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| Sometimes we are out of control - J3 (arrangé). | |
| Auteur | Message |
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Alexiane R. Hawthorne △ correspondances : 11154 △ points : 75 △ multicomptes : hunter, pepper-swann (leevy, ivory) △ à Panem depuis le : 08/05/2011 △ humeur : indifférente △ âge du personnage : vingt-deux ans △ occupation : mentor
| Sujet: Sometimes we are out of control - J3 (arrangé). Sam 27 Aoû - 16:04 | |
| FEAT SKYLER
À gauche. À droite. Esquiver, sauter, survivre. Voilà trois jours que les jeux avaient commencés. Deux jours que je m’étais éloignée de la corne d’abondance, sac à dos et poignard pour seule compagnie. Deux jours qui j’avais passé dans le labyrinthe. Je n’avais pas encore eu le temps de dormir, ni de manger correctement. Je m’étais arrêtée une dizaine de minutes pour boire un peu d’eau, essayant cependant de conserver un maximum de ma bouteille. Je m’étais perdue. Je savais bien que cela allait arriver, mais cela m’avait fait extrêmement peur. J’avais des alliances, et je m’étais engouffrée seule dans le labyrinthe. Quelle idée stupide ! Mes bras, mon visage et mes jambes étaient lacérées suite aux nombreuses haies qui étaient apparues soudainement devant moi. J’étais partie dans la zone trois, dans laquelle se trouvaient les ménades ainsi que le minotaure. Je priais à chaque instant pour ne pas me retrouver face à l’une de ses créatures. Et ce qui devait arriver, arriva. Je me retrouvai face au minotaure. Heureusement pour moi, je l'avais vu, ou plutôt entendu, assez tôt et j'avais pu m'enfuir à temps, avant qu'il me repère. Peut-être avait-il senti ma présence, puisqu'il se mit à courir dans le labyrinthe. Mais ne m'étant que très peu approchée de lui, j'avais eu beaucoup, beaucoup, beaucoup de chance. Moi qui n'était pas particulièrement douée pour la course, j'avais fait un sprint comme jamais. Preuve que se retrouver proche de la mort vous motive à bouger vos fesses. Courant en m'accrochant à la vie, je parvins enfin à voir le bout du labyrinthe. Une fois parvenue à en sortir, je ne m'arrêtai pas tout de suite de courir, préférant m'éloigner un maximum des créateurs qui peuplaient le labyrinthe. Dans quelle zone j'étais ? Si je suivais ce que mon instinct me disait, je n'étais plus dans la trois. Je venais d'en sortir, donc je devais être dans la deux. Ok, Alex, fais marcher ta mémoire. De quoi avaient parlé les juges en évoquant cette zone ? M'appuyant contre un arbre, à moitié debout et posant mon sac à terre, je repris mon souffle. AMAZONES ! me dit une petite voix dans ma tête. Oui, c'est ça ! Dans cette zone-là, on pouvait trouver des amazones. Ces machins, moitié femmes, moitié guerrières. Cependant, aucun bruit ne se faisait entendre. Pour l'instant, je pouvais m'arrêter quelques minutes, en restant quand même sur mes gardes. Au pire, je grimperais dans l'arbre auquel j'étais adossée. Ces créatures ne peuvent pas grimper dans les arbres, alors que moi, venant du district onze, avait de la facilité à le faire. Tant mieux, j'avais une issue.
J'ouvris mon sac à dos situé à ma gauche pour reprendre une goutte d'eau, le laissant ainsi ouvert. Serrant de toutes mes forces le poignard dans ma main droite, j'appuyai ma tête sur le tronc de l'arbre. Trois jours. Trois jours que je n'avais pas fermé l'oeil. Et ce n'était toujours pas le moment. Malgré mes efforts, mes yeux se fermèrent petit-à-petit, et je sombrai dans un sommeil. Léger, certes, mais je m'étais quand même endormie. Je ne sais pas combien de temps ma sieste a duré. Pas longtemps, je suppose, sinon j'aurais probablement été tuée dans mon sommeil. Cependant, ce fut incroyablement agréable de se sentir apaisée quelques minutes, et surtout de se reposer. Ce fut un bruit qui me tira de ma somnolence. Quelques craquements de branches, puis une fermeture éclair. Une fermeture éclair... Mon sac ! Quelqu'un essayait de me piquer mon sac ! Ni une, ni deux, sans que j'aies le temps de réfléchir, ma main droite, celle tenant le poignard, vint s'écraser contre la poitrine de la personne à mes côtés. Me relevant ensuite d'une geste rapide, je me retrouvai debout, face au voleur de mon sac, couché à terre, un poignard à quelques millimètres du cœur. C’était une gamine, de quatorze ans maximum. Elle bougeait dans les sens, les mains enroulées autour de la lame que je venais de lui planter en pleine poitrine. Elle avait poussé un hurlement après le choc, mais ne parvenais désormais qu’à émettre des petits cris à espace régulier. Je restai debout devant elle, pétrifiée. Elle avait mal, elle agonisait, mais que pouvais-je faire. J’entendis un bruit au loin, une voix masculine qui criait un prénom. Kirsen. Cela devait probablement être le prénom de la gamine. En retirant mon poignard de sa poitrine, espérant ainsi l’achever pour ne pas qu’elle souffre davantage, la voix se rapprochait de plus en plus. Et la gamine n’avait toujours pas rendu l’âme. La lame était pleine de sang, m’en laissant sur les mains. Je devais agir et vite. Resserrant ma main autour de mon arme, je poignardai la gamine à trois reprises avant, d’enfin, entendre le coup de canon. Elle était morte. Elle était ma deuxième victime. Sans réfléchir, je tâtai la gamine, espérant trouver une arme ou quelque chose qu’elle aurait pris avec elle à la corne d’abondance. Mais, rien. Mise à part mes mains pleines de sang, elle ne m’avait rien apporté. Tremblant comme une feuille, je restai fixée là, face à elle. Des larmes dégoulinaient sur mon visage. Respirant à forte allure, j’attrapai mon sac avec ma main de libre, l’autre serrant encore le poignard, et j’entrepris de partir. Cependant, en relevant la tête, je me rendis compte que je n’étais plus seule.
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| Sujet: Re: Sometimes we are out of control - J3 (arrangé). Sam 27 Aoû - 16:55 | |
| MES CRIS DANS LE SILENCE NE ME RAMENENT PLUS QU'A DE TRISTES EQUATIONS, A DE TRISTES INCONNUES. « Usé par les hommes, par le bruit qui rend fou. Usé par la vie, par les hurlements. Usé par le silence, usé par le vent. Usé par l'oubli on oublie pourtant : Qu'un jour on s'est aimé, qu'un jour on a vécu. Que la vie est passée, que le passé n'est plus. Qu'un jour on s'est aimé que ce jour n'est plus qu'une postérité noyée dans l'inconnu. Usé par un monde qu'on ne comprend plus, qu'on a jamais compris. Mais qui continue a tourner encore, a tourner toujours plus, a faire tourner la tête a nos âmes perdues. A nos cœurs qui appellent et hurlent au secours. Mais non y a plus de ciel et non y a plus d'amour. Y a plus que des troupeaux des vendus, des vautours, des vendeurs de merveilles, des joueurs de tambours. Usé par l'avenir, usé par un meilleur qui ressemble au pire et oui ça fait mal au cœur ! Usé par l'ironie qui tua ma jeunesse. Usé par la comédie, usé par les promesses, usé par la folie, usé par le dégoût, usé d'être incompris de marcher à genoux. » saez.
Le troisième jour, voila où nous en étions. Les jeux avaient débuté il y avait de cela trois jours et ma co-tribut et moi même étions toujours en vie. A marché à côté de la petite toujours vivante je sentais une douce euphorie se répandre dans mes veines. Je ne me reconnaissais plus, mais ça n'avait pas d'importance. Nous étions vivant et c'était tout ce qui comptait sur le coup. A cause du labyrinthe j'avais perdu la notion de lieu. Je cherchais parfois à me repérer par rapport au soleil, mais je ne devais pas me voiler la face, je n'avais pas la moindre idée d'où nous nous trouvions. Je portais notre sac à dos ainsi que nos deux poignards à ma ceinture prêt à en démordre s'il le fallait. La froideur qui s'était glissée dans mon coeur ne me laissait qu'un arrière goût amer de mon humanité passé. Petit à petit j'avais l'impression de voir mon masque de gentil garçon tombé en miette dévoila un visage inhumain et sans pitié. Je luttais comme je pouvais parlant à Kirsen, trompant la douleur que je ressentais en réfléchissant. Après des heures de marche nous avons finalement atteint des bois. Je me sentais bien mieux dans un lieu comme celui-ci que mon coeur compressé dans le labyrinthe. Je laissais la petite sans surveillance lui demandant de faire attention alors que j'allais nous chercher à manger, nous avions presque manger toutes nos réserves et en ces lieux j'avais plus de chance de trouver une proie.. C'est ainsi que je parti en chasse cherchant de quoi faire un piège sommaire qui pourrait me rapporter un lapin. J'avançais dans la forêt persuadé de ne pas m'être éloigné énormément de l'enfant. A l'aide de mon couteau j'étais en train de couper l'écorce d'un arbre cherchant à tendre un piège plus astucieux que ce que je n'avais prévu premièrement. C'est là que le monde sembla vaciller sous mes pieds alors que j'entendis un cri d'effroi, d'horreur et de peur. Sans réfléchir, je lâchais mon morceau de bois raffermissant ma prise sur le manche du poignard en me mettant à courir. Vers où ? Je n'en savais rien, je sautais par dessus des troncs écrasé, je traversais des buissons sans songer aux buissons qui s'agrippaient à mon pantalon l'entaillant par moment. Et de ma bouche sortait toujours la même plainte douloureuse que j'entonnais en criant à plein poumon : « Kirsen ...! Kirsen ... ! » Les mots s'échappaient de ma bouche alors que je courrais à perdre haleine toujours trop loin.
C'est alors que retentit le coup de canon. Brisé dans mon élan comme un pantin dont on couperait les files je m'étais arrêté sans comprendre ce qui se passait. Mes doigts crispés sur le manche de mon arme je serrais les dents refoulant les larmes qui menaçaient de couler le long de mes joues alors que je me sermonnais. Peut-être que la petite l'avait tué, peut-être qu'elle était juste blessée. Pourtant un ronronnement délicat se faisait de plus en plus violent en moi, tel un tambour de guerre qui devait me rappeler à l'ordre. Ralentissant, je vis une jeune femme penchée sur le corps sans vie de Kirsen, incapable de ravaler ma rage je sentis cette dernière remonter à ma gorge alors que mes yeux se noyaient dans cette colère incommensurable qui était en train de me terrasser. Il n'y avait pas de peine, pas de tristesse, je voyais le corps sans vie de l'enfant avec une certaine distance alors que mes yeux glissaient sur la jeune femme penchée sur ma co-tribut. M'approchant silencieux j'attendis qu'elle relève les yeux pour remarquer vrillant mes yeux dans les siens alors que je disais d'une voix d'un calme de glace qui cachait bien la tempête qui se préparait. « Tu l'as tuée...» On aurait pu croire à une simple constatation dit de cette manière, mais je sentais le brasier ardent de la range qui s'écoulait dans mes veines. Méticuleux je retirais mon sac portant toujours un masque de glace avant de relever mon regard flamboyant vers la jeune femme dont je ne connaissais même pas le nom. « Tu vas mourir !» Le calme était devenu grognement alors que sans plus réfléchir je me jetais sur elle la traînant au sol dans ma chute prêt à lui faire payer le prix fort pour la vie qu'elle venait de prendre. J'aurai voulu qu'elle regrette, j'aurai voulu qu'elle souffre cette douleur qui noircissait mon coeur sur le coup, j'aurai voulu lui parler de Kirsen, l'enfant discrète qui m'avait suivit depuis qu'on avait eu la malchance d'être choisis. Au lieu de ça, mon poing vint s'abattre sur son visage à plusieurs reprises alors que je cherchais de mon autre main à trouver une prise sur sa gorge pour l'étrangler. Elle devait mourir, lentement et souffrir. Je me le jurai, elle mourra comme un chien vidé de son sang sans personne pour venir la secourir. Elle aura la mort qu'elle mérite pleine de souffrance et de regrets.
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| | | Alexiane R. Hawthorne △ correspondances : 11154 △ points : 75 △ multicomptes : hunter, pepper-swann (leevy, ivory) △ à Panem depuis le : 08/05/2011 △ humeur : indifférente △ âge du personnage : vingt-deux ans △ occupation : mentor
| Sujet: Re: Sometimes we are out of control - J3 (arrangé). Sam 27 Aoû - 18:53 | |
| J’aurais voulu pleurer, me laisser tomber et attendre que la petite se réveille. Malheureusement, le mal était fait. Je l’avais tuée. Une pauvre gamine innocente, qui n’avait aucune chance dans cette arène. Moi qui m’étais jurée d’achever les tributs rapidement. Je ne voulais pas mourir en souffrant et en l’occurrence, je n’allais pas leur faire subir cela. J’avais brisé la nuque d’un gamin pas plus vieux que Kirsen, si je me souviens bien ce que j’ai entendu. Alors que elle… je l’avais fait souffrir. Elle avait agonisé durant quelques minutes, en souhaitant probablement que tout s’arrête rapidement. Et il m’avait fallu trois coups de poignards, trois longs coups, avant que le canon se déclenche enfin. Elle agonisait, et elle avait encore du supporter trois fois la lame qui entrait en elle. Mais, c’était bon. C’était fini. Elle était morte.
Je relevai la tête doucement. Et je le vis. Il s’était approché en silence. Ou alors, j’étais trop occupée à poignarder la gamine pour réaliser qu’il était arrivé à mon niveau. Nous nous regardions dans les yeux, en silence, durant quelques secondes. Son regard était sombre. Je compris ce qui m’attendait. « Tu l'as tuée... » dit-il, d’une voix glaciale. À l’entente de cette dernière, j’eus des frissons sur ma colonne vertébrale toute entière. Je reculai, doucement, de quelques centimètres. Il avait posé son sac, il allait me tuer. Il se préparait. Je ravalai ma salive, sans pouvoir bouger. J’étais inerte, je ne réagissais plus. Le regard et la voix du jeune homme m’avait bloquée. Il était terrifiant. Il était terrifiant et il allait s’occuper de mon cas. « Tu vas mourir ! » Sans même pouvoir réagir, ma tête, puis mon dos et enfin mes jambes, s’écrasèrent contre le sol. Ma respiration se bloqua sous le choc et j’écarquillai les yeux, essayant de souffler sans que rien ne sorte de ma bouche desséchée. J’étais soumise à lui, il m’écrasait et j’étais faible. Il était en position de force et je ne pouvais rien y faire. Tentant toujours de reprendre ma respiration, qui revenait peu à peu, je tapai le sol avec mes mains, à défaut de pouvoir me débattre. La panique me submergeait et je n'avais plus conscience de ce que je devais faire ou non. Je n'eus pas le temps d'émettre la moindre réflexion dans ma tête. Ma tête, justement, qui se transformait sous ses nombreux coups de poings. De la jeune fille aux cheveux bruns et au visage fin, je passai à une créature au visage gonflé, sur lequel se mélangeait sang frais et morceaux de chaires arrachées. Si seulement j'avais pu crier, émettre une phrase, un mot, un simple son... Mais je n'y parvenais pas. Ma bouche avait un goût de sang, qui coulait dans ma gorge. J'essayai de cracher autant de liquide rouge chaud que je pouvais, mais rien ne faisait, je m'étouffai avec mon propre sang. Je voulais vivre, je voulais gagner ces foutus jeux, je voulais rentrer à la maison. Malgré ces idées auxquels j'essayai de me rattacher, une petite voix dans ma tête priait pour qu'il m'achève, là, maintenant, tout de suite. Je ne voulais pas qu'il joue avec moi, qu'il me fasse souffrir petit à petit. Je voulais partir rapidement, et non dans d'atroces souffrances. Alors qu'il continuait à me frapper, il cherchait avec son autre main à prendre ma gorge. Non, non, je ne le laisserais pas faire. Il ne me priverait pas d’air. « Stop… » Parvins-je finalement à prononcer, non sans avaler du sang au passage. Dans ma tête, je vis les visages des gens qui m’étaient proches et je repris une énorme respiration, par peur qu’il s’exécute rapidement et m’étouffe. Utilisant le peu de force qu’il me restait, je levai mon bras droit avant de l’écraser sur sa cuisse. Il n’avait pas pris le temps d’éloigner le poignard de moi et je le plantai donc dans sa cuisse. Profitant de sa seconde d’inattention, je le frappai avec mon autre main dans les parties intimes, puis le fit basculer. Me mettant sur lui, je passai ma main sur mon visage, comme pour m’assurer qu’il était toujours là. C’était le cas. En sang et ne voyant plus que d’un œil, mais il était toujours là. Les rôles s’étaient inversés, et j’allai en profiter. Il avait peut-être espérer me tuer, mais j’allais faire de même. Je fis glisser mon poignard sur son visage, avant de m’arrêter au niveau de sa gorge. J’appuyai un peu la lame sur cette dernière, le coupant légèrement. « Je crois que c’est toi qui va y passer, finalement. » lui dis-je, sans pour autant lui trancher la gorge maintenant.
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| Sujet: Re: Sometimes we are out of control - J3 (arrangé). Sam 27 Aoû - 20:05 | |
| MES CRIS DANS LE SILENCE NE ME RAMENENT PLUS QU'A DE TRISTES EQUATIONS, A DE TRISTES INCONNUES. « Usé par les hommes, par le bruit qui rend fou. Usé par la vie, par les hurlements. Usé par le silence, usé par le vent. Usé par l'oubli on oublie pourtant : Qu'un jour on s'est aimé, qu'un jour on a vécu. Que la vie est passée, que le passé n'est plus. Qu'un jour on s'est aimé que ce jour n'est plus qu'une postérité noyée dans l'inconnu. Usé par un monde qu'on ne comprend plus, qu'on a jamais compris. Mais qui continue a tourner encore, a tourner toujours plus, a faire tourner la tête a nos âmes perdues. A nos cœurs qui appellent et hurlent au secours. Mais non y a plus de ciel et non y a plus d'amour. Y a plus que des troupeaux des vendus, des vautours, des vendeurs de merveilles, des joueurs de tambours. Usé par l'avenir, usé par un meilleur qui ressemble au pire et oui ça fait mal au cœur ! Usé par l'ironie qui tua ma jeunesse. Usé par la comédie, usé par les promesses, usé par la folie, usé par le dégoût, usé d'être incompris de marcher à genoux. » saez.
On est humain seulement car nous prenons compte de nos sentiments. Nous sommes humains car la peur nous guide, les remords nous minent et l'amour nous transcende. Sur le coup je n'avais plus rien d'humain. Mon coeur criait vengeance alors que mon esprit était anesthésié, ankyloser par cette douleur qu'il n'arrivait pas à gérer. J'étais un trou noir sans fond qu'aucun sentiment ne pouvait remplir, je ne ressentais plus rien, je ne pensais plus à rien. Je me fichais des gens de mon district qui me verrait pareille à un monstre, le visage pale, légèrement gonflé ainsi que griffer, je m'en fichais qu'il sente cette rage sourde peser sur mes mots. Mon être criait vengeance et avait soif de sang, rien, plus rien ne compterait jamais plus comme avant. Je m'étais jeté sur la jeune femme qui sur le coup n'avait pas eu la présence d'esprit de déguerpir, j'étais terriblement calme même si j'étais mu par ma colère. J'étais terriblement calme mon poing dirigé par ma rage alors qu'il s'abattait sur le visage de la jeune femme qui perdait peu à peu face. Son sang coulait et plus je voyais de sang plus ma fureur se déchaînait. J'allais la tuer, je le savais et je ne ressentais que jouissance à l'imaginer morte mes doigts crispés sur sa gorge. Je me sentais plein à l'imager mourir de mes mains, comme si ça mort allait me rendre une partie de moi qui était partie avec Kirsen. Mes doigts s'agrippaient de plus en plus à ma gorge alors que je n'arrêtais pas de taper. Elle allait souffrir, me supplier de l'achever et je lui refuserais même son dernier souhait. Je prendrais tout mon temps profitant pleinement de la descente aux enfers que j'allais lui offrir. « Stop… » Un rictus animal étirait mes lèvres alors que je la regardais pareille à un chat qui joue avec sa souris, la faisant courir entre ses pattes peu désireux de l'achever de suite. Je n'avais pas vu son bras, je n'avais pas remarquer son poignard. Je ne pu que pousser un grondement sourd et douloureux lorsqu'elle me planta son arme dans la jambe. Elle s'attaqua alors à mon entrejambe me faisant lâcher prise sur mon arme et perdre pied.
Les positions furent inversées alors qu'elle avait prise ma place de bourreau me réduisant à l'état de victime. Sa lame posée sur ma gorge je grattais l'herbe de ma main droite pour récupérer mon arme sans avoir peur. Qu'elle me tue si tel était son souhait, elle n'y arrivera pas, je le savais intérieurement, elle n'y arrivera pas, même si je dois finir en sang, même si je dois perdre une jambe et crever une fois l'avoir achevée. « Je crois que c’est toi qui va y passer, finalement. » Lui lançant un regard noir je grattais toujours l'herbe à la recherche de mon arme n'arrivant pas à l'atteindre alors que la douleur se diffusait dans les tissus de ma jambe. Rugissant je lui crachais au visage disant ce que je pensais : « Si je crève, tu crèves avec moi ! » J'avais beau ne pas être en position de discuter ou même de faire le malin, pour moi c'était une évidence. Je sentais sa lame se presser contre ma gorge alors que grâce à l'affûtage dont elle avait eu le bénéfice rendait son fil terriblement tranchant. Je sentais le sang chaud coulé contre ma peau, mais c'était comme s'il ne s'agissait pas du mien, je voyais ses traits déformé par mes coups et ça ne me faisait rien. « J'espère que tu y as pensé... j'espère que tu as pensé à sa famille. A ses frères et soeurs, a ses parents. J'espère que tu as pensé à ces derniers qui ont du voir leur fille, leur soeur agonisés. J'espère que tu as pensé au district du douze qui te hais maintenant... Ça n'était qu'une enfant ! » Sa pression sur ma gorge c'était fait plus hésitante alors que me tordant un peu plus j'arrivais à toucher le manche de mon arme en sang. Sans réfléchir je frappais son crâne avec le manche de l'arme lui donnant un coup violent alors que je la repoussais de toutes mes forces pour retrouver ma liberté de mouvement. L'entaille à ma jambe me paraissait énorme, on pouvait voir la chair à vif dans le flot continu de sang qui s'en échappait. Poussant un grognement bestial je me mettais sur mes pieds conscient que j'avais abandonné tout mes bons sentiments de pacifiste derrière moi, je les avais abandonné avec Kirsen à une mort certaine. Et à vrai dire j'étais bien plus léger ainsi, loin de mes remords, loin de mes regrets gouverner par mon seul désir de vengeance et de survie. « Comment tu t'appels ?! Vas y, répète ce nom que chez moi on va détester, ce nom que je déteste déjà. » J'étais conscient du spectacle que j'offrais au Capitole, j'étais conscient que je leur avais léguer mon âme incapable de lutter plus longuement. Je préférais ressentir la haine que la tristesse et la douleur, je m'en sentais plus fort et moins lourd. Tenant péniblement sur mes deux jambes je savais qu'il me faudra faire un bandage pour endiguer le sang qui s'écoulait de ma plaie et lui permettre de cicatriser, si je ne mourrais pas avant.
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| | | Alexiane R. Hawthorne △ correspondances : 11154 △ points : 75 △ multicomptes : hunter, pepper-swann (leevy, ivory) △ à Panem depuis le : 08/05/2011 △ humeur : indifférente △ âge du personnage : vingt-deux ans △ occupation : mentor
| Sujet: Re: Sometimes we are out of control - J3 (arrangé). Dim 28 Aoû - 0:00 | |
| Le jeune homme était fort, très fort. Je n’avais jamais eu la moindre force, je ne faisais donc pas le poids face à lui. Mon heure était arrivée. J’avais tenu trois jours dans l’arène. C’était déjà pas mal. Je pouvais être fière de moi, je ne m’étais pas faite tuée à la corne d’abondance le premier jour. Cependant, j’allais y passer sous les griffes d’un psychopathe. Car oui, le jeune homme était devenu fou. Il me glaçait le sang à chaque fois que je posais mon regard sur lui. Et pourtant, il avait un visage doux, presque agréable à regarder, la première fois que j’avais posé mes yeux sur lui, quelques secondes après avoir tué sa co-tribut. Mais il s’était vite transformé en animal sans pitié. Après avoir détruit mon visage, il allait s’attaquer à mon cou, me privant d’oxygène. Heureusement, j’avais repris connaissance et eu une lueur d’intelligence. Avec mon bras libre, je plantai mon poignard dans sa cuisse. L’adrénaline, la peur de la mort et le stress avait probablement décuplé ma force, du moins suffisamment pour le blesser. Sa blessure, d’ailleurs, qui n’était pas franchement jolie. Tant mieux. J’étais particulièrement satisfaite de l’avoir saigné. Il voulait jouer, j’allais jouer. Je n’étais plus la gentille jeune femme du district onze. J’étais désormais Alexiane, tribut qui s’accrochait à sa survie, quitte à tuer. Cette option ne m’avait jamais parue envisageable, et pourtant. Le combat contre le jeune homme s’annonçait particulièrement dur, mais j’allais y arriver. Je le tuerais.
Désormais, il était ma marionnette. Il s'était assez amusé avec moi, c'était à mon tour. Depuis le début des jeux, je n'avais jamais été particulièrement à l'aise avec l'idée d'ôter la vie à quelqu'un. Mais étrangement, cette fois-ci... j'étais prête à le faire, sans avoir le moindre remord. Peut-être que le fait qu'il soit complètement déchaîné me poussait à agir. L'instinct de survie, probablement. Quoi qu'il en soit, j'étais bizarrement heureuse d'avoir le dessus. Cela n'allait probablement pas durer longtemps, mais je l'avais. Je le maîtrisais. « Si je crève, tu crèves avec moi ! » dit-il, me crachant au visage, avec un regard noir qui me glaça une nouvelle fois le sang. Il m'avait carrément craché dessus. Sur le coup de la colère, je lui envoyai mon poing dans la figure. Juste retour des choses. Et ... ce n'était pas désagréable. En le frappant, j'avais évacué ma colère. Je le refis une fois, puis une deuxième. Alors que j'allais abattre mon poing une nouvelle fois, souriant à l'idée de me venger des coups qu'il m'avait faits subir, je me stoppai net dans mon élan lorsqu'il se mit à nouveau à parler. « J'espère que tu y as pensé... j'espère que tu as pensé à sa famille. A ses frères et soeurs, a ses parents. J'espère que tu as pensé à ces derniers qui ont du voir leur fille, leur soeur agonisés. J'espère que tu as pensé au district du douze qui te hais maintenant... Ça n'était qu'une enfant ! » Il avait réussi. Il avait réussi à me déconcentrer pour une fraction de seconde. C’était suffisant. Et il l’avait bien saisi. La pression que j’exerçais sur sa gorge avec mon poignard devint soudainement récalcitrante. Auparavant, il avait fait l’erreur de me laisser mon poignard. Et j’avais fait exactement la même. Je ne m’étais pas assurée de le désarmer. Je basculai après qu’il m’ait frappé avec le manche de son arme. Pas assez pour tomber dans les pommes, mais suffisamment pour voir le monde tourner autour de moi. Mes yeux ne parvenaient pas à se fixer sur un point et, tentant de me mettre debout, je basculai une nouvelle fois. Mon arcade sourcilière s’était légèrement ouverte, quelques gouttes de sang me coulaient sur le visage. Une de plus ou une de moins, je n’étais plus à cela près désormais. Couchée par terre, j’essayai tant bien que mal de retrouver mes esprits et de pouvoir me relever, en tenant debout cette fois-ci. Mon cœur battait à une vitesse folle, ayant constamment peur que le jeune homme s’approche de moi et me plante un couteau dans le dos. « Comment tu t'appels ?! Vas y, répète ce nom que chez moi on va détester, ce nom que je déteste déjà. » Je restai à terre encore quelques instants, avant de faire une nouvelle tentative pour me tenir sur mes deux jambes. M'appuyant à l'aide de mes mains contre un arbre, je parvins enfin à retrouver un semblant de position verticale. Crachant du sang par terre, je relevai la tête en direction du jeune homme. « Qu'est-ce que ça peut te faire de comment je m'appelle ? ça ne t'empêchera pas de me tuer. » dis-je, perdant légèrement l'équilibre. Bon sang, le coup qu'il m'avait donné à la tête était plutôt puissant. « Je n'y ai pas pensé. » dis-je, pour répondre à son premier monologue. « C'était une gosse, mais ça ne voulait pas dire que ce n'était pas une concurrente. On est aux jeux, mon gars. Me fait pas le coup du type qui ne comprend pas qu'on veuille survivre en tuant des autres. » M'appuyant contre l'arbre, je m'avançais doucement. « On va s'entretuer, alors ? C'est cela notre issue ? » demandai-je, plus en affirmant qu'en questionnant. Cependant, je n'allais pas passer à l'attaque. Ma tête tournait toujours, j'espérais donc que le jeune homme me laisse quelques minutes de répit pour reprendre mes esprits. Mais nous étions dans l'arène, et quelques minutes de répit étaient quelque chose qui relevait du luxe. |
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| Sujet: Re: Sometimes we are out of control - J3 (arrangé). Dim 28 Aoû - 0:33 | |
| MES CRIS DANS LE SILENCE NE ME RAMENENT PLUS QU'A DE TRISTES EQUATIONS, A DE TRISTES INCONNUES. « Usé par les hommes, par le bruit qui rend fou. Usé par la vie, par les hurlements. Usé par le silence, usé par le vent. Usé par l'oubli on oublie pourtant : Qu'un jour on s'est aimé, qu'un jour on a vécu. Que la vie est passée, que le passé n'est plus. Qu'un jour on s'est aimé que ce jour n'est plus qu'une postérité noyée dans l'inconnu. Usé par un monde qu'on ne comprend plus, qu'on a jamais compris. Mais qui continue a tourner encore, a tourner toujours plus, a faire tourner la tête a nos âmes perdues. A nos cœurs qui appellent et hurlent au secours. Mais non y a plus de ciel et non y a plus d'amour. Y a plus que des troupeaux des vendus, des vautours, des vendeurs de merveilles, des joueurs de tambours. Usé par l'avenir, usé par un meilleur qui ressemble au pire et oui ça fait mal au cœur ! Usé par l'ironie qui tua ma jeunesse. Usé par la comédie, usé par les promesses, usé par la folie, usé par le dégoût, usé d'être incompris de marcher à genoux. » saez.
Dans la vie on doit parfois faire face à des points de non-retour. Des instants décisifs ou notre foi est mise en jeu, avons nous bonne espoir en l'avenir ? Préférons nous tout jeter au feu ? C'était des choix qu'il fallait faire et assumer par la suite. J'avais fais mon choix, j'avais choisis de crever sans souffrir, j'avais choisir de finir pas mieux que les carrières qui ne vivent ses jeux que pour massacrer le plus de monde possible. Je ne me considérais plus comme un humain à part entière et les autres tributs n'étaient que des pions sur un plateau d'échec, leur mort ne signifiait plus rien. La mort ne signifiait plus rien à mes yeux c'est pourquoi même en position de faiblesse j'arrivais encore à égosiller prêt à la traiter de tout les noms. Je reçus le premier coup de poing comme on se fait faucher par une brise glacée dans un soir de fin de janvier en sortant de chez soi, légèrement étonné, pas préparé et un peu hébété. Le second coup me ramena à la réalité alors que ma tête dodelinait sous l'impact, toutefois la douleur gardait mes sens éveillé je su profiter de la situation pour m'échapper de sa prise. Nous faisions pitié à voir, elle étendue au sol le visage en sang et moi mon ancienne blessure se rouvrant par dessus laquelle je pouvais sentir le cocard poindre. J'en rajoutais des tonnes, conscient que ça ne servait à rien. Conscient que je n'allais pas ramener les morts à la vie en demandant à la jeune femme de faire prêcher la bonne conscience et d'expier tout ses pêcher. Ce n'était que du spectacle, une mauvaise pièce de théâtre qu'on offrait au Capitole car il chérissait tant les histoires dans ce genre. Les déchirures, la douleur, la mort. Du pain et des jeux, on allait leur en donner. Je la fixais se redresser difficilement alors que je tanguais à cause de ma jambe blessé. Voyant qu'elle était aussi mal au poing que moi j'ouvrais mon gilet arrachant le bas de mon t-shirt m'en servant comme bandage de fortune, ça n'allait pas arrêter l'hémorragie, mais ça pouvait la ralentir voir former une croûte. Je la vis cracher du sang alors que j'arborais un sourire carnassier me délectant du spectacle. « Qu'est-ce que ça peut te faire de comment je m'appelle ? ça ne t'empêchera pas de me tuer. » Haussant les épaules je restais immobile conscient de mon équilibre précaire alors que je disais : « C'est juste pour mettre un nom sur ton visage. Elle, elle s'appelait Kirsen, tribut du douze et moi c'est Skyler. »
Je n'avais pas envie de faire un échange de bonne manière ou quoique ce soit dans le genre, mais je voulais savoir, pour ne pas oublier. Conserver les morts avec moi quand j'irais rejoindre ma tombe... Me rendant compte de ce qui se passait dans ma tête je m'ébrouais légèrement afin de faire fuir ces mauvaises pensées. Ne surtout pas redevenir humain, ne surtout pas laisser à quoique ce soit la chance de me détourner de cette froideur qui me prenait. La regardant tanguer je me forçais à éprouver une joie perverse de la voir aussi mal au point que moi alors qu'elle disait : « Je n'y ai pas pensé. » La fixant mon regard ombragé par la douleur liquide qui se répandait dans mes veines attisant les flammes de ma rage je serrais les dents pensant à l'enfant qui était toujours allongée inerte et sans vie à quelques mètres derrières nous. « C'était une gosse, mais ça ne voulait pas dire que ce n'était pas une concurrente. On est aux jeux, mon gars. Me fait pas le coup du type qui ne comprend pas qu'on veuille survivre en tuant des autres. » Toujours silencieux, je la regardais s'avancer doucement sûrement à cause du coup que je lui avais donné à la tête. « On va s'entretuer, alors ? C'est cela notre issue ? » Sans réfléchir j'hochais gravement la tête comme si je ne prenais pas conscient moi même que j'allais très certainement mourir. M'en fichant je fis un pas, déportant mon poids sur ma jambe blessé m'arrachant une grimace de douleur alors que je serrais les poings pour la surmonter. « On va s'entretuer à part si tu as un moyen de la faire revenir... A défaut de la faire revivre, je veux au moins pouvoir me venger. » Ma voix semblait fatiguer à cause de l'énergie que je pompais dans mes réserves afin de me tenir debout malgré la douleur. Faisant un autre pas j'eu moins de mal à déporter mon poids sur ma bonne jambe alors que je m'approchais petit à petit de la jeune femme. « J'espère que tu as toujours autant de mordant que de la verve, ça sera moins jouissif si tu ne te défends plus aussi bien. Puis je suis prêt à parier que tu te bats pour retourner chez toi, il doit y avoir des gens qui t'attendent... je suis sur qu'ils sont triste de te voir te battre et te faire massacrer t'inquiète pas, d'ici quelques années on sera tous oublié, la vie suivra son cours. » M'agrippant avec plus de force à mon poignard je cherchais à dépasser la douleur qui serpentait ma jambe avant de remonter dans ma colonne se diffusant partout sans la moindre exception. Je ne pouvais simplement pas la laisser s'en sortir à si bon compte. C'était inimaginable.
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| | | Alexiane R. Hawthorne △ correspondances : 11154 △ points : 75 △ multicomptes : hunter, pepper-swann (leevy, ivory) △ à Panem depuis le : 08/05/2011 △ humeur : indifférente △ âge du personnage : vingt-deux ans △ occupation : mentor
| Sujet: Re: Sometimes we are out of control - J3 (arrangé). Dim 4 Sep - 22:14 | |
| Avoir le dessus durant quelques minutes fut une expérience particulièrement plaisante. Du moins, pour mon égo. J’avais le droit à ma vengeance. Je n’allais pas simplement être une victime défigurée, je pouvais lui rendre la pareille. Sourire aux lèvres alors que je le frappai à nouveau, une petite pensée à l’intérieur de moi n’arrêtait pas d’émettre de la honte. Et pourtant, je n’aurais pas dû. À croire qu’une part de moi ne souhaitait peut-être pas l’achever, mais je n’écouterais pas cette dernière. « C'est juste pour mettre un nom sur ton visage. Elle, elle s'appelait Kirsen, tribut du douze et moi c'est Skyler. » Bon sang. Qu’est-ce que j’en avais à foutre de son prénom ? Moins j’en savais sur les tributs, mieux je me portai. Déjà que celui de la gamine me revenait constamment en tête, il fallait encore qu’il me donne le sien. Quel con. Au moins, j’avais une bonne raison de le tuer, maintenant. Je venais d’apprendre qu’ils étaient co-tribut et pas simplement alliés. Si je tuais Skyler, le district douze n’aurait qu’une seule et unique personne à détester. Moi. J’avais eu une fraction d’inattention en pensant à cela, et je me repris rapidement afin d’éviter que Skyler profite de ma confusion. « Alexiane, tribut du onze. C’est bon, t’es content ? » dis-je, sèchement.
Sa question m’avait troublée. En réalité, tout me troublait au final. Cette rencontre était la plus marquante que j’ai faite depuis mon début dans les jeux. En quelques secondes, j’avais ressenti une énorme haine envers lui, puis une légère compassion et encore une fois de la haine. L’arène me fait perdre la tête, il n’y a aucun doute. Ma tête justement, qui me faisait un mal de chien. J’avais l’impression que mon cerveau allait exploser dans deux minutes. « On va s'entretuer à part si tu as un moyen de la faire revenir... A défaut de la faire revivre, je veux au moins pouvoir me venger. » Il n’avait que cette idée à la bouche. Vengeance, vengeance et vengeance. J’étais tombé sur la mauvaise personne et silencieusement, j’espérai que quelqu’un intervienne afin que je puisse partir, courir loin de ce psychopathe ou même prendre quelques mètres d’avance. Car à cet instant précis, j’étais bien partie pour vivre mes dernières minutes. Et lui aussi. Honnêtement, nous étions tous deux dans un état pitoyable et si nous commencions à nous battre une nouvelle fois, je ne pourrais pas donner de gagnant. Il avait ses chances et j’avais les miennes. L’idée d’être aussi proche de ma mort me rendait malade et je mis plus de temps que prévu à reprendre mes esprits. « Tu crois que je peux claquer des doigts et la faire revenir, peut-être ? » « Je peux toujours essayer. » continuai-je, en claquant des doigts. « Dommage, ça marche pas ! » criai-je de toutes mes forces. Il m'avait mise hors de moi et il m'avait poussé à bout. Ma voix était cassée et si je voulais crier à nouveau, j'allais me péter les cordes vocales. Il s'approchait toujours de moi, ce qui me fit paniquer encore plus. Essayant de reculer, je faillis trébucher et décidai donc de rester à ma place. On verra bien. « J'espère que tu as toujours autant de mordant que de la verve, ça sera moins jouissif si tu ne te défends plus aussi bien. Puis je suis prêt à parier que tu te bats pour retourner chez toi, il doit y avoir des gens qui t'attendent... je suis sur qu'ils sont triste de te voir te battre et te faire massacrer t'inquiète pas, d'ici quelques années on sera tous oublié, la vie suivra son cours. » Et soudain, je n'avais plus aucune haine pour lui. En fait, il était comme moi. Un gamin perdu qui désirait simplement rentrer chez soi. J'eus un regard de pitié avant de me reprendre rapidement, je ne devais pas oublier ce qu'il avait fait subir à mon visage. Non décidément, je ne pouvais, je devais, ressentir que de la haine envers lui. « Oh ne t'en fait pas, je ne vais pas te laisser gagner facilement. Tu as compris, je veux simplement rentrer chez moi. Ce n'est pas ton but peut-être ? Revoir ta famille, tes amis, et même peut-être une petite amie ? » dis-je, en hurlant presque. Je pris un temps d’arrêt en le dévisageant de haut en bas. « Ou un petit ami, d’ailleurs. » dis-je, en esquissant un sourire. En réalité, je l'avais vu plutôt proche de la blonde du sept, à l'envers ou aigle vert, un prénom dans le genre. « D’ici quelques années ? T’es sûr ? Dès que le gagnant sera connu, nous serons plus que des lointains souvenirs, à part pour nos proches. » soupirai-je, en levant les yeux au ciel. Un bruit se fit entendre, et je reposai mon regard sur Skyler. « Tu t’amuses à grogner maintenant ? » dis-je, perplexe. Décidément, je n’arrivai pas à le suivre, ce type.
Dernière édition par Alexiane R. Hawthorne le Mar 6 Sep - 20:19, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Sometimes we are out of control - J3 (arrangé). Lun 5 Sep - 12:20 | |
| MES CRIS DANS LE SILENCE NE ME RAMENENT PLUS QU'A DE TRISTES EQUATIONS, A DE TRISTES INCONNUES. « Usé par les hommes, par le bruit qui rend fou. Usé par la vie, par les hurlements. Usé par le silence, usé par le vent. Usé par l'oubli on oublie pourtant : Qu'un jour on s'est aimé, qu'un jour on a vécu. Que la vie est passée, que le passé n'est plus. Qu'un jour on s'est aimé que ce jour n'est plus qu'une postérité noyée dans l'inconnu. Usé par un monde qu'on ne comprend plus, qu'on a jamais compris. Mais qui continue a tourner encore, a tourner toujours plus, a faire tourner la tête a nos âmes perdues. A nos cœurs qui appellent et hurlent au secours. Mais non y a plus de ciel et non y a plus d'amour. Y a plus que des troupeaux des vendus, des vautours, des vendeurs de merveilles, des joueurs de tambours. Usé par l'avenir, usé par un meilleur qui ressemble au pire et oui ça fait mal au cœur ! Usé par l'ironie qui tua ma jeunesse. Usé par la comédie, usé par les promesses, usé par la folie, usé par le dégoût, usé d'être incompris de marcher à genoux. » saez.
« Alexiane, tribut du onze. C’est bon, t’es content ? » La fixant sans ciller je restais immobile, je ne laissais rien passer sur mon visage alors que dans ma tête les pensées courraient à toute allure. J'avais un nom à mettre sur ma douleur, un nouveau visage à apposer à mes démons. Et cette même idée qui venait se répéter en boucle dans ma tête : "vengeance, vengeance". Mon âme perdue n'appelait et n'hurlait qu'à la vengeance, mon coeur ne battait plus que pour ça. Il n'y avait rien d'autre à mes yeux et ça me consumait de l'intérieure, une maladie qui se répandait dans mon sang, traçant son chemin en détruisant tout sur son passage. Ma compassion, mon humanité, je n'avais plus l'espoir d'un meilleur puisque celui-ci ressemblait au pire. Je n'avais plus d'espoir en l'avenir je savais que ces jeux n'avaient pas fini de me détruire. Je voulais qu'on me rende Kirsen ou la tué, je ne pouvais récupérer l'enfant alors j'allais me venger. Mon raisonnement était simple et clair, une vie pour une vie, un meurtre pour un meurtre. J'attendrais le coeur en joie qu'on vienne me mener au trépas une fois que je l'aurai achevé. Le regard sombre, enfoncé dans mes pensées les secondes s'écoulaient alors qu'on se toisait, avant qu'elle ne choisisse de me provoquer un peu plus. « Tu crois que je peux claquer des doigts et la faire revenir, peut-être ? Je peux toujours essayer. » Mes traits déformés par la colère mon visage arborait un rictus inhumain et proche de la bête. Son claquement de doigt ne me fit pas ciller alors que je serrai la garde de mon poignard avec plus de violence cloué sur place à cause de ma jambe. « Dommage, ça marche pas ! » Dépassant la douleur qui vrillait ma jambe je fis un nouveau pas m'avançant comme je le pouvais. Ce fût à mon tour de jouer avec le feu, la provoquant tout en fulminant à l'intérieure. Ses mots ne faisaient qu'attiser la haine qui me consumait déjà, malgré la douleur la jeune femme me donnait un second souffle en s'acharnant à répondre.
« Oh ne t'en fait pas, je ne vais pas te laisser gagner facilement. Tu as compris, je veux simplement rentrer chez moi. Ce n'est pas ton but peut-être ? Revoir ta famille, tes amis, et même peut-être une petite amie ? » Lui jetant un regard noir je fis un nouveau pas en sa direction n'appréciant pas du tout qu'elle parle de ma famille, des personnes qui m'étaient proche et ne le seraient jamais plus. « Ou un petit ami, d’ailleurs. » Je ne cillais même pas face à sa piètre tentative d'affront, j'avais une rage bien plus profonde, une douleur bien plus violente qui me consumait. Qu'elle me croit avec un homme, une femme, je m'en fichais bien. Je cherchais à rester concentrer alors que des images de mon district me tourmentait. Ces gens que j'avais laissé, mes parents, mes frères, Blue. Des personnes que j'avais aimé et que je ne reverrai plus. Même les personnes dans ces jeux, on allait tous finir par mourir, n'en laissant qu'un au milieu de ce champ de ruine, au milieu d'une vie qu'il subira au lieu de la vivre. « D’ici quelques années ? T’es sûr ? Dès que le gagnant sera connu, nous serons plus que des lointains souvenirs, à part pour nos proches. » Un nouveau pas, un nouvel éclair de douleur zébra ma jambe alors qu'elle parlait. je n'étais pas d'accord, je savais qu'on resterait à jamais dans la tête du gagnant, pauvre fantômes obligé de le suivre et le tirer vers les méandres du désespoir. « Je préfère être oublié que de savoir qu'on se souviendra de moi comme un gars que je n'étais pas. Un gars qu'on m'a obligé à devenir... Le gars qui t'aura tué et en tuera d'autre.» Car cette soif de vengeance n'aura pas de fin, elle part à la source de mon coeur contaminant chaque parcelle de mon être, mes bras, mes mains, mes jambes, mes pieds. Je n'étais plus maître en rien, tout ce que je désirais c'était la tué. Un grondement se fit alors entendre sans qu'on ne puisse dire d'où il venait, posant d'abord mes yeux sur Alexiane je fronçais les sourcils la fixant avant de me rendre à l'évidence qu'elle ne pouvait pas être l'émettrice d'un pareille bruit. « Tu t’amuses à grogner maintenant ? » Ma mâchoire crispé je lui lançais un regard assassin avant de répondre : « Tu me prends pour un chien errant peut-être ?! » Le grondement se fit à nouveau entendre alors qu'un bruit régulier de pas s'amplifiait. Une flèche frôla alors mon épaule sans que je ne pu voir d'où elle venait. Me retournant je savais qu'il ne s'agissait pas de tribut, pas si bruyant, pas si nombreux. Quittant la jeune femme du regard je savais qu'il n'était pas bon de rester là, je n'avais jamais affronté des mutations génétique et je préférais ne pas avoir à le faire. Une femme, un sein coupé traversa un buisson alors que je me jetais au sol roulant pour éviter d'autres qui arrivaient. Il me fallait fuir ou me cacher et j'avais perdu Alexiane des yeux. Sur le coup je ne pu qu'espérer qu'elle allait se faire tuer, mais déjà une seconde vint raser ma jambe intacte alors qu'un cri aigu et pareille à un cri de rassemblement vint vriller douloureusement mes oreilles. Roulé en boule à caché mes oreilles pour empêcher ce bruit de me faire perdre la tête je me rendis compte qu'il fallait que je bouge, mon sac était à quelques mètres sur ma gauche et je ne pouvais décemment pas perdre ce qu'il me restait dedans. En même temps je voulais retrouver Alexiane, il fallait que je fasse un choix. Et je ne savais pas, je ne savais vraiment pas.
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| | | Alexiane R. Hawthorne △ correspondances : 11154 △ points : 75 △ multicomptes : hunter, pepper-swann (leevy, ivory) △ à Panem depuis le : 08/05/2011 △ humeur : indifférente △ âge du personnage : vingt-deux ans △ occupation : mentor
| Sujet: Re: Sometimes we are out of control - J3 (arrangé). Mar 6 Sep - 21:01 | |
| Je venais de me présenter à lui, lui donnant la satisfaction de mettre un prénom sur mon visage. J’aurais préféré ignorer le sien, mais c’était trop tard. Cela aurait été tellement facile de continuer à l’appeler le psychopathe ou district douze. Si j’avais seulement imaginé la haine que j’allais ressentir envers lui. Rien ne me prédestinait à le détester. J’avais seulement fait l’erreur de tuer sa co-tribut. Chaque année, il y a un sociopathe en puissance et cette année, il fallait que ça tombe sur moi. Que je me retrouve nez-à-nez avec le pire tribut des jeux. Et bien-sûr, je me retrouvai à jouer avec lui, agrandissant la haine qu’il ressentait déjà pour moi. Quelle stupide idée j’avais eu en me moquant de la mort de la jeune tribut qui était encore à nos pieds. Je me sentais pourtant mal de l’avoir tuée, et voilà que je faisais mine de m’en foutre complètement. Ce n’était vraiment pas l’idée de siècle et je savais bien que je ferais du mal au jeune homme. Je bafouillais la mémoire de la gamine juste pour le plaisir de faire enrager un stupide animal. Les jeux m'avaient déjà complètement changée, et je regrettais sincèrement mon ancienne moi. Il tentait toujours de revenir à mon nouveau, mais je me rendais bien compte que je l'avais bien blessé. J'éprouvais un sentiment de satisfaction immense à le voir traîner cette jambe qui devait être bien douloureuse. Juste retour des choses, après ce qu'il a fait subir à mon visage. « Je préfère être oublié que de savoir qu'on se souviendra de moi comme un gars que je n'étais pas. Un gars qu'on m'a obligé à devenir... Le gars qui t'aura tué et en tuera d'autre.» Il continuait de s'avancer, et j'étais presque admirative face à la force qu'il mettait à contribution pour se rapprocher de moi. Il avait du courage, je devais être réaliste. Sa jambe avait pourtant bien saigné, et il poursuivait son avancée vers moi, malgré la douleur qui devait être plutôt importante. « Tu es si sûr de toi. Sûr de me tuer, c'est presque drôle. » me contentai-je de répondre. Je ne voulais pas commencer à discuter des jeux et de leurs conséquences avec lui. Je ne devais pas oublier le fait qu'il était un ennemi.
J’étais tellement concentrée par mes échanges de rage envers Skyler que j’en oubliais presque où nous étions. Dans une arène et surtout, dans une zone dangereuse. Si ce bruit, un grognement ou je ne sais quoi, ne s’était pas fait entendre, j’aurais probablement oublié que des créateurs mythologiques se cachaient autour de nous. Nous avions eu la chance d’être tranquille pour l’instant, mais cela n’allait plus durer longtemps. J’étais persuadée que Skyler avait émis ce bruit, mais il semblait être aussi surpris que moi d’entendre quelque chose autour de nous. « Tu me prends pour un chien errant peut-être ?! » Son regard assassin me poussa à le provoquer encore plus, mais je n’eus le temps de lui répondre qu’une flèche fit éruption en passant à quelques centimètres du jeune homme. Cherchant d’où cela pouvait bien provenir, je reculai de quelques pas pour me cacher derrière un arbre. Je ne voyais pas grand-chose avec mon visage tuméfié. Je pris quelques secondes pour réfléchir à ce qu’il se passait, à défaut de voir. C’était les amazones. J’y avais pensé en débarquant dans le coin, avant de tomber sur Kirsen et son psychopathe de co-tribut. Réfléchir n’était pas la meilleure chose à faire puisque une flèche parvint à mon niveau, se plantant dans l’arbre à mes côtés. Je devais fuir, et vite. Des bruits de pas se rapprochaient, en même temps que le bruit de flèche qui passait entre les arbres. Prenant mon courage à deux mains, je sortis de ma cachette en courant, pour m’emparer de mon sac jaune ainsi que de mon poignard. Les prenant d’une main, je me mis à courir le plus vite possible, évitant les arbres au passage. J’étais presque fière de moi, d’avoir atteint Skyler à la cuisse. Mes jambes étaient encore en bon état et je pouvais donc fuir rapidement, ce qui n’était pas le cas du jeune homme. Avec sa jambe blessée, je me mis à espérer qu’il ne puisse pas s’échapper et qu’il reste en compagnie des amazones. Elles étaient flippantes à voir, et je préférais qu’elles s’en prennent à lui plutôt qu’à moi, logique. Je m’éloignais peu-à-peu, sans me retourner, avec pour seule envie d’échapper à cette zone, aux mutations génétiques et à Skyler. |
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