theodore finneon valentine

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

(choisissez au moins cinq questions qui sont les plus pertinentes pour la présentation de votre personnage, et supprimez les autres ainsi que le spoiler. répondez en un minimum de cinq lignes.)

➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ?

L'utopiste en moi vous parle d'une mort douce, d'ivresse et de chaleur. L'amorce d'un rêve sucré, d'une éternité satinée. Ce côté de moi voit sa fin comme une libération, le début de quelque chose.  Ce côté de moi est irréaliste et stupide, vraiment. Je sais que ma délivrance sera des moins confortables, des moins plaisantes. Écrasé par un arbre mal coupé. Fusillé. Tributé. Tout cela, parce que j'ai dix-sept ans, dans ce monde-ci. Honnêtement, ça ne me dérange pas plus que ça. La vie est telle qu'elle est. Je suis né comme je le suis, et fantasmer sur une existence différente ne ferait que rendre la réalité plus sombre.

➺ QUELS PETITS PLUS T'AIDENT DANS LA VIE OU LES JEUX ?

Je connais la forêt comme le dos de ma main, c'est mon chez moi. Je sais grimper. Je sais bûcher. J'ai une connaissance très basique de la faune et de la flore de mon district, et je sais défaire les pièges des trappeurs. Des avantages, qui je crois, coulent dans le sang des natifs de ma région. Autrement, je suis un être plutôt discret, voir, effacé, comme un fantôme, comme prédateur en pleine chasse. Je parle peu, j'enregistre tout - habituellement du moins. Cela me permet de bien planifier chacun de mes coups. Par contre, je suis un être qui tolère, disons, assez mal les situations stressantes. Une situation un peu trop dérangeant et Theo mignon se transforme en théo chiant, bruyant et sans limites.

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

Je ne l'apprécie pas, je l'accepte, plutôt, comme j'accepte qu'on prélève de mon sang a chaque année, et qu'on dépose mon nom parmi les autres à toutes les moissons. Je vois cela comme un devoir de plus - pas envers le capitole, plutôt envers mes concitoyens, mon district et les tributs dont le sacrifice ne doit pas être oublié. C'est à moi d'étudier l'arène, juste au cas. C'est à moi de me rappeler des noms des tombés. C'est à moi de les honorer, jusqu'à ce que je trouve, moi aussi, mon dernier repos.

➺ QUEL EST TON OPINION SUR LES PACIFICATEURS, LEUR ROLE, LEUR COMPORTEMENT ?

Je bûche du bois tous les jours, c'est mon travail. Je ne me laisse pas le droit de penser aux sentiments du végétal, ni à ceux des familles d'oiseau qui s'y étaient abrité. Je sais que si je ne coupe pas assez de bois dans une journée, je serais puni. Je ne souhaite pas connaître la punition qui me serait réservé, dans le cas échéant. Les pacificateurs, c'est pareil. Ils font leur travail. Ils ont des quotas. Ils doivent contrôler, ils doivent abattre, sans quoi, ils seront également punis. Ils veulent éviter le châtiment, et je crois que c'est stupide de les blâmer, vraiment.  

➺ COMMENT TE SENS-TU QUAND LE TEMPS DE LA MOISSON ARRIVE ?

Hier je tremblais à y penser. Aujourd'hui, je me sens plus calme, en confiance, j'ai presque envie de me porter volontaire - Vraiment, ça dépend des jours. Le fait est qu'à ma naissance, les jeux existaient déjà, et comme les examens de fin d'année a l'école, ils font partie d'un cycle, ils font partie de ma vie, reviennent au même moment de l'année. J'ai quelques tours à passer puis je passe à autre chose. C'est tout. Il y a aussi le fait que, bien, je ne suis pas le seul garçon de mon âge dans mon district. Statistiquement, quel pourcentage de la population est envoyé aux jeux, hein? La vérité c'est que les hunger games nous semblent si dramatiques parce que les tribut ont un visage, on s'attache à eux, ils nous représentent – On a l'impression de les connaître, à la fin. Je sais que si le sept était exempté des jeux, toute trace de rébellion s'effacerait du distrct.  Je sais également que plus de gens meurent étouffés en buvant que tributés, pourtant, on continue à boire.

JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE vient en quantité limité, sans que l'on ait à se plaindre. DU COUP, MON NOM A onze RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE bûcheron ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime. JE SUIS DANS LE 7ÈME DISTRICT. AYANT dix sept JE peux PARTICIPE(R) AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende la prochaine moisson. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

Le jour de sa naissance, la cyme des plus grands arbres était penchée. Il ventait un vent fort, le plus puissant que les anciens se rappelaient avoir ressenti. Le ciel était gris et il régnait dans le district sept cette ambiance, ce silence qui annonce un orage. Tous auraient prédit de la pluie, ce mardi là. Tous avaient donc fermés leurs volets, rentré les chiens. Personne ne vit alors, a treize heure, les rayons du soleil, qui timidement apparurent. Personne ne vécu le calme avant la tempête. Nul, sauf cette femme, celle-là, en douleurs près de sa fenêtre qu'elle n'était pas arrivé à fermer. Celle qui mettait bas, pendant cette accalmie.

Ma vie est une succession de passages nuageux, de vieilles d'orages violents et de canicules inespérées. Ce soir d'avril n'est pas différent. J'ai ma hache à la main, je la tiens fermement, imaginant les répercutions de mes gestes. Je pourrais devenir l'homme de la famille. Je pourrais être orphelin de père. Cette idée semble étrangement douce. Il est là, papa, couché au sol. Il n'est pas calme. Il crie de tout son être, me demande de faire quelque chose. Je ne comprends pas son urgence. Il a la jambe coincée dans un piège a ours, et puis? Je suis seul dans ma tête, je continue. Perdre mon père, être en deuil pendant des mois, cette idée me plais plus qu'elle ne le devrait. J'ai envie de me noyer dans la peine, de ressentir quelque chose. Je suis comme une terre aride qui pourrait bénéficier d'une averse. Je me dégoûte, je m'admire. Theo, il hurle. Je pense à ma mère, au fait qu'elle ne sait pas nager. Je lâche ma hache et défait la trappe. J'ai paniqué, je mens. Je ne suis pas des plus stables, je ne l'ai jamais été.

Des passages nuageux et des tempêtes qui ne laissent pas de survivants. Je sais très bien que je suis temporaire. Je suis pleinement conscient que tout le monde meurt. Parfois, ça m'accable. Je vais me cacher dans mon lit durant des mois, je ne sors presque pas. J'adore être si fragile. J'aime être un perdant. Le problème, c'est que j'aime aussi être un dieu. La bête d'acier parmi les statues d'argile. Le loup dans la bergerie. Je regarde la scène. J'aime le voir, mon père, sur la table de la cuisine, en sang, avec l'infirmière et le docteur. Leur panique est pour moi une source de joie difficile à décrire. On doit l’amputer, ils répètent. Mon sourire s'agrandit, surtout quand j'apperçois son mollet séparé de son corps. C'est horrible. C'est fou. C'est surréaliste. J'aime être un dieu mais je ne suis qu'un homme, un garçon. Le soir, je l'entend gémir de douleur, un mal fantôme, que je ressens aussi. Je suis dégueulasse. Je ne mérite rien. Cette semaine, je ne sortirais pas de ce lit.