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J2 « How do we sleep while our beds are burning » [Terminé]
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Sujet: J2 « How do we sleep while our beds are burning » [Terminé] Mar 23 Aoû - 18:13
How do we sleep while our beds are burning « L. Catalina Meery & Finley M. Blythe »
Ce fut la lumière du jour qui me réveilla. Puisqu'on était dans l'arène, et qu'ici tout était décision des juges, cela ne me permettait pas pour autant de savoir quelle heure il était. Il pouvait être 6h du matin comme 10h pour ce que j'en savais. Il fallait croire qu'à présent je devais, nous devions nous mettre à raisonner seulement en terme de lever et de couché du soleil. Je n'avais pas eu trop froid cette nuit et c'était une bonne chose. Dans la forêt les arbres coupaient le vent, et Finley m'avait tenu chaud. Encore un truc que je pouvais rajouter à la liste de « comment je ferais sans Fin ». La journée de hier me paraissait à la fois si brulante dans mes souvenir et si lointaine, irréelle plutôt. J'avais connu la mort pour la première fois dans ma vie. Pour la première fois je m'étais sentie touchée réellement. Nathan, Reena, et même tous les autre dont j'ignorais le nom. Mais c'était terminé pour eux. Et si je voulais vivre je devais les effacer de mon esprit. Pour le moment du moins. Je n'imaginais pas gagner, mais je ne voulais pas mourir sans avoir essayé de me battre.
En bougeant je réveillai Finley, je le sentis bouger à son tour. Je me hissai hors du sac de couchage, avec d'enlever ma veste, j'étais en sueur, et de la ranger dans le sac à dos camouflé. « Plus tard faudra trouver autre chose pour le camoufler. Cette cape peut servir qui sait... » Si un jour on m'avait dit que mes premier mots au réveil serait Plus tard faudra trouver autre chose pour le camoufler. Cette cape peut servir qui sait... je ne l'aurais pas cru. Mais si on m'avait dit qu'un jour je participerais aux Hunger Games de toute façon.. J'adressai un sourire à Fin, qui voulait à la fois dire bonjour, comment tu te sens, je suis contente de t'avoir avec moi... Tout ne peux pas être dit avec des mots durant les Hunger Games, mais je savais qu'il me comprendrait. Quand il fut sortit du sac de couchage, je le rangeai dans le sac à dos, avant d'entreprendre de descendre de l'arbre. Je savais qu'il me suivrait, on fonctionnait en équipe, et on pensait comme une équipe. La descente fut moins laborieuse que la montée, mais j'avais des courbatures de partout d'avoir couru sur une aussi longue distance. Je ne put m'empêcher d'émettre quelque grognement pendant la descente, à chaque fois que je faisait fonctionner mes cuisses ou mes mollet un peu trop. Mais les courbatures n'était pas le pire maux. Un fois arrivé à terre, je plongeai mes yeux dans ceux de Fin. Nous savions ce que nous devions faire. « Bon sang je meurs de soif... » Je savais que lui aussi. Et notre priorité de la journée serait de trouver de l'eau, c'était certain. Je ne pourrais pas tenir 24h de plus sans boire. Et mon corps non plus, je venais du 6, je savais ce genre de chose...
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Sujet: Re: J2 « How do we sleep while our beds are burning » [Terminé] Mar 23 Aoû - 21:55
La nuit n’avait pas été des plus reposantes. Blottie contre le corps chaud de Catalina, j’avais eu un mal fou à dormir. En général, sa présence auprès de moi suffisait à m’apaiser, mais le visage de Reena, de Nathan et de tous les autres tributs qui avaient péris lors de la première journée me tourmentaient. Entre les cauchemars sanglants et les réveils nerveux parce que j’avais entendu une branche craquer ou le vent siffler, j’avais passé la nuit à me réveiller. J’avais tenté, tant bien que mal, de ne pas trop bouger pour ne pas réveiller ma coéquipière… Je sais, les jeux sont sensés se déroulés en solo, mais ce qui se passait entre Catalina et moi était tellement fort que je ne pouvais me permettre de l’ignorer.
Cette fois je ne fus pas réveillé par un quelconque craquement ou tout simplement le soleil, mais bien par un soleil encore plus éclatant que le véritable. Bon je sais, je suis un peu trop… vieux jeu, mais que voulez-vous? C’est comme ça ! Pour en revenir à ce que je disais, je fus réveillé par Catalina qui tentait de s’extirper du sac de couchage. Pas évident puisque je l’avais fixé à la grosse branche grâce au filet de pêche. Nous avions donc passé la nuit sous ce dernier y compris. Ce n’était pas la meilleure manière de faire, mais lorsque nous aurions trouvé de l’eau, nous pourrions penser à établir un campement stable. Je pourrai donc le tendre pendant la nuit de manière à nous faire une espèce de plateforme entre deux arbres. Nous le recouvrirons de branches, feuilles et autres substances végétales afin de le camoufler et le tour serait joué.
Tout en réfléchissant à mon plan de campement, je sortis du sac de couchage. Mon corps tout endoloris me faisait souffrir. La course d’hier n’avait pas aidé à garder la meilleure des formes. De son côté, Catalina s’acharnait à rentrer sa veste dans le petit sac qui était déjà presque plein, fallait y laisser de l'espace pour la sac de couchage. « Plus tard faudra trouver autre chose pour le camoufler. Cette cape peut servir qui sait... » Ça remarque me fit sourire. Elle n’avait pas tord, j’y avais moi-même pensé. « Lorsque nous le pourrons, nous le recouvrirons de boue ou nous y fixerons de grosses feuilles. » À mon tour, je retirai ma veste que je tentai d’attacher autour de ma taille pendant que Cat fourrait le sac de couchage dans ce qui restait d’espace dans le sac à dos. Lorsque nous eûmes plié bagages, nous descendîmes de l’arbre. En bonne élève qu’elle était, la jeune femme avait parfaitement retenu les notions de base pour grimper aux arbres. Du coup, la descente ce fit plus rapidement et sans embuche. Arrivés au pied de l’arbre, Catalina se retourna et plongea ses yeux dans les miens. Je me sentis comme aspiré dans le vide, comme s’il n’avait rien d’autre au monde que ces yeux sombres et pétillants. Les étoiles qui y brillaient m’hypnotisaient comme un carillon fascine les enfants. Sans m’en rendre compte, je fis un pas en avait. J’allais lui prendre la main au moment où elle ouvrit la bouche, ce qui me ramena directement à la réalité. « Bon sang je meurs de soif... »
Je la regardai un moment, le temps que ces paroles fassent effet. Soif? Ah oui, l’arène, la gourde, les jeux… Tout me revint d’un coup, de même que la faim qui me vrillait l’estomac se fit soudainement claire. « Et moi j’ai faim! Je propose que l’on mange une petite portion de nourriture tout en marchant à la recherche d’un point d’eau. Nous avons mis une assez grande distance entre la corne et nous hier, je ne crois pas qu’il y ait beaucoup de tribut dans le coin. On peut se permettre une allure un peu moins à la cavalerie. Restons tout de même sur nos gardes… »
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Sujet: Re: J2 « How do we sleep while our beds are burning » [Terminé] Mar 23 Aoû - 22:31
Finley n'avait pas l'air reposé. J'ignorais à quoi je ressemblais, et je n'avais pas le courage de chercher à le voir. Tant pis. Je devais avoir l'air affreuse. Je n'avais pas non plus le courage de détacher ma tresse pour démêler mes cheveux avec mes doigts et la refaire. Je ferais ça lorsque nous aurions trouvé de l'eau. Donc je devais avoir l'air fatiguée, morte de trouille, mon visage devait être couvert de poussière, et mes cheveux devaient s'échapper de ma tresse pour me voler partout devant les yeux. Sympa quoi, je me demandais encore pourquoi Fin n'était pas partit en courant. Un peu d'humour ne pouvait pas nous faire de mal, mais j'avais réellement du mal à oublier les jeux. L'air fatigué peut être, mais Finley n'en était pas moins séduisant. Ses yeux sombres, ses sourcils épais, son air de dur alors que je savais moi même qu'il n'en était rien. Il arrivait encore à accélérer les battements de mon cœur en se contentant de me regarder alors que nous avions de grandes chances de mourir dans les prochains jours, voire les prochaines heures, c'était insensé. Et moi qui n'étais jamais tombée amoureuse, n'avait jamais même ne serait-ce que flirté avec un représentant du sexe opposé, j'étais loin d'y être habituée. Je ne peux pas dire que c'était désagréable, non j'aurais menti, mais c'était déconcertant.
Enfin bref, la première pensée que j'eus en me réveillant fus que j'étais positivement surprise que le filet n'ait pas lâché pendant la nuit, et que nous ne nous soyons pas écrasés des mètres plus bas durant la nuit. J'avais confiance en Finley et en ses nœuds, mais je n'accordais aucune confiance aux juges qui avaient mis le filet dans la corne d'abondance. On pourrait s'en servir si il supportait notre poids. C'était bon à savoir. Je ne savais pas exactement encore comment, mais Finley était plutôt doué pour inventer ce genre de chose. La cape elle même pourrait se révéler d'une utilité suprême, et comme le dis Fin, « Lorsque nous le pourrons, nous le recouvrirons de boue ou nous y fixerons de grosses feuilles. » Je hochai la tête. Nous le savions tous les deux, le recouvrir de boue passait par trouver de l'eau. Comme quoi tout revenait à l'eau.
Une fois arrivée en bas je passai le sac autour de mon dos, Fin l'avait assez porté hier, et j'ajustai les bretelles. Serrée, très serrées pour ne pas qu'il glisse pendant notre marche, ou une éventuelle... Confrontation. J'avais réussis à l'éviter jusque là, et je souhaitais que cela dure. Lorsque je parlai de l'eau, Finley mis un certain temps à réagir. Comme si contrairement à moi, il lui fallait du temps pour se remettre dans la réalité des jeux. Je lui fit un sourire désolé, avant de lever le bras au dessus de ma tête, pour les étirer. Dire que j'étais courbaturée était un euphémisme. J'étais habituée au confort, et grâce à la nuit que j'avais passée, mes cuisses et mollets n'étais pas les seuls muscles qui me faisaient souffrir. Un peu de marche me ferait du bien. Dire que j'en venait a penser ça ! Alors que hier j'aurais tout donné pour pouvoir m'arrêter et souffler ! « Et moi j’ai faim! Je propose que l’on mange une petite portion de nourriture tout en marchant à la recherche d’un point d’eau. Nous avons mis une assez grande distance entre la corne et nous hier, je ne crois pas qu’il y ait beaucoup de tribut dans le coin. On peut se permettre une allure un peu moins à la cavalerie. Restons tout de même sur nos gardes… » J'avais faim aussi d'ailleurs. En plus de nos conditions de sommeil sommaires, j'étais également pas du tout habituée à avoir faim et soif. J'étais désarmée face à cette désagréable sensation. « C'est une excellente idée ça ! Et ça me soulage, je suis pas en état de courir. » Je fit glisser mon sac de mon épaule, avant de l'ouvrir et de sortir deux petits sachets de nourriture déshydratée. C'était tout sauf une mauvaise idée ! Je remis le sac à dos sur mon épaule, avant de tendre l'un des sachets à Fin. Le sac à dos contenait exactement 12 petits sachets. Il allait également falloir trouver de quoi se nourrir... Nous nous mîmes en marche, j'ouvris mon sachet avec de jeter le plastique par terre et de mordre dans... Je préférais pas savoir ce que c'était. Ça avait un goût assez fade, mais c'était de la nourriture, et c'était bon a prendre. D'une main je croquai dedans doucement, en prenant le plus de temps possible, et de l'autre je serrai toujours mon couteau. Il n'allait pas me quitter d'aussi tôt celui là. « Tu sais reconnaître ce qui est comestible et ce qui l'est moins ? Parce qu'on tiendra pas longtemps avec ça. Il va falloir chasser, et inutile de te dire que je l'ai jamais fait, et trouver des... truc comestibles ! » C'était une première pour moi, ce genre de vie, et mon manque de connaissances sur le sujet devait amuser Finley.
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Sujet: Re: J2 « How do we sleep while our beds are burning » [Terminé] Jeu 1 Sep - 19:40
« C'est une excellente idée ça ! Et ça me soulage, je suis pas en état de courir. » Je souris à cette remarque. Il était vrai que la veille, on y était allé un peu fort dans la course. À croire qu’on avait une quelconque créature démoniaque aux trousses. Bon, j’avoue que ce n’est pas bien loin de la vérité. Il ne s’agit pas là des autres tributs, mais du Capitole. Si l’on considère que ce que qu’ils nous font subir au sein du gouvernement n’est pas chose humaine, vous comprenez pourquoi je me donne le droit de qualifier le Capitole de démoniaque. Après tous, mettre des jeunes dans une arène et les forcer à s’entretuer est assez barbare et dépourvu de toute considération pour l’humain. Bon, assez fait le procès du Capitole, revenons en à nos moutons…
Nous marchions tranquillement sur le chemin, pas très loin de l’endroit où nous venions de passer la nuit. Bien que l’endroit fût bien situé, il nous manquait toujours la proximité d’une source hydraulique, ce qui était à considérer en priorité. Je ne venais peut-être pas du quatre ou du six comme Cat, mais je savais que sans eau, nous ne tiendrions pas bien longtemps. Ma coéquipière, mot qui ne devrait pas être utilisé dans notre situation, fouillait dans le fond de notre sac. Elle y extirpa deux sachets de nourriture déshydraté et m’en tendis un. D’une main, je l’attrapai et y déchira l’ouverture. Tout en marchant, nous nous mîmes à manger. AU bout d’un moment, Catalina brisa le silence dans lequel on s’était installé. Il ne s’agissait pas d’un silence gêné, mais d’un silence complice. Comme si tous ce qui se passait dans le monde, dans nos têtes se communiquait que par la pensée. Pas la moindre parole pour se comprendre. Comme avec Hielder… Un sentiment de nostalgie m’envahit. Mon frère me manquait plus que jamais alors que j’étais dans cette arène aujourd’hui. Tout en ayant l’impression qu’il était loin de moi, je le sentais si prêt…
« Tu sais reconnaître ce qui est comestible et ce qui l'est moins ? Parce qu'on ne tiendra pas longtemps avec ça. Il va falloir chasser, et inutile de te dire que je l'ai jamais fait, et trouver des... truc comestibles ! » Éloignant mes pensées de ce mort qui me hantait, je me concentrai sur ce que me disait Catalina. Comestible? Chasser? Il me fallut un moment avant de vraiment prendre conscience de ce qu’elle me disait. « Je me débrouille… Je ne suis pas un expert de la survie ne pleine nature, mais ma mère m’a appris suffisamment de chose pour que je puisse nous permettre de nous nourrir pendant un certain temps. » Je me tus un moment avant de reprendre sur un ton grave : « Mais là n’est pas le problème. Il nous faut trouver de l’eau le plus rapidement possible. J’ai vraiment la bouche sèche et il ne faudra pas longtemps avant que d’autres symptômes ce manifestent… »
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Sujet: Re: J2 « How do we sleep while our beds are burning » [Terminé] Ven 2 Sep - 22:56
Le silence entre nous deux n'avait de un pas besoin d'un comblé, et de deux il était bien plus sur de le laisser perdurer. Ainsi nous gardions tous les deux notre ouïe pour la surveillance des alentours. J'étais sur le qui vive, et ce même si la présence de Finley me faisait me sentir protégée. Qu'est ce que ça allait être si je me retrouvais seule... Je préférais chasser cette possibilité de mon esprit. Mais ce silence eu aussi pour conséquence de me pousser à réfléchir, et une question traversa mon esprit. Devant la télévision, que pensaient mes parents, que pensait Allen ? Je m'amusais à la pensée qu'Allen devait avoir envie de réduire Fin en bouillie. Mais trêve de plaisanterie, avaient-il pleuré la veille lorsque les jeux avaient commencé ? Lors de mon interview ? Lors du défilé des tributs ? Les habitants du 6 leur avaient-il déjà présenté leur condoléances. Avaient-ils osé rendre visite à la famille de Nathan, qui avait perdu la vie hier ? Tout un tas de question. Tremblaient-ils autant que moi ? Non, ça c'était impossible.
Puisque moi j'étais tout simplement morte de trouille, à chaque bruissement de feuille, chaque petit cri d'animal, des frissons s'emparaient de moi, des sueurs glacées me parcouraient le corps. Sans m'en rendre compte j'avais glissé ma main libre, celle qui n'était pas agrippée à mon couteau donc, dans celle de Fin. Pour me rassurer ? Surement. En tout cas il m'avait laissé faire, chose pas réellement étonnante au fond, mais tout de même profondément apaisante. Lorsqu'il avait tourné son regard vers moi je lui avait adressé un sourir sincère. « Je me débrouille… Je ne suis pas un expert de la survie ne pleine nature, mais ma mère m’a appris suffisamment de chose pour que je puisse nous permettre de nous nourrir pendant un certain temps. » C'était la première fois qu'il me parlait de quelqu'un de sa famille. Mais a vrai dire dans les jeux on a pas réellement le temps pour ce genre de conversation, pour se connaître en profondeur. Même si je brulais d'envie de tout savoir de lui, de sa vie et de celui qu'il était avant les jeux. Sa mère était quelqu'un de sage en tout cas, à ce que j'en devinais. « Mais là n’est pas le problème. Il nous faut trouver de l’eau le plus rapidement possible. J’ai vraiment la bouche sèche et il ne faudra pas longtemps avant que d’autres symptômes ce manifestent… » Je ne pouvais qu'être d'accord. Je redevins grave et mon visage se ferma. J'avais la bouche sèche aussi, et pas qu'un peu. Cela faisait déjà plusieurs fois que je ravalai ma salive à la recherche d'un quelqu'un apaisement mais sans réel succès. Mais alors quoi ? Avions-nous seulement un plan ? La réponse était bien sur non... Pas le moindre. Et si il n'y avait pas d'eau ? Pas une goutte ? Je savais quelle aurait été la méthode la plus rapide pour trouver ce que nous cherchions désespérément, mais je ne pouvais me résoudre à la proposer moi même. De toute façon Fin arriverait à la même conclusion que moi, peut être même que c'était déjà fait... « Je sais... » Pas besoin d'en rajouter plus, je crois que nous étions tous les deux conscient de ce qu'il se passe très rapidement lorsqu'un organisme humain n'est plus approvisionné en eau... « C'est quoi le plan ? »
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Sujet: Re: J2 « How do we sleep while our beds are burning » [Terminé] Lun 5 Sep - 19:11
« Le jour de notre mort traverse chaque jour de notre vie comme une eau plus sombre dans l'eau limpide, mais nous sommes trop agités pour le voir et saluer comme il convient notre prochaine disparition dans toutes présences du monde. » Et voici une chose que me disait couramment Hielder avant que le destin ne ramène son âme. Cette citation était très significative pour lui. Bien que je n’en aie jamais pleinement compris la raison, il ne m’est pas rare d’y repenser. Elle me rappelle mon frère, mais aussi la fragilité de la vie et des relations humaines. Il faut chérir tous ceux que nous aimons comme nous chérissons la vie. Il faut apprécier la vie parce que lorsque le destin s’y prend à nous retirer notre élixir bleu, on se rend bien compte que l’existence ne tient qu’à un fils. Dans toute cette histoire, il n’aura pas fallut que le Capitole ne m’arrache à ma famille, mes amis et mon foyer pour me faire comprendre le vrai sens de la vie. Il aura seulement fallut que je rencontre cette fille qui était, tout comme moi, destiné à une mort certaine. S’il fallait, j’allais me battre pour la garder en vie. Pas question de me laisser abattre comme un vulgaire animal.
Désespéré, je regardais Catalina. Tous deux, nous étions arrive à la même conclusion. Il n’y avait qu’un seul moyen de trouver de l’eau et cette méthode ne plaisait à ni un, ni l’autre. Se séparé n’était peut-être pas la chose la plus intelligente que nous allions accomplir dans cette arène, mais elle allait certainement nous permettre de survivre. Ou, au moins, de ne pas mourir de soif. « Je sais... » , m’avait-elle dit d’une voix douce. Aussi fragile que pouvait paraître cette fille, elle était forte en dedans. Elle n’avait pas froid aux yeux et était doté d’un courage hors pair. C’est ce fort caractère dans ce corps si fragile qui avait sut m’attendrir. « C'est quoi le plan ? » Pour la première fois, j’avais senti la crainte dans sa voix. La peur de se séparé, la crainte de ne plus jamais pouvoir se regarder de la sorte. Les yeux dans les yeux, le cœur battant à tout rompre. Parce que oui, mon cœur battait à toute allure. Si une telle chose avait été possible, j’aurais bien crut qu’il allait s’extirper de ma poitrine et s’enfuir dans la forêt. Je n’avais pas envie de la quitter, pas envie d’être celui qui signerait la séparation de deux êtres amoureux. Oui. Aussi étrange que cela puisse être, j’étais vraiment amoureux de cette fille. Faut croire que le temps n’est pas toujours celui qui rend l’amour possible.
Doucement, je pris la main de Catalina. Le regard plongea au fond du sien, je me jetai à l’eau. À une autre pour la qualité du jeu de mots ! « J’ai bien peur que nous n’ayons pas le choix! Mais on ne va pas rester séparé bien longtemps, t’en fait pas. Je ne laisserais pas arriver une chose pareille. Et puis, si y a un problème, tu connais le signal. T’inquiète, on se retrouve ici, avant le coucher du soleil. » Je me penchai et l’embrassai sur la joue. Au contact de mes lèvres sur sa peau fit naître une multitude de chocs électriques qui suffirent à me redonner la force. À contre cœur, je lâchai sa main puis disparu entre les arbres. À présent, seul le destin était maître de notre amour…
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