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 A crown is as ephemeral as a butterfly || Constance

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Yorell T. Moon
DISTRICT 8
Yorell T. Moon
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△ à Panem depuis le : 10/01/2014
△ humeur : un mort n'a pas d'humeur
△ âge du personnage : dix-sept ans pour l'éternité
△ occupation : héritier de l'empire stylistique de ma mère


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A crown is as ephemeral as a butterfly || Constance Vide
MessageSujet: A crown is as ephemeral as a butterfly || Constance   A crown is as ephemeral as a butterfly || Constance Icon_minitimeJeu 1 Mai - 15:44

A crown is as ephemeral as a butterfly

Dragonfly out in the sun
You know what I mean, don't you know
Butterflies all havin' fun
You know what I mean.


A chaque nouvelle arrivée du printemps, c'était toujours la même rengaine. Yorell vivait une sorte de double-vie. L'hiver, froid et mort, il la passait au Capitole aux côtés de sa mère. Loin de la pauvreté de son district, loin de la famine et des lacs gelés. Il trouvait un confort exacerbé auprès de sa tendre mère. Un confort qu'il aimerait faire découvrir à son père et sa petite sœur qui croupissaient au fond de leur maison mal isolée. Des fois, il lui arrivait d'être écœuré du fort contraste qui existait entre la capitale matérialiste et débordant de richesse et les districts les plus reculés, le sien en faisant partie. Il n'avait jamais été d'accord avec ces inégalités, mais hélas qui était-il pour remettre en question tout un système politique ? Ce n'était pas en faisant l'aller-retour en train qu'il allait pouvoir y faire quelque chose. Il était condamné à subir la misère de ses proches pendant que Diana, sa mère, s'était prise en main bien assez tôt pour ne pas à vivre encore cette pauvreté.
Yorell avait toujours admiré Diana. Aujourd'hui elle jouissait d'un statut social au Capitole assez important. Elle côtoyait les plus grands. Les plus beaux. Et surtout les plus riches. Une sorte de victoire pour cette ressortissante du District 8, qui n'avait compté que sur son travail pour se hisser jusqu'à la capitale. La situation était aujourd'hui très simple: Diana Moon ne remettait plus les pieds chez elle. Le Capitole l'avait adoptée, et c'était réciproque. Issue d'une famille très capitoliste, elle ne jurait que par Snow et sa politique. Et ses paroles de propagande avaient une forte tendance à heurter Yorell. Mais ce dernier ne se faisait pas d'illusion: grand dieu jamais il ne deviendrait aussi extrême que sa mère. Son avis était très neutre. Il s'en fichait éperdument en fait. La seule chose qui l'angoissait, le mettait mal à l'aise et le renfermait, c'était bien évidemment les Hunger Games. Car habitant du District 8, il était encore éligible pour combattre dans une arène, pour le bon plaisir de la même population que fréquentait sa mère. Parfois, il avait vraiment envie de savoir ce que pensait Diana de l'idée que ses enfants pouvaient périr à la télévision. Lors du décès de Keira, la sœur aînée de Yorell, il n'avait jamais vu sa mère pleurer. Elle restait aussi solennelle qu'à son habitude, bien que déçue de la naïveté de sa première fille. Il craignait que si jamais il devait être appelé à représenter son district, sa mère ressentirait la même chose. Seul hic: Yorell n'arrivait jamais à lire dans le cœur de sa génitrice.

Lorsqu'il était au Capitole, Yorell arrivait bien à faire abstraction du danger qu'il courait. Il vivait même une vie bien plus normale ici, à aider sa mère à son studio de couture. Il pouvait poser pour elle, défiler pour elle, et surtout suivre une formation de styliste personnalisée. Elle lui faisait suffisamment confiance pour lui proposer des clients fidèles. La particularité du studio Full Moon, c'était la concentration assez impressionnante de vainqueurs des jeux. Et oui, les rescapés de l'arène raffolaient de la mode de Diana. Yorell ne savait pas s'il devait se sentir fier d'entretenir des relations quasi uniques avec les coqueluches de Snow. Lui, tout ce qui l'importait, c'était d'apporter son aide et son professionnalisme avec rigueur. Se renfermant dans un visage de fer, inexpressif, il voulait qu'on le prenne au sérieux, n'appréciant pas être chouchouté parce qu'il était le fils de la cultissime Diana Moon. Chaque hiver, les clients réguliers pouvaient observer le garçon grandir jusqu'à devenir le jeune homme qu'il était devenu aujourd'hui. Si la moisson ne le fauchait pas d'ici-là, son avenir se traçait déjà. Il s'installerait au Capitole pour vivre de son métier, comme sa mère l'avait fait.
Yorell se complaisait dans le travail que lui donnait sa mère. Il restait souvent au studio, à accueillir les clients et les conseiller. Mais il arrivait que des fois maman Moon lui demande de faire des livraisons à l'extérieur. Elle lui confiait une voiture avec un chauffeur ainsi que les précieuses tenues et de quoi ajuster directement sur le client en cas de nécessité. Comme cette fois-ci, où Diana ne pouvait pas livrer des tenues de soirée pour Constance Ashes, une fidèle amie et cliente. Cela faisait très longtemps que les deux femmes entretenaient une relation assez fusionnelle, s'entendant sur de nombreuses choses, surtout en matière de mode. Yorell, depuis tout gamin, connaissait Constance. Ils n'avaient pas eu de réelle conversation ensemble, alors il était un peu anxieux à l'idée de venir chez elle. Sa mère avait mis un point d'honneur sur comment il devait se comporter, et accepter toutes les faveurs de la jeune femme. Il quitta dès lors le studio Full Moon avec les commandes du vainqueur, embarquant dans la voiture qui le mena dans les résidences les plus luxueuses, où séjournait Constance à son aise. Il ne s'attarda pas avec le chauffeur, le remerciant brièvement. Les costumes sous le bras, il poussa le portail de la demeure puis se présenta à l'entrée, indiquant bien qu'il venait de la part de sa mère. Son regard se perdit sur les jardins enneigés. Il souffla sur sa mèche de cheveux qui voilait la moitié de son visage. Il restait aussi impassible que d'habitude, les yeux entourés d'eyeliner et la peau dénuée d'imperfections. Les joies du fond de teint. C'était bien une chose qu'il trouvait indispensable au Capitole: le maquillage. Il en était lui-même très attaché, pensant que c'était indispensable pour passer inaperçu à la capitale. Malheureusement, il ne pouvait pas se permettre de négliger son apparence dans un monde aussi superficiel que le Capitole. Il se demandait souvent comment les vainqueurs arrivaient à s'habituer à une pareille vie. Constance semblait bien s'y faire cela dit. A force de remplir sa garde robe... Comment ce rendez-vous allait se passer ? Yorell en roulait déjà des yeux. Il appréciait Constance, et c'était la vérité. Mais son problème majeur était qu'il ne montrait pas son attachement. Et il craignait que la jeune femme se vexe par son attitude. Que cette porte s'ouvre vite, qu'il puisse chasser ses doutes et nouer le lien avec la jolie brune.

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A crown is as ephemeral as a butterfly || Constance Vide
MessageSujet: Re: A crown is as ephemeral as a butterfly || Constance   A crown is as ephemeral as a butterfly || Constance Icon_minitimeDim 4 Mai - 13:56



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Respire. Longuement, mais surement. Pas de panique, tu ne vas étranglé aucune des personnes de cette pièce, sinon tu ferais un scandale en plein capitole, donc respire.C'est une catastrophe ! ce n'est pas possible, comment on va faire ? HEIN? COMMENT ? Lui, ce serait le premier. Il m'énerve, réellement. Il tourne en rond autour de moi, comme un lion en cage. Dans sa cage doré, avec ses petits problèmes de diva. Ce styliste est doué, mais trop dramatique. Drama queen pourrait être son surnom. J'en pouffe de rire, à cette idée. Ce qui a le don de le rendre encore plus nerveux et le fait tourner plus vite en rond. Et puis tes cheveux ne sont pas finis, ton maquillage non plus. oh mon dieu, prions tous les dieux qu'un miracle se passe. Haussement de sourcil de ma part. Un miracle ? Pour des artifices ? Un vrai drama queen celui-là. Personne ne va mourir parce qu'il n'y a plus d'artifice pour la petite gagnante du trois pour une soirée dont elle ne sait même pas sur quoi elle porte. Je me lève, resserre mon peignoir et décide d'agir avant que cet homme finisse par la fenêtre et moi avec tout le capitol qui veut ma peau pour l'avoir fait passer justement par cette fenêtre. Qu'es ce que tu fais ? J'agis. Je vais demander à une styliste que je connais une robe. Et pendant ce temps, tu va remplir deux grand verre de scotch, les boire puis m'en servir un petit. Le styliste ouvrit de grand yeux. Je suis peut-être allé un peu trop loin, après tous je ne suis pas une fille du capitole mais, une fille de district. Mais je m'en fiche. Quand on m'énerve, on m'énerve.Et pour le reste ? Le reste ? Ton maquillage et tes cheveux hum ? Hé bien, tu sais faire un haut chignion non ? Oui, mais si ça ne va pas avec la robe. Ah, oui. Les détails, toujours les détails. Un chignion va avec tout. Il n'y croyait pas réellement pour sa part. Quelques heures passèrent, longuement pour ma part. Si voir ma drama queen de styliste faire son cirque pouvait être drôle au départ, maintenant cette situation devenait pratiquement insupportable. Respire, respire. La porte du grand salon s'ouvre, laissant la place à un jeune homme portant à son bras mes robes : Yorell. Je souris, heureuse de le voir.  Moi qui penser voir plutôt sa mère que lui, ou les deux : Yorell derrière sa mère, tel son ombre. La pauvre femme doit être occupée, avec toutes les robes et costumes que les vainqueurs lui demandent. Avant même d'avoir ouvert la bouche, ou fait un mouvement, mon styliste s'occupe de Yorell. LOUEZ SOIT LE SEIGNEUR. Donnez-moi les robes jeunes homme. Merci, vous pouvez partir, en remerciant avec un grand sourire votre mère. Allez, oust ! Mais enfin ! Tu es fou ou quoi ? C'est le fils de diana moon ! Un peu de respect, je connais sa mère depuis de nombreuses années. Tu crois qu'elle me pardonnerait la façon dont tu oses parler à son fils? Moi, je ne crois pas. Assied-toi je t'en prie Yorell. Ca me fait très plaisir de te voir. Si tu souhaites quelque chose à boire ou à manger, demande à l'une des muettes, elle te l'apportera. Si tu veux bien nous excuser, je vais juste me changer et mon merveilleux styliste que voilà va venir m'aider. Nous n'en avons pas pour longtemps. Je me dirige accompagné par ma drama queen dans la chambre. La robe est splendide, comme d'habitude. Je l'enfile, aide par le styliste et le remercie en lui souriant de toutes mes dents. Cela lui fait lever les yeux au ciel et sourire. Au fond, on s'aiment bien je crois. Je retourne dans le salon, lâchant mes cheveux car la robe me le permet. Le jeune Yorell s'y trouve toujours. Nouveau sourire de ma part. Je me ressert un verre de scotch. Je te prie de m'excuser pour le comportement de ton.. Collègue je suppose ? Comment vas-tu ? Qu'est-ce que tu deviens ? Toujours à aider ta mère ? Tu as grandi en tout cas. Je m'assois juste devant lui, dans le petit fauteuil, me tenant droite pour ne pas abimé ma robe.



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MessageSujet: Re: A crown is as ephemeral as a butterfly || Constance   A crown is as ephemeral as a butterfly || Constance Icon_minitimeDim 11 Mai - 18:31

A crown is as ephemeral as a butterfly

C'était grand. C'était lumineux. Et c'était beau. Ces portes qui s'ouvraient devant lui étaient d'un blanc pur, aux ornements d'un or luisant. Lui qui avait déjà été très impressionné par l'enchantement des lieux, il se disait que Constance Ashes avait une vie bien tranquille ici désormais, comparé à la misère de l'arène dans laquelle elle dut faire ses preuves par le passé. Ses yeux en amande scrutèrent le salon. Il mit un premier pas à l'intérieur de la gigantesque demeure. Puis un deuxième. Et cela quelques secondes le temps que le jeune homme finisse au centre de la pièce, ne sourcillant même pas alors que le styliste de la vainqueur tournait en rond en se rongeant les ongles, apparemment angoissé. Ses pupilles foncées croisèrent le regard tendre de Constance. Elle était là, en peignoir, le plus naturellement possible. Contrairement à son styliste, elle était d'un calme olympien. Yorell ne pouvait s'empêcher d'admirer cette femme. Elle dégageait un charisme monstrueux. Ses yeux, d'un bleu limite turquoise, ressortaient merveilleusement bien avec les longs cheveux brun chocolat qui caractérisaient Constance. L'asiatique secoua légèrement la tête alors que son regard de marbre vint percuter celui tout fou du styliste qui lui arracha les robes sur-mesures des bras. Ses sourcils se froncèrent. Quoi ? C'était tout ? Au revoir et merci ? Parfois, Yorell avait envie de crier au respect. Il était peut-être un habitant de district, un adolescent proche de sa majorité, mais qu'en était-il du respect réciproque ? Il n'appréciait pas vraiment quand les Capitoliens faisaient preuve de condescendance. Heureusement que la réputation de sa mère, Diana Moon, le sauva de la mise. En effet, la cliente de cette dernière, Constance, reprit assez durement son styliste, invitant même le jeune homme à prendre ses aises dans une maison qui ne lui appartenait pas. Qu'il n'aurait jamais les moyens de se payer. Qu'il ne pourrait jamais connaître son luxe. Le visage de Yorell se détendit aux douces paroles de son aînée. Il gardait la bouche fermée, mais il se permit de hocher la tête aux dires de la belle brune qui disparut du salon avec la pile électrique qui lui servait de styliste. Ce n'était pas pour autant qu'il allait s'assoir, boire et manger comme l'avait conseillé Constance. Oh ça non.

Chaque élément qui constituait le décor du salon valait plusieurs sacs de grains au district 8. Tant d'abondance, tant de richesses au Capitole alors que sa terre d'origine croulait sous la misère... Il eut un haut le coeur soudainement. Pourquoi ? Pourquoi ressentait-il cela maintenant alors que ça faisait des années qu'il s'était habitué à la vie capitolienne ? Son regard se perdit sur la vue qu'offrait les grandes fenêtres aux vitres aussi propres que neuves. Un jardin, couvert d'un parterre de fleurs plus colorées les unes que les autres. Un soupir s'échappa de ses lèvres. Ses dents se serrèrent. Ses poings se crispèrent. Bientôt, il allait devoir retourner chez lui. A sa place. Loin de l'artifice étouffant de la capitale. Le District 8. Pour se porter présent lors des prochains jeux. Il ne lui restait qu'un an à supporter après tout. Il avait déjà fait le plus gros, avec son lot d'erreurs. Les tessarae. Même la petite somme qu'envoyait Diana régulièrement ne permettait pas à la famille Moon de s'en sortir là-bas. Le père claquait presque tout dans l'alcool, en pleine dépression depuis qu'il avait perdu son usine de teinturerie après un incendie ravageur il y a une dizaine d'années. Il avait perdu sa place de patron pour retourner derrière les machines, en tant que simple ouvrier. Avec la mort de Keira, il se mit à boire plus que d'habitude, et Yorell s'était éloigné de lui, le considérant comme faible et couard. Aujourd'hui, il ne considérait son père que comme l'ombre de lui-même. Un avenir qu'il n'aimerait pas reproduire. Voilà pourquoi il était plus à l'aise au Capitole. Fuir son père, fuir la pauvreté, et fuir la mort.
Le bruit de la porte qui s'ouvrit ramena Yorell à la réalité. Il secoua de nouveau doucement sa tête en papillonnant des cils, glissant le bout de son doigt sur le coin de l'oeil pour chasser une vilaine poussière. Son maquillage était toujours impeccable. Le contour des yeux en noir, on aurait dit qu'il avait deux traits à la place de ses yeux. Ses origines coréennes lui valaient de nombreuses remarques mais il s'en moquait pas mal. Constance illumina de nouveau le salon plus qu'il ne l'était, dans sa robe de soirée confectionnée par les soins de sa mère. Tout allait à cette femme. Et ses cheveux bruns détachés contrastaient bien avec la couleur de la tenue. Le styliste quitta ensuite les lieux. Yorell ne fit pas plus attention à lui, le suivant simplement du regard alors que ses lèvres se scellaient. Puis Constance entama de nouveau le dialogue avec le jeune qui n'avait toujours pas décroché un mot, d'un naturel peu bavard. Il jetait un oeil intéressé sur le contenu du verre que s'était servi la jeune femme, mais se ravisa en se rendant compte qu'il s'agissait d'alcool. Comment allait-il ? Une question bien difficile à laquelle se devait de répondre Yorell. Il avait grandi, comme l'avait précisé Constance. Ca faisait déjà quelques années que ces deux-là se côtoyaient par le biais de Diana. Il avait eu le temps d'observer l'évolution de la gagnante au Capitole. La vie lui souriait en tout cas. L'asiatique n'avait pas bougé de sa place, debout et droit comme un piquet alors qu'il faisait face à la jeune femme. « La Moisson approche, et je dois vivre avec une boule au ventre qui s'alourdit au fur et mesure que les jours s'écoulent. » Contrairement à Constance, la vie de Yorell était loin d'être attrayante. Il vivait dans l'effroi que son nom soit tiré. Il vivait dans la crainte de devoir abandonner Kallista pour périr dans l'arène. Il voulait trouver le courage de se dire que rien n'était perdu. « Tu auras beaucoup à faire cette année, avec Prudence Thornfield. Non seulement tu devras former tes tributs, mais également la former à être comme toi: un mentor. » N'était-ce pas là la pire des issues pour un vainqueur ? Assister année après année à la venue de nouveaux tributs, essayer de leurs donner toutes les clés possibles pour essayer de gagner et au final ne rien pouvoir faire en les voyant mourir dans l'arène ? Yorell n'enviait pas Constance. Il ne voulait pas être à sa place avec l'idée d'avoir toutes ces morts sur la conscience. La seule chose qu'il pouvait envier chez elle, c'était la force de caractère dont elle faisait preuve pour surmonter toutes ces épreuves. Comme un bouclier qu'elle brandissait quand son coeur était menacé. Un sourire au Capitole, un regard mielleux aux Hunger Games. Une épingle à tirer de son jeu.

He can get it back.

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MessageSujet: Re: A crown is as ephemeral as a butterfly || Constance   A crown is as ephemeral as a butterfly || Constance Icon_minitimeMar 17 Juin - 18:28



A crown is as ephemeral as a butterfly



« La Moisson approche, et je dois vivre avec une boule au ventre qui s'alourdit au fur et mesure que les jours s'écoulent. » Mes épaules s'affaissent, mes yeux cherchent un endroit où regarder autre que le visage de Yorell. C'est vrai, il est éligible, comme sa sœur à pu l'être. Sa mère ne m'en parle jamais, elle n'y fait même pas allusion. Il est vrai aussi que quand la gamine moon est morte, sa mère n'en parlait pas non plus. Je ne savais pas réellement quoi lui dire, je n'avais pas réellement connu la peur de la moisson, je ne pouvais pas réellement faire preuve de compassion envers lui. Ou alors, je ne voulais pas faire preuve de compassion. Je ne sais pas, car s'il est tiré au sort, il sera dans l'arène, avec mes tributs. Deux choses que je n'arrive pas à imaginer, en regardant son visage d'enfant du capitole, enfant qui n'a connu presque que  les jupes de sa mère, et le contexte autour : les vainqueurs, les beaux habits, les visages maquillés, somptueux. Il a aussi connu son district. Je me lève et me dirige vers le petit bar du salon en faisant attention à ma robe, évidemment. Je ne le regarde toujours pas, comment peut-on regarder quelqu'un qui se trouve là ou vous, vous étiez il y a des années. Je me sers un verre, l'avale d'une traite et m'en ressert aussitôt un autre, cherchant les mots, essayant de faire une phrase. Ce n'est pas un gamin du district que je connais à peine, à qui je dis deux-trois choses réconfortante car tu sais qu'au fond il ne reviendra pas. Je le connais ce gamin merde. Je l'ai vu grandir. Et c'est bien ça le problème, c'est pour cela que Je n'oses même pas le regarder en cet instant. Car je verrais le petit gamin qui se cacher derrière sa mère. Je retourne m’asseoir, le verre à la main. "Si tu devais être moissonné, tu peux gagner. On peut tous gagner, tant qu'on y croit, tant qu'on  crois en soi-même surtout." Et c'est censer le réconforter ce que je viens de prononcer à haute voix ? "Tu veux un verre ? Bon, t'es peut-être un peu jeune pour de l'alcool mais un verre te tuera pas à priori" lui dis-je, en souriant. « Tu auras beaucoup à faire cette année, avec Prudence Thornfield. Non seulement tu devras former tes tributs, mais également la former à être comme toi: un mentor. » Rien qu'à l'évocation de Prudence et mes épaules s'affaissent à nouveau. C'est vrai, prudence va devenir mentor, et si un nouveau gagnant au district 3 apparaît, je ne serais plus mentor. L'était-je réellement ? Ca, je n'en suis même pas sur. Je rigole, un rire sec, un rire sans que le cœur y soit. "Oui c'est vrai, mais après tout, prudence est une jeune femme très intelligente, elle n'a pas besoin que je lui apprenne quoi que ce soit." Encore mon petit discours pour flatter ma nouvelle co-mentor. Décidément, jouer le rôle de la petite parfaite m'épuise, et ma robe est trop serrer, je m’affale sur le fauteuil. Tant pis pour la robe après tout, ils diront que ce sont mes manières de fille de district qui reviennent.





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