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Sujet: cum prima luce (babeelone) Sam 11 Jan - 19:25
babeelone srzenski
❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞
La frénésie du geste s’emballe et la lame racle le mur de pierre dans une maigrichonne gerbe d’étincelles, son tranchant glisse silencieusement. Un millième de seconde seulement, mais cela suffit pour perforer la paume de ta main comme une vulgaire feuille de papier. Tu t’en fiches, tu ne fais pas attention. Même, tu jubiles presque sous cette pression doucereusement douloureuse. Mais ce n’est pas ce qui t’importe, en cet instant. J’ai de la ferraille à la place du cœur, une poignée de mots, trop de lettres. Une putain de boutade à la con, à la base. Tu n’aurais jamais pensé si bien dire, à l’époque. Qui l’aurait deviné, en outre ? Parce que c’est tout ce que t’es devenue, Babee. Une chose. L’amertume de la réalité te file la gerbe, mais tu t’abstiens de répandre le contenu de ton estomac sur les dalles. Babee, Babee, baby. Putain de surnom, aussi. Ta génitrice t’a doté d’un patronyme tellement ridicule. Pourtant, ton prénom, t’en étais fière avant. Faut dire qu’il est peu commun, et tu aimes l’authenticité. Babeelone Srzenski. Babeelone Freyja Prishae Srzenski, exactement. Tu t’es longtemps demandée d'où ta mère avait puisé l’inspiration pour un patronyme aussi long, et surtout compliqué. Certainement de ces fichus fantômes qui la hantent, de tous ces gosses qu’elle a tué avant même qu’ils ne sortent de ses entrailles. En plus d’être un amas de conneries, tu es un amas de restes. La môme d’une pute, rien que ça. Péripatéticienne de son espèce, ta maman. Égoïste, de surcroit. Elle ne s’est jamais donnée la peine de t’octroyer la présence d’une figure paternelle dans ton existence. Un père, mais que diable, pourquoi faire ? Pères inconnus au bataillon. Au pluriel, ouais. Parce que tes frangins, tes trois frères aînés, eux non plus ne connaissent pas leur géniteur. Personne ne se leurre, si ce ne sont quelques traits vaguement similaires à ceux de la madre, aucun de vous ne se ressemble. Puisque aucun de vous n’est issu de la même union. Une tribu, unie par la chair mais seulement une moitié de sang. Quand l’insulte absurde fils de pute n’est rien d’autre qu’une simple réalité. Pas triste. Simple constatation, seulement. Misérable activité s’immisçant patiemment dans ton être. Ta première descente aux Enfers, tu la dois à celle qui t’a donné la vie. Mais c’était sans doute trop lui demander, déjà. La boucle se devait d’être bouclée, telle mère telle fille se suffisait-on de dire pour justifier ce qu’elle t’a fait. Au fond, t’es déjà morte Babee. Souillée depuis l’enfance.
Ton quart de siècle d’existence pèse vicieusement sur tes épaules étriquées. Tu n’as beau être âgée seulement de vingt-sept ans, tu te sens terriblement vieille. Peut-être parce que les quelques années que l’on désigne d’une innocence feinte l’enfance, t’ont été arrachées brutalement. Alors il faut compenser, des années en moins dans le passé sont des années en plus dans l’avenir. Rapidement, tu es devenue Babee. Simplement Babee, et tu n’avais rien de la gloire d’une Babylone d’antan. Deux syllabes d’abord murmurées de manière sulfureuse et avide, de manière grasse et pressée. Puis, comme d’un commun accord du commun des mortels, tu es devenue la Babee du district trois. Plus facile de t’interpeller ainsi. Parce que ton nom de famille est imprononçable pour bien des personnes et que la totalité de ton prénom est une perte de temps. Alors certes, crier Babee à ton égard, c’est souvent associé à toute perte de crédibilité, mais c’est plus facile ainsi. Réduite à l’état d’un surnom, amen. Tu t’es longtemps battue contre cette piètre réduction de ta personne, en vain. À psalmodier inlassablement que les conditions de vie de ta mère n’avaient pas à devenir une généralité à ton égard. Ce que tu étais naïve, à penser que tu échapperais à ceci. Comme tu pensais qu’en marchant sur l’herbe, tu emmêlais les cheveux de la Terre. Grâce au ciel, cette période insouciante n’a guère duré longtemps. Juste assez pour que tu y prennes goût, puis pour que tu te vautres magistralement dans la poussière. Oh, elle s’est d’abord contentée de te servir de toi comme appât. Ou pour faire passer des messages. Quoiqu’elle puisse trouver d’utile pour satisfaire ses convictions de rebelle acharnée. Les nuages de souffre ne sont apparus que lorsque tes formes se firent plus précises et fermes. Iska Srzenski couchait avec tout bipède humanoïde pour subvenir aux besoins de sa famille, mais surtout pour la cause des rebelles. Alors tout naturellement, Iska poussa Babeelone, la chair de sa chair, à en faire de même. L’âge et les mœurs ne sont que des foutaises, des données volontairement dénigrées et mises de côté. Pacificateurs, hommes de pouvoir, potentiels malfrats, ils sont tous passés entre tes cuisses. Babee, babee, baby. Tes lèvres tremblent des larmes asséchées qui ne coulent plus, striées de sang de par l’empreinte de tes dents sous l’emprise de la rage. De la ferraille à la place du cœur, c’est ton statut de jeune femme désirée et souillée qui a éreinté ton humanisme.
La misère humaine ne t’intéresse pas. Pour survivre, tu ne peux compter que sur toi-même. La première chose que tu as apprise, contre ton gré malheureusement. Profondément désintéressée. On a bien pu t’enlever ton corps, on ne t’a pas encore enlevé la faculté de penser. Et tant que tu seras en mesure de le faire, personne ne pourra t’aliéner complètement. La solitude t’effraie aussi bien qu’elle est ta meilleure comparse. Aussi longtemps que tu tiendras debout, tu avanceras seule. Oh Babee, tu es faite d’un ensemble de convictions épuisées, pourtant encore solidement présentes. Mais tu la sens également, cette crainte chétive qui sommeille silencieusement en toi, presque oubliée. La peur de finir seule. Tu n’as jamais eu peur de la Mort, d’autant plus après t’être amusée à la provoquer maint et maint fois. Mais achever ton existence seule, ça, ça t’emmerde. Tu peines à te l’avouer à toi-même, et tu le tais au reste du monde. Comme tu tais tes sentiments. Partiellement. Cette existence, tu la mènes avec fougue. On ne compte plus tes éclats de colère, tes états d’âmes. Tes cris, tes sourires. Ta rage de vivre, ta rage de vaincre. À bien le considérer, tu n’es qu’un réceptacle. Des coups, des ennuis. Tu les emmerdes tous, et le monde avec. Tu rêves de faire de Panem, un bûcher géant, et de danser sur les cendres de l’imposture et des idéaux émiettés. Tu n’as que faire de la politique et de la propagande. Tous les mêmes. Les mêmes méthodes acharnées, la même mort au tournant. Que ce bas monde s’éteigne dans les flammes. Pyromane, que l’on te désigne ainsi. C’est l’un de tes frères qui a accordé ce terme à ta personne la première fois. Et si certains considèrent cet aspect de ta personnalité comme une tare, il est bien loin d’être le plus effroyable de tes démons. Que celui qui n’est pas rongé par des fantômes et des démons, se jette la première pierre. Ton épiderme est la représentation de ce mal-être qui te ronge, de par les scarifications, les ecchymoses et les brûlures. Pour t’échapper de l’emprise maternelle, de l’emprise des autres, tu as abîmé l’objet des convoitises. Pour te sentir maître de toi-même aussi. Mais, pas seulement. Quelque chose de fragile, quelque chose de mauvais, se tapit au fond de ton être. Parfois, il vint se glisser dans tes veines, s’échapper par les pores de ta peau. Tu as des pulsions de violence, bien plus à ton égard qu’à l’attention des autres. Tu jouis de la souffrance, tu te prélasses dans la douleur que tu peux ressentir. C’est la seule manière que tu as trouvé pour te prouver que tu vis. S’épanouir dans le sang, aussi paradoxale que cela puisse le paraître. Parce que tu as des tendances à l’hématophobie, également. Trop de sang, et tu perds la raison. Dans le fond, tu n’es qu’un ensemble de faiblesses et de troubles du comportement. Quelque part, tu es plus intelligente que la moyenne, bien que ce soit commun dans le district d’où tu viens. On t’a connue comme pirate informatique, volage à ses temps perdus. Sans attaches, pour toujours. De ces compétences particulièrement utiles – ou non, tout dépend du point de vue – tu t’en es servie pour t’isoler du reste de la population. T’enfermer dans la technologie et les données informatiques, barricadée derrière un écran à t’en faire fondre la rétine. Comme si tu menais une double existence, encore dans les basques des activités malsaines de ta génitrice, cette fois-ci de ta volonté mais sans te mêler à ces idéaux que tu ne partageais pas, et à développer un réseau d’informations. Quand l’ennui de faire sauter les systèmes de sécurité des usines du coin se pressentait, tu bidouillais divers objets dont notamment des armes. L’intérêt que tu es devenue ne s’est plus porté à ton lit mais à ton savoir-faire intellectuel. Du plus honnête des civils au plus récalcitrant des pacificateurs, bien souvent dans le secret, ils sont beaucoup à être venus quémander tes services. Par la suite, après une porte défoncée, une mise en cellule et quelques interrogatoires musclés, tu es devenue ingénieure spécialisée cryptologue au service des pacificateurs dans le district un. À croire que certains avaient anticipé la rébellion qui se profilait. Tu n’as jamais partagé une quelconque cause, on t’a seulement laissé faire ce pour quoi tu excellais, et tu n’en demandais pas plus. Tout comme on ne t’a jamais considéré comme une réelle menace. On a mâté les envolées farouches de ton caractère quand tu n’as pas voulu te montrer conciliante, mais tes problèmes de santé – et les quelques pertes de contrôles dues à ton hématophobie – ont mis en évidence ces faiblesses que tu ne peux parvenir à éteindre. La nature n’a pas trouvé mieux à faire que de te doter de troubles neurologiques au niveau des mains, la pétasse. Des mains qui tremblent constamment, quelle utilité. Sauf quand tu travailles, étrangement. Incapable, donc, de tenir une arme quel qu’elle soit sans probablement se blesser soi-même. Mais quand il s’agit d’appuyer sur les touches d’un clavier ou de plancher sur des circuits informatiques, tu reprends l’emprise de ton corps l’espace de quelques instants. Mais ne te leurre pas, Babee. Tu es venue au monde pour être un fantôme en proie à ses maux, non une personne qui mérite la considération d’autrui.
Bien plus que l’ombre de toi-même, tu es devenue l’esclave de toi-même, et leur esclave. Aujourd’hui ? Tu es ingénieure informatique et technologique au service du district treize. Comment ? Certainement pas parce que tu l’as voulu. Les souterrains de ce foutu district sont devenue ta prison. Ta putain de prison. Ta mère t’a désignée comme traître à ton sang quand tu es partie pour le district un, tes supérieurs et collègues de celui-ci doivent désormais te désigner comme traître à la patrie. Si seulement, ils savaient. Qu’on t’a tout bonnement enlevée. Que tu as de la ferraille à la place du cœur. La révolte qui a soufflé sur les terres de Panem, tu l’as vécu sur les deux fronts. Peut-être à cause du manque d’effectif, des pertes. À nouveau aliénée. Par presque rien. Rien si ce n’est une puce. Apposée au niveau de ton myocarde. Qui peut provoquer une décharge pour qu’il cesse de battre. Purement et simplement.
De la ferraille à la place du cœur, Babee. Tu n’aurais jamais pensé si bien dire.
about games and relative.
➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ?
Dans les flammes de l’Enfer – si tant était qu’un tel lieu puisse exister. C’est ce qu’elle m’a dit, la pute. Quand je suis partie pour un autre district avec eux, les mauvais comme elle les désignaient. Tu crèveras dans les flammes de l’Enfer, tel quel. Des foutaises. Pourtant, j’aime bien. J’me souviens plus vraiment ce que je lui ai répondu. Je ne sais même plus si j’ai pris simplement cette peine, de lui retourner sa politesse. Mais j’ai souris, ça, ouais, c’est certain. Quelque part, elle ne s’est pas trompée. C’est fondé, de par mon addiction particulière pour le feu. J’sais pas si c’est lui qui causera ma perte mais je suis certaine d’une chose. Je ne suis pas née pour m’éteindre paisiblement de vieillesse. Ça, non. J’ai déjà trop trimé, trop donné. Bientôt, on m’arrachera le cœur. Si je ne le fais pas avant.
➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?
J’ai connu beaucoup de ces fantômes qui hantent la poussière du district trois, et même si leurs noms se perdent dans l’oubli, certains de leurs visages perdurent. Sans franchement entretenir réellement une quelconque relation avec eux – comme avec personne – j’ai cette fâcheuse manie à ne pas oublier. Être marquée. Imprégnée de leur passé, de leurs restes. Parce que c’est ainsi, parce qu’il faut quelqu’un pour dompter l’oubli, pour pallier la mort. Mais, ouais. Mes frangins. Trick et Aksel, jumeaux de leur espèce. Plus âgés, des enfants sans père – comme on l’est tous dans cette famille. Trick a disparu lors de la cinquante-neuvième édition des Jeux, après s’être porté volontaire. On n’a jamais compris son acte. On l’a même pas vu venir, de toute façon. Je crois – je suis même certaine – que cette incompréhension s’est transformée en une espèce de trahison pour Aksel. Pour moi, aussi. Mais rien n’est plus douloureux que de perdre sa moitié, et même si son départ a emporté une part de moi-même, il a tout simplement dépouillé son frère de tout ce qu’il possédait en lui. Alors, avec Aksel, on a fait un pari. Parce qu’on voulait tous les deux partir. Tous les deux crever, soyons clairs. Des années plus tard, peut-être par peur de faire le premier pas. Ou tout simplement parce qu’on a attendu la dernière année d’éligibilité d’Aksel, allez savoir si son nom allait être choisi avant. Un pari à la con. L’un allait se porter volontaire pour la soixante-quatrième édition des Jeux, l’autre se contenter de survivre dans son existence. Il est parti, je suis restée. On ne me l’a jamais pardonné.
➺ COMMENT TE SENS-TU DANS LES SOUS-TERRAINS DU TREIZE ?
Certainement pas à ma place. Je n’ai rien à faire là, c’est étouffant. Dans tous les sens du terme. Je suis comme de trop, une étrangère. La mauvaise personne, qu’on enchaîne là par utilité. Sans compassion. Mais je n’ai que faire de leur foutue compassion. Ils sont venus me chercher, de force. Oh, je ne les intéressais pas. C’était quelqu’un comme moi, dont ils avaient besoin. D’une personne touche-à-tout, de ce que j’ai pu entendre dire. Peut-être au mauvais endroit, au mauvais moment. Les coïncidences, de la pure connerie que l’on raconte comme pour entretenir de l’espoir. Je suis la première de potable concrètement, tenant encore sur ses deux jambes, sur laquelle ils sont tombés. C’est tout. Pas de bonjour ni oui ni merde. On m’a embarquée. Et si j’ai jamais été particulièrement attirée par la nature, faut dire que je passais mon temps enfermée entre quatre murs à m’éclater la vue sur un écran d’ordinateur, je peux clairement certifier qu’elle me manque. Ne serait-ce que l’air frais. Une brise. Rien qu’une brise. Pour effacer l’odeur de la prison qui s’imprègne dans les moindres pores de ma peau. Esclave, que l’on peut entendre sur mon passage, amer murmure d’outre-tombe. Vous verrez.
➺ AS-TU PRIS PART AUX DERNIERS EVENEMENTS, QUE CE SOIT POUR OU CONTRE LE CAPITOLE ?
Hm, en effet. Pas sur le front, pas sur le devant des combats. En fait, derrière un écran. Derrière quelques touches de clavier. De la protection de données à la diffusion d’images, c’est moi. Entre autres. Parce que je ne suis pas la seule à agir ainsi, je fais seulement mon travail. J’étais au service des pacificateurs, en tant que cryptologue. Je devais protéger leurs données, maintenir les systèmes, anticiper les attaques pirates du district treize sur les réseaux. L’échec m’aurait très certainement valu ma tête. Mais, involontairement, j’ai fait pire. Trahison. Je suis maintenant au service du district échoué sous terre. Balancer des noms ? Peut-être bien. Pour ou contre le Capitole, tout est relatif. Les méthodes d’opérer semblent peut-être bien éloignées, au fond elles ne sont que similaires. Qu’importe le lieu, la profession, l’idéologie. Ce n’est même plus une histoire de politique, quelque part.
➺ QUEL EST TON OPINION SUR LES PACIFICATEURS, LEUR ROLE, LEUR COMPORTEMENT ?
Dans l’idéologie commune – et il est terriblement bête de suivre une pensée de groupe – les pacificateurs sont terribles. Des monstres. J’ai une révélation à faire, ou pas. Il suffirait d’ouvrir les yeux. Coin et son putain de district, c’est la même chose. La même barbarie, parfois. Eh, ce n’est simplement pas la même manière de faire, la façon de le montrer diffère. Les mains de bon nombres de pacificateurs sont souillées par le sang d’innombrables innocents, de malfrats aussi – ils sont quand même rudement efficace dans leur boulot – et une odeur âcre de fer siège dans leurs cellules. Une odeur de folie, une odeur de crainte. Une odeur de mort. Présente également dans les souterrains du treize. Je la connais que trop bien. Je l’ai vécu dans les deux « camps ».
JE VIENS D'UN MILIEU plutôt pauvre, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE n'a jamais vraiment manqué. DU COUP, MON NOM N'A plus aucune de CHANCE D'ÊTRE TIRÉ AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER D'ingénieur informatique et technologique ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime ce domaine. JE SUIS DANS LE 13ÈME DISTRICT. AYANT vingt-sept ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET je n'ai absolument rien à faire de la prochaine moisson. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.
reality is here.
LET ME LOVE YOU. Si je vous dis Milla, Hilda & Pyrrha ? Il y a un mois, je postais dans la partie des invités. Je suis faible (ou pas)(on n'est jamais faible ici)( ), je suis revenue (troisième passage, ahah)(j'en aurais fait du chemin ici). Toujours Elodie, toujours Ell sur la toile, maintenant vingt ans, mais en principe toujours la même. (ce smiley m'avait manqué ouioui) (je brise les surnoms se terminant en 'a' de mes perso. je plaide coupable.)
Dernière édition par Babeelone Srzenski le Dim 12 Jan - 18:33, édité 3 fois
Invité
Sujet: Re: cum prima luce (babeelone) Sam 11 Jan - 19:25
+1 histoire. comme d'hab, j'aime bien m'établir quelques liens avant de rédiger ma fiche, si jamais ça intéresse quelqu'un (people du D3, D1 et D13, je m'adresse à toi ou même d'ailleurs )
tell us your story.
Are you, are you , Coming to the tree Wear a necklace of rope, side by side with me
CHAPITRE UN.
Un frisson glissa le long de son échine alors qu’elle s’évertua à se soustraire de cette emprise importune d’un léger mouvement sec. Les doigts étrangers persistèrent un peu, quelques secondes, tentant vainement de s’accrocher à cette petite main aussi douce que de la soie. Ce n’était pas une poigne d’amour, pas vraiment. Une peau aussi terne et froide qu’une pierre gelée. La seule chose dont elle se souviendrait vraiment quelques années plus tard, de cette sensation opprimant légèrement les battements guillerets de son myocarde. Babeelone se contenta d’observer ce qui s’étendait devant elle, sans oser observer le visage de sa mère alors qu’elle n’avait pu supporter qu’elle lui tienne la main. Des traits tirés, sans doute, un visage peiné. Elle aimait beaucoup sa maman, comme beaucoup d’hommes apparemment, mais peut-être pas de la même manière qu’eux. Elle ne comprenait pas encore, pas très bien, pourquoi elle n’appréciait pas son contact physique. Alors de ses petits doigts, elle s’accrocha à la robe de sa génitrice, comme pour la consoler. Et observa les rangs des tributs de cette nouvelle Moisson, encore trop jeune pour en être.
Sale temps, clairement. La pluie ruisselait sur son visage alors qu’elle observait – outre les gouttes percutant les prunelles de ses yeux, la forçant à baisser les paupières un millième de seconde pour s’en débarrasser – les nuages sombres qui emplissaient le ciel. Un temps à se donner l’impression qu’il ne respectait pas les saisons. Qu’est-ce qu’il en avait à faire, à vrai dire. Babeelone abaissa à nouveau le regard pour reporter son attention sur les multitudes de papiers reposant dans une paire de boules en verre. D’ordinaire de nature plutôt patiente, l’attente lui sembla prendre des allures de lente agonie. Peut-être parce qu’elle savait pertinemment ce qui allait se passer. Un frisson s’aventura le long de son dos alors qu’elle ne cessait de serrer et desserrer les poings, non pour déjouer une sensation de fourmillement. Les tremblements intempestifs dont elle souffrait à ces extrémités depuis quelques années maintenant lui donnaient certainement des allures de pauvre fille folle. Ne l’était-elle pas, après tout. L’adolescente névrosée et prostituée de ce foutu district. Et dans sa nuque, cette même sensation de brûlure, marque du regard – probablement furieux – de sa génitrice posé sur elle.
Doucement, l’enfant se hissa sur le bout de ses pieds, l’océan de son regard semblait hagard. Hésitant. Puis, une étincelle l’illumina, alors que ses prunelles se posaient sur deux silhouettes identiques, côte à côte. Les jumeaux Aksel et Trick, épaule contre épaule. Un peu plus loin dans leur dos, Mads, bras croisé sur la poitrine et air blasé. Une esquisse se profila sur les lèvres de la petite Babee alors qu’elle observait ses frères. Les aînés Srzenski, ses modèles. Eux, elle les aimait vraiment. Vraiment, pensait-elle, parce qu’elle ne fuyait pas leurs mains. Même si cela l’exaspérait qu’ils lui emmêlent les cheveux avec. Les jumeaux ne payaient pas de mine, maigres comme ils étaient, mais la peau sur les os n’était qu’un détail, pas celui qui les caractérisait. Plutôt l’espièglerie dans leur regard, la moquerie sur leurs lèvres étirées. Le troisième, le plus vieux, manifestait clairement son ennui d’être là, il ne souriait peut-être pas, mais ses traits n’en étaient pas moins doux. Pourtant, quelque chose de sombre hantait son regard. Imperceptible, certes, mais la fillette ne se leurrait pas. Elle le ressentait, même. L’hôtesse du district annonça le patronyme de la tribut femelle de cette année, aussitôt son regard balaya les adolescents rassemblés à la recherche de la jeune fille qui n’allait pas tarder à s’avancer. Sourire enfantin toujours placardé sur les lèvres, Babeelone scruta la demoiselle. Mais aucune joie, aucune compassion, dans ce sourire. À neuf ans, l’enfant ne possédait déjà plus rien de l’insouciance qui aurait dû la protéger à cet âge-là encore.
Babeelone ne put s’empêcher de glisser un regard sur le côté, s’accrochant aussitôt sur la silhouette de son frangin. Une envie visiblement partagée, puisque Aksel détourna le regard de l’estrade pour le porter à son attention également. Ils s’observèrent en silence, comme pour sceller par l’échange d’un regard, la triste promesse qu’ils se sont fait la vieille. Une piètre esquisse étira leurs lèvres simultanément, et d’un commun accord silencieux, se détachèrent. Bien qu’observant l’hôtesse qui plongea sa main dans une des urnes dans l’intention de nommer la prochaine adolescente qui partirait à l’abattoir, les pensées de la jeune fille s’effilochaient envers sa famille. Cette année, et depuis quelques temps, il n’y avait plus Trick aux côtés d’Aksel. Celui-ci était devenu plus imposant, plus charmant, mais surtout abîmé. Ne serait-ce que dans le regard. Ce foutu regard éteint, un abysse de plomb. Malgré l’absence de l’épaule jumelle pour le soutenir, il ne flanchait pas. Un douloureux mélange de bienveillance et de haine bataillait sur son visage, marqué par l’absence. Dans son dos, ne se trouvait plus Mads également. Seulement parce qu’il n’était plus éligible. L’hôtesse clama le nom de la tribut féminine, mais les mots s’estompèrent bien rapidement sous le tambourinement de la pluie. Babee ferma les yeux, mais ne laissa rien transparaître sur son visage.
Changement d’urne, changement d’attention. Les prunelles de Babeelone s’accrochèrent à la main de l’hôtesse comme par peur de manquer la moindre parcelle de son geste. Attention particulière portée à la feuille qu’elle tenait entre ses doigts. Feuille qu’elle porta à son regard, information qui circula alors de ses neurones à ses cordes vocales. « Tristam Hurlsburry ! » Pas Trick. Pas Aksel. Pas Mads. Le soulagement qui s’immisça doucement en son petit être n’eut jamais le temps d’atteindre son cœur. « Je suis volontaire ! » Un silence d’outre-tombe s’installa, peut-être bien seulement dans sa tête. Dans ses pauvres pensées affolées. Babee ne comprit pas. Pourquoi Aksel abattit son poing sur le visage de son frère avant d’être aussitôt maîtrisé par les pacificateurs, puis rejoint par Mads qui s’interposa pour le calmer. Pourquoi Trick s’avança vers la scène pour rejoindre l’hôtesse, sans un regard à leur attention. Pourquoi avait-il prononcé ces mots, tout simplement. Pourquoi personne ne le retint, pourquoi ce Tristam Hurlmachin ne refusa pas. Pourquoi son frère les abandonnait. Parce qu’il voulait mourir. Pourquoi ? Alors la petite fille retomba lourdement sur ses pieds, lâcha mollement le pan de la robe de sa mère qui ne la retint pas. Et pleura silencieusement. Finalement, la tribu Srzenski n’était pas aussi inébranlable qu’elle l’avait pensé. Et demain, les autres enfants se moqueraient d’elle.
Le temps sembla prendre ses aises pour s’écouler, Babeelone avait cette fâcheuse impression que tout se passait bien trop lentement. Qu’elle avait le temps d’assimiler les informations, de les encaisser, et d’attendre la suite des évènements. Ceci, seulement en l’espace de quelques secondes. « Tristam Hurlsburry ! » Putain, c’était une blague. De mauvais goût pour le concerné, de surcroit. Le même malheureux nom pigé à quelques années d’intervalles. « Je suis volontaire ! » Le même branleur sauvé si près de l’échéance de son existence par la même famille. L’adolescente ouvrit de nouveau les yeux pour suivre l’avancée de son frère qui venait de se manifester. Ce qu’il était fier en cet instant, Aksel. Le regard hautain, les épaules fermes. Il avait ce fichu sourire sur le visage. Le sourire du mec qui avait déjà tout perdu, du gars qui n’avait pas peur de mourir. Une esquisse adressée à sa jeune sœur, et non au reste du monde. Qu’ils aillent tous se faire voir. Il l’avait gagné, son pari foireux. Il l’avait gagné, son droit d’aller se faire descendre. Babee, elle, devait rester. Persister à survivre. C’était la promesse qui en découlait, désormais. Elle n’avait plus le droit de crever. Alors, pour répondre à son affront, elle leva la main. Abaissa ses doigts pour que seul son majeur reste levé. En échange, il lui adressa un clin d’œil. L’amour fou, l’amour sincère. Quelque part, le temps s’arrêta enfin. Incertain. La main de Mads – elle ne s’était pas rendue compte qu’il avait fondu la masse pour la rejoindre – la frappa violemment au visage. Qu’est-ce qu’ils avaient fait ?
Cinquante-neuvième Jeux de la Faim. Soixante-quatrième édition. Aucune différence. Deux volontaires. Deux frères. Srzenski, prie.
CHAPITRE UN.
en rédaction.
Dernière édition par Babeelone Srzenski le Lun 13 Jan - 0:11, édité 3 fois
Swain Hawkins
△ correspondances : 5710 △ points : 0 △ à Panem depuis le : 18/06/2012△ humeur : I'm a fucking monster. △ âge du personnage : 38 y.o.
can you save me? statut: It doesn't hurt me anymore. relationships:
Sujet: Re: cum prima luce (babeelone) Sam 11 Jan - 19:27
Bienvenue sur MJ !
Reed Emerson
△ correspondances : 1464 △ points : 11 △ multicomptes : Charlie la Pacificatrice, Juju le Rebelle & Gold la rêveuse (Ex Elyas) △ à Panem depuis le : 09/01/2013△ humeur : Se sent vide et abandonné, désespéré par la chute de Coin et l'échec de la rébellion. △ âge du personnage : Vingt-six ans △ occupation : Sniper dans l'armée du Treize
Sujet: Re: cum prima luce (babeelone) Sam 11 Jan - 19:29
Rebienvenue ! Ton histoire a l'air vraiment intéressante
Invité
Sujet: Re: cum prima luce (babeelone) Sam 11 Jan - 20:20
Bienvenue parmi nous J'adore ton personnage *.*
Invité
Sujet: Re: cum prima luce (babeelone) Sam 11 Jan - 20:28
Oh gosh j'adore déjà ta fiche !! Bon courage pour le reste !
Invité
Sujet: Re: cum prima luce (babeelone) Sam 11 Jan - 20:51
EUKE !!! MARRY ME !!! Déjà le pseudo est à tomber, j'adore, j'adore ! Ensuite l'avatar correspond trop bien mais surtout... C'est le style, la plume, ton personnage magnifique ! J'adore j'adore j'adore !
BIENVENUE PARMI NOUS !!!
Je veux un lien ça c'est sur !!! Mais bon je pense que ça sera plus négatif puisque tu es à la solde des petits soldats de plomb des pacificateurs et que du coup elle va plutôt te fuir qu'autre chose ! T_T
Invité
Sujet: Re: cum prima luce (babeelone) Sam 11 Jan - 21:00
Je suis soufflée, je m'attendais pas du tout à ce genre de commentaires Merci beaucoup beaucoup tout le monde Elyas, han j'espère ne pas te décevoir alors Shawn & Jaqen, merci c'est trop gentil Harmonie, omg t'es adorable merci beaucoup ! avec plaisir pour le lien et t'inquiète pas, on va trouver quelque chose qui dépote quand même !
Invité
Sujet: Re: cum prima luce (babeelone) Sam 11 Jan - 21:58
(i love you.) (i'm glad you're back.) (nothing else to say.)
Invité
Sujet: Re: cum prima luce (babeelone) Sam 11 Jan - 22:12
Moi aussi j'adore (et puis Tatiana colle parfaitement ) si j'avais été du bon district je t'aurais supplié un lien xD
Invité
Sujet: Re: cum prima luce (babeelone) Dim 12 Jan - 11:52
MI AMOR (puissance infinie) ELANOR, merci beaucoup
Invité
Sujet: Re: cum prima luce (babeelone) Dim 12 Jan - 12:35
MILLAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
Invité
Sujet: Re: cum prima luce (babeelone) Dim 12 Jan - 12:48
RIRIIIIIIIIIIIIIIIIII
Invité
Sujet: Re: cum prima luce (babeelone) Dim 12 Jan - 13:18
(re)Bienvenue sur MJ alors si j'ai bien compris En tout cas c'est vrai que tu écris super bien Hâte de voir le reste
Thybalt M. Homens
△ correspondances : 8988 △ points : 29 △ multicomptes : raven, gwendal, eurydice (denahi) △ à Panem depuis le : 22/12/2011△ humeur : désabusé △ âge du personnage : trente quatre ans △ occupation : médecin de campagne ~ bras droit du chef des rebelles