| Sujet: don't leave me at the end of the world. (ARTEMISIA) Jeu 13 Mar - 16:13 | |
| artemisia diana seahawkes❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞ Le nom des Seahawkes a longtemps été mis de côté, il est resté dans l’ombre jusqu’à ce que Artemisia décide de le faire sortir de là, jusqu’à ce qu’il devienne obsédant pour chaque personne du Capitole de savoir ce que la jeune Seahawkes a prévu pour sa prochaine collection, a prévu de faire porter à son district. La jeune femme est âgée de vingt-huit ans et est née au Capitole car c’est là où elle appartient, un peu ‘à la vie, à la mort’ comme on dit, même si le proverbe semble lui faire un peu défaut depuis peu. Rapidement, Artemisia a su s’imposer dans la redoutable jungle du Capitole, à faire partie des personnes les plus respectées et connues pour son goût en mode. Tout le contraire de sa mère évidemment. Et si, pendant longtemps elle a réussi à jouer au caméléon là-dedans, il y a des évènements récents qui l’ont un peu mise au pied du mur et l’ont fait ouvrir les yeux sur le Capitole et ses ‘richesses’. Si la jeune femme semble innocente à première vue, avec son visage de poupée et ses grands yeux, elle n’en reste pas moins une tigresse redoutable qui cache bien son jeu. Certainement hypocrite comme tout, Artemisia sait comment parler et prendre les gens du Capitole pour mieux trouver leurs failles. C’est sans doute son atout premier, et c’est ce qui aurait pu l’aider si elle s’était retrouvée dans l’arène elle aussi. Mais, heureusement, elle est née du bon côté. En tant que styliste du District 1, Artemisia se trouve être plutôt bien tombée car, même si on ne s’en rend pas compte, le Capitole est une vraie guerre intérieure. Il faut toujours mieux faire que son voisin. Ce qui a tendance à laisser la jeune femme dans une position d’insécurité assez prononcée même si elle ne le montre pas et essaye d’avoir toujours la tête hors de l’eau. Artemisia a toujours rêvé de luxe et c’est peut-être pour ça qu’elle a tout fait pour avoir le District 1. Ca peut paraître assez stupide vu comme ça, la pauvre petite fille du Capitole qui demande du luxe, c’est presque risible, mais Artemisia a longtemps fait partie de la catégorie des ‘pauvres’ du Capitole. Et même si elle est née et habite encore là-bas, elle ne peut s’empêcher de ressentir une certaine amertume envers sa capitale, envers les demandes trop poussées. about games and relative.
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tell us your story. « Tu es belle, c’est peut-être la seule chose qui t’aidera ici. » lance la femme en regardant, l’œil assassin, un reflet derrière elle dans le miroir. Artemisia se passe une main sur les cuisses en détournant le regard, elle bat l’air de ses pieds, elle n’aime pas quand sa mère lui fait tellement de reproches. Elle est encore petite, elle aimerait simplement sortir dans la rue et s’amuser avec des jeunes de son âge. Au lieu de ça, elle doit rester assise sur le lit, à subir les mots qui semblent soulager la femme, à la regarder se maquiller pour se démaquiller d’un geste rageur la seconde d’après. Elle veut atteindre la perfection. Mais elle lui rit au nez, elle ne sera jamais assez bien pour le Capitole, elle n’a pas les valeurs qu’il faut, il y a juste à voir cette teinte verte pâle, vert malade comme l’appelle Artemisia, qui recouvre son corps. Elle met une tonne de maquillage, fait en sorte d’agrandir ses yeux et se re-pulper les lèvres. « Tu n’as même pas besoin de te mettre toute cette connerie à la mode. » Ses griffes se referment sur des plumes qu’elle tente de ré-incruster dans les perles de sa peau, qui souligne son décolleté, mais n’y arrive pas. Elle piaille, en arrache une sur deux pour se donner un effet de style. C’est désastreux. Artemisia renifle en regardant le plafond, elle a faim, elle sait que tous ses copains sont quelque part dans le parc, à jouer sur les balançoires. Sa mère laisse un rire amer éclater alors qu’elle attrape un vernis à la mode, le dernier qui se fait au Capitole, celui qui lui a coûté quand même une petite fortune, et commence à l’étaler sur ses ongles avant de se tourner vers son lit d’un coup, plaquant ses mains sous le visage de sa fille. Elle les secoue vaguement. « Alors, tu souffle ? Ca va pas se sécher tout seul. » Artemisia hoche la tête et commence à souffler, elle aime bien faire ça, c’est drôle, mais elle remarque aussi que le vernis ne s’étale pas correctement du coup et ça fait des petites bosses. A sa place, elle ne soufflerait pas. Mais elle relève sa tête lorsque le travail est terminé. « Maman, je peux aller jouer avec les autres maint- » « Jouer ? A quoi ça sert de jouer Arte, c’est vraiment pour ceux qui n’ont que ça à faire. Tu es jolie, je te l’ai dis. Les autres qui jouent sur les balançoires sont moches et finiront à tenir des boutiques ou Pacificateurs. Tu sais où est-ce qu’on finit avec un visage comme le tien ? Dans les Jeux. » Artemisia fronce ses sourcils, elle pensait que les Jeux étaient réservés aux districts, elle ne se souvient pas avoir fait quelque chose de mal. « Pourquoi tu pleure ? … Mais, tu as encore mal comprit, heureusement que tu es jolie parce que c’est pas l’intelligence qui va te réussir ma petite. Dans les Jeux, tu pourrais être hôte tiens, c’est bien ça, pas besoin de savoir faire des jolis discours, tout est écrit, il te suffit de sourire. » « Mais je pensais que- » « Arrêtes de penser, on s’en fiche de ça, tout ce qui compte c’est le physique ma chérie. Bon sang, tu n’es pas un animal des districts, tu es dans le Capitole, il va falloir que tu fasses quelque chose pour te rentrer ça dans la tête ! Tiens, met cette pâte sur tes dents, tu verras, ça va te les rendre éclatantes. Allez sourit. »
« Tiens, je ne savais pas qu’ils avaient des mannequins grande taille maintenant, c’est assez… bizarre. » Un homme secoue la tête de droite à gauche, visiblement choqué par ce qu’il voit. Mais ce n’est pas la première fois qu’elle entend ça, Artemisia, elle a eu l’habitude en voyant tous ces gens la regarder, la dévisager, elle ne correspond pas à l’idée des mannequins du Capitole. Elle doit avoir les hanches un peu trop larges sans doute, ses cuisses se touchent, elle n’a pas d’écart entre, et ses joues sont trop rebondies. Personne ne la prend au sérieux. « Elle doit pas avoir besoin de vomir pour continuer à manger celle-là. » Ils éclatent de rire, visiblement ravit de cette blague et filent presque aussitôt en parler aux autres autour d’eux, histoire de partager la découverte du jour. Artemisia se gratte nerveusement l’avant bras, ses doigts libres alignent les fourchettes sur la table face à elle. Il y a exactement 3mm qui séparent chacune d’entre elles et elles sont à 10mm du bord de la table. Droites. Pas besoin de mesurer, elle a le compas dans l’œil comme on dit. C’est assez utile quand on a un nombre incalculables de tocs et de conneries dans ce genre. Elle redresse sa tête lorsque l’alignement parfait des fourchettes la calme et elle jette un coup d’œil à la table avec ces longs verres remplis d’un liquide rose pâle. Le vomitif par excellence, histoire de pouvoir continuer à se remplir le ventre. Et si elle en prend quelques uns, qui le remarquera ? La table en est pleine. Artemisia est déjà à côté, elle en prend deux verres avant de partir dans les toilettes et vider le contenu dans une bouteille d’eau qu’elle a vidé au préalable dans le lavabo. Peut-être qu’avec ça elle allait pouvoir entrer dans les valeurs sûres du Capitole. Elle s’enferme dans un toilette en boit une gorgée, puis deux et trois sans s’en rendre compte. Chiffre impair. Elle en boit une quatrième. Peut-être qu’elle aurait dû ne pas en boire autant, elle n’arrive plus à quitter les toilettes, elle a l’impression de rendre trois jours de nourriture. C’est que ça peut marcher. En sortant, elle observe son reflet dans le miroir. Avec cette boisson, elle sera jolie. Et elle n’oublie pas le conseil que sa mère lui donnait quand elle était petite : elle attrape une pâte transparente qu’elle s’étale sur les dents. Il faut toujours avoir l’air jolie, on s’en fiche bien de ce qu’elle peut penser.
« Nooon, Artemisia tu veux vraiment faire ça ? » Elle hoche la tête, affirmativement, elle a un petit rire qui semble presque joyeux. « Bien sûr, je pense que j’ai assez été de ce côté-là du mannequinat, l’autre côté à l’air intéressant aussi… et puis je dessine bien. » Un regard de travers, Artemisia a conscience qu’elle n’a pas respecté la règle numéro une : elle a dit ce qu’elle pensait. Un rire s’échappe de ses lèvres, il n’y a qu’elle qui sait qu’il est cassé, qu’il sonne faux depuis trop longtemps, depuis qu’elle sourit aux caméras en se pavanant dans les étoffes les plus étranges, en avalant cette boisson vomitive depuis trop d’années maintenant. « On ne voit pas souvent des stylistes aussi sexys, non ? Je vais devenir numéro un et je t’embaucherais, tu es la plus belle après tout. » Le compliment ravit la demoiselle face à elle qui commence à sautiller sur place en s’égosillant pour faire passer la nouvelle aux autres. Bien sûr. Artemisia arrange ses faux-cils et, s’il y a bien une chose sur laquelle sa mère avait raison, c’était qu’elle n’avait pas besoin de ces faux-cils et autres inventions du Capitole pour déformer son corps. Un maquillage spectaculaire faisait l’affaire. Et lorsqu’elle dessinera pour les autres, elle n’aura plus besoin de porter tout ça. Artemisia passe rapidement sa langue sur ses lèvres avant d’attraper un stylo dont elle fait sortir et re-rentrer la pointe sans arrêt. Mais dans sa tête c’est un véritable décompte, quand elle arrive à dix, elle peut commencer à dessiner sur le calepin face à elle pour montrer de quoi elle est capable. « Woah, tu dépasseras haut la main les autres… Mais c’est quoi cette étoffe là ? Elle a l’air superbe, c’est comme… comme… » « De l’eau. » conclut Artemisia en hochant légèrement la tête, elle ne sait pas si cette tenue serait réalisable mais elle a eu l’idée en voyant la bouteille d’eau poser sur sa table. Peut-être que dans quelques années oui, alors elle pouvait garder ce croquis avec elle. Concentrée, elle n’a même pas remarqué l’entrée du styliste pour qui elle a défilé aujourd’hui, et il se tient juste derrière elle, observant le dessin. Il a un petit rire qui fait sursauter Artemisia. « Peut-être que dans quelques années le district 4 aura cette tenue là pour l’ouverture des Jeux. » Elle reste interdite un instant et observe le croquis sous ces doigts. Elle avait presque oublié ça. Les Jeux. Sa mère qui disait que l’endroit où elle aurait accès était celui-ci, mais peut-être pas en tant que hôte ou journaliste finalement. Elle hoche simplement la tête : c’est une très bonne idée. « Je préfèrerais le District 1, tant qu'à faire. »
« Regarde comme je suis jolie. » souffle sa mère, les yeux brillants alors quelle regarde la télé, un sourire sur ses lèvres. Artemisia se tourne pour voir la télé mais elle n’a même pas besoin de savoir sur quoi elle tombe, elle le sait parfaitement. Ce sont les rediffusions des Jeux de la Faim de l’an dernier, la présentation du District 1, les félicitations qui vont au styliste. A elle-même, en réalité. Un soupir passe la barrière de ses lèvres alors qu’elle hoche la tête. « Mais oui maman, tu es superbe. » Artemisia tourne un instant son regard vers elle et sourit doucement, ça ne servirait à rien de lui dire la vérité, d’ici cinq minutes elle aura oublié. La brune se laisse alors tomber à ses côtés, assise sur la chaise pour regarder à nouveau la télé. C’est bizarre de se voir à la télé, mais c’est ce qu’elle a toujours voulu, du moins c’est pour quoi elle était faite. Il paraît. Ses mains se croisent nerveusement sur ses genoux alors que sa mère pince doucement sa joue. « C’est quoi ça ? Tu fais la grève de la faim ? C’est pas joli du tout ça, tu sais que tu n’es pas assez belle, tu ne seras jamais à la télé comme moi Arte. Mange. » Elle repousse vers elle sa madeleine, un sourire presque maternel aux lèvres. Artemisia penche légèrement sa tête sur le côté et se pince les lèvres, hors de question qu’elle en avale une bouchée. Elle a vite fait le compte des calories dans sa tête, elle l’a convertit aux gorgées de la boisson rose pâle qui lui faudrait pour éliminer ça et puis pourquoi pas son repas de la veille aussi, et elle sait qu’il ne lui en reste pas assez. Alors elle secoue la tête de droite à gauche pour refuser, elle n’en veut pas. Sa mère la regarde sans vraiment la voir, Artemisia s’en rend compte, elle a même l’impression qu’elle a oublié de respirer l’espace d’un instant. Alertée, elle se redresse d’un coup mais sa mère semble reprendre vie en observant l’écran. « Regarde comme je suis jolie. » Artemisia pince les lèvres en se laissant retomber sur sa chaise, son cœur se calme. « Mais oui maman, oui. »
reality is here.
Bonjour, je m'appelle Morgane et je viens de la Lorraine et ça fait peur, oui. J'ai pas vraiment de pseudo en fait? Donc vous pouvez m'appeler par mon prénom. J'ai 22 ans et j'ai lu le livre, j'ai lu les trois même eh ! Et j'aime tout, et je suis vraiment ravit de voir un forum bien fait sur les Hunger Games. Du coup j'applaudis et je vous fais la révérence et JOHANNA VA DOMINER LE MONDE. Voilà. FEATURING park bom © COPYRIGHT tumblr
Dernière édition par Artemisia D. Seahawkes le Jeu 13 Mar - 17:11, édité 10 fois |
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Yorell T. Moon △ correspondances : 757 △ points : 0 △ multicomptes : / △ à Panem depuis le : 10/01/2014 △ humeur : un mort n'a pas d'humeur △ âge du personnage : dix-sept ans pour l'éternité △ occupation : héritier de l'empire stylistique de ma mère
| Sujet: Re: don't leave me at the end of the world. (ARTEMISIA) Jeu 13 Mar - 22:22 | |
| AH MY GAD BOM ! BOOOOM <3 Bienvenue sur le forum et OUI, les asiatiques domineront le mooooonde ! Je veux bien faire alliance avec toi héhé ~ Anyway, fighting pour ta fiche |
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