| Sujet: shughart › ran before the storm Lun 10 Mar - 17:30 | |
| romeo-wolfgang shughart❝ WITHOUT THE FEAR, WE'RE ALL AS GOOD AS DEAD ❞ L'autre. Voilà comment on se réfère à Romeo, en général. Avec un coup de tête en sa direction. Un vague haussement de sourcils ou d'épaules. Et la voix, basse. On ne veut pas se faire entendre. On ne veut pas qu'il entende. Parce qu'on le connaît. Depuis qu'il est arrivé, il y a quelques années. Les coups de sang. Les insultes. Les regards assassins. Et les sourires carnassiers. Ours. C'est une de ces bêtes-là. De ceux qui grognent et grommellent. Qui râlent à voix basse et ne haussent le ton que pour remettre les autres à leur place. Montrer les crocs, sortir les griffes. Et surtout, ne pas se laisser approcher. Quand on a tout perdu une première fois, on ne se laisse plus avoir. Trente cinq ans à traîner sa carcasse, de la boue aux écorces en passant par la morsure des lanières de cuir. Alors on évite. Les contacts qui se rapprochent trop. Les sincérités. Les moments de faiblesse. On serre les dents, on soupire d'agacement. On plonge les mains dans la chair et le sang. L'un de ses rares talents. Rare raison pour laquelle il peut encore avoir un peu d'estime aux yeux de tout un chacun. Ou se faire haïr autrement. Médecin de fortune, médecin de campagne. Autodidacte des hémorragies. Il y a le passif, qui forge les connaissances. Qui a déterminé son rôle de nos jours. Il pourrait servir d'homme à tout faire. Il a bien les épaules pour. Mais non. Médecin de terrain, en plus d'être soldat. On dit parfois qu'il fait de la boucherie des corps. C'est ce qui arrive quand les victimes sont déjà réduites en chair à canon.
L'autre. L'homme qui parle peu. Agressif. Sur la défense. En manque de confiance. Le taciturne, le vrombissant. Le sans passé. On n'en dit rien. On n'en fait rien. Originaire du D7. Expatrié au creux des entrailles du 13. Comme un lion en cage. Pour la bonne cause. Puisqu'il n'y avait plus que ça à faire. Les épaules solides qui roulent. Les regards noirs qui baissent les yeux. Les mâchoires contractées. Tête blonde et iris bleutés. De quoi enfanter d'un ange. De quoi créer un monstre. C'est bien ce qu'il voit, dans le miroir, les jours de gloire et de désespoir. Un loup solitaire. Un prédateur blessé. Montrant les crocs. Refusant de laisser les autres s'approcher. Pour simplement, mieux se garder. Mieux se sauver. Jouer au bourreau. Puisqu'on ne montre plus la victime. Enterrée au fond des âges. Creux des souvenirs. Ventre des passés. Là où la boule noire d'amertume est venue se nicher. On ne demande pas qui il est. On ne demande pas ce qu'il a fait. On ne demande pas. On se dit que pour lui, ça ira. Il a déjà l'air assez usé comme ça. La patine a fait son oeuvre. Il ne prend plus les rayures. Il résiste aux chocs. C'est ce qu'on dit. Ce qu'on se dit. Pour ne pas avoir un poids de plus sur les bras. On le laisse seul. Et parfois il en est mieux ainsi.
L'autre. On le redoute. On l'ignore. On l'admire. On le plaint. Comme tout être humain. C'est ce qu'il est. Ce qu'il demeure. Humain. L'autre s'appelle Romeo-Wolfgang Shughart. Et sous les cicatrices et les rancœurs. Il y a les os et la rouille. L'envie de mordre. La vie. L'autre et ses mains calleuses. Ses mains qui tremblent parfois sans l'éthanol distillé dans ses veines, lorsqu'il recoud les corps et retient les veines, fixe les côtes et gueule contre la mort. L'autre et sa rage. De vaincre. L'autre, c'est un livre ouvert. Un livre ouvert, mais l'encre brouillée. Ne pas laisser de trace. Ne pas laisser d'indice. Des incidents passés. De ces mains couvertes de sang. Et des marques qui restent gravées dans son dos, sur sa peau. Il s'appelle Romeo. Mais "l'autre", c'est plus facile à retenir. about games and relative.
➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ? Personne pour qui mourir. Si c'est ce que vous voulez savoir. Personne pour qui me sacrifier. Donner ma vie. Ce genre de conneries. Peut-être, avant. Mais des choses sont arrivées. Et pour ça, c'est fini. Après, les histoires de conscience de médecin, ces conneries, ça m'concerne pas. C'est l'avantage. Parfois, j'ai quand même un minimum d'éthique. Ou d'honneur, c'comme vous voulez. Mais les serments, les promesses ; C'est pas pour moi. Plus. J'dois rien à personne. Ni à quoi que ce soit. Crever pour un monde meilleur. On se dit touts que c'est beau, putain, oui. Mais j'suis pas sûr d'être le premier à le vouloir. Crever en faisant un effort, à la limite. Crever sur le terrain. Crever en action. Mais c'est ça. Si j'veux crever pour une cause. Si j'veux crever pour le futur des autres. Quitte à le faire. J'veux le faire en en voyant d'autre mourir.
➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ? Autant que de réparer des corps à l'article de la mort. Comme ça, c'est plus clair ? C'est exactement ça. Avec le temps, on s'y fait. C'est sans doute le plus dégueulasse d'ailleurs. On s'habitue, malgré le froid dans le dos que ça vous fout, à regarder des gamins être arrachés à leur famille puis jetés en pâture aux instincts d'autrui. La violence. C'est la violence à laquelle on se fait. Quand c'est du quotidien, quand on vit comme ça. À force, ça ne choque plus autant que ça. Plutôt envie de vrombir. C'est ça. On serre les dents et on attend la fin. On regarde des corps tomber. Des enfants crever. Et à force, la seule chose qui reste, c'est la colère. Parce qu'on voit les effets en dehors. Les familles. Le résultat. Le fils du voisin moissonné. Et sa mère toujours en deuil. On voit ça et on serre les dents. Comme pour tout dans la vie, sans doute. On subit. En silence.
➺ COMMENT TE SENS-TU DANS LES SOUS-TERRAINS DU TREIZE ? Comme un putain de lion en cage. C'que tu veux. Une connerie du genre. Un chien en laisse, j'te dis, c'que tu veux. Certes, on s'y fait. Mais putain, l'air frais. On oublie la sensation que ça fait, mais de l'oxygène bien neuf, des horizons qui changent, ça fait un bien de taré. Dans les sous-terrains, j'ai parfois l'impression que j'vais péter un plomb. Tout bonnement, hein. Et ça m'est déjà arrivé. Alors, bon. Y'a l'agressivité. C'qui va avec. Tout le lot, là. Mal réagir, insulter, grommeler, faire la gueule. Ouais, bon, y'avait déjà un terrain favorable avant. Mais on va dire que l'enfermement, ça arrange rien. Mais c'était mon choix. Alors j'vais pas me contredire non plus. J'suis venu de mon plein gré. Mais j'me sens quand même parfois vite oppressé là-dedans ; ça dépend d'où vient le vent, qu'on dira. C'est ça. Heureusement que y'a quand même de quoi se défouler, pendant les entraînements. Ou les sorties sur le terrain. Faut l'dire, ça fait du bien. Même si c'est pas toujours la joie.
➺ QUEL EST TON OPINION SUR LES PACIFICATEURS, LEUR RÔLE, LEUR COMPORTEMENT ? Vous vous foutez de ma gueule, hein ? Non, vraiment. Suivant. Pas ce genre de questions. Vous faites chier. Merci. J'avais rien de particulier contre eux, avant, okay ? Y'avait des cons, y'avait des moins cons, mais en général ils étaient cons. Comme partout et comme tout le monde, quoi. Mais, vous savez, y'a des trucs qu'on pardonne moyen. Voilà, des trucs. Et ça s'oublie pas. Franchement non. Surtout quand ça vous reste dans la peau. T'as vu la gueule de mon dos ? Ben voilà. T'as pas besoin d'autres explications. Peut-être que si, mais en tout cas j'te les donnerai pas. C'était dans une autre vie, ces conneries-là. C'est comme ça qu'on dit, hein ? Alors voilà. C'des vieilles histoires. Des trucs que j'avale sans doute toujours pas. Ou que j'refoule. J'en sais rien. Mais j'ai pas la meilleure des opinions à propos de ces mecs. Peut-être que ce sont des gens très biens. Que j'aurai pu en être un, si j'avais fait d'autres choix. Mais c'comme ça. Mauvaise impression.
➺ CROIS-TU AU BONHEUR ? Le bonheur... ? Dans ce merdier ? Sincèrement ? Le bonheur, j'en doute. Au moins pour moi. Y'en aura toujours pour être heureux. J'en fais pas partie, désolé. J'en sais rien, en fait. C'est le flou. Le bonheur, c'est de savoir qu'on peut prévoir, et pourtant se laisser surprendre, non ? De nos jours, tout ce qui arrive, c'est plutôt l'inverse. De toute façon, j'aime pas trop prévoir. Plus trop. J'ai peut-être raté ma chance quand elle était là. Mais j'peux pas regretter ce que j'ai pas eu, du coup. Le bonheur. Vous posez vraiment des questions à la con. La plénitude, j'vois pas trop ça à l'horizon. J'ai aucun symptôme de cette maladie, docteur. Satisfaction, sérénité ? Agréable, équilibré ? Ouais. C'est ça. Et j'vais aller embrasser les pacificateurs du D1, aussi, tant qu'on y est ? Faites pas les ignorants. Le bonheur, ça doit bien exister quelque part. Mais pas de ça chez nous. C'est un peu comme toutes les légendes, non ? On en parle, on l'a mystifié, mais ça a bien dû exister à une époque.
JE VIENS D'UN MILIEU précaire, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE s'économise. DU COUP, MON NOM N'A aucune CHANCE D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE médecin plus ou moins autodidacte ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'apprécie relativement. JE SUIS DANS LE 13ÈME DISTRICT. AYANT 35 ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET je m'en porte d'autant mieux. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.
tell us your story. Tu vois, j'suis vieux. Enfin. Vieux. Trente-cinq ans. C'est pas si vieux, qu'on va te dire. J'te l'dis, gamin. Moi, j'me sens vieux. C'est drôle, hein ? Y'a pas de logique là-dedans. J'suis un vieux con. J'le sais, j'les entends, même si ils veulent tous être discrets. Ils sont mignons, putain. Mais qu'est-ce qu'ils font chier, des fois. Si ma présence les emmerde, qu'ils me disent de me casser. J'serais pas surpris qu'ils utilisent le même surnom que les autres, avant. Eux, ils m'appelaient le Boucher, quand j'avais le dos tourné. Elle, elle m'appelait Sugar. M'enfin. Ouais. J'te disais ? Le Boucher. De toute façon, j'reverrai sans doute jamais l'un d'entre eux. À moins que toutes ces conneries marchent et qu'il y ait un miracle. J'ai fermé la porte sur ces vieilles histoires. Même si ils ont tenu à c'que j'leur raconte bien tout, quand j'suis arrivé, ça, c'est sûr. Dernière fois que j'en parlais, j'te dis. On m'refera pas le coup. Et tu vois, ça fait deux ans et demi que ça tient. Y'a de quoi y croire. Moi j'veux plus penser à ma vie d'avant. T'entends ? J'veux plus. Bon, après, entre la volonté et ce qu'il se passe vraiment... J'l'admets. Tout ça, ça me poursuit. Et ça me fait du mal, des fois. Mais c'est bien pour ça que j'fais la gueule, tu crois quoi ? Que c'est dans ma nature ? Quoique. J'ai toujours été comme ça, tu m'diras. Pas ma faute. T'as vu le monde de merde dans lequel on vit ? T'as vu ce à quoi on est réduit ? À vivre terrés comme des rats, pour un semblant de liberté. Tu parles. Tout ça, c'est qu'une foutue prison, que j'me dis, des fois. Ils se valent tous, de toute manière, les chefs, là. Ces idiots. Pauvres cons. Oh non, dis pas que j'ai dit ça. Ils me portent déjà pas dans leur coeur. Tu crois quoi, hein, gamin ? On m'appelle toujours le Boucher, alors que j'croyais que j'l'avais enterré. Mais elle, elle ne m'appelle plus Sugar. Jamais. Ils se mettent tellement le doigt dans l'oeil, franchement. Jusqu'au coude, même ! Tu vois la profondeur de leurs capacités. Un boucher. Et puis quoi encore ? Peut-être bien, certes. Oui. Bon. J'fais qu'y revenir, tu m'dis ? Qu'est-ce que tu veux. J'ravale ça depuis des années. Depuis le début. Parce que déjà, à la maison, c'était ma branche. D'un boulot à un autre. Les scieries, les bois, les ateliers. Les bûcherons, les ébénistes, les charpentiers. J'en ai vu. J'ai bossé avec beaucoup. J'voguais. J'vaquais. Et j'servais aussi à ce pour quoi ils m'embauchaient, sans doute, dès le début. J'foutais mes mains dans la chair si y'avait besoin. Tu peux pas savoir ce que c'est, toi. T'es trop jeune encore. T'as rien vu. T'as rien fait. T'as encore un paquet d'erreurs à faire, là, devant toi. J'te l'dis. Moi j'croyais en avoir fait assez. Mais j'dois encore avoir un chemin bien miné, là, en face. J'te disais, donc. Ouais. Le sang. Les tripes. Les fractures, les déchirures. C'que tu veux. On avait pas besoin de moi pour une conjonctivite, en général, tu piges, gamin ? De toute façon, j'me demande qui aurait laissé un gamin entre mes mains, à l'époque. Même maintenant. J'veux plus en voir, d'ailleurs. Plus trop proches. Tu verras, quand tu seras grand. Quand t'auras perdu la chair de ta chair, le fruit de ton sang. Non, j'veux pas te faire la morale. Ni qu'on me plaigne. Manquerait plus que ça. J'crois que j'déteste encore plus ceux qui s'apitoie sur mon sort que ceux qui me haïsse. Et pourtant, y'en a un paquet, qui peuvent pas me blairer. Qu'est-ce que tu veux que j'y fasse ? J'ai pas de diplôme, moi. J'ai pas fait d'études, j'suis pas un grand toubib. C'est pas moi qui vais sauver la veuve et l'orphelin. Enfin. Non. J'suis pas fait pour ça. J'mets des garrots, je clampe des artères. Je relance des coeurs, je replace des os. Je bande des plaies béantes et je coupe quand y'a plus rien à sauver. Alors ouais, dans le fond, ça se tient, qu'ils m'appellent le Boucher, finalement. C'pas grave. Moi au moins, j'ai pas oublié qu'on restait de la chair à canon. Parce que tu vois, gamin, ta peau peut céder. Tes os se briser. Tes chairs se déchirer. Ton coeur s'arrêter. Ton cerveau partir à vau-l'eau. Faut bien quelqu'un pour faire le sale boulot et réparer les mécaniques humaines. Alors ouais, c'est pas beau. Mais c'est comme ça. Ils m'appelleront comme ils voudront. J'suis peut-être un vieux con, un salaud, un abruti. Oh, j'le sais. J'les emmerde. Mais c'est réciproque. J'les emmerde tous. Les gentils, les méchants, tout c'que tu veux. De toute façon, ils valent tous la même chose. Un ange, tu vois, ça fonctionne comme un démon. Si. Et si tu serres assez la gorge, si tu frappes au bon endroit, si tu fais craquer les bons os, ils tombent tous comme une armée en papier mâché. Même ceux qui te font du mal. C'des êtres humains, à la fin. Et dieu sait que parfois j'ai envie de tous les tuer un à un. Tu connais pas, ça, hein ? Tu connais pas, toi, la rage. La rage, j'te dis. Quand tu saisis plus rien à rien. Tu vois rouge. Tu vois rouge et tu veux qu'ils crèvent tous. Un à un. Tu veux voir leurs yeux qui se révulsent et leurs coups de pieds vains. Pourquoi j'te dis ça, gamin ? Ah, ouais. À cause d'elle. Enfin. De ce qu'il leur est arrivé. Tu crois que c'est pour quoi que j'veux pas voir un gosse ? Et que j'veux jamais avoir à accoucher une femme ? C'est bien le genre de conneries sur lesquelles ils pourraient m'envoyer, quand y'a plus personne, ça. Allez, Romeo, ça change pas grand-chose à tes habitudes, c'est violent, ça hurle de douleur, et y'a du sang. Ah. Mon cul, ouais. J'ferai jamais ça. Tu m'entends ? Jamais. Tu vois, elle était enceinte, elle. Et ça lui allait bien. Le petit ventre, la robe blanc cassé, ses yeux noisette et ses boucles auburn. Tu vois, j'veux pas revenir chez moi, pour ça. J'sais que y'en a qui cracheraient dans mon dos. Ils pensent que c'est ma faute. Pauvres idiots. Y'a bien des trucs qui sont ma faute. Ouais. Mais faut comprendre. Y'avait tellement de sang. Et elle était morte. J'ai pété un plomb. J'aurais pas dû, c'est ça, c'est ça. J'aurais pas dû péter la gueule de l'autre, là. Il ressemblait plus à rien, après. Mais ça m'a même pas aidé, alors, bon. Non. C'est juste que ça leur a fait une raison de plus. Que... ? Nan. T'approches pas, t'entends ? Ouais. J'aime pas ça. J'veux pas qu'on me touche. J'ai jamais vraiment aimé. J'supporte, quand j'travaille. C'tout. Non, j't'ai dit ! Tu veux voir le résultat que ça fait, hein ? Putain. J'ai un champ labouré à la place du dos, ça te va, comme illustration, gamin ? Ouais. C'est ça. On verra quand tu seras plus vieux. Mais non. M'touche pas. J'supporte plus. Et encore, ça passerait. Toi. Parce que les femmes, gamin. Les femmes. J'veux plus qu'elles m'approchent, tu captes ? Jamais. J'veux plus. J'peux plus. Quoi ? Oh. L'autre, là. Ouais. Non, c'est juste un ami. Va pas croire qu'il se passe quelque chose entre moi et Asher. Et puis même, fais pas chier. T'es qu'un gosse. D'où tu t'intéresses à ça ? À moi, hein ? Va jouer ailleurs, 'tain. C'pas possible. Tous décidés à m'emmerder aujourd'hui.
reality is here.
Bonyour. Yé souis pas très boune pour mé présenter, mais yé sais que yé peux vous dire qué yé pleuré comme oune bébé en rélisant lé troisième tome dé la série, y'a quelqués sémaines " alt=" " title=" "> " alt=" " title=" "> " alt=" " title=" "> AERM. SAILOR V., ou Val pour les intimes, quinze ans, ginger pride, schizophrène, chiante, et aimant son Romeo parce que il fait baver des gens, en général, et ça fait du bien de pas être gentil " alt=" " title=" "> " alt=" " title=" "> FEATURING ryan gosling © COPYRIGHT tumblr
Dernière édition par Romeo-W. Shughart le Mar 18 Mar - 11:46, édité 8 fois |
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