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fermeture du forum le forum ferme ses portes après six ans d'existence. merci pour tout, on vous aime. |
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| LEAVE YOURSELF BEHIND | SKYLER & ZOE | J3 & J4 {arrangé} | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: Re: LEAVE YOURSELF BEHIND | SKYLER & ZOE | J3 & J4 {arrangé} Sam 3 Sep - 23:16 | |
| IF I SHOULD DIE THIS VERY MOMENT I WOULDN'T FEAR « Faceless nameless what were you thinking of. Your hand hanging low in the city of angels like a moth in box walking barefoot. You lost like a living deadman you stalk the empty streets your dirty clothes in shreds. Sickened by your lust it's all the same to you. Dust to dust no one to blame, cause we are all the same. We're all losing the game, you can suffer sure you can to see if you still feel. You can hurt yourself, you can laugh, you can cry. Carry a cross but it won't make you a man. Little boy ride away don't stare at me that way. I'm reaching for a hand, now the flames are closing in. I don't know who i am but i can see through you. You can suffer, sure you can to see if you still feel. You can heart yourself, you can laugh, you can cry, you can cross. Carry a cross but it won't make you a man » saez.
La seule lutte qu'on est sur de perdre est cette lutte éprouvante et éprouvé par toute personne sur cette terre, la vie. On se bat, on crie, on pleure, on pose un genou à terre et on repart comme on peut. C'est une lutte acharné dont on ne ressort pas vivant, qu'on ne peut gagner. J'en étais bien conscient, j'en étais conscient alors que Zoé avait son arme posé sur mon coeur prête à percer ma poitrine et mettre fin à mes jours. Silencieusement je la suppliais de le faire, je voulais qu'on arrête la souffrance de se répandre dans mon âme et dans ma chair, je savais que je ne trouverai d'autre solution sur terre que de mourir. Mettre un terme à cette mascarade et boucler la boucle. Je souhaitais mourir, je fantasmais de cette mort horrible qui expierait la haine qui consumait mon coeur sans que je ne puisse la réprimer. Je fantasmais sur cette mort qui m'éloignerait de cette chair las du monde m'offrant un repos bien mérité. Pourtant, j'avais encore des choses à faire ici bas, encore de la douleur à répandre, mon sang devait encore être versé pour abreuver les rivières que nous étions en train de tracer. C'est pourquoi je me retins d'offrir une raison à Zoé de me tuer, c'est pourquoi au cri d'Eglenver et à sa vue je me reculais sauvant ma peau par conséquent et rallongeant mes jours de quelques heures, d'une journée tout au plus. Une fois que j'eu reculé, la jeune femme du quatre sembla bien moins certaine du meurtre qu'elle s'apprêtait à faire. Comme si je lui avais offert la raison qui lui fallait pour se défiler. La fixant s'en aller et ne prenant pas la peine de répondre à ses propos je fixais mon arme qui lui avait servi à me blesser. Le sang s'écoulait encore de cette plaie nouvelle et je n'avais pas tenir très longtemps, car je sentais déjà mes forces s'évaporer.
Mes yeux posé sur l'arme, je songeais, je songeais au sang qui s'en écoulait à un rythme régulier, ce ploc ploc continue des goûtes qui s'écrasaient au sol alors qu'au fur et à mesure de cette macabre danse sans fin je sentais la rage s'évacuer de moi. M'arrachant à ce spectacle je me tournais vers la tribut du sept alors que je remarquais son visage en sang, détail inhérent à tout ce que je regardais pour le moment, mon bras, le poignard, son visage. Tout n'était que sang versé que nous pouvions retenir et qui ne cessait pas de nous échapper. « Je ne... comprends pas. Pourquoi ne t'es-tu pas reculé tout de suite ? Tu voulais qu'elle te tue ? Et qu'est-ce qui t'a finalement décidé à lui obéir ? » L'absence de sensation suivit la rage, j'étais vide, mes yeux étaient exempt de larme, mon coeur exempt de sentiment, j'étais creux et je souhaitais retrouver cette fureur douloureuse qui me permettait d'échapper à cette sensation. Fixant Eglenver j'haussais les épaules finissant par répondre d'une voix froide : « Je m'en fiche, je n'en ai rien à faire, mais j'ai encore une chose à faire avant de perdre. » Avant de perdre ces jeux, avant de perdre ma vie, avant de perdre le trop peu qui me rattachait à une part d'humain que je n'étais plus. Je vis la jeune femme s'approcher de moi alors que j'attendais une remarque, une réprimande, n'importe quoi. Elle se laissa finalement tomber devant moi et je la rattrapais éparpillant de mon sang sur sa tenue. « Skyler, je... j'ai eu tellement peur. Mais pourquoi donc portes-tu si peu d'estime à ta vie ? C'est incompréhensible. » La tenant fermement dans mes bras je la soulevais ressentant une vive douleur zébré mon bras gauche qui saignait de plus belle alors que je la ramenais jusqu'à la souche d'arbre où je m'étais assis. Soupirant, je retournais rechercher mon second poignard essuyant la lame sur mon t-shirt déjà bien sale et amoché avant de passer un doigt sur le trou que Zoé avait fait au niveau de mon coeur. Du sang perlait légèrement à cette endroit, mais c'était sans aucun doute la blessure la plus bénigne que j'avais. M'occupant comme je pouvais malgré la tête qui me tournait, j'étais conscient que si je lui répondais j'allais m'énerver, j'allais souffler sur les braises d'un feu qui ne voulait pas mourir. D'une rage que je ne pouvais contrôler et qui m'habitait lentement, toujours plus, pas à pas. Me retournant vers la jeune femme qui semblait hébété pareille à une enfant qui ne saurait même plus versé une larme sur les malheurs qui venait de lui arriver je ne pu m'empêcher de ressentir le feu me prendre à la gorge parlant certainement trop violement et trop énervé alors qu'elle n'avait rien fait. « On va tous crevé ! On est tous mort, je n'ai pas d'estime pour ma vie parce que je n'en ai plus ! Je n'en ai jamais eu, c'est une vie de crever dans les mines sans pouvoir profiter du charbon qu'on en extirpe ?! C'est une vie de s'occuper de sa famille sans jamais avoir l'impression d'en faire assez, sans pouvoir leur donner tout ce qu'on aimerait pouvoir leur offrir ? A quoi bon se voiler la face, tu es morte et je suis mort depuis longtemps, on attend juste notre tour pour crever ! » La douleur à ma jambe recommençait à se faire lancinante alors que je tentais tant bien que mal de gérer tout les signes que mon corps m'envoyait pour me dire que j'étais à bout. J'avais soif de vengeance, mais c'est à peine si je pouvais encore bouger le petit doigt sans provoquer une douleur lancinante qui me rongeait de l'intérieure. « Je l'ai perdue de vue dix minutes, à peine le temps de lui dire de se cacher et poser un piège. Presque aussitôt je l'ai entendue crier avant que quelques minutes plus tard le coup de canon ne retentisse. Je devais la protéger, c'était simple, je l'avais promis au lieu de quoi je n'ai même pas été là lorsqu'elle est morte. La dernière personne qu'elle a vue en mourrant c'est la fille qui l'a poignardé, c'est cette fille, c'est elle qui doit payer. Et quiconque m'empêchera de l'atteindre... » Vrillant mes yeux dans les siens je n'avais pas besoin de le dire pour qu'elle comprenne qu'elle faisait partie du lot, que si elle avait la folie de me retenir, je n'aurai aucune pitié. Je n'avais plus la force de réfléchir, plus la force de me battre, mais s'il le fallait, j'étais prêt à tout sacrifier. Vacillant je posais ma main contre l'arbre meurtri d'une balafre indélébile, ma main fini par s'y crisper alors que je me laissais tomber au sol sentant mes forces me quitter. J'avais perdu trop de sang sur la journée, j'avais trop de plaies à panser et je n'avais plus de force pour me tenir debout.
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| Sujet: Re: LEAVE YOURSELF BEHIND | SKYLER & ZOE | J3 & J4 {arrangé} Dim 4 Sep - 0:14 | |
| TIME IT TOOK US, TO WHERE THE WATER WAS. THAT'S WHAT THE WATER GAVE ME. AND TIME GOES QUICKER, BETWEEN THE TWO OF US. OH, MY LOVE, DON'T FORSAKE ME ; TAKE WHAT THE WATER GAVE ME. LAY ME DOWN. LET THE ONLY SOUND. BE THE OVERFLOW. POCKETS FULL OF STONES. LAY ME DOWN. LET THE ONLY SOUND. BE THE OVERFLOW. ϟ florence welch, what the water gave me. Me retrouver face à Skyler me déstabilisait. Le jeune homme semblait totalement vide, rendu inhumain par la mort de Kirsen. Aurais-je pu penser que le garçon rencontré avant l'arène pût se transformer en cet animal froid et insensé ? Non. Pour moi, le tribut du Douze représentait la sagesse et le stoïcisme ; c'était le garçon qui ne fléchirait jamais et resterait coûte que coûte fidèle à ses principes. Mais j'avais eu raison quand je lui avais déclaré que l'arène nous aurait tous, même si je n'estimais pas encore mes propos comme je le faisais aujourd'hui. « Je m'en fiche, je n'en ai rien à faire, mais j'ai encore une chose à faire avant de perdre. » Sa voix était toujours aussi sèche et effrayante. Je n'avais pas l'impression de côtoyer le même garçon que la veille - c'était dérangeant. Je tentai de renouer un contact physique en m'approchait de lui. Peut-être que cela me prouverait qu'il était toujours le même, doux et protecteur. Mais mes pas se firent traîtres, je trébuchai et m'effondrai dans ses bras mutilés. Mon coccyx m'infligea tout à coup une douleur effrayante, qui secoua mon corps sans pour autant me tirer un cri. Je crois que j'étais trop faible pour dire quelque chose. A vrai dire, je m'étais sans doute surestimée en croyant que je pourrais me lever de la souche sans dommage. Pourtant, malgré la tremblote qui menaçait de s'emparer de mes membres, Skyler me serra contre lui et me souleva en délicatesse. Je m'autorisai à me reposer contre lui, comme une enfant. Il était toujours lui-même ; c'était déjà un grand progrès. La blessure de son bras suppurait énormément de sang, bien qu'elle semblât superficielle. Du sang qui tâchait mes vêtements à de nombreux endroits, et dans lequel nageait mon visage de petite fille.
Skyler me déposa délicatement sur la souche, alla récupérer son poignard puis vint se reposer contre le tronc d'un arbre voisin. Je me sentais vide de toute sensation : seules comptaient désormais les douleurs de mon coccyx et de mon épaule. Je ne savais pas ce qu'il en était de mon visage, mais cela paraissait moins grave. Je restais immobile à regarder l'endroit où Zoé venait de s'éclipser et où l'herbe était encore souillée de nos sangs. Le tribut du Douze décida de me répondre enfin, alors que je pensais qu'il ne le ferait pas. « On va tous crever ! On est tous mort, je n'ai pas d'estime pour ma vie parce que je n'en ai plus ! Je n'en ai jamais eu, c'est une vie de crever dans les mines sans pouvoir profiter du charbon qu'on en extirpe ?! C'est une vie de s'occuper de sa famille sans jamais avoir l'impression d'en faire assez, sans pouvoir leur donner tout ce qu'on aimerait pouvoir leur offrir ? A quoi bon se voiler la face, tu es morte et je suis mort depuis longtemps, on attend juste notre tour pour crever ! » C'est la première fois qu'il parlait de sa vie au district Douze. J'avais déjà tenté de me l'imaginer à plusieurs reprises. Dans les mines de charbon, qui étaient la spécialité de cette région, les gens n'étaient pas très riches. Skyler devait être assez pauvre. J'attribuais sa force physique à un emploi dans les mines, mais à part ça ? Avait-il des frères et sœurs ? Une petite amie ? J'avais pensé à le questionner sur ce sujet, mais cela serait peut-être passé pour de l'indiscrétion. Et donc, finalement, sa vie était bien celle que je m'imaginais. Sombre et hostile, noire de charbon. Comme je ne répondais pas, le jeune homme enchaîna, d'une voix rageuse : « Je l'ai perdue de vue dix minutes, à peine le temps de lui dire de se cacher et poser un piège. Presque aussitôt je l'ai entendue crier avant que quelques minutes plus tard le coup de canon ne retentisse. Je devais la protéger, c'était simple, je l'avais promis au lieu de quoi je n'ai même pas été là lorsqu'elle est morte. La dernière personne qu'elle a vue en mourant c'est la fille qui l'a poignardé, c'est cette fille, c'est elle qui doit payer. Et quiconque m'empêchera de l'atteindre... » Apparemment, il avait besoin de se livrer. La mort de Kirsen l'avait énormément touchée, et me touchait aussi indirectement. Seulement, j'en avais assez d'être la personne sur laquelle il déversait tout son désespoir. Moi, quand je faiblissais, je gardais tout pour moi. Ne pouvait-il pas en faire autant ? Il venait de glisser au sol et, forte de mes quelques instants de repos, je me relevai. Je fronçai les sourcils, le dominant de ma petite taille. « Arrête de m'agresser comme si tout cela était de ma faute ! Tu crois que c'est facile, pour moi ? Moi aussi, je suis toute seule ! Tu crois vraiment qu'une peuplade de supporters m'attend dans le district sept, à scander mon nom ? Non ! Car je suis la petite peste faible que personne n'apprécie vraiment. Je suis seule ! Ma mère et mes cinq frères et sœurs doivent déjà avoir préparé ma stèle funéraire, et je ne parle même pas de mon père qui ne sait pas que j'existe ! Mais toi, tu ne penses qu'à ta petite personne et à cette stupide vengeance... Certes, je te comprends, c'est difficile pour toi de vivre avec la mort de Kirsen en tête. Mais arrête d'être obnubilé par cette fichue idée ! Essaie de vivre, un peu ! » Je fis le tour de l'endroit, ramassai ma lance et passai au second plan ma douleur physique. C'était assez étrange de voir comme la forêt était belle et calme ; les arbres semblaient sommeiller paisiblement dans leur couette de feuillage touffu, alors que des abeilles et des papillons voletaient çà et là. L'herbe était assez haute, parsemée de fleurs des champs. Seul le sang que nous avions laissé gâchait le paysage. Je retournai vers Skyler, qui avait faibli un peu plus. Mais tant pis, j'avais vraiment besoin de dire ce que je pensais. « Je n'ai aucune raison de vivre, mais je pense que c'est un devoir pour moi de combattre. Pour montrer à tous les citoyens qu'on peut quand même triompher de la misère ! Tu crois que ta famille apprécierait de voir abandonner ainsi ? » Ma voix oscillait entre la tristesse et la rage. Je m'accroupis à côté de Skyler, pris son visage blessé entre mes doigts et murmurai avec tendresse « Arrête d'être si froid... » Et presque aussitôt, sans que je ne comprenne, deux gros parachutes dorés tombèrent à nos côtés.
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| Sujet: Re: LEAVE YOURSELF BEHIND | SKYLER & ZOE | J3 & J4 {arrangé} Dim 4 Sep - 10:21 | |
| IF I SHOULD DIE THIS VERY MOMENT I WOULDN'T FEAR « Faceless nameless what were you thinking of. Your hand hanging low in the city of angels like a moth in box walking barefoot. You lost like a living deadman you stalk the empty streets your dirty clothes in shreds. Sickened by your lust it's all the same to you. Dust to dust no one to blame, cause we are all the same. We're all losing the game, you can suffer sure you can to see if you still feel. You can hurt yourself, you can laugh, you can cry. Carry a cross but it won't make you a man. Little boy ride away don't stare at me that way. I'm reaching for a hand, now the flames are closing in. I don't know who i am but i can see through you. You can suffer, sure you can to see if you still feel. You can heart yourself, you can laugh, you can cry, you can cross. Carry a cross but it won't make you a man » saez.
On réagit tous à notre manière face à la perte, on crie, on pleure, on en crève parfois. On vit la perte à sa manière, plus la personne vous semblait proche et immuable plus son départ vous déstabilisera. Mes bases n’étaient pas bien stable, une vie passé à me battre pour les autres, une vie passé à crever pour ma famille à me refuser un quelconque attachement à part avec ma meilleure amie. Kirsen avait été comme une bouffée d’oxygène, c’était une mission, mais aussi une bonne amie. J’appréciais ses silences et sa façon de me rassurer, j’appréciais encore plus ses mots et sa manière de raconter des histoires. Elle me tirait vers l’avant alors que je la protégeais de toutes et de tous. L’enfant me donnait la force d’avancer et je me servais de cette force pour la protéger. Je m’étais imaginé bien des scénarios, des histoires où je n’aurai pas le malheur de la voir mourir, ou mes yeux n’auraient pas eu à se poser sur son corps qui commençait déjà à être froid. Jamais je n’avais voulu avoir à affronter cette peine diffuse et liquide qui s’était répandue dans mes veines. Certains appellent ça une petite mort, on vous arrache un bout de votre coeur pour l’envoyer au ciel afin de tenir compagnie à celui ou celle qui s’en était allé. Sauf qu’à force de se fragmenter il ne reste plus rien qu’un creux vide dans votre poitrine et rien ne peut venir le combler. C’était l’impression que j’avais, le néant partait de ma poitrine cherchant à aspirer tout ce qui se trouvait autour. Petit à petit, pas à pas afin qu’il ne reste plus rien. C’est pourquoi je luttais à ma façon, comblant le vide par une rage qui se coinçait dans ma gorge, se répandait dans tout mes tissus me faisant oublier la douleur physique afin d’accroître la douleur morale et attiser les flammes. J’étais vidé et la seule chose que j’arrivais à faire c’était me plaindre, je n’osais pas imaginé les images que ça devait donner, ni même ce que ma famille allait en penser. Ces derniers me semblaient loin, si loin que je n’arrivais même pas à faire apparaître leur visage dans ma mémoire. On ne s’était pourtant pas quitté longtemps avant aujourd’hui, j’avais juste l’impression que ça faisait un milliard d’années que je n’avais plus vu les paysages de mon district. Ma main agripper à un arbre, je finis par me laisser glisser au sol conscient que mon corps me lâchait. C’est ce moment là qu’Eglenver choisit pour se relever et me faire face de sa hauteur alors que j’avais l’impression de me tasser de plus en plus. « Arrête de m'agresser comme si tout cela était de ma faute ! Tu crois que c'est facile, pour moi ? Moi aussi, je suis toute seule ! Tu crois vraiment qu'une peuplade de supporters m'attend dans le district sept, à scander mon nom ? Non ! Car je suis la petite peste faible que personne n'apprécie vraiment. Je suis seule ! Ma mère et mes cinq frères et sœurs doivent déjà avoir préparé ma stèle funéraire, et je ne parle même pas de mon père qui ne sait pas que j'existe ! Mais toi, tu ne penses qu'à ta petite personne et à cette stupide vengeance... Certes, je te comprends, c'est difficile pour toi de vivre avec la mort de Kirsen en tête. Mais arrête d'être obnubilé par cette fichue idée ! Essaie de vivre, un peu ! »
Détournant les yeux je laissais ma tête reposer contre l’écorce de l’arbre alors qu’elle avait cessé de parlé. Vivre. Une notion qui me semblait tellement loin que j’en aurai bien ris comme je l’avais fait précédemment. Ce n’est pas une vie d’avancer sans plus rien avoir à perdre. Ce n’est pas une vie de craindre à chaque instant de voir cette même vie écourter parce qu’il n’y a pas à manger dans son assiette, parce qu’on crève de trouille à l’idée de se voir pécher lors de la moisson. Ce n’est pas une vie de vivre dans la peur, ce n’est pas une vie de n’avoir plus rien à craindre en espérant que la mort ne vienne vous chercher. Mon visage se faisait blafard alors que je me sentais un peu nauséeux, l’odeur métallique du sang qui s’était échapper de mon bras me tournait la tête sans compter ces lieux aux airs de paradis idyllique souillé par le poids de nos vies qui ne valaient plus rien, plus rien que quelques litres de sang qu’on aura bien vite fait de répandre dans l’herbe. « Je n'ai aucune raison de vivre, mais je pense que c'est un devoir pour moi de combattre. Pour montrer à tous les citoyens qu'on peut quand même triompher de la misère ! Tu crois que ta famille apprécierait de voir abandonner ainsi ? » A l’évocation de ma famille je fermais les yeux imaginant mon père la peau tanné et aux traits tiré par la fatigue. Je repensais à ma mère et à son visage diaphane, ses mains froides et cette lutte constante qu’elle menait pour rester en vie, tout ça parce qu’on était incapable de la laisser s’en aller, parce que malgré tout l’amour qu’on portait on ne voulait pas la laisser mourir en paix. Je revis alors ma fratrie, les rires qui s’en échappaient lorsque je ramenais quelques choses de consistant à nous mettre sous la dent, un spectacle émouvant de voir que même dans la misère il y avait des instants de bonheur que tout l’argent qu’on pouvait posséder ne pourrait imiter. « Mais on est déjà mort... » Soufflais-je à demi-mot comme une dernière tentative d’écraser la jeune femme sous le poids de la vérité. Ses doigts fin se posèrent sur mes joues alors que j’ouvrais les yeux pour la fixer sans ciller. « Arrête d'être si froid... » Aucune méchanceté, son ton n’était pas sec ou glacé, il était même plutôt doux et chaleureux. Une supplique, une dernière demande bien loin des adieux. Soupirant faiblement, je levais les yeux aux ciel lorsque deux gros parachutes dorés apparurent avant de tomber à nos côtés. A voir la taille de ces parachutes ça devait coûter une fortune qui aurait été assez fou pour investir ainsi sur nous. Un garçon dément et une jeune femme qui restait avec ce dernier au lieu de l’abandonner. « On dirait qu‘il y a plus de personne qui nous veulent vivant que ce que tu ne le pense. » Me redressant un peu à l’aide de mes bras je la regardais se lever vers les cadeaux qu’on nous avait envoyé espérant secrètement qu’il s’agissait de quelque chose pour nous soigner, on en avait bien besoin.
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| Sujet: Re: LEAVE YOURSELF BEHIND | SKYLER & ZOE | J3 & J4 {arrangé} Dim 4 Sep - 13:00 | |
| TIME IT TOOK US, TO WHERE THE WATER WAS. THAT'S WHAT THE WATER GAVE ME. AND TIME GOES QUICKER, BETWEEN THE TWO OF US. OH, MY LOVE, DON'T FORSAKE ME ; TAKE WHAT THE WATER GAVE ME. LAY ME DOWN. LET THE ONLY SOUND. BE THE OVERFLOW. POCKETS FULL OF STONES. LAY ME DOWN. LET THE ONLY SOUND. BE THE OVERFLOW. ϟ florence welch, what the water gave me. Je m'étais assise à ses côtés, mais je sentais bien qu'il était au plus faible. Que pourrais-je faire pour le remettre en forme ? Il fallait peut-être que je lui prépare de la nourriture, ou... Mais, bon sang, pourquoi m'attachais-je tant à sa survie ? Quand j'avais choisi de m'allier à lui, je désirais juste sa protection. Je m'étais mise en tête de le tuer dès qu'il aurait le dos tourné, au moment propice. Ce moment, c'était tout de suite. Pourquoi ne désirais-je donc pas le laisser mourir de souffrances physique et morale, se vider de son sang ? Je ne comprenais pas ce qui me poussait à vouloir le sauver. M'étais-je attachée à lui ? C'était impensable... Nous étions dans les Jeux de la faim ! Je ne pouvais pas m'affaiblir en portant le fardeau d'une amitié pour un autre tribut. Si seulement c'était de l'amitié, car qu'était-ce vraiment ? Je n'en savais rien. Mais de toute manière, une telle relation était impossible. Il fallait que je trouve une explication logique à mes agissements. Et après quelques secondes de réflexion, je parvins à une conclusion fort plausible : je tentais de sauver Skyler pour qu'il me tienne compagnie un peu plus longtemps. Nous n'en étions qu'au troisième jour, et les Hunger Games pouvaient durer deux à trois semaines. Si je survivais, j'aurais encore besoin de protection. C'était donc pour ça que je gardais en vie Skyler. Oui, c'était pour ça. « Mais on est déjà mort... » Je soupirai. Il était tellement borné dans ses convictions ; ça faisait peine à voir. Je croyais que côtoyer quelqu'un de plus têtu que moi était impossible, et pourtant, j'avais sans doute rencontré cette personne dans l'arène. Notre alliance était bien compliquée, entre moi, l'adolescente un peu gamine et chiante, et lui, le jeune adulte insensible et complexe. Je pris son visage froid entre mes doigts et le regardai dans les yeux, des yeux qui baignaient dans un chagrin refoulé. Je m'exprimai avec plus de douceur, consciente qu'il n'avait pas besoin qu'on lui crie à nouveau dessus sans raison. « C'est faux, Skyler. Il y aura un gagnant à ces Jeux. Et ce gagnant, ça peut être toi, tu en as franchement les capacités. Pourquoi refuses-tu d'imaginer cette possibilité ? Si tu gagnes, tu pourras rendre tes proches heureux, leur remplir le ventre et leur assurer une jolie vie... Tu penses que ça ne vaut pas la peine de te battre ? » J'esquissai un léger sourire réconfortant sans lâcher ses prunelles anthracite, alors que mes propres propos résonnaient en moi. Ce que j'avais dit n'avait pas vraiment de sens pour moi, moi qui ne m'étais encore jamais confrontée à l'idée de gagner les Jeux. Tout d'abord, je n'estimais pas être assez forte pour cela. J'avais déclaré forfait dès le moment où mon nom avait été moissonné. Mais si par un quelconque hasard je ressortais vainqueur de cette édition de l'Expiation, que ferais-je ? Je vivrais dans une belle maison, offrirais de jolis cadeaux à mes frères et sœurs... Mais après ? Est-ce une vie, moisir dans la richesse et l'opulence ? C'était idiot...
Tout à coup, coupant court à mes interrogations informulées, un bruissement dans les hauts feuillages attira mon attention. C'est alors que deux petits colis en papier immaculé apparurent, suivis de leurs ailes de toile dorée. Des parachutes ! Plutôt gros, ils s'échouèrent en douceur à nos côtés, au milieu de l'herbe aux senteurs florales. Je restais quelques secondes immobile, toute mon attention dirigée vers cette vision chimérique. Je n'y croyais pas. Nous avions donc des sponsors ? Des gens qui croyaient vraiment en nous ? « On dirait qu‘il y a plus de personnes qui nous veulent vivants que ce que tu ne le penses. » Je ne réagis pas tout de suite, mais me forçai finalement à m'écarter de Skyler. Je me levai avec douleur, et me dirigeai vers les deux parachutes providentiels. Que pouvaient-ils contenir ? De la nourriture ? Non, ce n'était vraiment pas ce qui nous manquait le plus... Nous avions vraiment besoin de médicaments, en revanche. Je m'approchai précautionneusement des deux paquets, et lus avec fébrilité l'inscription qu'ils portaient. « Les parachutes portent les numéros sept et douze... Tu crois qu'ils nous ont fait un cadeau commun ? Ce serait incroyable... » Je restais abasourdie. Si ce que je soupçonnais était vrai, alors nos sponsors avaient pris beaucoup de risques. Ce n'était arrivé que très peu de fois dans les Jeux, mais ç'avait été très mal vu par le Capitole. Car évidemment, les Hunger Games étaient prévus pour confronter les districts, et pas les rassembler ! Mais j'étais trop préoccupée par les parachutes pour penser à quelque chose d'autre. Finalement, après quelques secondes impatientes, je me décidai à les ouvrir. Alors que je détachais les parachutes des colis et ouvrais ces derniers, l'excitation montait en moi. Lorsque j'eus mis à jour les deux précieux cadeaux, des pots en plastique de taille moyenne, je m'autorisai à lire les écritures qui avaient été apposées sur leur couvercle doré. « Une pommade pour soigner la douleur efficacement et un cicatrisant rapide. C'est... Je n'arrive pas à imaginer le prix que ça a pu coûter. Tu te rends compte ? Il y a des gens qui nous soutiennent ! Des gens qui croient en nous, et des gens qui croient à ta victoire ! » Je souris, imaginant déjà la douleur de mon coccyx disparaissant, celle de mon épaule s'évanouissant. Je pris les deux pots dans mes mains, revins m'asseoir aux côtés de Skyler, et les ouvris avec une attention teintée d'appréhension. Le premier contenait un baume noirâtre aux exhalations boisées, l'autre une pâte plus solide dont l'odeur chimique n'était pas très agréable. Je me saisis de la gourde d'eau qui gisait à nos côtés, lavai mes mains, et sans demander l'avis de Skyler, relevai la manche de son T-shirt. Je nettoyai son bras du sang qui le souillait, en prenant soin de ne pas insister sur la plaie qu'avait tracée Zoé avec le poignard. « Voyons voir... » Je pris dans mes doigts un peu des deux pommades qui nous avaient été envoyées par nos supporters, et les étalai sur toute la longueur de la blessure de mon allié.
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| Sujet: Re: LEAVE YOURSELF BEHIND | SKYLER & ZOE | J3 & J4 {arrangé} Lun 5 Sep - 9:56 | |
| IF I SHOULD DIE THIS VERY MOMENT I WOULDN'T FEAR « Faceless nameless what were you thinking of. Your hand hanging low in the city of angels like a moth in box walking barefoot. You lost like a living deadman you stalk the empty streets your dirty clothes in shreds. Sickened by your lust it's all the same to you. Dust to dust no one to blame, cause we are all the same. We're all losing the game, you can suffer sure you can to see if you still feel. You can hurt yourself, you can laugh, you can cry. Carry a cross but it won't make you a man. Little boy ride away don't stare at me that way. I'm reaching for a hand, now the flames are closing in. I don't know who i am but i can see through you. You can suffer, sure you can to see if you still feel. You can heart yourself, you can laugh, you can cry, you can cross. Carry a cross but it won't make you a man » saez.
C'était simple de refuser la vérité, de nier l'évidence. Une personne allait survivre à ces jeux, une personne qui restera emprisonné dans cette arène à vie sans possibilité de s'en sortir. Une personne qui aurait préféré mourir que d'affronter la vie qui s'en suivra. Celle de désaxé mental, celle d'une personne à jamais seule même entouré du monde, celle d'une personne qui ne trouvera pas de planche de salut les images de son aventure venant le hanter à la nuit tombée. Alors oui, je m'entêtais, je continuais à affirmer qu'on était mort, mais qu'on sorte de cette arène la tête haute ou les pieds devant, de toutes manière derrière nous on ne laissera qu'un bain de sang, un bain de sang que la chair de nos ennemis aura nourri ainsi que notre innocence. On est mort, qu'on rentre chez nous ou qu'on reste ici. « C'est faux, Skyler. Il y aura un gagnant à ces Jeux. Et ce gagnant, ça peut être toi, tu en as franchement les capacités. Pourquoi refuses-tu d'imaginer cette possibilité ? Si tu gagnes, tu pourras rendre tes proches heureux, leur remplir le ventre et leur assurer une jolie vie... Tu penses que ça ne vaut pas la peine de te battre ? » Sa douceur me faisait plus de mal que de bien, j'avais l'impression d'être ingrat quant à la chance qu'on m'offrait d'offrir un second souffle à ma famille. J'en avais l'impression et j'étais sûrement ingrat. Craignant que ma famille, ou même Blue ne sache ce que j'en pensais je préférais hocher la tête alors que dans le fond la seule chose que je désirais c'était ne pas m'en sortir. Mourir d'une mort rapide et la moins douloureuse possible comme ça je n'aurai pas à devenir que l'ombre de moi même et perdre le chemin qui me ramènerait chez moi. Coupant court à ses tentatives de nous ramener à la raison, deux parachutes vinrent se poser à quelques mètres de nous, conscient que je n'aurai pas la force de me relever j'attendis qu'elle le fasse espérant qu'il s'agisse de médicament car nous avions besoin de soin. « Les parachutes portent les numéros sept et douze... Tu crois qu'ils nous ont fait un cadeau commun ? Ce serait incroyable... » Mes yeux s'écarquillèrent légèrement sous l'effet de la surprise. Ce genre de cadeau n'arrivait quasiment jamais, les mentors savaient que c'était très mal vu de lier deux district de cette manière et que c'était le meilleur moyen d'attiser les foudres du Capitole qui ne demandaient qu'à s'abattre. « Et qu'est-ce qu'il contiennent ? » L'idée de pouvoir annihiler la douleur qui s'échappait de chaque parcelle de mon corps m'enhardissait. Il nous fallait bien ça pour repartir dans ces jeux du bon pied et atteindre les objectifs qu'on s'était posé, même s'il ne s'agissait pas des mêmes.
« Une pommade pour soigner la douleur efficacement et un cicatrisant rapide. C'est... Je n'arrive pas à imaginer le prix que ça a pu coûter. Tu te rends compte ? Il y a des gens qui nous soutiennent ! Des gens qui croient en nous, et des gens qui croient à ta victoire ! » Je posais mon regard sur mon bras conscient que le cicatrisant rapide était véritablement ce qu'il me fallait sur le coup. « Ils croient à la victoire d'un de nous deux, tu es toujours en lice toi aussi.» Le prix de ces petits pots devait être exorbitant, de quoi nourrir une famille longtemps, même très longtemps et on allait pouvoir se soigner grâce à ça. Je ne sais pas si c'était mon esprit stratégique qui faisait poindre une légère euphorie en moi ou alors cette part de moi que je cherchais à refouler tant bien que mal. Eglenver se rassit à côté de moi ouvrant les pots à l'odeur forte et nauséabonde. Je fixais les deux pâtes étrange espérant sincèrement que ça allait bien nous aider. Silencieux, je fixais mon alliée ce lavée les mains avec l'eau de notre gourde avant qu'elle ne relève ma manche sans mon avis. Serrant les dents je me retenais de la fustiger à ce sujet, laissant l'eau s'écouler sur mon bras, je voyais la plaie ressortir sur ma peau halée devenu blanche à force de perdre de mon sang et bien que superficiel, il s'agissait d'une longue estafilade.« Voyons voir... » Eglenver appliqua alors les pommades sur ma peau. Je fus d'abord prit par le froid dont les deux pommades faisaient preuve avant que la douleur ne semble s'évaporer petit à petit. « Merci. » Un léger sourire étira mes lèvres alors que la jeune femme tendait la main vers ma joue où résidait une entaillé faite par une flèche le premier jour. La fixant, j'attrapais son bras hochant négativement la tête : « Ça ne fait pas mal, il vaut mieux garder ça pour des blessures plus importante. » Comme ma jambe ou son visage en sang. Je lâchais sa main avant de récupérer les petits pots conscient qu'elle aussi avait eu son lot d'aventure et devait cacher des blessures que je n'avais pas remarquer jusque là. Sur le coup on se donnait l'impression de deux loups aux aboies en train de se soigner mutuellement essayant d'apaiser les souffrances de l'autre. « Tu as mal où ? » Jusqu'a présent je n'avais pas porté beaucoup d'attention à sa démarche, sa manière de se déplacer ni même aux traits de son visage qui pouvaient dévoiler quels étaient ses maux. Trop tourné vers moi même j'en oubliais le monde autour, j'en étais conscient et je n'avais pas envie de faire autrement mise à part pour la jeune femme qui m'aidait là où beaucoup d'autre seraient déjà partit.
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| Sujet: Re: LEAVE YOURSELF BEHIND | SKYLER & ZOE | J3 & J4 {arrangé} Lun 5 Sep - 11:11 | |
| TIME IT TOOK US, TO WHERE THE WATER WAS. THAT'S WHAT THE WATER GAVE ME. AND TIME GOES QUICKER, BETWEEN THE TWO OF US. OH, MY LOVE, DON'T FORSAKE ME ; TAKE WHAT THE WATER GAVE ME. LAY ME DOWN. LET THE ONLY SOUND. BE THE OVERFLOW. POCKETS FULL OF STONES. LAY ME DOWN. LET THE ONLY SOUND. BE THE OVERFLOW. ϟ florence welch, what the water gave me. Je me demandais qui pouvait bien croire en moi. Je n'avais encore fait aucune preuve dans l'arène, sinon celle d'être restée en vie. Mais n'était-ce pas là ce qu'on nous demandait ? Déjà une petite moitié des tributs avait péri. Mais moi, j'étais toujours là, plutôt en forme. Je faisais tout pour fuir le combat et les carrières. Je craignais trop pour ma vie – elle avait trop d'importance pour moi. Je me sentais vraiment égoïste et méchante, alors que Skyler tentait de m'expliquer que nos vies ne valaient rien. Mais bon. C'était comme ça, je n'arrivais pas à me faire à l'idée que tout était perdu. J'avais peut-être un tempérament de survivante ? Ça me faisait bien rire. « Ils croient à la victoire d'un de nous deux, tu es toujours en lice toi aussi. » Je marmonnai une phrase inintelligible, et préférai changer de sujet. Je m'approchai de Skyler, les deux médicaments en main, et vins me poster à son côté. Après avoir lavé mes mains et son bras mutilé, j'appliquai sur ce dernier un mélange des deux pommades qu'on venait de nous envoyer. C'était comme si les baumes fondaient sur la plaie brûlante, et cela sembla apaiser mon ami. A n'en pas douter, ce qu'on nous avait offert était issu de la recherche médicale du Capitole, gage suprême d'efficacité. Ça me réjouissait un peu, de savoir que Julian, quelque part, avait trouvé des sponsors prêts à m'aider en cas de problème. Ça me donnait l'impression d'être accompagnée, mais il ne fallait pas que je me leurre : j'étais on ne peut plus seule. Finalement, une fois son bras soigné, je redressai la tête pour le regarder. Il semblait s'être adouci, et paraissait beaucoup plus beau. « Merci. » Je lui souris, et m'apprêtai à lui administrer les pommades sous l'œil, où se trouvait une vilaine entaille que je lui avais toujours connu dans l'arène. Elle datait donc du premier jour, peut-être de son combat à la corne d'abondance ? Skyler avait-il beaucoup comabttu ? Et une autre question m'assaillait, toxique : comment Kirsen avait été tuée ? Mais je me tus. « Ça ne fait pas mal, il vaut mieux garder ça pour des blessures plus importantes. » Je m'apprêtai à protester, mais le tribut du Douze en décida autrement. Vif, il me prit les médicaments des mains et me demanda : « Tu as mal où ? ». Je tressaillis. Sans savoir vraiment pourquoi, l'idée qu'il veuille me soigner me mettait mal à l'aise. Peut-être redoutais-je le contact de ses mains ; d'autant plus que les foyers de mes diverses blessures n'étaient pas situés à des endroits aussi bénins que les siens. Je n'avais jamais apprécié les contacts physiques humains, et jamais un homme ne m'avait approchée vraiment. J'esquissai donc un geste désinvolte de la main et déclarai : « Euh... Je crois que je vais pouvoir me soigner toute seule. Mais merci. » Je savais qu'il ne se vexerait pas, mais j'éprouvais tout de même une certaine honte à le repousser de la sorte.
Je remontai ma manche à mon tour, pris de la pommade contre la douleur sur mes doigts et l'appliquai sur mon épaule. Je la massai avec douceur mais avec douleur, tentant de rester la plus insensible tout de même. Je ne voulais pas me montrer faible face à Skyler. Mais je commençais à supposer que Finley m'avait déboîté l'épaule et que cela mettrait un certain temps à se réparer. Au district sept, un ami de mon père avait déjà eu l'épaule déboîtée, et n'avait pas pu travailler au bois pendant plus de deux semaines. Mais au moins, avec cette pommade, je n'aurais pas mal. C'était une grande consolation. Je sentais déjà ma souffrance s'apaiser. Une fois que j'eus jugé que j'avais assez massé mon épaule, je passai ma main derrière mon dos, sous mon T-shirt, et fis de même avec mon coccyx. Je frissonnai au contact glacé du baume, mais me retins de tout commentaire. La douleur était plus puissante, mais je savais qu'elle n'était que passagère : Zoé n'avait pas fait trop de dégâts. Mal à l'aise, je repris la parole. « En revanche, tu peux me dire ce qu'il en est de ma joue ? Je ne sens pas grand chose, et les miroirs ne poussent pas beaucoup par ici... » Je ris, mais le cœur n'y était pas. « Tu es sûr que tu n'en as besoin nulle-part d'autre ? Je pense qu'on en a assez pour toute la durée des Jeux, ça a l'air très efficace. Pour ta jambe, on regardera demain si mes plantes ont fait effet, et sinon on t'appliquera la pommade cicatrisante. » Je me relevai et m'étirai, constatant avec grand plaisir que l'effet de l'anti-douleur était très efficace. Mon coccyx souffrait encore légèrement, mais mon épaule se portait plutôt bien. J'observai à travers le feuillage le soleil se coucher. C'était un instant presque beau. Les dernières lueurs orangées de l'astre embrasaient la ligne d'horizon. Un astre indifférent à notre malheur, un astre presque identique à celui qui illuminait les journées du district sept. A la différence que ce soleil-là était artificiel.
Tout à coup, coupant court à ma méditation, un coup de canon résonna à quelques kilomètres de là où nous étions. Des oiseaux s'envolèrent, effrayés par l'écho désagréable de cet instant morbide. « Qui est-ce qui... » Me coupant la parole, un autre coup de canon se fit entendre. Je restai quelques secondes abasourdie : il y avait quelque chose qui clochait. Je vis un hovercraft surgir à quelques lieues de notre emplacement, au dessus de la forêt. « Je crois qu'on ferait bien de monter dans un arbre si on ne veut pas que les survivants de ce... combat nous tombent dessus. » Je m'adressais à Skyler, bien que je regardais toujours le ciel, là où la silhouette métallique de l'hovercraft remontait deux corps.
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| Sujet: Re: LEAVE YOURSELF BEHIND | SKYLER & ZOE | J3 & J4 {arrangé} Mar 6 Sep - 9:41 | |
| IF I SHOULD DIE THIS VERY MOMENT I WOULDN'T FEAR « Faceless nameless what were you thinking of. Your hand hanging low in the city of angels like a moth in box walking barefoot. You lost like a living deadman you stalk the empty streets your dirty clothes in shreds. Sickened by your lust it's all the same to you. Dust to dust no one to blame, cause we are all the same. We're all losing the game, you can suffer sure you can to see if you still feel. You can hurt yourself, you can laugh, you can cry. Carry a cross but it won't make you a man. Little boy ride away don't stare at me that way. I'm reaching for a hand, now the flames are closing in. I don't know who i am but i can see through you. You can suffer, sure you can to see if you still feel. You can heart yourself, you can laugh, you can cry, you can cross. Carry a cross but it won't make you a man » saez.
C'était assez ironique de se rendre compte qu'Eglenver n'avait aucun espoir quant à sa victoire, mais me sermonnait en me disant que je pouvais gagner. Je lui fis remarquer qu'on était tout les deux en lices, mais je ne compris rien de ce qu'elle dit celle-ci parlait trop bas et mâchant ses mots. La jeune femme passa alors le baume qu'il nous avait été envoyé sur mon bras. Ce dernier s'avéra être terriblement efficace, en un rien de temps la douleur qui se diffusait dans tout mon bras depuis que j'avais reçu le coup de poignard s'évapora me rendant toute maîtrise de ce dernier. Conscient que je devais beaucoup à la tribut du sept je la remerciais espérant que ça permettrait d'effacer en partie la folie vengeresse qui me rongeait depuis que ma co-tribut était morte. Je n'y croyais pas, mais je pouvais essayé, j'avais plus intérêt à la garder dans ma poche qu'à m'en faire une ennemie. Lorsqu'elle voulu soigner mon visage je l'en empêchais car ce n'était pas douloureux, bien que quand on m'avait décocher un coup de poing la plaie s'était rouverte et avait saigné, c'était superficiel et absolument pas douloureux, nous aurions certainement des blessures plus importante à soigné. Je me proposais alors pour lui appliquer la pommade comme elle venait de le faire, mais la belle sembla tréssaillir, fronçant les sourcils je me demandais ce qu'il en était. « Euh... Je crois que je vais pouvoir me soigner toute seule. Mais merci. » Lui laissant les pots je détournais le regard alors qu'elle s'étalait du baume sur l'épaule et dans le bas de son dos. Je ne savais pas s'il s'agissait de pudeur un d'un manque de confiance, mais je m'en fichais un peu dans le fond. Alors qu'elle se soignait je faisais bouger ma main et mon bras, serrant le poing, détendant mes doigts afin d'évaluer à quel point ça marchait. Je ne ressentais aucune douleur, ni même de fatigue dans mon muscle ce qui allait être un sacré plus. « En revanche, tu peux me dire ce qu'il en est de ma joue ? Je ne sens pas grand chose, et les miroirs ne poussent pas beaucoup par ici... » Tournant mes yeux vers elle je l'entendis rire d'un rire pincé et plein de tension alors que je la regardais apathique. Je devais rire aussi ? Je n'y avais pourtant pas trouvé grand chose de marrant, enfin, je souriais difficilement pour montrer que je trouvais la chose amusante bien que ça ne fût pas le cas.
« Tu es sûr que tu n'en as besoin nulle-part d'autre ? Je pense qu'on en a assez pour toute la durée des Jeux, ça a l'air très efficace. Pour ta jambe, on regardera demain si mes plantes ont fait effet, et sinon on t'appliquera la pommade cicatrisante. » A part ma jambe et mon bras qui avaient sacrément souffert, j'avais eu droit à plusieurs coups sur le visage, mais à ce niveau là ça allait, je n'avais pas mal. Puis, je ne voulais pas d'une peau lisse exempte de toutes cicatrices et de toutes histoire. Je préférais mon visage défiguré par une balafre, que sans aspérité et plus rien d'humain. J'hochais négativement la tête alors que j'attrapais son menton entre mes doigts touchant les bords de l'ecchymose qui s'était dessiné tout autour de sa plaie : « Non, ça va, je n'ai pas d'autre blessure qui ont besoin d'être soignée... Enfin, voyons voir ça. » Approchant mes doigts de l'entaille, je cherchais à voir où, dans cet amas de sang séché, la peau avait éclaté et où il ne s'agissait que d'une grande ecchymose. Je vis alors Eglenver trésaillir certainement à cause de la douleur et je retirais ma main conservant son menton coincé entre mon pouce et mon index : « Désolé. » Je la lâchais finalement attrapant notre gourde afin de passer un peu d'eau sur le début de ma manche me mettant ensuite à nettoyer les contours de sa balafre pour finalement y enduire un tout petit peu de baume, car la blessure n'en requièrait pas plus. Une fois cela fais, je rangeais les pots dans notre sac posant mes coudes sur mes cuisses et mon visage entre mes mains en soupirant. Il nous fallait trouver un endroit où dormir, ne pas le choisir à la légère, j'avais dû fuir des mutations génétique pour arriver ici, je ne pouvais pas me permettre de les rencontrer à nouveau. Monter à un arbre était une bonne idée, mais je ne voulais pas le faire me souvenant des échardes et de la difficultés que j'avais eu à descendre à cause de ma jambe. Soupirant je cherchais à refouler les images et la rage qui cherchait à se faire un chemin jusqu'à mon esprit. Je devais contrôler ce pan de ma personne, mais je n'y arrivais pas. C'est alors qu'un coup de canon vint perturber le silence douloureux qui m'entourait. Relevant les yeux je regardais les yeux qui fuyaient la zone d'où venait la déflagration. « Qui est-ce qui... » Un second coup retentit alors que l'urgence me poussait à me lever douloureusement. Assurer notre survie était une priorité. Suivant le regard d'Eglenver je remarquais l'hovercraft et tressaillis en imaginant une de ces machines de mort transporter Kirsen. « Je crois qu'on ferait bien de monter dans un arbre si on ne veut pas que les survivants de ce... combat nous tombent dessus. » J'attrapais alors mon sac y enfonçant le second poignard en ma possession ajustant l'autre à ma ceinture avant de regarder mes mains mutilés par ma dernière tentatives. « Je pense qu'il faut d'abord s'éloigner puis... je suis pas très à l'aise pour grimper. » Ma jambe avait été un handicape certain et même si je n'en ressentais presque plus la douleur je n'étais pas certain de pouvoir réitérer une grimpé. Fixant la jeune femme, je pris finalement une décision la disant à voix haute sur un ton ferme. « On met d'abord de la distance entre eux et nous, puis on trouve un arbre et on grimpe. » Tournant le dos à l'hovercraft qui allait bientôt disparaître je me mettais en marche conscient qu'on avait pas de temps à perdre et que la nuit était en train de tombée. Il nous fallait trouver un refuge avant que les derniers rayons mordoré ne s'évapore nous laissant seul dans le noir.
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| Sujet: Re: LEAVE YOURSELF BEHIND | SKYLER & ZOE | J3 & J4 {arrangé} Mar 6 Sep - 17:55 | |
| TIME IT TOOK US, TO WHERE THE WATER WAS. THAT'S WHAT THE WATER GAVE ME. AND TIME GOES QUICKER, BETWEEN THE TWO OF US. OH, MY LOVE, DON'T FORSAKE ME ; TAKE WHAT THE WATER GAVE ME. LAY ME DOWN. LET THE ONLY SOUND. BE THE OVERFLOW. POCKETS FULL OF STONES. LAY ME DOWN. LET THE ONLY SOUND. BE THE OVERFLOW. ϟ florence welch, what the water gave me. Je crois que c'est une chance inouïe d'avoir un allié dans les Hunger Games. Quelqu'un sur qui vous pouvez compter, vous reposer, avec qui vous pouvez discuter et rire. Une personne qui retient en vous ce qu'il reste d'humain et vous permet de ne pas sombrer dans la dépression et la folie. Skyler était donc inestimable pour moi, bien que je ne voulais pas l'avouer. Je n'avais jamais vraiment apprécié la solitude, et il était là pour me protéger. De plus, il représentait une sorte de modèle de contrôle de soi alors que j'étais tout à fait maladroite. Du moins, ça, c'était avant les Jeux. Maintenant, je le sentais peu à peu fléchir. Il fallait donc que je le redresse vers le haut, pour ne pas qu'il sombre totalement. C'est un peu les rôles que doivent tenir deux alliés, non ? Alors que je venais de lui demander s'il ne voulait pas que je soigne une autre de ses blessures, il me répondit : « Non, ça va, je n'ai pas d'autres blessures qui ont besoin d'être soignées... Enfin, voyons voir ça. » Il saisit mon menton entre ses doigts, s'approcha de moi et examina la blessure de ma joue d'un œil attentif. Je plongeai mon regard dans le sien, un regard qu'il ne me rendit pas. C'était tant mieux, j'aimais bien avoir ce genre de moments pour l'observer sans qu'il ne le sache. Comme quand nous étions au bassin, juste avant que je ne tue Mark... Tout à coup, alors qu'il déplaçait ses doigts sur mon épiderme, un picotement me fit tressaillir. Quelle courge. Le tribut du Douze ne put s'empêcher de s'excuser, et je lui dis avec un sourire que ça ne faisait rien. Cette blessure ne devait être que superficielle, puisqu'il ne prit qu'une noisette du baume cicatrisant pour me l'appliquer. Je regrettais de lui avoir demandé de me soigner, alors que lui avait généreusement refusé que je m'occupe de sa propre ecchymose. Mais bon, tant pis. Après tout, cette pommade me rendrait sans doute un visage humain pour les caméras. Une fois qu'il eut fini, il se nettoya les mains et je lui glissai : « Merci beaucoup. » Il me semblait me comporter beaucoup plus gentiment ces derniers temps. Mais ce n'était pas l'arène qui m'adoucissait, car quand j'avais rencontré Finley, je m'étais montrée toujours aussi acerbe. Non, à la vérité, c'était Skyler qui m'apaisait. Je ne voulais pas le décevoir, et me comportais le mieux possible avec lui. Mais pourquoi donc ? A quoi cela m'amènerait-il ?
Soudain, un coup de canon retentit. Puis un second. Je m'étais levée pour me dégourdir les jambes, et c'est avec une angoisse tintée d'adrénaline que je vis un hovercraft planer à quelques kilomètres de là où nous nous trouvions. Je proposai à mon allié de grimper se réfugier dans un arbre, puisque les deux morts devaient être victimes d'un combat. Et généralement, il y avait des survivants aux combats ; des survivants qui ne manqueraient pas de nous tomber dessus très rapidement. « Je pense qu'il faut d'abord s'éloigner puis... je suis pas très à l'aise pour grimper. » Je pouvais en dire de même me concernant, mais je m'abstins. A quoi cela servait-il de se décourager ? Il avait raison, il fallait partir. Les traces de sang frais dans l'herbe allaient les intriguer s'ils passaient par ici. « On met d'abord de la distance entre eux et nous, puis on trouve un arbre et on grimpe. » J'acquiesçai d'un hochement de tête, silencieuse. Sans attendre, j'enveloppai les deux médicaments dans leur emballage, puis cet emballage dans les parachutes, et les parachutes dans le sac désormais totalement plein. Je m'en chargeai, et poussai un soupir de soulagement lorsque je m'aperçus que ça ne me faisait mal ni à l'épaule, ni au coccyx. « Okay, allons-y. » Je m'armai de ma lance et n'attendis pas que Skyler réagisse pour me mettre en marche. J'avais perdu mon sens de l'orientation et ne savais donc pas où je me dirigeais, mais une chose était sûre : à l'opposé de l'hovercraft qui venait de repartir. Des bruits de pas derrière moi m'apprirent que le tribut du Douze m'avait emboîté le pas, et c'est avec une certaine fierté que je marchai pendant plus d'un quart d'heure dans cette forêt. Bientôt, le soleil eut épuisé ses derniers rayons pour éclairer l'arène, et la nuit s'installa en douceur. Le ciel était exempt de tout nuage, et on pouvait apercevoir quelques étoiles si on s'y intéressait. Je m'arrêtai finalement près d'un gros chêne, dont le diamètre du tronc faisait environ dix fois celui de ma frêle taille. Des gerçures dans son écorce indiquaient qu'il devait être au moins centenaire, et son escalade serait plus aisée que celle d'un arbrisseau. Du moins, c'est ce que j'estimais. « Je pense qu'on sera bien, ici. L'arbre a l'air assez facile à grimper, et les feuillages empêcheront les autres tributs de nous voir s'ils passent par ici. » Je déposai le sac près du tronc, prête à grimper – alors que j'étais certaine de rater mon essai -, mais un détail attira mon regard. Des buissons touffus, près de Skyler, qu'il me semblait très bien connaître. Je m'en approchai, et compris tout de suite la raison de l'intérêt que je leur portais. C'étaient des framboisiers sauvages, comme il y en avait tant au district sept. A leur vue, mon regard s'éclaircit et je soulevai les feuilles avec joie et regret. Le regret d'une vie presque heureuse chez moi. Je me rappelais comme si c'était hier les journées passées à cueillir des framboises avec Rose, au soleil, derrière notre maison. Comme si nos problèmes n'existaient plus, comme si le temps c'était arrêté pendant ce moment privilégié. Mais à cette époque, je vivais ces instants sans y porter grand intérêt. C'est donc vrai : c'est dans le malheur qu'on se rend compte du bonheur passé, de ces petites choses qui rendent la vie merveilleuse. Réellement, je ne voulais pas mourir. Je ressortis de mes pensées alors que je découvrais la première framboise, violette dans l'ombre de la nuit, près d'une ronce. Je soulevai d'autres feuilles, et en trouvai d'autres. Je me décidai à m'expliquer auprès de Skyler, que j'avais presque oublié. Comme si cet instant n'appartenait qu'à moi. « Oh... des framboises. Il y avait exactement les mêmes au district sept, derrière chez moi. Elles sont délicieuses. Je vais en cueillir, pour nous dîner. » Joignant le geste à la parole, je pris quelques minutes pour récolter ces petits fruits, que je rangeai dans la poche de mon blouson. Puis je me retournai vers le chêne, et effaçai toute trace de mon émotion passée. Nous étions dans les Hunger Games, je ne devais pas me laisser distraire par des … framboises. Finalement, je ne croyais pas être si motivée pour grimper à l'arbre. Je plantai mes prunelles dans celles de mon interlocuteur et lui dis : « Euh, à toi l'honneur. »
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