Caesar Flickerman △ correspondances : 2122 △ points : 472 △ à Panem depuis le : 20/04/2011 △ humeur : joueuse △ âge du personnage : cinquante-quatre ans △ occupation : interviewer et personnalité préférée des capitoliens
| Sujet: VOLUME 4. réactions aux événements Sam 10 Mai - 15:30 | |
| Volume IV. " réactions aux événements " Comme vous l'avez sûrement lu, à partir de maintenant il n'y aura qu'une sujet unique de réactions aux événements par Volume. La raison est assez simple : c'est principalement pour éviter la multiplication de sujets, qui sont pour la plupart déserts. Ainsi, nous espérons que ces sujets mis à votre disposition seront un peu plus remplis. Un petit message rp ne vous prendra pas beaucoup de temps, et vous pourrez ancrer au mieux votre personnage dans les événements qui se déroulent et que vous n'avez peut-être pas le temps ou la possibilité de développer dans un rp complet.
Cependant, il vous faudra suivre quelques petites règles pour éviter que le sujet soit complètement désorganisé. Pour chaque message, vous devrez préciser quel événement votre rp commente. C'est pourquoi nous vous demandons de suivre le formulaire afin que vous n'oubliez pas !
- exemple a écrit:
- Chapitre 0
le 00 mai au district 00 - Code:
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<center><span class="urname">[size=16]Chapitre ...[/size]</span> [size=11]le ... au ...[/size]</center> |
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| Sujet: Re: VOLUME 4. réactions aux événements Ven 16 Mai - 8:39 | |
| Prologue début mai au district 08
Brooke passa à la hâte sur la place principale du district huit. La jeune fille rasait les murs – ils le faisaient tous, ou presque, à cette période de l'année. Juste avant la moisson … La rouquine se faufila, ombre parmi les ombres, pivota une dernière fois dans une ruelle obscure et attendit d'être cachée, dans l'obscurité, pour se retourner.
C'était à chaque fois la même chose. Des pilonnes de fer, de grandes palissades, une nouvelle estrade devant la mairie. D'ordinaire déjà, Brooke fuyait ce lieu. Trop de mauvais souvenirs restaient ici, trop de peur. C'était la même chose pour tous les habitants du district huit, sans doute la même chose pour tous les habitants de tous les districts. « Sauf peut être pour les carrières », songea-t-elle un bref instant. Frisson. Son regard s'attarda un instant de trop en direction du grand écran qu'une équipe venue tout droit du capitole installait. Qu'allait-on leur montrer, cette année ? Quel mensonge pour cacher le fait qu'une fois de plus, une poignée d'adolescents allaient s'entre tuer dans une arène aussi dangereuse et retorse que les tributs qui y seraient prisonniers ?
Brooke ferma les yeux. Elle s'imagina une fois de plus la scène. Le monde, la jolie tenue, la goutte de sang prélevée et les rangs de filles et de garçons. La peur, partout. Elle l'avait déjà vécu à plusieurs reprises et était toujours restée ici. En sécurité, au huit … « En sécurité pour quoi?! » Un instant, ses pensées furent amères – elle se calma bien vite. Il y en avait d'autres, il y avait tous ces rebelles, ceux qui s'étaient caché dans le treize … Elle n'avait pas à s'en mêler. Brooke aimait se le répéter, encore et toujours, comme pour s'en persuader. Elle n'avait pas à s'en mêler … Son esprit préféra s'égarer du côté de la moisson de l'année précédente. Son nom était inscrit un petit peu plus de vingt fois, l'année passée. Vingt fois – la jeune fille avait vraiment cru qu'elle y passerait. Quand l'hôte avait plongé la main dans le bocal où les noms des filles étaient inscrit, Brooke avait fermé les yeux de toutes ses forces. Son cœur battait la chamade et bien malgré elle, la rouquine s'était demandé à quoi ça pouvait bien ressembler pour de vrai. Tout ça. Les districts, les tributs, le capitol. L'arène. Elle avait vu tout cela, bien sur. A la télévision. Mais pour de vrai, ça devait être autre chose ! Plus impressionnant, sans aucun doute, et il y avait certainement tant à explorer …
Brooke avait paniqué et le nom d'une autre fille avait été tiré au sort. Sans même s'en rendre compte, la jeune fille s'était remise à respirer. Se jurant de ne plus connaître une telle peur les année suivantes.
La rouquine se secoua, ouvrit brutalement les paupières. Dans le ciel de midi, le soleil tournait et un rayon l'aveugla un instant. Elle déguerpi à toute allure, s'enfuyant du côté des fleuves. Là bas, au moins, elle ne risquait rien. |
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