demoiselle revint avec un sourire me demandant de la suivre. Je la suivais sans piper mot. Je me plaçais devant la porte écoutant d'une oreille sourde l'homme. Celui-ci me demandant d'avancer en prononçant une sorte de phrase maladroite, je ne comprenais pas trop ce qu'il voulait dire, je me contentais simplement de finir sa phrase :
« - Kallel Timothy Ashmore, pacificateur du district 1. On m'a affecté ici pour un stage et une aide si j'ai bien compris, monsieur Nightsprings ! »
Je n'étais pas vraiment bavard, mais pour briser la glace et montrer mon art de jouer un rôle cet art dans lequel j'excellais. Je sortais de ma poche et tendais un paquet de chocolat fourrés à la crème brûlé :
« -Un chocolat ? »
[Hrp : Désolé du temps de réponse, avec le boulot j'étais trop fatigué ^^]
lumos maxima
Adonis Nightsprings
△ correspondances : 2406 △ points : 12 △ multicomptes : Robin D. Bates / F. J. Kennedy △ à Panem depuis le : 01/04/2012△ humeur : Blasé. △ âge du personnage : 35 ans △ occupation : [i]Chef[/i] Pacificateur du D08
Sujet: Re: Appointment - Kallel T. Ashmore Sam 1 Nov - 23:56
S'il y avait bien quelque chose qu'Adonis détestait le plus au monde, c'était d'être mis sur le fait accompli. Rien était préparé, aucune mise en scène. Il ne lui restait que l'embarras, la gêne et une maladresse qu'il ne contrôlait pas. La vie d'Adonis avait toujours été chronométrée à la seconde près. C'était le seul moyen de ne pas se laisser envahir par les émotions. Le seul moyen de garder le contrôle sur sa misérable vie. Peu à peu, ce contrôle s'évaporait. C'était comme redevenir un petit garçon, sans le moindre repères. C'était désagréable. Cela lui laissait une sorte de goût amer sur la langue. Le genre de goût qu'il aurait préféré oublié. Le genre de goût dont il ne pouvait se permettre d'avoir en bouche, pas maintenant, plus maintenant avec son rang. La secrétaire chouinait toujours dans son coin, la tête basse, après avoir amené le jeune homme dans son bureau. Quelques années auparavant, excédé, il aurait certainement sorti son arme et appuyé sur la détente pour la faire taire. Il y a quelques années, il aurait été impulsif et n'aurait pas réfléchi. Mais là, en voyant l'incarnation de la stupidité, il se dit que gaspiller une balle n'aurait pas été vain. Ses narines frémirent et d'un revers de main, il fit signe à la jeune femme de prendre congé, ce qu'elle fit sans plus attendre. Sans fermer la porte. Le chef pacificateur leva les yeux au ciel ; il pouvait encore l'entendre pleurer alors qu'elle se trouvait à l'autre bout du couloir. Si seulement elle pouvait se taire. Si seulement il avait encore une once de témérité, il aurait pu abréger les souffrances de cette créature larmoyante.
Un frisson lui parcourut l'échine en y pensant. Cela lui paraissait si loin, ce comportement. Tellement loin. Peut-être qu'avec le temps, il avait mûri. Il était devenu plus sage ? Il l'espérait. Cela aurait au moins pu expliquer certains actes qu'il avait commis. Sa main resta en l'air alors que le garçon, droit comme un piquet, ne lui serra pas la main. Elle retomba contre son flanc alors qu'il fixait le dénommé Kallel Timothy Ashmore. Il est vrai que les pacificateurs, avec leur entrainement plus que militaire, avait l'habitude de saluer leurs aînés, les plus hauts gradés, sans serrer la main mais là... Adonis hoche la tête sur le côté, un sourcil relevé : le cadet Ashmore n'avait ni salué militairement ni pris sa main. Sûrement un petit nouveau qui voulait se distinguer des autres. Son nez se retroussa alors qu'il continua de scruter le jeune pacificateur. C'était intéressant de voir oh combien les nouveaux pacificateurs n'avaient plus de respect pour la hiérarchie.
Sans ajouter un mot, Adonis reprit contenance. Sa maladresse c'était envolé avec les manières de Kallel. Il reprit place dans son fauteuil, prenant un stylo et une feuille pour y noter les informations du cadet, exprimant à voix haute ses remarques, plus pour lui-même qu'autre chose :
" - Kallel Timothy Ashmore, pacificateur du District 1. Affecté au District 8 pour un stage de qualification. Dépourvu de manière. ".
Dans son éternelle moue désabusée, il envoya valser le stylo sur la table et joignit ses mains sur la feuille en levant les yeux vers le garçon. Ses yeux se posèrent rapidement sur le sachet de sucreries tendu. Adonis cligna des yeux. Tout d'abord car cela faisait des mois qu'il n'avait pas entendu le mot " chocolat ". Ensuite car cela était étrange. Proposer un bonbon à son supérieur sans avoir salué, c'était plutôt spécial, comme approche. Mais Adonis eut un soupir long de sens. Il réalisait enfin. Le garçon venait du District 1, avait certainement grandi dans le District 1. Le District 1 et 2 avaient quelques concurrences et n'avaient pas du tout la même approche des choses. Le District 1 était celui du luxe, du plaisir, celui des belles choses sans réellement de limites tandis que le 2, tout y était dur malgré l'abondance, tout y était stricte et calculé.
A nouveau, Adonis soupira, faisant signe à Kallel de prendre place sur la chaise face à son bureau :
" - Asseyez-vous, je vous prie. ".
Il se passa une main sur le visage, épuisé :
" - Comme vous avez pu le constater, je n'ai pas été prévenu de votre visite dans mon District. Néanmoins, cela ne va pas m'empêcher de reprendre les choses en main, officier Ashmore. Au contraire. Je pense que vous allez vous plaire ici.".
Un sourire se dessina sur son visage alors qu'il s'enfonça dans son siège :
" - Vous allez être assigné à une très noble mission, officier Ashmore. Une mission qui va certainement vous apprendre la discipline. Une chose que, apparemment, nous n'apprenons pas aux recrues du District 1. ".
Il se mordit la lèvre inférieure et pointa du doigt une porte, juste à côté de son bureau :
" - Vous voyez cette porte, officier ? Ceci est votre nouveau bureau. Vous y trouverez de nouveaux amis tels que le balai, le sceau et la serpillère. Vous allez tout d'abord me redonner un petit coup de neuf dans les locaux et ensuite, je vous donnerai un tout autre travail qui, j'en suis sûr, saura vous être profitable. ".
Oh, oui. S'il y avait bien une chose qu'Adonis détestait le plus au monde, c'était être mis sur le fait accompli. Par contre, ce qu'il appréciait énormément, plus que de torturer les ennemis de Panem, c'était broyer les siens sous son autorité.
Invité
Sujet: Re: Appointment - Kallel T. Ashmore Dim 28 Déc - 0:47
Kallel et Adonis
« The past is a key of our future!»
J'étais positionné devant l'homme qui se nommait Adonis. Je me souvenais que j'aimais ne pas faire dans les conventions, mais le problème, c'est que ma façon de faire n'était pas apprécié par tout le monde et je me souvenais d'un mot d'un de mes camarades avant que je parte. « N'oublie pas Kal', tu ne seras plus dans le district 1 ! Les coutumes et les us ne sont plus les mêmes ! ». J'aurais dû m'en souvenir, moi qui avais voulu faire dans l'original au vu de la tête de mon interlocuteur, je m'y étais mal pris. Enfin bon, je m'en fichais un peu, s'il veut me punir, j'obéirai sans réticence, la justice ici, c'était son commandement et j'obéirais à celui-ci. Il me proposait de m'asseoir devant lui, j'acquiesçais à sa demande en m'asseyant sur le siège qui me faisait face sans rien dire, mon visage était devenu frigide, froid, sans plus aucune émotion. Je me demandais, pourquoi on m'avait affecté ici ! L'homme en face de moi, semblait plutôt avoir envie de me détruire que de m'utiliser d'une façon utile. Cet homme semblait prendre un malin plaisir à gouverner et il ne devait pas aimer les vilains petits canards comme j'avais semblé l'être avec mes manières.
Le chocolat, se met raffiné que je ne pouvais jamais refuser, mon supérieur avait refusé quel curieux personnage, il ne devait pas en voir beaucoup pourtant. Le chocolat était un mets particulièrement abondant dans le district 1, mais celui-ci ne trouvait pas vraiment sa place dans des districts plus piteux que celui du 1 et ils étaient quasiment tous plus piteux. Le jeune garçon, se sentait de trop, mais il se taisait écoutant l'homme qui lui faisait face. Un sourire machiavélique se dessinait sur son visage. L'homme devant moi, se servait de mots ces mots d'un poids et d'une élection bien précise et définie minutieusement pour ajouter du poids à ses phrases et à sa rhétorique. Il m'expliquait qu'il souhaitait que fasse une tâche et celle-ci était spéciale vu qu'il voulait que je fasse le ménage. Je ne comprenais pas vraiment, on m'avait fait venir dans ce district pour faire le ménage, je veux bien que je l'aie énervé, mais que croyait-il que dans mon district, je n'avais aucune tâche ? Cet homme était d'une débilité profonde, car s'il voulait me donner une leçon, je trouvais celle-ci assez pitoyable. Je me levais d'un air nonchalant et lui souriant, je faisais un signe de la main celui du salut militaire. Puis, sans un mot rien qu'un sourire de satisfaction, je me dirigeais vers ma sale besogne.
Au final, je trouvais ce travail comme des vacances. Pas de danger, pas de combat, rien qu'un balai de la javel et moi. Je faisais mon travail, nettoyant le sol avec parcimonie, j'étais appliqué. J'aimais faire des choses pour lesquelles je venais de commencer avec beaucoup d'attention. Je nettoyais donc les pièces une par une à un rythme rapide, puis je les rangeais une par une avant de revenir vers Adonis. En me postant devant lui avec un salut militaire :
« -Monsieur, Officier Ashmore au rapport ! Les pièces sont propres monsieur, je reste à vos ordres ! »
Je ne disais plus rien, mon sourire venait de s'effacer, je ne voulais pas paraître trop présomptueux, afin de lui donner matière à continuer son petit jeu de monsieur le chef qui ne m'effrayait absolument pas.
[HRPG : Désolé du temps de réponse!]
lumos maxima
Adonis Nightsprings
△ correspondances : 2406 △ points : 12 △ multicomptes : Robin D. Bates / F. J. Kennedy △ à Panem depuis le : 01/04/2012△ humeur : Blasé. △ âge du personnage : 35 ans △ occupation : [i]Chef[/i] Pacificateur du D08
Sujet: Re: Appointment - Kallel T. Ashmore Mar 14 Juil - 23:53
Sa respiration s'accéléra et son visage devint rouge de rage. Il se demandait si cela se voyait, mais il pensa que non, vu comme le garçon en face de lui souriait. Ce sourire stupide qu'il aurait voulu lui arracher des lèvres pour lui faire comprendre que dans son District, les gens, encore moins ses subordonnés, n'étaient pas là pour rire ou s'amuser. Pourtant, c'était ce que le garçon laissait transparaître ; qu'il s'amusait. Avec un sourire pareil, il ne pouvait pas être intelligent. Pas le moins du monde. Il devait certainement être bête, abruti ou aliéné. Ou alors il était masochiste ? Adonis grimaça en le voyant se hâter à travailler. C'était donc tout ce que pouvait fournir Panem en pacificateurs ? C'était ça, la relève ? Une bande de gamins ahuris, de petits imbéciles impolis et irrespectueux ? Du temps de Ydris O'Candria, ce môme aurait sûrement été décapité sur la place public en guise de spectacle du dimanche. Il soupira longuement. A quoi bon s'acharnait à former les nouvelles recrues si elles se retrouvent être du même acabit que celle-ci ? Il se pinça l'arrête du nez avant de se passer une main sur le visage. D'abord, une secrétaire maladroite et ensuite, ce nouveau pacificateur. Comment était-il supposé faire fonctionner le District avec des détracteurs pareils ? A quoi bon ? May the odds be ever in your favor. Oh, il aurait aimé que le sort lui soit favorable, cette fois-ci.
Une fois la pilule avalée, il reprit son propre travail, priant tous les dieux possibles et imaginables pour que ce garçon en ait pour des heures. Du moins, qu'il ait de quoi laver jusqu'à la fin du service. Mais le sort en fut autrement. Alors qu'il signait des papiers administratifs que lui tendait sa secrétaire, il entendit le bruit de pas. Le bruit de bottes bien cirées, traînant dans le couloir et venant jusqu'à son bureau. Adonis lâcha un long soupir exaspéré :
" - Bon sang... C'est une blague. ".
Oui, cela ne pouvait être qu'une blague. Le Capitole lui faisait une farce ou alors ses supérieurs testaient sa patience. Une patience qui avait atteint ses limites. Il froissa l'une des feuilles dans le creux de sa main, ce qui fit sursauter la jeune femme et la fit reculer, tête basse. Adonis, quant à lui, leva les yeux vers le jeune homme qui se trouvait de nouveau face à son bureau. Son petit sourire narquois avait disparu mais son visage, ainsi que l'intonation de sa voix, en disait long sur le personnage. L'homme ferma les yeux, s'enfonçant à nouveau dans son siège et inspira fortement. Il se frotta le visage, comme pour essayer de se réveiller mais, malheureusement, il ne rêvait pas. Il fit claquer sa langue sur son palais, les yeux bien ouverts, à fixer le jeune officier. Adonis leva les mains, secouant faiblement la tête avec un léger sourire :
" - Vous avez terminé ? C'est bien. Très bien. Mais votre service n'est pas terminé. Vous allez prendre votre petit balais et nettoyer le palais de justice. Je pense qu'il en a besoin. ".
L'homme défroissa la feuille et la plaqua violemment sur la table pour la déplier au maximum. Il reprit un stylo et reprit son travail, remplissant chaque fiche que la jeune femme lui avait demandé de remplir. D'un geste de la main, il renvoya le jeune homme :
" - Rompez. J'écrirais au District 1 dès ce soir. ".
Ce n'était pas possible. Il ne pouvait pas garder cette jeune recrue dans ses rangs. Sauf s'il désirait tuer quelqu'un. Cela pouvait se discuter. Dans tous les cas, il refusait de le voir une seconde de plus.
Adonis Nightsprings
△ correspondances : 2406 △ points : 12 △ multicomptes : Robin D. Bates / F. J. Kennedy △ à Panem depuis le : 01/04/2012△ humeur : Blasé. △ âge du personnage : 35 ans △ occupation : [i]Chef[/i] Pacificateur du D08