If this is to end in fire
Then we should all burn together

(c) ihearttitanic

les jeux approchent. Les stylistes sont comme des fous, ils ne veulent qu'être les meilleurs, ce que je peux tout à fait comprendre, en presque un an ici.. j'ai vu que la mode pour un tribut pouvait tout changé, si on a un bon style.. on a une bonne allure et l'allure donne des sponsors. Avec mon frère nous avons eu la chance d'être bien entouré. Elle nous a bien conseillé aussi Constance, elle a été là.. et sa méthode a été bénéfique puisque j'ai eu des sponsors.. Adrian n'a peut-être pas survécu mais son boulot, le boulot des équipes de préparations c'est d'en faire revenir un. Leur contrat a été rempli. Pour la première fois de ma vie je constante combien c'est difficile d'être dans un tel monde. Je suis morte de trouille à l'idée de retrouver dans le 3. Je suis morte de trouille à l'idée de voir des personnes mourir parce que je n'assure pas pour leur trouver de quoi faire de bons sponsors. Je n'en dors pas la nuit. Je regard Elyas. Il ne me touche plus, ne me serre plus tellement contre lui. Je dois le dégoûter dans un sens.. je ne suis plus tellement la même et peut-être que j'ai perdu l'innocence qu'il m'a retiré et qu'il n'aime plus cela. Il me manque terriblement, mais je peux comprendre cet éloignement. Comme moi il a de la famille éligible, il ne lui reste plus que sa soeur et il ne voudrait pas qu'elle soit tirée au sort. Je ne l'imagine pas s'en remettre à vrai dire. Si elle meurt dans l'arène il n'arrivera pas à aller de l'avant. Je me souviens de son état lorsqu'il a su pour ses parents.. il était dans un tel état qu'il a voulu franchir cette derrière que nous avions instauré dans notre faux couple.. barrière franchie depuis trop longtemps. C'était peut-être une erreur, allez savoir. Je ne sais plus bien si nous sommes un couple ou si c'est une image à nouveau, je n'ose pas poser la question, j'ai trop peur de sa réponse, qu'il brise une promesse. Qu'il me laisse. Je l'aime et je ne veux pas le quitter. Parfois le temps guérit les blessures. Je ne sais pas comment je dois faire pour que le temps passe plus vite, que la douleur ne me fasse pas vivre une éternité.

J'ai renvoyé mon équipe. Les essayages seront maintenant pour plus tard. J'ai commandé un robe noire, je l'ai même exigé. Une magnifique robe noire pour les moissons. Un deuil qui n'est pas terminé, celui de mon frère. Cela fera un an que le sort de mon jumeau et moi-même a été joué. Le jour.. le premier jour du reste de notre vie. Pour le moment j'ai vu des croquis et les tissus, tout me plait, mais je ne suis pas compliquée, tant qu'elle est belle et qu'elle montre mon état d'esprit, elle restera parfaite. Le reste n'a pas d'importance. Je ne veux pas arriver à la moisson, je ne veux pas rentrer dans le 03. J'ai peur, peur de voir le fantôme d'un frère dont je sens trop la présence. J'ai l'impression qu'il peut surgir de n'importe où pour me rire au nez d'avoir cru à sa mort.. et que c'est maintenant que l'on entre dans l'arène et que c'est maintenant que je me prendrais un poignard dans le coeur.. j'en rêve toutes les nuits, parfois j'ai l'impression de sentir la lame dans ma chair, écraser mon coeur et le sang coule sur ma peau, épais et chaud. Mes yeux ouvrent immédiatement et je ne sais plus où je suis parfois. L'angoisse de l'arène laisse des séquelles à vie. j'ai besoin d'air.. et je sais où aller. Je finis souvent chez lui de toutes manières en ce moment. On se voit régulièrement et il m'extirpe parfois un sourire.. il me distrait et je ne pense plus à ce qui me mine autant, m'angoisse. Il sait que je vais venir. Et je suppose qu'après avoir sonné lorsqu'il m'ouvre il n'est pas surpris. Ce qui n'est pas mon cas.. son oeil.. sa lèvre, bref son visage. Il s'est battu, cela ne fait aucun doute et qu'il ne me dise pas qu'il a dérapé dans la douche, je ne le croirais pas. Elles sont trop sophistiquées pour cela. Il tente de noyer le poisson. J'arque un sourcil. C'est une blague ? Qu'est ce qu'il a fait ? J'entre chez lui, il referme la porte, je laisse ma veste dans l'entrée. J'ai l'habitude d'être nus pieds ne supportant pas les chaussures torturantes du Capitole. Il le sait et je retire mes escarpins. Je déteste les talons lorsque j'y pense. " ne tente pas de changer de sujet. Qu'est ce qui t'es arrivé ? " Je le tire vers la baie vitrée pour voir son visage à la lumière. Je l'observe, caressant en faisant attention ses plaids. " raconte moi, t'as pas intérêt de me mentir Adrian ! " Je souris légèrement pour l'encourager, je déteste cette idée qu'on puisse lui faire du mal.. allez savoir pourquoi, ça me fait peur.. ça me rappelle Elyas.. ce qu'on lui a fait subir.. j'ai peur que cela se reproduise.. encore.

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Le visage meurtrie d'Adrian me rappelle la fois où Elyas était venu me trouver dans un sale état. Mon coeur s'emballe immédiatement, la peur qu'on puisse le torturer est là, trop présente et elle est sans doute incompréhensible. J'ai trop de douleur à voir les gens que j'aime souffrir tour à tour, c'est trop de souffrance de les voir marquer par un gouvernement qui préfère la violence. La paix ne pourra jamais exister, comment est-ce qu'une monde pourra être meilleur ? Les rebelles voudront se venger et la violence sera toujours de la partie, ni l'un, ni l'autre ne calmera les choses. Une dictature existera toujours. Le monde dans lequel nous vivons n'est pas prêt à mourir. Je mourrais avant lui, c'est fort probable. Je le tire vers la baie vitré.. la lumière de dehors, un soleil agréable pas trop chaud.. comme j'ai toujours aimé voir. Je regarde les dégâts que je vois et je veux des explications, il n'y a aucune place pour le mensonge. Il n'a pas le droit de me mentir, je le saurais tout de suite, je suis la reine des belles paroles alors on ne peut pas m'y prendre. Je savais parfaitement qu'Iron n'était pas là pour m'enseigner l'art de l'éloquence pour son oncle lors des interviews télévisées. Mais que pouvais-je faire ? Rien, c'était l'horreur et la puissance face à moi. Et je n'ai pas eu d'autres choix que de le protéger lui, Elyas. Je refuse qu'on le fasse d'avantage souffrir, je déteste cela. La souffrance est partout, omniprésente, elle bousille tout. On meurt doucement, de l'intérieur.

Il n'a pas l'intention de me mentir, mon coeur s'emballe, j'ai peur de ce qu'il peut m'annoncer. Et si il doit partir ? Et si il est démasqué ? Je sais parfaitement ce que fait Adrian, il est rebelle dans l'âme. Il se bat contre ce qu'il a été un jour comprenant que ce n'est pas la solution. Il joue un jeu, double. Mais il aurait parfaitement pu se faire prendre.. rien qu'en m'en parlant, certaine personne sont sous écoutes. Adrian ne doit pas l'être il est soit-disant un fidèle. Alors c'est pour ça qu'on se retrouve toujours avec lui, chez lui. Je l'écoute.. et une nom réussit à me faire perdre ce demi-sourire que je lui avais lancé. Iron. Comment ça il fait semblant d'être son ami ? Comment ça il traîne avec ? Il ne pouvait pas m'annoncer pire chose.. Je serre les poings.. j'ai envie de partir en courant.. qu'est-ce qu'il va me faire, j'ai d'un coup peur.. est-ce qu'il m'a manipulé. Je n'accepterais pas de m'être faite avoir par un pro-capitolien du même genre qu'Iron, il est peut-être tout aussi dérangé, si ce n'est même plus. Il caresse toujours mon visage du bout des doigts, je le fixe durement, ma respiration est plus haletante.. par contrariété. Il enchaîne avant que je m'énerve vraiment que je claque la porte de chez lui sans vouloir le revoir. Il sait.. Il est au courant.. mais qui d'autre le sait encore ? A qui va-t-il se vanter de ce qu'il m'a fait ? J'ai envie de vomir.. de me laver, je me sens toujours sale en y repensant. J'aurais aimé qu'il ne me voit pas.. qu'il n'imagine pas ce que j'ai pu endurer.. je n'aurais pas dû l'écouter, j'aurais dû sauter.. qui d'autre sait ? J'ai peur que cela me pose préjudice. Il tente de me rassurer.. m'expliquer mais je suis pleine de rancoeur à nouveau contre Iron.. j'ai envie de m'énerver, d'exploser, je n'en peux tellement plus. Je déglutis.. il embrasse mon front ses paroles à Adrian, résonne en écho dans ma tête. Je me sens pas très bien. je ne m'alimente pas assez, même Elyas le remarque.. j'ai maigris.. et je ne trouve plus goût de vivre en rien. Adrian veut me protéger.. mais qui dit que j'ai besoin de protection. Je frissonne.. je m'écarte de l'emprise de mon hôte.. trop enivrante. Ce n'est qu'à ce moment que je sens les larmes sur mes joues. Je ne voulais pas qu'il sache.. jamais ! " Non je ne veux rien merci. " Je perd pieds, j'ai besoin d'air. je suis constamment humiliée, mal.. " tu n'aurais pas dû savoir.. jamais. " Je chuchote, souffle ses paroles, je suis presque à bout de souffle. Je n'arrive pas à respirer. Je veux de l'air. Je vais le dégoûter.. tout le monde va savoir, plus personne ne me verra forte.. je ne serais plus rien.. réputation détruite. Je n'ai plus de pouvoir.. je perd pied, je me rue sur la baie vitré pour l'ouvrir en tremblante. L'air frais du mois de mai s'engouffre dans mes cheveux, ma longue robe en voile couleur pastel.. je m'appuie sur la rambarde de la terrasse, je fixe à nouveau je vide, je respire. Puis je me laisse tomber sur sol, la main cramponnées sur la balustrade. Je me laisse tomber en pleure. " Ne me regarde pas.. ne regarde pas qui je suis.. parce que je ne suis plus rien.. " Non rien, le néant vit en moi.. on m'a façonné puis détruite parce que je n'étais pas statut parfaite. J'ai honte.

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Pourquoi il l'a appris. Je déteste l'idée d'être vu comme ça auprès d'Adrian. Je ne supporte pas l'idée qu'il puisse imaginer ce que j'ai vécu. Je me sens d'avantage sale. Je me sens nauséeuse.. j'ai envie de vomir.. j'angoisse à l'idée que tout Panem puisse-t-être au courant. Comment je pourrais me montrer devant les caméras si on apprenait ce que l'on m'a forcé à faire. Je n'ose pas imaginer. Je me sens étouffer.. je ne veux plus d'attacher, de toutes façons je perds totalement pieds. Il me faut de l'air, je n'arrive plus à apporter de l'oxygène à mon coeur.. il bat trop fort.. il est douloureux.. respire Prudence. Je me débrouille pour ouvrir la baie vitrée sans savoir comment. Je fonce pour respirer de l'air. Je ne sais pas si c'est bon.. je n'arrive pas à me rendre compte.. mais je me retrouve par terre.. j'ai l'impression d'être relativement ailleurs. Je ne suis plus là.. je perd pied, je ne suis plus moi de toute manière. Je le sens près de moi, sa main serre la mienne. Je le laisse faire, je le laisse parler.. doucement.. il est rassurant, j'aimerais qu'il continue et que je m'endorme avec sa voix.. peut-être pour oublier un jour qu'il faut que je me réveille. Je l'écoute, mon visages striés de larmes. Je renifle.. je suis persuadée que je n'ai rien de très attirante mais ce n'est pas tellement ce qui me préoccupe à dire.

Il me promet qu'il ne le dira à personne.. il me promet qu'il n'est pas du côté de mon "violeur" il me promet monde et merveille et allez savoir pourquoi je lui fais entièrement confiance. Depuis le début c'est ça. nous deux on se fait confiance. Je me souviens lorsque j'avais le corps penchant dans le vide.. il a trouvé les bonnes paroles pour que je ne saute pas, pour éviter que mon corps ne soit pas qu'un tas d'os et de chair écrasés sous les 50 mètres plus bas. Il m'a sauvé la vie en jouant carte sur table. Il l'a toujours fait, aujourd'hui aussi, il a estimé que je devais savoir ce qui c'était passé. Il a défendu mon honneur quitte à se mettre en danger pour sa couverture. Il n'aurait pas dû savoir. C'est risqué maintenant.. et il va devoir redoubler d'effort pour regagner la confiance de son "ami". Je n'ai pas envie qu'il souffre par ma faute, je ne veux pas le perdre lui aussi, ma vie est remplie de néant et de vide, ce serait la goutte d'eau qui fait déborder le vase. J'aimerais juste qu'il ne me laisse pas pour me défendre, qu'il ne se mette pas en danger. Je le regarde.. hypnotisée par son regard azur, je suis dans un état pas possible et je l'écoute. C'est efficace, je finis de pleurer.. mon coeur est moins douloureux.. et ses lèvres m'embrassent.. Je met un certain temps à comprendre.. mais lorsque c'est le cas il a déjà terminé. Je ne sais déjà plus si j'ai répondu ou non au baiser, je reste sciée. Je ne m'attendais pas à ce qu'il m'embrasse. Adrian est plus vieux que moi. Je ne pensais pas qu'il était intéressé par moi.. mais ce baiser.. il a le don de cicatriser mes blessures.. j'en redemande mais il s'excuse déjà. Il m'échappe et c'est insupportable. Je le retiens avant qu'il ne se lève. Je passe ma main dans sa nuque et je récupère ses lèvres sur les miennes. Je sais que je vais regrette.. j'aime Elyas.. c'est totalement vrai.. mais Elyas est ailleurs, il m'évite limite.. il n'est pas là.. j'ai besoin de lui.. et c'est Adrian qui se présente.. c'est mal.. et je m'en rend compte lorsque notre baiser avec Adrian devient plus fort.Nos langues se caressent.. et là je l'écarte ! " On ne peut pas.. " Je m'écarte et je finis par me redresser. Je passe le bout de mes doigts sur mes lèvres.. Je me sens gênée.. Une part de moi à envie de partir en courant et l'autre de continuer.. qu'il m'embrasse encore.. ça m'a fait tellement de bien.. Je rentre dans l'appartement.. totalement déboussolé. Je suis un monstre. Je me retourne vers lui un peu énervée.. mais c'est plus contre moi. " Et on fait quoi maintenant ? "

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Ses lèvres sur les miennes. Elles sont douces, elles sont délicieuses mais il se retire trop vite.. il s'excuse et une pulsion me prend. Elles m'ont procuré ce qui me manque de l'attention, de l'amour. Je ne sais pas comment je fais pour faire ça.. je vais culpabiliser, je le sais? J'aime Elyas mais il n'est pas là, un fantôme, le reflet de lui même. Je ne sais pas comment je pourrais le regarder, je lui en voulais mais je me rend compte que je vais faire peut-être la même chose que lui. Je récupère les lèvres d'Adrian dans un mouvement relativement maladroite.. entre deux sanglots. C'est délicieux, j'adore. Je voudrais qu'il ne s'arrête jamais ce baiser. Je sens sa langue venir caresser la mienne.. j'en veux presque plus mais l'image d'Elyas me barre l'idée.. Je ne peux pas y penser.. ce n'est pas lui qui devrait m'embrasser comme cela. Je l'aime.. et je ne veux pas, je peux pas.. Je le repousse et je me relève. Je me relève d'un coup pour arrêter ce baiser et tout ce qui pourrait en découler, c'est malsain. Il est plus vieux.. je ne suis qu'une gamine pour lui.. pourquoi il s'intéresse à moi.. pourquoi moi, je ne plaisais pas aux hommes dans mon district alors pourquoi maintenant ils me posent autant de soucis ? Je m'écarte de lui. Je rentre dans l'appartement en me retournant vivant.. Il me demande si je serais avec lui si Elyas n'existait pas. Peut-être, mais ce n'est pas la question, on ne peut pas pas à cela, parce qu'Elyas existe réellement ! " ce n'est pas ça le soucis Adrian. Elyas est là, je l'aime, tu ne peux pas demander ce genre de chose.. " Et je veux savoir ce que l'on fait maintenant. Parce que si on reste ensemble.. si on est ami, cela se reproduira.. s'il a des sentiments pour moi.. il ne pourra pas les contenir.. c'est horrible comme situation, je me sens tellement tirailler, je n'aime pas le faire souffrir, c'est insupportable. Comment je peux être comme ça ?

Il me regarde.. et je sens que je vais lui briser le coeur. Je suis engagée et il n'avait pas le droit de m'embrasser.. et pourquoi j'ai été aussi stupide pour l'embrasser moi aussi ? Je ne supporte pas l'idée de faire souffrir les deux hommes qui comptent maintenant dans ma vie, comment je vais encore m'en sortir, c'est une cruauté sans fin la vie. En quelques pas il s'avance vers moi et m'embrasse, me collant contre lui.. et je répond à nouveau au baiser, adorant lorsqu'il fait ça.. je me sens appréciée, aimée, on s'intéresse à moi, on m'aime.. et c'est ce dont j'ai besoin. Mais à nouveau je le repousse.. non ! Je déglutis. Je l'écoute.. il dit des mots parfaits.. mais je ne peux pas aller plus loin.. Elyas.. je pense à Elyas et je me torture.. mon coeur se tord parce que j'aimerais céder à Adrian.. mais que je ne peux pas, c'est tellement frustrant. Je n'avais pas vu venir cette situation.. Je sens la main d'Adrian serrer la mienne. A la fin de son discours presque tragique j'embrasse la paume de sa main et je lui souris, je finis par poser mon front sur son torse. Je ne sais pas quoi faire, c'est rare d'être perdu.. parce que deux choses s'opposent, deux choses que j'aime. Mais je doute que je puisse partager les deux. " Elyas n'aurait pas été celui qu'il est pour moi aujourd'hui, c'est à dire mon petit ami, celui que j'aime, peut-être que nous aurions eu une chance, même si l'idée est stupide parce que j'ai 18 ans, qu'à tes yeux tu te rendras compte que je ne suis qu'une gamine et que je ne vaux pas mieux qu'une soeur au final.. " je soupire.. c'est dur à dire mine de rien. " mes sentiments pour toi ne changeraient rien, je dois protéger Elyas sinon le Capitole l'aura aussi.. et je ne veux pas qu'il tombe lui aussi. Il a assez souffert. on serait voué à se cacher, à ne pas être un véritable couple à cause de la différence d'âge qui pourrait choquer et ne pas plaire.. c'est un bordel monstre dans ma tête Adrian.. la moisson arrive et je ne dois pas être ailleurs.. " mais j'ai tellement besoin de lui pour cette moisson, cette édition des jeux. " Mais je ne veux pas te prendre.. serre moi dans tes bras.. promet que tu ne me feras jamais de mal.. " c'est presque une supplication.. je ne supporte plus la souffrance, mon coeur va finir par faire grève et ne plus vouloir battre.. on sait toujours ce qui nous attend dans ce genre de moment.

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Ô douce torture que sont ses lèvres. Je n'ai pas le droit d'y toucher. Je dois le repousser, le refuser et pourtant mon coeur l'appelle. Je  suis prisonnière de deux hommes et ses deux hommes ne sont pas faits pour s'entendre. Ils sont rivaux sans même le savoir et j'en possède un et l'autre je dois y renoncer. Des promesses que je tente de tenir mais je sais parfaitement que je n'y arriverais pas toujours. Je me sens divisée. Une part de mon coeur est parti avec Elyas et son tournant, l'autre avec Adrian et sa fougue. Je ne sais plus où regarder, je suis comme une enfant que l'on a abandonné. Abandonné c'est surement la meilleure chose que je dois faire, laisser faire, ne pas m'accrocher ni à l'un, ni à l'autre, les deux pourraient trop bien m'échapper et c'est là l'une de mes plus grandes peurs. Je ne supporterais pas que l'un des deux me quitte, qu'il ne soit plus de mon monde. Il me le faut vivants tous les deux, même s'ils me vouent un jour une haine passionnelle je préfèrerais cela à un monde ou je n'aurais plus le droit à une seule attention à mon égard. La haine est au final si proche de l'amour. Comment peut-on être si proche d'un contraire si opposé, je me le suis toujours demandée. C'est passion qui fait fureur à l'intérieur et voilà surement où sont les deux gros points communs de ces deux contradictions. Je me dois de dire ce qui se passe dans mon coeur à Adrian. Je suis bien trop jeune, il devrait ne pas me regarder de la sorte, dix ans presque nous sépare et voilà que nous voulons une relation charnelle en puissance, cela ne nous conviendrait pas, à personne, qui accepterait une telle chose, un relation cachée à tout jamais est vouée à un échec sans faille. Je ne supporterais pas de le voir flirter avec des femmes pour une couverture ridicule. C'est trop douloureux de le voir avec d'autre que moi déjà. Je jalouse les personne qui peuvent pleinement profiter de lui sans avoir peur d'enfreindre un des commandement qu'un seigneur trop lointain avait conseillé aux hommes pour éviter les pires péchés. Je sais pourtant que le laisser partir est une des meilleures solution pour le préserver et conserver la beauté des sentiments qu'il fait preuve à mon égard. Que moi-même j'éprouve pour un tel homme. Il change de sujet, c'est surement la meilleure des choses à faire, enfuir ce que nous venons de vivre, enfuir nos sentiments les interdire à notre coeur. Je tente juste d'être raisonnable, la raison est de circonstance. Je déglutis, il parle de l'interview pour la moisson à venir, je n'ai pas du tout envie d'y prendre part mais c'est une obligation pour tout le monde, je me dois de me préparer pour l'entretien officiel. J'inspire, je finis par m'asseoir sur le canapé, presque recroqueviller sur moi-même. " Comment veux-tu que je me sente ? " Je suis un peu plus froide, pas glaciale mais je m'en veux immédiatement, j'ai besoin de la chaleur de son corps contre le mien.. Et j'arrive à penser, à imaginer comment une relation intime avec lui serait, avant de me reprendre. Je lui tends la main pour qu'il vienne tout près de moi. Je souris vaguement perdue dans les méandres de mes pensées sinistres. " Je suis une bonne comédienne, on verra ça plus tard, serre moi contre moi, s'il te plait, me lâche pas.. " Il est un pilier indispensable au bon fonctionnement de ma vie, il n'a pas le droit de partir, il détruirait la construction déjà bancale de ce que j'ai. Mon coeur bat à tout rompre. Je le sens contre moi, mais je veux plus, comme ne faire qu'un avec lui, ne plus qu'il me soit enlevé. Je tremble un peu et je me glisse à califourchon sur ses genoux je pose ma tête contre son cou, je renifle son odeur.. Je vais trop loin.. je le sais.. mais ce contact me semble indispensable. Je prend sa main et je la fais glisser sous ma robe, sur ma cuisse en frissonnant, je ne dis plus un mot, je respire juste un peu fort..

     

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Je me positionne sur lui, telle une enfant que l'on doit protéger. Je suis perdue. Mes sentiments doivent-ils compter ? Mes envies ? Je ne sais plus vraiment je dois dire. Je frissonne. Je suis contre lui, je suis au paradis. Pourtant je sais que je ressens la même chose lorsque je suis dans les bras d'Elyas. Mais c'est différent. Elyas c'est beaucoup plus fort, plus fougueux, on ne pourrait pas comparer les deux je crois.. Parce que la passion que je ressens chez Adrian est plus mature. Les deux me manqueraient et je sais que je ne pourrais pas choisir. Seulement je suis déjà avec Elyas et je suis fidèle, je l'aime aussi et je ne veux pas le faire souffrir mais je sais que l'un des deux souffrira toujours à l'un des moments. Je ne peux pas trahir l'un comme l'autre, mais plus particulièrement Elyas parce que c'est à lui que j'ai fait des promesses. Je ne peux pas et pourtant j'ose provoquer mes envies et mes sentiments. J'ai envie de le sentir contre moi, qu'il me remonte le moral, qu'il m'aide, qu'il ne soit pas juste un ami.. à ce moment là. Pourquoi je continue alors que l'on sait parfaitement que ce n'est pas possible. C'est mal, affreux et on devrait s'arrêter maintenant. Pourquoi ma main cherche la sienne pour qu'il me caresse.. qu'il me touche.. Pourquoi ? Il continue l’ascension sur ma jambe, sur ma cuisse même. Je frissonne.. Je le laisse pleinement faire en toute connaissance de cause. Je déglutis, il veut que je le regarde ce que je fais.. Je ne lui interdis rien.. Je me laisse attirée vers lui.. ses lèvres frôlent les miennes, elles descendent dans mon cou et je frissonne.. cette zone est celle qui .. comment dire.. me fait le plus réagir.. J'inspire fortement sous le plaisir simple. Mon bassin instinctivement cherche le sien, je lui offre mon cou.. je me colle encore plus à lui.. Mon souffle devient un peu haletant, je ne veux penser à rien d'autre. Pour une fois, rien que nous..Mes doigts tremble légèrement lorsqu'ils tente de déboutonner sa chemise, je retrouve ses lèvres. Le désir est intense, trop attendu.. il faut que l'on continue.. " t'arrête pas.. " ma voix lui chuchote d'être entreprenant, de ne pas s'arrêter maintenant, de ne plus penser à nous.

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Je suis totalement ivre. Ivre, la passion me saoule. Elle m'enivre. Je ne suis plus moi même. Essayer de penser lorsqu'une personne désirée pour rend folle ? Vous verrez, c'est totalement impossible, je ne sais même mon nom, qui je suis ? Un corps un fusion, brûlant pour un autre. Ce sont eux qui décident qui nous sommes à ce moment précis. Je dois dire que je ne comprend pas comment cela fonctionne mais est-ce que c'est ce que je veux ? Je ne sais plus, qu'est ce que je veux au juste ? Vivre loin d'ici, partir loin, trop loin pour que l'on puisse savoir qui je suis, où je suis. Prudence n'existerait plus, je serais cette fille qui vient de nul part et qui je sais plus qui est elle. Perdue, plus de mémoire. Comment perdons nous la mémoire ? Comment puis-je oublier qui je suis, qu'elle fille odieuse j'ai l'impression d'être . Je suis totalement perdue chez moi, en moi, je ne veux pas que cela arrive. Je sais que cela ne peut pas arriver. je ne peux pas me perdre en chemin ce serait trop compliqué de me réorienter. Je ne comprend pas. Plus. Je me laisse porter par l'envie, la mauvaise.

Nos vêtemetns tombent silencieusement sur le sol. Pourquoi j'imaginais que cela ferait du bruit je sais pas, parce que j'avoue ne rien savoir à ce moment là. Je me livre à lui.. j'ai l'impression d'être un monstre.. l'envie est de pire en pire mais Elyas de plus en plus là. Je tente de le zapper mais je ne peux pas, impossible, je l'aime et je sais que je le ferais bien trop souffrir. Qu'est ce qui se passe bon sang.. D'un coup je décolle.. son lit m'accueille.. Ses lèvres reprennent de droits un passage sur mon corps en descendant.. et je me retrouve trop nue.. il me regarde.. la douceur se lit en plus.. Mais je sens que je vais être dans l'incapacité.. je ne peux pas. Je me redresse sur le lit et je reprend mes vêtements. Je remette cette culotte, ma jupe, je cours dans le salon, mon soutient-gorge.. mon haut.. Je me confronte à lui des larmes dans les yeux, le coeur en peine. " Je suis désolée.. " Je m'approche de lui, je remet mes cheveux en place avant de caresser son visage. " je t'aime.. ce n'est pas le bon moment.. " Je déglutis, sa peine dans ses yeux j'ai l'impression que je vais mourir. " Dans une autre vie je suis persuadée qu'on est les plus heureux.. mais là maintenant, pas dans ce monde.. " Parce qu'il y a trop en jeu.. Je reste à Elyas avant d'être à lui, Elyas est mon âme soeur et je ne veux pas le laisser, je ne me supporterais plus.. mais comment vais-je vivre sans Adrian ? Pour l'instant je ne vis plus.. " N'oublie pas.. " Je recule.. je le regarde, je recule et je cherche la sortie pour la fuite, le plus rapidement.