✤ TOURNEE DU VAINQUEUR les jeux sont désormais terminés, place à la tournée du vainqueur qui met à l'honneur andro graham ! plus d'informations ici. ✤ INTRIGUES panem ne cesse de changer avec de nombreux événements inouïs. découvrez le volume 6. ✤ MISES À JOUR une nouvelle règle a été instaurée. merci de prendre connaissance de celle-ci ainsi que les autres nouveautés ! ✤ MISSIONS ET QUÊTES toutes les missions ont été lancées ! rendez-vous dans ce sujet pour toutes les découvrir. ✤ SCENARIOS voici quelques scénarios qui n'attendent que vous: rebelles. liam hemsworth pacificateurs. boyd holbrook district 13. cobie smulders & chris hemsworth vainqueurs. gemma arterton & elle fanning d'autres scénarios gagnants de la loterie à venir !
△ correspondances : 2122 △ points : 472 △ à Panem depuis le : 20/04/2011△ humeur : joueuse △ âge du personnage : cinquante-quatre ans △ occupation : interviewer et personnalité préférée des capitoliens
La Moisson vient tout juste de prendre fin dans tous les districts. Après avoir acclamé ou pleuré le tirage au sort des jeunes tributs, ces derniers sont gardés dans l'hôtel de justice pour recevoir les dernières visites de leurs proches. Ceux-ci viendront pour quelques petites minutes, soutenir une soeur, un fils, un cousin, une amie... Prendre dans ses bras l'être aimé que l'on ne reverra peut-être jamais, le revoir une dernière fois avant qu'il parte pour l'arène subir une fatale destinée.
les adieux
Le temps des adieux commencent sur le forum. Pour ceux qui ne sauraient pas comment cela se passe, voici une petite description pour vous mettre dans l'ambiance. Chaque tribut est enfermé dans une salle. Il y attend ses proches, qui viennent chacun leur tour (par exemple la famille - parents, frère/soeur -, puis les amis - qui peuvent venir séparément) et qui ne peuvent rester que cinq minutes. Quand tous les proches sont passés, il est temps de partir pour la gare et prendre le train pour le Capitole.
Ce sujet est mis à votre disposition pour poster 'seul' si vous n'avez pas d'autres membres avec qui rp. Sinon, vous êtes libres de créer vos sujets avec d'autres membres, merci d'indiquer tout de même dans le titre 'IV,1" pour que nous puissions différencier les rps 'simples' à ceux des adieux. Il vous sera aussi demandé de faire des rps courts, sachant que les visites ne durent que cinq minutes.
Yorell T. Moon
△ correspondances : 757 △ points : 0 △ multicomptes : / △ à Panem depuis le : 10/01/2014△ humeur : un mort n'a pas d'humeur △ âge du personnage : dix-sept ans pour l'éternité △ occupation : héritier de l'empire stylistique de ma mère
can you save me? statut: mort, éternel célibataire relationships:
Sujet: Re: IV,1. Les Adieux Sam 31 Mai - 16:27
Les adieux
« Mais fais quelque chose bon sang !! » Mon regard heurta celui de Kallista. Ma petite sœur. Ma précieuse petite sœur. Elle venait d'arriver, et c'était la seule chose qu'elle avait été capable de me dire. Tout en m'attrapant les épaules et essayant de me secouer. Moi, l'imperturbable. Je ne disais rien, je me contentais d'observer le regard larmoyant et colérique de ma sœur. Puis, je passai une main dans son dos, puis l'autre. Et je la ramenai contre moi pour l'enlacer. La fière Kallista venait de s'effondrer au creux de mon cou, pleurant librement contre ma veste. Je fermai mes yeux. Bien sûr que j'allais faire quelque chose. Je n'allais pas faire la même erreur que Keira. Il y avait bien trop de raisons pour que je ne me laisse pas mourir dans l'arène. A commencer par elle. Ma Kallista. Ce petit bout de femme que je n'avais cessé de protéger, prenant les coups et les menaces à sa place. Je profitai de cette étreinte. Je n'avais que moins de cinq minutes pour lui dire au revoir, tout comme à cet homme qui restait tapi dans l'ombre, encore bouleversé par l'annonce de mon départ pour les jeux. Cet homme, c'était mon père. Virgile Moon. Ancien patron d'une grande usine de teinturerie qui prit feu accidentellement il y avait de celà une dizaine d'années. Le début de sa descente aux enfers. Aujourd'hui, il n'était plus que l'ombre de lui-même. J'avais quelque peu honte de lui. Honte de laisser Kallista entre ses mains tremblantes par l'alcool qui était devenu son meilleur ami. Je rouvris les yeux sur mon père. Son visage était à peine éclairé par la fenêtre. Il réajustait son col roulé, ses yeux rouges de larmes. Je posai mon menton sur le haut du crâne de Kallista. « Je t'interdis de te laisser aller. Kallista a besoin de toi. Promets-le moi Papa, promets-le moi. » Mon regard de glace se planta sur celui fiévreux d'angoisse de mon père. Virgile plissa son nez et remonta sa paire de lunettes rondes avant de hocher timidement de la tête, la gorge trop nouée pour balbutier une quelconque réponse. Je relâchai mon étreinte, Kallista frotta rapidement ses yeux pour retrouver son semblant de fierté. Un petit sourire se dessina au coin de mes lèvres. Je récoltai une de ses larmes du bout du pouce. Je savais qu'elle n'allait pas rester là sans rien faire une fois que mon train allait partir. « Il faut que tu gagnes, frangin... Je ne pourrai pas supporter ta mort. Pas après Keira... Pas toi. » Je détournai les yeux. C'était tellement facile à dire. Mais j'avais l'intime conviction de ne pas pas faiblir devant l'adversité. Il en allait de ma survie, de ma propre vie. Quitte à être égoïste, il était hors de question que je meure sans m'être battu, aussi maigres étaient mes chances. Puis soudain, les portes s'ouvrirent de nouveau. Les pacificateurs, à cheval sur l'heure, demandèrent à ma famille de sortir. Voilà, c'était terminé. C'était la dernière fois que je leur parlais. Mon père sortit le premier, l'air aussi avachi que d'habitude. Kallista restait immobile quelques secondes, les poings serrés. Je devais la forcer à partir. Je la repoussai tout doucement jusqu'à ce qu'un pacificateur ne l'attrape par le bras pour l'escorter hors de la pièce. Son regard était fou. Terrifié. Enragé. La vengeance l'animait. Et moi, je lui avais souri sincèrement, pour qu'elle puisse garder cette dernière image de moi au cas où la mort me faucherait. « Tu ne quitteras jamais mon cœur. » avais-je déclaré avant que les portes ne se referment devant mon nez. La seconde d'après, je m'étais senti encore plus seul qu'avant. Seul la sensation que mon cœur se déchirait. Parce que je venais de dire adieu à la seule femme que je n'avais jamais cessé d'aimer.