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 L'inspiration vient en visitant... • Heavin Jacker

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MessageSujet: L'inspiration vient en visitant... • Heavin Jacker   L'inspiration vient en visitant... • Heavin Jacker Icon_minitimeSam 19 Avr - 17:59



L'inspiration vient en visitant...
Aujourd'hui n'allait pas être de tout repos, je devais travailler et cela ne serait pas dès plus reposant. Tous les districts devaient être filmer par la styliste du district 2, une initiative de cette jeune femme et on m'avait mise sur le terrain pour la suivre. J'étais apparemment assez qualifiée pour l'accompagner, on aurait pu désigner une autre personne mais, on m'a mis moi alors c'était parti. J'aimais mon travail alors je n'avais aucuns problèmes à me rendre dans les districts avec la styliste.
Etant donné que ce n'était que la filmer en train de faire le tour des districts, aucunes autres cameraman ne fut sur le coup, il n'y avait que Miss Jacker et moi. Nous avions pris le train où je n'ai pas broncher, je me suis contenté de manger quelques gâteaux qui avaient été servis pour nous. J'aimais manger dans le train, je n'étais que cameraman mais, je n'avais pas à me plaindre, j'étais traité comme tous les autres Capitoliens, juste que moi... je ne suis pas invité dans les grandes soirées à moins de devoir y faire mon travail.
Nous allions commencer notre tour par le district 9, faire le plus loin d'abord pour revenir ensuite... Ainsi, si nous avions le temps de faire plusieurs district en une journée, on se rapprocherai de plus en plus de la maison. Le trajet serait moins pénible de cette manière, bien que nous avions la possibilité de dormir dans le train mais, personnellement, je dors mal dans ce moyen de transport. Je préfère le confort de ma chambre, puis c'est beaucoup plus calme.
Quoi qu'il en soit, nous étions arrivés à la gare du district où nous avons été accueillis par les pacificateurs, parce que nous étions peut être venu qu'à deux... Nous allions à chaque fois avoir une escorte pour ne pas avoir de problèmes avec qui que ce soit.
Nous avons marché jusqu'à la grande place du district 9 où beaucoup de personnes se trouvaient à vaquer à leurs occupations ou bien, en train de nous observer comme des bêtes de foires... Parfois, cela pouvait m'agacer parce que je n'aime pas être observé de la sorte mais, je dois m'y faire... j'ai tout de même soupiré sur le coup et j'ai fini par afficher un petit sourire gênée.
Je me suis tournée vers la styliste qui n'était pas très loin de moi, « Que filmons nous maintenant... ? » Je n'avais aucunes idées de ce qu'elle voulait porter à l'écran ou non, elle avait demandée la présence des caméras pour son tour afin de s'inspirer des districts mais, je ne savais pas par quoi elle voulait commencer.
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MessageSujet: Re: L'inspiration vient en visitant... • Heavin Jacker   L'inspiration vient en visitant... • Heavin Jacker Icon_minitimeMer 23 Avr - 15:45


L'inspiration vient en visitant # Athénais May & P.A. Heavin Jacker


J'en ai appris un peu sur Athénais, la cameraman qui me suit dans mon petit tour des districts. Je l'ai observé tout à l'heure, lorsque nous sommes montées dans le train. Elle paraît simple. Tant mieux, je n'aime pas les gens trop superficiels, comme la majeure partie des habitants du Capitole.
Dans le train, elle est face à moi. Elle ne me parle pas beaucoup. La plupart de nos conversations se basent sur de simples échanges de politesse. J'aimerais bien la connaître un peu plus. Elle a vraiment l'air gentille. Quelque chose me dit que son métier ne doit pas être évident. Suivre des gens qui nous ordonne de filmer ça ou ça de telle manière. On ne peut même pas filmer ce que l'on désire, on ne peut même pas imposer son style. Elle doit être en quelques sortes le pantin de celui qui l'emploie. Elle a peut-être déjà filmé des soirées présidentielles, et cela sans pouvoir y participer pour autant...
Mais elle au moins, elle n'aura pas à habiller des gamins qui risqueront leurs vies. Quoique. Elle a déjà très bien pu être chargée d'aller filmer des reportages sur la vie des tributs, une fois les jeux commencés, ou prendre des interviews de leurs proches. Je crois que c'est pire sue ce que je suis obligée de faire.
Dans le train qui se dirige vers le district 9, je lève la tête de mon carnet à croquis pour la regarder se servir lorsque une hôtesse lui propose des petits gâteaux fourrés. L'hôtesse s'approche de moi à mon tour avec le plateau remplit de gourmandises diverses.

- Non, merci, lui répondis-je poliment, d'un revers de main.

L'hôtesse s'éloigne rapidement. Je n'ai plus très faim en ce moment, à cause de tous les événements qui se sont enchaînés : mon recrutement pour les jeux, ma mise en garde par le Capitole, ma mère seule à la portée du danger... Moi qui étais déjà assez mince ai encore perdu deux ou trois kilos.

Je mets mes lunettes rondes sur mon nez. Presque plus personne au Capitole n'en porte, mais moi je les garde, je trouve ça original. Je prends une nouvelle page de mon cahier à croquis et je commence à griffonner une silhouette féminine. J'aimerais remercier Athénais, en plus de son salaire, en lui offrant une tenue spécialement conçue pour elle, car plus qu'une simple cameraman, elle me tient compagnie, et même si on ne se parle pas beaucoup, ça me change les idées. Et j'ai l'impression d'être plus forte, d'avoir du soutient, même si je sais qu'elle est là parce qu'on la paie. Pour sa tenue, j'avais pensé à une robe. Rose. Avec beaucoup de voilages, pour qu'elle ressemble à une princesse. Ça lui ira bien.

Je ne suis pas surprise quand j’aperçois trois pacificateurs sur le quai lorsque nous descendons du train. On ne m'a quasiment pas laissé de temps sans un seul pacificateur dans mes parages. Preuve que le Capitole me surveille constamment, et me surveillera où que j'aille. Cinq autres pacificateurs arrivent pour nous escorter jusqu'à la grande place. L'image que nous donnons au pauvre district ne m'amuse pas. Je ne me sens pas glorieuse. Deux Capitoliennes fraîchement vêtues, entourées de pacificateurs, haïs ici, tirant leurs valises sur les pavés tremblotants. Si j'avais été une habitante du district 9 en ce moment-même, je serais prise entre l'envie de rire de ces deux phénomènes qui paradent, et celle de les tuer pour revendre leurs vêtements et pouvoir ainsi manger comme un roi pendant une semaine entière.
Je me surprends à parler comme une rebelle, ou du moins comme une femme qui serait éperdument contre le système actuel. Je ne sais pas trop quoi en penser. Mais avec ces pauvres habitants qui nous regardent, ce serait mesquin de dire qu'il n'existe aucun problème. Les Capitoliens sont juste bien nés, et il n'y a aucun mérite là-dedans.

Je m'efforce d'ignorer les gens que nous croisons, et je vois qu'Athénais leur affiche un sourire crispé, forcé même. Je me contente de regarder les bâtiments délabrés, et l'hôtel de justice lorsque nous arrivons devant, et dont les murs auraient bien besoin d'un coup de jeune. J'observe les différentes ruelles qui m'entoure, lorsque Athénais se tourne vers moi et me demande :

- Que filmons-mous maintenant... ?

Question très intelligente puisque moi-même je n'en connais pas précisément la réponse. J'aimerais pouvoir me fondre dans la foule. Je sais qu'avec la caméra nous ne serons jamais discrètes, mais on pourrait au mieux essayer d'éviter une émeute. Je me dirige vers le maire, qui vient de sortir de l'hôtel de justice pour nous accueillir d'une vive poignée de main, en m'éloignant d'Athénais.

- Excusez-moi, je lui chuchote, serait-il possible de nous changer, à la mode de ce district et d'avoir une escouade de pacificateurs un peu moins imposante. Avec ma collègue, nous aurions besoin de filmer les ruelles commerçantes, et « discrétion » est mon mot-clé.

Je lui souris et il me réponds positivement, même s'il hésite quant à la question des pacificateurs. Je peux me permettre une telle demande, j'ai un minimum d'autorité.

Je retourne vers ma cameraman et lui fais signe de me suivre. Nous entrons dans l'hôtel de justice simplement décoré. Une femme vient nous amener deux longs manteaux noirs qui camoufleront en grande partie nos tenues capitoliennes.
J'invite Athénais à sortir et, accompagnées de deux pacificateurs qui nous suivent trente mètres plus loin derrière nous, nous nous engageons dans une ruelle remplie de magasins.

- Le plus simple, ce serait que tu filmes les passants et les vitrines des magasins. Tout, en fait, tu peux le faire ? je lui demande.

HRP.

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MessageSujet: Re: L'inspiration vient en visitant... • Heavin Jacker   L'inspiration vient en visitant... • Heavin Jacker Icon_minitimeLun 5 Mai - 20:46



 
L'inspiration vient en visitant...
Je n'ai pas reçu de réponse tout de suite quand j'ai demandé ce que nous allions filmer, je n'ai réussi qu'à entendre quelques mots de la conversation qu'elle entretenait avec le maire du district... Se fondre dans la masse ? Ouais, bonne idée sauf que l'on était déjà bien repérés puisque nous venions de traverser tout le chemin en Capitolienne. J'ai eu un soupir désespéré, elle finit par me faire signe de la suivre. Nous étions à présent dans l'hôtel de justice où nous allions donc nous changer... Je n'ai pas dit un mot et j'ai pris le long manteau que l'on me tendait. Je l'ai enfilée, la caméra restait un problème mais, je n'étais pas du genre à partir sans prévoir toutes les situations possibles. Je n'avais pas une caméra permettant d'être cachée dans un sac ou autre mais, une caméra plus petite que celle que je tenais dans mes mains durant notre traversée jusqu'à la grande place.
J'ai pris ma petite caméra à la place, rangée l'autre dans ma valise et j'ai fait signe à la styliste que j'étais prête. Elle me fit signe que l'on pouvait y aller, elle finit par m'adresser la parole... enfin !
Si j'étais capable de faire ce qu'elle me demandait ? « Pourquoi je n'en serais pas capable? Je n'en suis pas à ma première fois... » J'étais un peu vexée que l'on me demande si j'en étais capable, ce n'était pas la première fois que je filmais les districts, j'avais filmé bien pire comme des enfants en train de pleurer leur frère, leur sœur ou même leur mère qui était encore très jeune lors de la naissance de leur enfant et qui avait du partir pour les Hunger Games.
J'ai mis la caméra en route après un sourire à la styliste pour lui indiquer que c'était bon, je me suis mise à filmer les vitrines de magasins et les passants. Certains qui nous avaient repéré plus tôt nous regardaient d'un drôle d'air, je n'en était plus gênée. Des enfants jouaient pas très loin de nous alors je les ai filmé en souriant parce que cela me faisait toujours du bien de voir des enfants jouaient innocemment.
J'avais filmé assez de commerces, de passants selon moi mais après tout, je n'était que caméraman alors je me suis écrasée jusqu'à ce que la styliste ne réagisse.
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HRP: Je suis désolé, c'est court... je me rattraperai  L'inspiration vient en visitant... • Heavin Jacker 324208944 
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MessageSujet: Re: L'inspiration vient en visitant... • Heavin Jacker   L'inspiration vient en visitant... • Heavin Jacker Icon_minitimeMer 7 Mai - 20:33

P.A. Heavin Jacker a écrit:

L'inspiration vient en visitant # Athénais May & P.A. Heavin Jacker


Je me tourne vers Athénais, ma cameraman, en attendant la réponse, qui me parvient immédiatement après :

- Pourquoi je n'en serais pas capable ? Je n'en suis pas à ma première fois.

Mince, voilà que je l'ai vexé. En même temps je n'ai pas été maligne de lui demander ça. Déjà, depuis que j'ai demandé les manteaux au maire de ce district, je ne la sens plus très chaude, j'ai du faire quelque chose de mal ? Je n'aurais pas dû l'ignorer lorsqu'elle m'a posée sa première question. Moi qui cherchais à trouver en elle une nouvelle amitié, c'est un peu raté. Pourtant, d'habitude je n'ai aucune difficulté à entretenir de bonnes relations avec les gens que je rencontre chaque jour au Capitole ou ailleurs. Je savais bien entretenir des conversations mondaines au cours des fêtes du Capitole. Je n'ai pas toute ma tête en ce moment.
Je me tourne vers la cameraman, et lui adresse un sourire afin de paraître plus ouverte à elle, et plus sympathique que ce que j'ai pu laisser montrer jusqu'à présent. Athénais avait eu l'excellente idée de remplacer sa grosse caméra par une beaucoup plus petite, même si j'imagine qu'elle doit être beaucoup moins fonctionnelle, mais je m'en moque. Ces images, je serai la seule à les regarder pour mon unique inspiration. J'avais déjà esquissé les formes des tenues de mes deux prochains tributs du district 1 pour le défilé au Grand Cirque aux Hunger Games qui arriveront dans quelques mois.
Elle m'adresse un sourire pour me faire savoir qu'elle a commencé à filmer. Nous commençons à marcher de rue en rue, à scruter les vitrines des magasins, principalement ceux de vêtements, même si nous franchissons à plusieurs reprises d'autres commerces, de bijoux, et j'aperçois à plusieurs reprises des vitrines vides, abandonnées. Nous croisons également plusieurs passants, et je vois du coin de l’œil qu'Athénais, soudainement plus détendue, s'attarde à filmer des petits enfants qui jouent de l'autre côté de la rue. Ca doit lui faire plaisir, de voir des gamins s'amuser, loin du danger, ne pensant à rien d'autre que l'instant présent. En fait, ça doit lui changer de son quotidien, où elle doit sans cesse être appelée pour filmer des familles submergée par le chagrin de la disparition de leurs enfants suite aux supplices de jeux. Après les avoir filmer suffisamment longtemps, nous continuons notre chemin sur deux ou trois rues, à croiser d'autre habitants de ce district, qui nous observe d'un air intrigué. Notre manteau ne camoufle pas totalement nos tenues excentriques du Capitole, et de toute manière ça doit se voir rien qu'à nos visages. Les personnes que nous voyons doivent connaître les têtes de leurs district, et nous n'en faisons pas partie. En plus, en dehors même de la caméra, nous avons, je pense, une allure de visiteurs, en choisissant les rues au hasard, avec une seconde d'hésitation avant de s'engager dans chacune des voie étroites que nous avions empruntées.
Athénais a déjà filmé suffisamment, et sans même avoir visualisé les images qu'elle a capturé depuis notre arrivée, je me suis bien aperçue que les habitants ici prêtaient peu d'attention à leur style vestimentaire. C'est évident, ils ont bien d'autres problèmes à régler, des problèmes vitaux, comme se nourrir ou gagner un minimum d'argent. Au Capitole, on ne sait même pas que ces éléments sont des problèmes, la majorité des Capitoliens n'ont jamais eu à se battre, comme moi. J'ai toujours vécu sur la fortune de ma mère, tout ce que j'ai conçu, mes deux boutiques, mes nombreux voyages, c'est ma mère qui m'a toujours tout financé. Je ne survivrai pas une semaine dans ce district, ni dans n'importe lequel, sauf peut-être le 1 ou le 2. Je me retourne et fait face à Athénais. Nous avons suffisamment d'images, je pense.

- C'est bon, je pense que nous avons suffisamment d'images, tu peux arrêter si tu veux.

Pour paraître plus agréable, je lui dis :

- Mais si tu désires poursuivre, vas-y, je payerai tous les frais du...

Je sens quelque chose de dur me frapper violemment le crâne, et je m'effondre sur le sol, ce qui me donne un choc douloureux dans les omoplates. Je ne vois plus rien, je cherche à me défendre, mais je n'y parviens pas, j'ai l'impression que plusieurs personnes m'encerclent et me maintiennent couchée au sol. Ils ne veulent pas que je bouge. Mais je bouge comme une folle, comme si on venait de m'annoncer une mort inévitable dans trente secondes. Car, de toute manière, je ne sais pas ce qu'ils veulent faire de moi. Je ne sais même pas qui m'assaille ! Je sens qu'on me donne un autre choc sur le crâne, et qu'on tire sur mes vêtements, en me griffant au passage, sous l'effet de l'agitation. Mais je continue à me débattre, de plus en plus intensément.

HRP.

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MessageSujet: Re: L'inspiration vient en visitant... • Heavin Jacker   L'inspiration vient en visitant... • Heavin Jacker Icon_minitimeDim 8 Juin - 13:40



 
L'inspiration vient en visitant...
J'avais filmé plusieurs personnes dont des enfants, afin d'avoir un ensemble de ce district. j'avais également filmé les rues, les boutiques, les marchés, plus rien ne devait être capturé pour que la styliste est une idée de quoi faire pour ses tributs. Il était temps d'arrêter la caméra et elle le savait également puisqu'elle m'a dit que l'on pouvait arrêter, je ne me suis pas faite prier. J'ai fait un signe de la tête pour lui indiquer que j'étais d'accord et alors qu'elle se lancer dans une phrase pour me paraître plus gentille et moins autoritaire, nous nous sommes faites assommée. Je n'ai pas eu le temps de riposter, alors que je tentais de tirer la styliste par le bras pour éviter qu'elle ne soit cognée, j'ai reçu un gros coup sur la tête.
Je me suis écroulée sur le sol, parfois j'arrivais à rouvrir les yeux mais cela ne durait que quelques instant et je n'arrivais qu'à comprendre que peu de chose. Aux voix que j'arrivais à distinguer, il y avait trois hommes. Malgré les mots que j'arrivais à comprendre, il m'était impossible de savoir ce qu'ils nous voulaient. Nous avions du les énerver avec notre manteau qui ne cachait que trop peu nos tenues du Capitole. Personnellement, je ne mettais de trop voyant, avec des couleurs flash... rien qui fasse trop Capitoliens en fait puisque je n'aime pas ça. Mais, à la différence des habitants du district... Mes vêtements avaient l'air plus neuf et le tissu avait l'air plus cher que les leurs... Cela n'avait pas aidé non plus.
On a fini par nous trainer par les pieds dans des ruelles, de sorte que l'on ne vous voit plus et je me suis mise à espérer secrètement qu'un  Pacificateur n'arrive pour nous tirer de cette mauvaise passe. Une chose était sure, les personnes qui nous avaient assommées devaient être des rebelles, cela n'était pas bon pour eux de nous faire ça : Ils risquaient la correction la plus sévère, c'est à dire une balle dans la tête et leur corps gisant sur la place pour servir de modèle à ne pas suivre.
Finalement, on s'est arrêté, la ruelle paraissait sombre et crasseuse, nous étions appuyés contre un des murs et les personnes nous ayant capturés (c'était désormais le bon mot) se tenaient devant nous. J'avais retrouvé mes esprits malgré un mal de tête épouvantable, je grimaçais de douleur. J'ai regardé les personnes se trouvant en face de nous, j'avais eu raison : il y avait bien trois hommes et malgré leur corps qui paraissait frêle, affamé, ils avaient tout de même l'air d'hommes robustes. Il ne fallait surement pas que l'on y aille par la force pour s'en aller, nous n'aurions pas fait le poids.
« Regarde moi ces garces, comment osent-elles se pointaient là. Elles se croient invincible, elles ont cru qu'on les remarqueraient pas avec le putain de manteau... » L'homme qui venait de parler avait un bâton dans les mains et je n'avais pas eu le temps de réagir que j'ai senti le manche s'écraser dans la chair de mon bras droit. Malgré la situation, je n'avais pas peur, j'espérais juste que cela allait finir avec la venue des Pacificateurs. D'ailleurs, j'ai rapidement pensé qu'ils ne nous avaient pas ballonné... c'était une grosse erreur. « Relâchez nous, Pourquoi nous faire ça... En plus, que je meurs ne touchera pas du tout le Capitole. » A leurs rires, ce que je leurs disais ne les atteignez pas et je n'étais pas étonné, la peur n'était pas une raison assez suffisante pour se plier à nos dires. « Vous faites une grosse erreur, vous n'avez pas de la famille ici? Qu'est ce qu'ils vont devenir sans vous? Si un Pacificateur vient à nous, vous allez surement vous prendre une balle dans la tête et ça en sera fini pour vous. » Ils s'en fichaient royalement, en tout cas deux d'entre eux s'en fichait de perdre ce qu'ils avaient ici, après tout peut être qu'ils n'avaient plus personne ici déjà. Mais, le troisième a fait un pas en arrière, j'en ai profité pour regarder Heavin, « ça va? Vous n'avez pas trop mal à la tête ? Vous en faites pas... On va venir nous libérer... » Je lui fis un sourire, je voulais vraiment la rassurer même si je ne savais pas si elle était apeuré ou sereine.
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HRP : Désolé pour mon temps de réponse, j'attendais mon deuxième rp pour faire d'un coup ^^"
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MessageSujet: Re: L'inspiration vient en visitant... • Heavin Jacker   L'inspiration vient en visitant... • Heavin Jacker Icon_minitimeMer 25 Juin - 12:21


L'inspiration vient en visitant # Athénais May & P.A. Heavin Jacker


Je parviens a me redresser un peu, sur mes genoux, mais je suis immédiatement tirée en arrière par les bras, et c’est déjà trop tard. Le choc reçu sur mon crâne est brusque, violent, et je m’effondre. Je parviens tout de même à me réceptionner avec mes bras pour ne pas, de nouveau, me briser le crâne contre le sol pavé. Je ferme les yeux un court instant. Je suis paniquée, tellement apeurée par cette situation survenue trop promptement, que je ne comprends pas. Je ne comprends rien d’ailleurs, rien de ce qu’il se passe. Je tourne la tête, douloureusement, pour apercevoir dans mon champ de vision Athénais, ma caméraman. C’est sans doute elle qui a tenté de me tirer par les bras, en vain. Elle a les yeux fermés, et vient elle aussi de se prendre un coup dans la tempe. Un coup, mais par qui bordel ?
Je tourne la tête de l’autre côté, j’aperçois la rue où les enfants jouaient, il y a encore quelques minutes à peine.  Elle est désormais déserte. Nous sommes seules, Athénais, moi et notre agresseur. Ou nos agresseurs. Je tente de retrouver mon calme, d’essayer de comprendre la situation. Je suis sonnée, donc immobile, je ne bouge que très vaguement le regard vers cette maudite ruelle déserte. Pourquoi ces enfants sont-ils partis, sans nous venir en aide ? De toute façon, ils sont si jeunes, qu’auraient-ils pu faire ?
J’ai l'impression que mes pensées s'éclaircissent. Le flou intérieur qui m'occupait se dissipe peu à peu. J'entends des voix masculines. Je sais qu''elles sont proches, mais elles me parviennent floues, comme si j'immergeais d'un long et lourd sommeil. Ils ont dû me frapper à un endroit stratégique pour qu'un simple coup, en dépit de la violence du choc, me fasse cet effet-là. Je referme les yeux, les agresseurs ne se situant pas dans mon champ de vision, pour me concentrer  uniquement sur l'ouïe. Pas de doute à avoir, ils sont plusieurs, et tous des hommes. J'y mettrais main à brûler. Le temps qu'ils laissent entre leur attaque et maintenant est beaucoup trop long à mon goût. Preuve qu'hormis le fait qu'ils savent se battre ils ne sont en aucun cas organisés. Peut-être même qu'ils s'engueulent pour savoir quoi faire de nous, deux piteuses capitoliennes sans défense. C'est surement ça qui les a attiré. Soit pour nous dépouiller de nos richesses, soit ils n'ont pas apprécié notre petite comédie de filmer les quelques ruelles de leur district dont nous n'avons aucun droit. C'est si ridicule de nous attaquer, cette inégalité est une parfaite absence d'humilité. Je savais que le district 9 craignait. J'en avais déjà eu la preuve dans le six. Le nombre de Capitoliens qui m'avaient prévenue des dangers, je n'y croyais pas. Élevée dans un véritable cocon doré, j'ai toujours cru que tous les hommes étaient de bons samaritains. Me voilà ensevelie jusqu'aux genoux dans la dure réalité. Je n'ai jamais été aussi mature dans ma vie que maintenant.
La panique m'envahit une fois de plus. J'ai peur pour moi, pour ma vie, et aussi sommairement pour celle d'Athénais. Je ne voulais pas paraître égoïste, mais dans ce type de moments-là on pense à sa vie en premier, et sommairement aux autres.
Je sens qu'on m'attrape les chevilles par dessus mes bottines en cuir, et qu'on commence à me tirer. S'ils croient que je vais me laisser faire. Je commence à me débattre comme une folle, je sens des mèches grasses de ma récente sueur se coller désagréablement à mon visage, et ma tête se met à heurter quelques pavés mal installés dans la rue alors qu'on se met à me tirer. Je sais qu'Athénais subit le même sort à côté de moi, car j'entends le bruit de son corps traîner sur le sol. Elle semble se laisser faire. Elle doit savoir garder son calme, mais malheureusement ce n'est pas mon cas. Je redouble d'effort pour me dégager des mains de mon agresseur. Je parviens à dégager un pied, mais aussitôt, alors que mes yeux s'obstinent à rester clos, je reçois un autre coup au même endroit, et dans les genoux. Je m'immobilise aussitôt. On a arrêté de me tirer, mais on me tient toujours. Je n'ai jamais eu aussi mal de toute ma vie. Et ça me fait vaguement penser au jour où j'ai cru que j'allais mourir alors que je m'étais simplement coincé les doigts dans une porte quand j'avais cinq ans.
On se remet à me tirer, et cette fois-ci je ne bouge plus, je garde les yeux toujours fermés, et je ravale un sanglot pendant que ma tête cogne contre les pavés alors que je me laisse traîner tel un cadavre. Mais je réfléchis. Athénais est elle aussi toujours traînée par ces types, mais elle doit avoir de l'avance puisque je ne l'entends plus que vaguement. Je sais aussi qu'il y a au minimum trois hommes : un qui me tire, un qui tire ma caméraman, et celui qui m'a frappée. Depuis que j'ai retrouvé mes esprits, ils sont quasiment tout le temps restés silencieux.
Je fais le vide dans ma tête, et j'attends jusqu'à ce qu'ils nos déposent dans un coin sombre où j'ouvre enfin les yeux. J'aperçois mes assaillants. Trois hommes, grands et minces, mais ils savent se battre. Ils ont des visages typiques de ce district. Je regarde Athénais. Si elle a peur, elle sait ne pas  le montrer. Moi, je dois avoir l'air épouvantable. Apeurée, affolée. J'ai les genoux et le crane qui me font abominablement souffrir. En observant cette ruelle, je me rends à l'évidence. Personne ne viendra dans cette rue nauséabonde qui ressemble à une décharge abandonnée, alors qu déjà dans les allés principales, trois personnes se battent en duel. J'ai l'impression que le district 9 est peu peuplé. Ou alors les gens ne sortent pas de chez eux. Mon regard, qui a fait le tour de la ruelle, revient sur les trois hommes que je fixe chacun leur tour.

- Regarde-moi ces garces. Comment osent-elles se pointer là ? Elles se croient invincibles, elles ont cru qu'on les remarquerait pas avec leur putain de manteau.

L'homme qui se tenait à ma droite venait de parler. Sa voix se voulait moqueuse. Mais je trouve chez lui un semblant d'air de psychopathe. J'ai toujours eu tendance à extrémiser les gens, mais là je prends peur, et je m'imagine toutes les options possibles. Nous dépouiller et nous laisser partir serait trop simple. J'ai davantage l'impression qu'ils se sont trouvés de nouveaux jouets, et qu'ils veulent nous faire payer tout ce que le Capitole leur impose chaque jour. Je pense même au viol.
L'homme qui vient de parler s'avance vers Athénais. Je me dandine pour lui venir en aide, mais mes genoux me font trop souffrir. Il lève le bâton qu'il tenait en main depuis le début, et l'abat sur le bras  de la jeune femme. Je  ferme les yeux. Je ne veux pas voir ça. Quand je les réouvre, je vois la marque rougie sur le bras d'Athénais, et j'aperçois un des deux hommes restés en arrière me fixer, un sourire au coin des lèvres. J'ai peur. J'exige intérieurement qu'on me vienne en aide. Mais qui donc ?

- Relâchez-nous, dit soudain Athénais d'une voix sombre. Pourquoi nous faire ça ? En plus, que je meurs ne touchera pas du tout le Capitole.

Les trois hommes se mettent à glousser bêtement. Ils se moquent complètement de nous, de ce qui pourrait nos arriver et ce qui pourrait arriver à leur Capitole tant haï. Ils se moquent du courage de cette jeune caméraman, de ses propos. C'est sans doute vrai, ce qu'elle dit. Et elle a certainement du se battre beaucoup plus que moi dans sa vie.

- Vous faites une grosse erreur, reprend-t-elle en défi à leur indifférence. Vous n'avez pas de la famille ici ? Qu'est-ce qu'ils vont devenir sans vous ? Si un pacificateur vient à nous, vous allez surement vous prendre une balle dans la tête et ça en sera  fini pour vous.

L'homme au bâton recule. Pourtant, je ne peux pas croire que ces paroles seules serviront à les laisser nous libérer. Ils en avaient forcément déjà conscience avant de nous agresser.
Athénais se tourne discrètement vers moi et me demande :

- Ça va ? Vous n'avez pas trop mal à la tête ? Vous en faites pas... On va venir nous libérer...

Elle me sourit. Je lui rends la donne. Comment peut-elle encore penser à moi, avec tout ce qui lui arrive ? Cette fille est une perle rare.

- Ça irait mieux si je n’avais pas mes genoux en compote, je chuchote. Et si je pratiquais les arts martiaux depuis ma naissance.

J'essaie de la rassurer. De nous deux, c'est moi la chef, puisque je l'ai engagée. Alors je me dois de la protéger. Je souris à Athénais en repoussant mers mèches grasses en arrière, quand l'homme au bâton attrape ma caméraman et la tire vers lui.

- Oui, tu as sans doute raison, lui dit-il.

Aurait-elle réussi à les convaincre ?

- Tu as raison. Si un pacificateur vient, c'en es fini pour nous. Il vaut mieux nous cacher, alors.

Horrifiée, je me mets à trembler. Ils ne comptent absolument pas nous relâcher. Il s'avance vers moi et chatouille mon genou droit de son bâton, réveillant la douleur de mon articulation. Il s'accroupit près de mon visage et dit :

- Toutes les deux, séparées, vous ferez moins de bruit. Ce sera plus prudent.

Aussitôt un des deux hommes restés en arrière saisit Athénais et la tire dans l'angle de la rue. Elle est bientôt hors de mon champ de vision et je me mets à hurler. Je tente de me débattre, mais l'homme au bâton m'écrase contre le mur, et ma colonne vertébrale en  prend un coup.

HRP.

©️ Great Thief


P.S. Désolée si il y a des fautes, mais je me suis peut-être par fois trompée de mots, je l'ai fait sur mon portable et avec le T9 c'est pas top :/
Désolée aussi du retard, bac oblige  fake angel
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