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Sujet: Re: Jour 1 & 2 : Demain nous verrons bien toujours pire je suppose au plus bas du tréfonds de la nature humaine [Terminé] Mer 24 Aoû - 18:10
Nous marchions à une cadence soutenue, je sentais d'ailleurs mon rythme cardiaque s'accélérer de minute en minute. Au district Sept, je m'étais habituée à courir comme une pile électrique. Dans cette arène, c'était différent. J'avais déjà passé toute la journée précédente à me frayer un chemin à travers le labyrinthe, et malgré le repos dont mes membres avaient bénéficié, les muscles de mes jambes demeuraient douloureux. Je commençais à ressentir une soif lancinante, que l'air froid n'atténuait en rien. J'étais pressée de retrouver le bassin dans lequel je m'étais baignée la veille ; il ne devait se trouver qu'à quelques centaines de mètres de là où nous nous trouvions actuellement. Nous l'aurions rejoint dans dix minutes, tout au plus. Mon interrogation sur le sac-à-dos que portait Skyler semblait l'ennuyer légèrement. Il n'aurait sans doute pas souhaité en parler, histoire d'éviter de songer à ce qu'il pouvait contenir. Je le compris lorsqu'il me répondit. « Un peu d'eau, un sac de couchage et un peu de nourriture déshydratée... » De la nourriture. Exactement ce dont nous avions besoin. Cependant, nous étions en position de chasser, ce qui ne serait pas toujours le cas dans l'arène. Il fallait donc conserver cette nourriture déshydratée pour les instants plus rudes à venir. Ça, c'était ce que me soufflait ma raison. En réalité, j'avais tout de suite envie de la manger, mais je ne le ferais pas.
« Tu t'y connais un peu en plantes comestibles ou médicinales ? Je peux attraper une proie avec un peu de chance, mais ça serait un plus de trouver une plus grande variété de nourriture. » Je ne sais pas s'il parlait pour éviter le silence, ou par réel intérêt. Je réfléchis à sa question. J'avais passé quelques heures à l'atelier des plantes, au centre d'entraînement, mais je n'en avais pas repéré une seule comestible depuis mon atterrissage dans les Jeux. Peut-être était-ce parce que je n'avais pas assez bien regardé ? De toute manière, il faudrait bien que je fasse quelque chose pour notre survie. Cette idée m'effrayait, car je ne m'étais pas encore réellement confrontée aux dangers qui régnaient ici. Mais il fallait bien un commencement. « Un peu, oui. On verra dans le labyrinthe, qu'en penses-tu ? » Je tentais de repousser l'échéance du moment où nous devrions nous séparer, et ça se sentait clairement. Il me prenait sans doute pour une mauviette. Ce que j'étais. Je n'avais jamais subvenu toute seule à mes besoins. J'avais besoin de quelqu'un pour veiller sur moi et me donner des ordres - je me donnais des airs un peu trop courageux, je crois. « Je me souviens qu'il y a un bassin, un peu plus loin. J'y ai bu un peu d'eau, hier. Tu comprends pourquoi mes vêtements étaient trempés. » J'esquissai un faible sourire et regardai Skyler en coin. Je ne comprenais pas vraiment ses sentiments à mon égard. Il semblait ne pas trop m'aimer, mais faisait pourtant en sorte de me garder en vie. Et pour tout dire, je ne comprenais pas non plus ce que je ressentais vis-à-vis de lui. A la base, je devais le manipuler pour finalement le tuer. Or, désormais, je ne désirais plus du tout cela. Il avait deviné mon plan et m'avait rendue honteuse. Je voulais me racheter, je crois. C'était inédit pour moi, et ça me déstabilisait. Finalement, après quelques minutes de marche silencieuse et rapide, nous arrivâmes au susdit bassin. Ses eaux étaient toujours aussi calmes, et je m'arrêtai quelques secondes à côté de lui, attendant que mes coéquipiers fassent quelque chose, remplissent la gourde ou autre. Devant nous, à quelques mètres, se dressait le labyrinthe, impressionnant. Je pris soin d'éviter de le regarder.
Dernière édition par E. Eglenver Blackheart le Mer 24 Aoû - 23:34, édité 1 fois
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Sujet: Re: Jour 1 & 2 : Demain nous verrons bien toujours pire je suppose au plus bas du tréfonds de la nature humaine [Terminé] Mer 24 Aoû - 22:36
And I'm wondering why I still fight in this life. Cause I’ve lost all my faith in this damn bitter strife. And it’s sad, it’s so damn sad
Je pensais logiquement à défaut de penser avec mon coeur. Si je le remettais en marche ce dernier allait me poser bien trop de problèmes et je ne voulais pas qu'il en fût ainsi. Alors je me cherchais des choses auxquels pensés, notre survie était un sujet qui m'absorbait entièrement. Je réfléchissais déjà au prochain arrêt, à ce que nous devions trouvé, si nous trouvions un point d'eau nous pourrions remplir notre bouteille qui s'était vidé entre hier après midi et ce matin. Il nous fallait la remplir, boire tout notre saoule puis repartir en quête de nourriture. Je réfléchissais par étape, je devais passer à la prochaine étape avant de mettre l'étape d'après en marche. Un pas à la fois sans me détourner du sentier qui me mènera jusqu'à la prochaine soirée. C'était simple, certainement pas naturel, mais logique et la logique était tout ce qui m'empêchait de sombrer sur le coup. J'ai finalement répondu à Eglenver au sujet du sac avant de lui demander si elle s'y connaissait en plantes autant médicinale que comestible, toute connaissance était bonne à prendre. Il aurait été extrêmement stupide de mourir dans ces jeux à cause de l'ingestion d'une plante ou d'un fruit mortel. Mes yeux posés sur la jeune femme j'attendais une réponse qui mis du temps à sortir pour une raison qui me sembla évidente : « Un peu, oui. On verra dans le labyrinthe, qu'en penses-tu ? » N'ayant aucun intérêt à l'effrayer j'hochais la tête tout en détournant le regard conscient qu'elle était effrayé. Ce qui m'avait étonné sur le coup, depuis le début elle semblait si indifférente à ce qui pouvait arriver, à tout ce qui ne touchait pas sa propre survie que je ne m'étais jamais demandé si elle avait peur ou non.
« Je me souviens qu'il y a un bassin, un peu plus loin. J'y ai bu un peu d'eau, hier. Tu comprends pourquoi mes vêtements étaient trempés. » La fixant je me souvenais de son arrivé impromptue dans la petite cavité que nous avions trouvé par hasard Kirsen et moi. Je m'étais tout d'abord demandé comment elle était arrivée là avant d'avoir remarqué ses vêtements mouillés et le fait qu'elle allait crever de froid. « En effet, mais pour être trempé comme tu l'étais tu as du sacrément boire. » J'esquissais un léger sourire en la regardant du coin de l'oeil continuant à avancer sans me détourner des objectifs que je me répétais en boucle dans ma tête tel une longue litanie dont je ne devais pas me détourner. Nous atteignîmes finalement le bassin dont Eglenver avait parlé et voyant qu'aucun des deux filles ne réagissaient je levais les yeux au ciel avant de poser le sac sur le sol de le tendre à la jeune femme du district sept tout en disant : « On va prendre de l'eau, se laver un peu histoire de ne pas sentir le chient errant à des kilomètres à la ronde puis repartir. » Refermant le sac j'ouvrais mon gilet tout en regardant l'étendue d'eau avant de retirer une première manche tirant douloureusement sur la seconde arrachant une partie de la croûte qui s'était formée sur mon bras au passage. Mon poignard était désormais bien à vie coincée dans ma cicatrice alors que penché sur le bassin je lavais ma main pleine de sang séché et troué en un point. Le sang se remit à couler légèrement le long de mon bras en certain endroit alors que je soupirais. Heureusement ici il faisait moins froid que plus haut et je pu retirer mon t-shirt histoire de me débarbouiller sommairement. Je passais de l'eau sur mes bras tentant de laver comme je le pouvais ma plaie, je passais de l'eau sur mon visage, un peu sur mes cheveux appréciant le contact de cette dernière délicieusement glacé que pour me réveiller de cette léthargie d'où je sortais petit à petit.
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Sujet: Re: Jour 1 & 2 : Demain nous verrons bien toujours pire je suppose au plus bas du tréfonds de la nature humaine [Terminé] Mer 24 Aoû - 23:34
Skyler me fixa, et c'était comme s'il cherchait à lire en moi. Ses prunelles, pour une fois, ne s'étaient pas contentées d'être distantes. Je soutins son regard pendant quelques secondes, puis déviai le mien quelque part sur le sentier. Je n'aimais pas qu'on me sonde ainsi. C'était comme si on cherchait à m'ôter ma liberté, à pénétrer dans ma carapace de solitude. Et ça m'intimidait, aussi, je devais l'avouer. Mais c'était Skyler, et après toute l'indifférence qu'il avait éprouvée à mon égard, je ne pouvais qu'apprécier ce changement de tempérament. « En effet, mais pour être trempée comme tu l'étais tu as dû sacrément boire. » J'éclatai de rire, cependant que Skyler affichait un sourire amusé que je ne lui avais jamais vu arborer. Mon explication n'était pas très efficace, il avait raison. Mais je ne me faisais jamais exhaustive dans mes déclarations. Faire simple, concis et clair, ça suffisait, pour moi. Kirsen, à notre côté, semblait nous écouter attentivement. C'était une petite fille sage et timide, à l'air intelligent. Une de ces filles trop différentes de moi, mais que je ne pouvais m'empêcher de vénérer pour leur sagesse inexpliquée. Je la jalousais un peu, dans un sens. Elle était largement plus appréciable que moi, la peste vicieuse et égoïste. Mais bon. Elle avait choisi sa route, j'avais choisi la mienne. Quand mon rire se fut étranglé dans ma gorge, je fournis un rapport assez confus d'une voix mutine.« Euh, oui, disons que... ce fut... une grande rasade. » J'esquissai une mine candide que Skyler remarqua, un de ces sourires qui intriguait tout le monde. Ces paroles, futiles, me faisaient oublier l'horreur dans laquelle j'évoluais. La pente raide qui mutilait mes jambes, l'arène qui grouillait d'adversaires, et la faim qui menaçait de me faire rapidement entrer dans quelque crise de folie. Le labyrinthe approchait – j'avais peur.
Quand nous eûmes atteint le petit étang, Kirsen et moi attendîmes que Skyler se décide à prendre une décision. Je crois bien que, malgré mon orgueil, je le considérais comme supérieur à moi. Ses initiatives seraient les meilleures. Cela lui fit lever les yeux au ciel, et me décrocha un sourire. Il me lança le sac-à-dos après avoir récupéré la gourde. « On va prendre de l'eau, se laver un peu histoire de ne pas sentir le chien errant à des kilomètres à la ronde puis repartir. » La petite tribut du douze émit un léger rire enfantin. Je regardai Skyler ôter son blouson et découvris sa blessure avec une pointe d'effroi. Je n'avais pas bien pu la distinguer, le soir passé. Elle s'étendait en fait sur une bonne partie du bras du jeune homme, et semblait légèrement enflée. Point positif, le sang avait coagulé par endroit, promesse de cicatrisation. La pire chose à craindre était l'infection. Alors que Skyler ôtait son T-shirt, je me surpris à rougir et à baisser le regard vers le lac. Je n'avais jamais vu un garçon de mon âge ne serait-ce qu'à moitié nu : c'était considéré comme tabou dans le district sept. Je masquai ma gêne en m'accroupissant pour rafraîchir mon visage dans le lac. Kirsen fit de même, en nettoyant ses bras. Nous nous lavâmes donc de cette manière, silencieux. Parfois, je jetais des coups d'œil à Skyler, et me maudis à apprécier la vue de son torse nu. Allons, ne fais pas ta mijaurée, Eglenver ! Tu es ici pour tuer, pas pour te découvrir une attirance pour un garçon promis à la mort. Histoire de détendre l'atmosphère, je lançai une boutade d'une voix haut perchée. « Tu sais, je crois l'eau n'y changera rien. Ton odeur doit être natur... » Je m'arrêtai brusquement. Un frisson d'angoisse venait de me parcourir toute entière, jusqu'à la moelle épinière. Skyler, interloqué par mon mutisme trop soudain, releva le visage. Et c'est là que j'aperçus ce que j'aurais dû remarquer depuis longtemps. Je manquai de faiblir, de m'évanouir, de m'enfuir à toutes jambes, de me suicider, de... Non. Stop. Il fallait que je me reprenne. Ce n'était pas parce qu'un jeune homme s'avançait à pas de loups derrière Skyler, dans l'ombre du labyrinthe, que je devais m'affoler. Ou peut-être que si. La lance qu'il tenait, les muscles du bras bandés, était prête à empaler Skyler. Cela faisait à peine une seconde que je l'avais remarqué, mais son regard était focalisé sur le tribut du Douze. Cette seconde pouvait être décisive : il fallait que j'agisse. Allez ! Trouve quelque chose à faire, idiote ! Empêche ce garçon de tuer ton allié ! Un éclair sembla me frappa, car tout à coup, je plongeai mes bras dans le lac et en ressortis une grosse pierre taillée en pointe. Sans réfléchir davantage, je la jetai de toutes mes forces, les bras tendus, vers le tribut à la lance. Il était temps : il ne se trouvait plus qu'à un mètre de Skyler, qui, hagard, m'interrogeait toujours de ses iris splendides. Tout semblait s'être déroulé au ralenti, et quand ma pierre percuta la tête du tribut, je le regardai s'effondrer en arrière comme j'avais regardé les tributs des précédentes éditions des Hunger Games mourir. Sans pouvoir agir. Impuissante. Mais pourtant tellement fière de moi. Alors, au dernier moment, ce garçon me lança un regard, et un espoir incongru se forma dans mon esprit ; j'espérai l'avoir tué. Je souhaitais être devenue une meurtrière.
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Sujet: Re: Jour 1 & 2 : Demain nous verrons bien toujours pire je suppose au plus bas du tréfonds de la nature humaine [Terminé] Jeu 25 Aoû - 0:03
And I'm wondering why I still fight in this life. Cause I’ve lost all my faith in this damn bitter strife. And it’s sad, it’s so damn sad
J'avais bien du mal à comprendre Eglenver. Par ses déclarations elle restait concise et semblait toujours se maîtriser mise à part quand sa voix changeait de modalité, ce qui arrivait rarement je devais bien l'avouer. Alors, je faisais la seule chose qu'il m'était encore possible de faire, je la toisais du regard cherchant à comprendre dans ses traits ce que je ne comprenais pas dans ses mots. C'était un moyen comme un autre d'avancer pour savoir ce qu'elle pensait et si elle était fiable, sauf que ça ne semblait pas véritablement lui plaire car elle détourna les yeux. Je lançais ainsi une petite blague histoire de détendre l'atmosphère, je n'étais pas connu pour être un fanfaron et je faisais des efforts en ce sens pour décongeler le silence de mort. Alors qu'un léger sourire apparaissait sur mes lèvres, ce fut un rire franc qui sortit de celles de la jeune femme.« Euh, oui, disons que... ce fut... une grande rasade. » Mon sourire sembla s'imprimer sur mes lèvres alors que je continuais à la fixer avec appui sans aucune pudeur alors qu'elle arborait une mine pleine d'une candeur incompréhensible et qui m'intriguait. Préférant continuer à avancer qu'à m'attarder sur cette dernière nous arrivâmes assez vite au point d'eau où je fus forcer de donner des directives sans quoi les deux filles de notre trio seraient resté sans rien faire. Je tâchais de faire une remarque pratique, mais celle-ci arracha quelques éclats de rire à Kirsen. Prenant les devant je me m'installais au bord du lac et retirais mon gilet ainsi que mon t-shirt pouvant pleinement prendre conscience de l'ampleur des dégâts de mon combat du jour précédent. J'ai d'abord rempli la gourde avant de passer de l'eau sur mon torse, mon visage et mes cheveux pour me rafraîchir. Ça faisait un bien fou d'enlever, aussi minimalement que ce fût, la crasse qui s'amoncelait sur ma peau. Sans pudeur je restais torse nu, fixant mon reflet dans l'eau afin de savoir si j'avais un coup bleu pour gros que les autres et si la coupure sur ma pommette avait commencé à cicatrice ou à s'infecter. Prenant un peu d'eau dans mes mains je la passais sur mon visage retirant les traces de sang séché comme s'il s'agissait d'une seconde peau qui me répugnait. C'est alors qu'Eglenver s'adressa à moi d'une fois bien étrange avant que ses mots ne s'étranglent dans sa gorge. « Tu sais, je crois l'eau n'y changera rien. Ton odeur doit être natur... »
Toujours penché vers l'eau, je relevais mon visage pour voir ce qui se passait pensant en premier aux deux filles à quelques mètres de moi. Il n'y avait personne près d'elle et rien ne semblait aller mal, pourtant le visage de la tribut du du sept semblait livide, comme si elle venait de voir un fantôme. Ses mains plongèrent violement dans l'eau sans raison avant qu'elle n'en ressorte une grosse pierre qui pouvait s'avérer dangereuse si elle la lançait. Continuant à la fixer je posais ma main sur mon poignard prêt à bondir pour éviter le projectile si jamais elle le lançait. Ce qu'elle fit, sauf que ce ne fût pas dans ma direction. Suivant la trajectoire de la pierre je découvrais un tribut muni d'une lance derrière moi qui était prêt à m'embrocher l'instant d'avant et qui suite au coup s'effondrait au sol les yeux révulsé. Jetant un oeil aux deux filles je m'adressais à celle qui venait tout juste de me sauver : « Merci. » C'était sorti comme un soupire de soulagement alors que je me rendais compte que j'étais passé à un rien de me faire tuer sur le coup. Eglenver c'était déjà approché du tribut alors que sortant mon poignard je préférais rester méfiant alors que je lui soufflais : « Mais la prochaine fois, préviens moi plus simplement. J'ai vraiment cru que tu allais t'en prendre à moi... il est mort ?» Un trou se trouvait sur sa tempe là où la pierre l'avait atteint et je doutais qu'il puisse se relever, mais qui savait, on n'était pas là pour prendre de risque... La froideur de mes pensées eu le dont de me glacé le sang alors que je regardais le jeune homme étendu sur le sol mort, surement.
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Sujet: Re: Jour 1 & 2 : Demain nous verrons bien toujours pire je suppose au plus bas du tréfonds de la nature humaine [Terminé] Jeu 25 Aoû - 13:36
La scène n'avait pas duré plus de quelques secondes, mais c'était comme si ma vie venait de s'alourdir de dix ans. Je n'osais pas comprendre ce que j'avais fait. Je me contentais simplement de regarder le corps du tribut à qui je venais de lancer une pierre dans la tête, allongé et inerte. Je sentais le regard de Skyler fixé sur moi et ma victime. « Merci. » Un simple mot, dont je ne compris pas vraiment le sens à cet instant. Je me relevai avec du mal, comme un zombie, et m'approchai du tribut à la lance. Son visage était figé dans une expression affreuse, et un énorme hématome s'était incrusté sur son front. Par endroits la peau avait éclaté ; de minces filets de sang s'en échappaient. Mais ça ne me fit ni chaud ni froid. « Mais la prochaine fois, préviens moi plus simplement. J'ai vraiment cru que tu allais t'en prendre à moi... il est mort ?» La voix de Skyler m'importait peu, ce qu'il disait n'avait de toute manière aucune importance. Je me penchai sur l'adolescent, et mit quelques temps à me souvenir de son nom. Mark, du district Dix. C'était difficile à deviner, car il semblait beaucoup plus sauvage que les fois où je l'avais remarqué au centre d'entraînement. Des restes de boue indiquaient qu'il avait tenté de se camoufler, mais c'était son regard qui m'étonnait le plus : meurtrier et inhumain. C'est alors que ses mains s'animèrent, comme agitées par une force externe, et agrippèrent mon cou dans un dernier espoir d'assassinat. Les traits du tribut s'agitèrent et il poussa un râle morbide, qui me força à me saisir de la pierre gisant à nos côtés. L'étau de ses doigts sur ma gorge ne me faisait pas très mal – les forces semblaient avoir quitté Mark au moment où je l'avais fait basculer au sol. Je levai la pierre bien haut au dessus de son visage, et son regard suivit le mouvement de mes mains, impuissant. Je lâchai le petit rocher, qui s'écrasa une seconde plus tard sur la figure du jeune homme, dans un bruit d'os cassés répugnant. Une gerbe de sang vint décorer la pelouse sur laquelle j'étais accroupie. Puis le canon retentit, à la seconde où les doigts du tribut relâchaient mon cou. C'en était fini.
Je me mis à nouveau sur pieds, et restai quelques secondes immobile, mon visage dirigé vers le labyrinthe. Je ne devais pas réfléchir. Tout allait bien, allons ! J'effaçai rapidement les traces de rage et de tristesse sur mon visage, et me tournai vers Skyler et Kirsen. Ils me toisaient sans savoir quoi faire ou quoi dire. Ou bien, c'est ce que j'avais envie de voir, je ne sais pas. « Je... Oui. Là, il est mort. Mais tout va bien. Ce n'est rien. Je viens juste de tuer quelqu'un, mais c'est ce qu'on doit faire, dans cette arène, non ? J'ai bien agi. J'ai tué quelqu'un. Mais c'était vital. Je devais le faire. C'était vital. Oui. Je n'ai rien à me reprocher. » Plus je parlais, et plus je sentais ma gorge se nouer, les sentiments et le regret m'envahir. J'allais exploser. Littéralement. Mes propos étaient confus, tout comme mes pensées. Je m'éloignai de mes alliés, et sans réfléchir, lançai un coup de poing dans un buisson épineux de quelques mètres de haut. Je hurlai un cri désespéré et rageur, sans réfléchir aux conséquences de mon acte – la vie de ce garçon méritait bien que nous nous fassions repérer, non ? Non. Pourquoi pensais-je cela ? Il fallait que nous survivions. Mais ce que je ressentais était tellement fort, indescriptible et désolant. J'approchai ma main de mes yeux et aperçut avec difficulté des épines enfoncées dedans, tristes témoins du coup que j'avais infligé au végétal qui me dominait. Cependant, elles semblaient comme troubles, et je sentais de l'eau ruisseler sur mon visage. Une pluie était en train de s'abattre sur nous, parant tout ce que j'apercevais d'un voile de confusion. Je levai mon visage vers le ciel, mais n'aperçut pourtant aucune goute. Et c'est là que je compris. Il n'y avait pas d'averse. Je pleurais. Je refermai mon poing brusquement et du plus fort que je le pouvais, pour sentir les échardes s'enfoncer dans ma peau et le sang couler entre mes doigts. Ce que je faisais n'avait aucun sens. J'étais idiote. Je devais me ressaisir.
Je m'approchai du lac, et passai un peu d'eau sur mon visage pour essuyer mes traces de larmes. Puis je m'approchai des tributs du douze. « Bon, je crois qu'on ne devrait pas s'attarder ici. Laissons les Juges prendre le corps de ce... garçon. On a assez perdu de temps. » Ma voix était sèche. Skyler me toisait toujours, et la rage l'emporta. « Et arrête de me regarder comme ça ! » Je me détournai, et commençai à avancer vers le labyrinthe qui semblait vouloir m'engloutir. Je ne souhaitais pas encore réfléchir à mon acte, mais une chose était sûre : je ne me laisserais pas abattre.
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Sujet: Re: Jour 1 & 2 : Demain nous verrons bien toujours pire je suppose au plus bas du tréfonds de la nature humaine [Terminé] Jeu 25 Aoû - 23:41
And I'm wondering why I still fight in this life. Cause I’ve lost all my faith in this damn bitter strife. And it’s sad, it’s so damn sad
Je n'avais rien venu venir, je n'avais pas entendu le tribut se faufiler derrière moi et j'avais même cru qu'Eglenver comptait s'attaquer à moi. Stupide instinct de survie qui ne fonctionne pas correctement. Je l'avais remercier sans savoir que faire d'autre avant de lui demander s'il était toujours en vie, le canon n'avait pas encore retentit et je me demandais s'il ne préparait pas un coup fourré. Le garçon s'agrippa alors à la gorge de la jeune femme. Sans réfléchir je bondissais en avant prêt à lui porter le coup de grâce s'il la mettait en danger, mais je vis qu'elle ne semblait pas en mauvaise posture. Je la vis lever la pierre pareille à un enfant qui fait des expériences sur un insecte indifférent à la vie de ce dernier, avant qu'elle ne la lâche sur le visage déjà tiré du garçon dont je n'avais aucun souvenir. Le bruit qui s'en suivit me retourna l'estomac alors qu'une gerbe de sang s'était étalé sur l'herbe humide. Cette fois ci le canon retentit nous apprenant la mort du jeune homme alors que je poussais un soupir de soulagement bien contre moi. Lorsqu'elle se redressa je ne pu m'empêcher de toiser la jeune femme du sept qui semblait ébranler par ce qu'elle venait de faire. La fixant je comprenais le débat intérieure qui devait faire rage en elle et ça m'attristait un peu à vrai dire. Néanmoins lorsqu'elle tourna son visage vers moi et ma co-tribut elle semblait presque indifférente à ce qui venait de se produire, par contre sa voix l'était moins. « Je... Oui. Là, il est mort. Mais tout va bien. Ce n'est rien. Je viens juste de tuer quelqu'un, mais c'est ce qu'on doit faire, dans cette arène, non ? J'ai bien agi. J'ai tué quelqu'un. Mais c'était vital. Je devais le faire. C'était vital. Oui. Je n'ai rien à me reprocher. » La fixant avec toujours autant d'appuie je la voyais se débattre avec elle même pour justifier son acte alors que j'hochais la tête comme pour approuver ses dires bien que ça ne semblait pas lui apporter une quelconque paix intérieure. Eglenver s'éloigna me faisant craindre pour sa santé, qui sait comment on réagit dans ces instants là ? On est juste ébranler, on devient même fou, on ne sait que dire ou faire pour lutter et tout nous revient sans cesse au visage. La jeune femme porta un coup dans un buisson épineux alors que je continuais à la fixer de loin prêt à réagir s'il le fallait.
Les larmes qui s'écoulèrent le long de ses joues m'atteignirent en plein coeur alors que je restais cependant immobile. Il fallait qu'elle digère la nouvelle, j'agirai ensuite. La jeune femme s'approcha ensuite du lac pour essuyer les larmes qui avaient roulées le long de ses joues se retrouvant constamment pourchassé par deux paires d'yeux. « Bon, je crois qu'on ne devrait pas s'attarder ici. Laissons les Juges prendre le corps de ce... garçon. On a assez perdu de temps. » Mon regard était plein d'une tristesse que j'éprouvais pour elle, j'étais peiné de la voir ressentir ça alors que moi même je m'enlissais encore parfois dans les tourments de mes propres démons. Je la comprenais et je savais ce qu'elle ressentais même si elle ne réagissait pas de la même manière que moi. « Et arrête de me regarder comme ça ! » Sa manière de réagir était plus violente et sèche, mais c'était la même douleur qui s'écoulait de ses plaies, un mal sombre qu'on arrive pas à panser. La voyant se diriger vers le labyrinthe je la rattrapais en quelques enjambées attrapant sa main avant de l'obliger à se retourner la serrant dans mes bras. Ça devait paraître stupide, mais je serrais toujours mon poignard dans ma main droite, j'étais toujours torse nu et je ne savais même pas pourquoi je faisais ça. Ça ne servait à rien, j'espérais simplement que ç pourrait l'aider. « Ça va aller, je te jure, ça va aller...» Je lui murmurais ces mots comme si ça allait changé quelque chose, comme si ça allait effacer ce qu'elle venait de faire. Tout en étant conscient que je m'imposais une nouvelle promesse que je ne saurai certainement pas tenir. Je dus la tenir quelques minutes dans mes bras, car Kirsen vint tirer légèrement mon pantalon tout en me disant qu'on devrait aller et en me tendant mes vêtements et notre sac de vivre. Il était certain qu'on ne devait pas rester là.
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Sujet: Re: Jour 1 & 2 : Demain nous verrons bien toujours pire je suppose au plus bas du tréfonds de la nature humaine [Terminé] Ven 26 Aoû - 12:58
J'avais envie de crier encore, jusqu'à en perdre la voix et me replier sur moi-même. Mais je ne le ferais pas, car je devais penser à Skyler et Kirsen qui n'avaient rien fait pour subir ma rage. Je noyais mon ressentiment dans la colère intérieure, espérant simplement qu'elle n'exploserait pas une fois de plus. Je détestais exposer mes faiblesses au grand jour, et là, qu'avais-je fait ? J'avais pleuré devant tout Panem. Mais bien plus que leur avis, c'était celui de Skyler qui me contrariait. Désormais, il devait me prendre pour une fillette incapable de tuer quelqu'un alors que nous étions dans les Hunger Games. Je me sentais vraiment idiote. A quelques mètres de moi, j'apercevais le brouillard typique du labyrinthe stagner en une épaisseur froide et effrayante. Mais je m'en fichais, car il me faisait beaucoup moins peur qu'hier. J'avais juste besoin de marcher pour évacuer tout ce que je ressentais, je voulais qu'on me laisse tranquille, seule avec mes pensées. Mais ce ne fut pas le cas. Je sentis une main familière saisir la mienne, et même si j'étais bien destinée à ne pas m'arrêter de marcher, Skyler se faisait si insistant que je dus me retourner. Et là, sans prévenir, le jeune homme me prit dans ses bras. Je restais quelques instants hébétée, mon petit être pressé contre son torse nu, à tenter de respirer avec difficulté. « Ça va aller, je te jure, ça va aller...» Il tentait de me rassurer, mais sans le savoir, il faisait tout ce que je ne voulais pas qu'il fasse. Je souhaitais me montrer forte, et pas passer pour une adolescente frêle et fragile. Mais au fond de moi, j'avais envie que cette étreinte se prolonge une éternité, je désirais me blottir dans ses bras puissants jusqu'à l'étouffement. Cependant, ma raison m'assaillait, et je ne fléchis pas. Je le repoussai avec regret, mais masquai cela sous un masque froid et distant. « Je n'ai pas besoin de ton aide ! Je ne regrette pas ce que j'ai fait, et tu n'as aucune raison de chercher à me consoler ! Je ne suis pas faible, bon sang. » Tout en parlant, je cherchais à éviter son regard, car je savais que si je le croisais, j'allais à nouveau faiblir. Je n'étais qu'une menteuse. J'avais juste besoin de protection et d'amour, et c'est ce qu'il venait de m'offrir. Pendant plusieurs journées, c'est exactement ce que j'avais désiré de lui sans qu'il n'y réponde. Et maintenant qu'il le faisait, je le repoussais. J'étais vraiment inutile. Je choisis de me radoucir, espérant futilement qu'il me reprenne dans ses bras, encore et encore. Je n'éprouvais plus de pudeur à le voir torse nu. Après tout, j'étais presque une adulte, je ne devais plus me formaliser à de pareilles sottises. « Oh, pardon, je suis vraiment sur les nerfs... Merci, mais je t'assure que... enfin, je crois que je vais bien. Ça va sûrement me perturber un petit moment, et je vais être à fleur de peau. Mais ne te soucie pas de moi, Skyler. Franchement. Ça n'en vaut pas la peine... » J'esquissai un petit sourire fragile, qui contredisait clairement les larmes qui embuaient à nouveau mon regard. Ah non, pas encore, bon sang ! Il fallait que j'arrête de faire l'enfant. Tout allait bien. Oui, tout allait bien.
Kirsen revint du lac pour rapporter les vêtements de Skyler et le sac-à-dos. Je me chargeai de ce dernier, et repris ma route avec un peu plus de chagrin sur mes épaules. Je commençais à éprouver quelque chose de réel pour le tribut du Douze. De l'amitié, sans doute. Et il allait mourir dans cette arène, comme moi, comme Kirsen. C'était mal, et ça m'octroyait une nouvelle et énième faiblesse. « Partons, maintenant. » Le brouillard chassa mes larmes.
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Sujet: Re: Jour 1 & 2 : Demain nous verrons bien toujours pire je suppose au plus bas du tréfonds de la nature humaine [Terminé] Ven 26 Aoû - 18:31
And I'm wondering why I still fight in this life. Cause I’ve lost all my faith in this damn bitter strife. And it’s sad, it’s so damn sad
Une chape de béton c'était insérer dans ma gorge alors que je la regardais s'empêtrer dans ses émotions. Elle se débattait comme un animal englué dans une boue flasque et collante sans arrivé à s'en sortir. J'avais alors agit sans réfléchir. Je l'avais prise dans mes bras comme pour lui prouver que le monde n'avait pas changer, on a beau avoir l'impression qu'il disparaît sous nos pieds une étreinte reste une étreinte et la vie continue, on sent toujours le coeur qui bat. Je n'attendais pas d'elle qu'elle fonde en larme dans mes bras et me demande de la rassurer, je m'attendais à ce qu'elle reste droite à écouter ce que j'avais à lui dire sans fléchir pleine de son orgueil et de cette force féroce qui devait la faisait se mouvoir. Cependant, je ne m'attendais pas à ce qu'elle me repousse, c'est pourquoi je reculais d'un pas lorsque ses mains se posèrent sur mes épaules pour me repousser. J'essuyais le coup en la regardant alors qu'elle me sermonnait autant qu'elle ne le faisait pour elle. « Je n'ai pas besoin de ton aide ! Je ne regrette pas ce que j'ai fait, et tu n'as aucune raison de chercher à me consoler ! Je ne suis pas faible, bon sang. » Mes bras pendant le long de mon corps je la fixais sans arriver à capter son regard. Je ne pouvais pas aller à l'encontre de ses désirs même si dans le fond ce n'était pas vraiment ça qu'elle désirait. « Si tu le dis...» Alors je restais immobile en attendant de savoir ce qu'elle allait faire. Eglenver pouvait tentée de se mentir à elle même mais ça n'allait rien changer. On ressent toujours cette âpre impression de pincement au coeur qui paraît invivable, qui tiraille encore et encore comme si on allait se déchirer en deux. Peut-être ne ressentait pas cela, mais elle pouvait faire croire à quiconque que ça ne lui faisait rien, pas à moi. « Oh, pardon, je suis vraiment sur les nerfs... Merci, mais je t'assure que... enfin, je crois que je vais bien. Ça va sûrement me perturber un petit moment, et je vais être à fleur de peau. Mais ne te soucie pas de moi, Skyler. Franchement. Ça n'en vaut pas la peine... »
Continuant à la fixer je remarquais bien sur les larmes qui menaçaient de dévaler le long de ses joues, pourtant je restais immobile, comme freiner dans mes gestes par ce qu'elle avait dit plus tôt. Kirsen vint briser cet instant gênant et lourd en me tendant les affaires ainsi que notre sac. Eglenver récupéra le sac alors que je rangeais mon poignard dans ma ceinture, j'enfilais mon t-shirt ainsi que mon gilet. « Partons, maintenant. » La regardant, je jetais un coup d'oeil en arrière remarquant la lance que le tribut avait laissé tombé suite au choc de la pierre. « Attendez ! » Je revins en courrant sur nos pas pour récupérer la lance avant de les rejoindre et la tendre à la jeune femme du sept. La regardant dans les yeux je pouvais y voir les traces de sa tristesse, mais je ne fis aucun commentaire à ce sujet. « Kirsen et moi on a une arme, ça te serra toujours utiles... Maintenant on peut y aller. » Sans un autre mot ou un autre regard, j'ouvrais la marche vers le labyrinthe alors que nous nous enfoncions dans la brume opaque. Maintenant il allait falloir qu'on se décide et qu'on se divise afin de trouver le plus de nourriture possible. L'endroit était glauque et filait la chair de poule, j'avais l'impression que la brume s'insinuait dans mes vêtements pour venir glacer mes membres. Pourtant je continuais à marcher à vive allure tout en réfléchissant.
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Sujet: Re: Jour 1 & 2 : Demain nous verrons bien toujours pire je suppose au plus bas du tréfonds de la nature humaine [Terminé] Ven 26 Aoû - 20:19
Mon frère n'avait pas eu à ressentir tout ce qui me tiraillait à l'instant. Il n'avait même pas eu l'occasion de tuer quelqu'un, puisqu'on l'avait abattu dès la première minute des soixante-treizième Hunger Games. Moi, j'avais la chance de pouvoir survivre, et il fallait que j'en prenne conscience sans me laisser distraire par le meurtre que je venais de commettre. Je m'étais donc remise en marche sans attendre la réaction de mes acolytes, en tentant de chasser loin de moi mes sombres démons. Je n'avais cependant effectué que quelques pas avant que la voix de Skyler ne s'élevât pour formuler une injonction sans préavis. « Attendez ! » Je m'arrêtai net, et me retournai pour voir quel était la raison de son ordre. Y avait-il un autre tribut qui s'était caché pour nous tuer ? Non, à vrai dire, le jeune homme désirait simplement récupérer la lance de ma victime. Il avait remis son T-shirt et son blouson, et la toilette qu'il avait eu le temps d'effectuer au lac le faisait paraître plus vif qu'auparavant. Quand il fut revenu aux côtés de Kirsen et moi-même, il me tendit la longue arme qu'il venait de voler au défunt tribut du Dix. Je saisis la lance avec incertitude, m'étonnant de sa légèreté et de sa souplesse. On avait dû la préparer spécialement pour ces Jeux : elle était parfaitement adaptée au jet d'un débutant. Elle pourrait m'être extrêmement utile, à moi qui n'avais pas eu le courage de me munir des haches m'étant destinées à la corne d'abondance. Je la rangeai sous mon bras après un regard reconnaissait dirigé vers Skyler. « Kirsen et moi on a une arme, ça te sera toujours utile... Maintenant on peut y aller. » Je m'approchai pour lui décocher un baiser sur la joue, frais et innocent. « Merci. Ça aurait été idiot de la laisser ici alors que son possesseur est mort, tu as raison. » Je lui emboitai le pas l'instant qui suivit, en me demandant quelles armes pouvaient bien posséder les tributs du Douze. Kirsen savait-elle se servir d'un couteau, au moins ? J'imaginais avec beaucoup de mal la petite fille tuer quelqu'un, mais bon. Passons. Derrière nous, j'entendis un hovercraft arriver pour prendre le corps sans vie de Mark.
Nous effectuâmes deux bons kilomètres dans le silence le plus complet. Le froid était aussi présent ici que dans les montagnes, mais au moins, nous étions protégés du vent. Le brouillard était plus épais qu'hier, et j'entendais à nouveau les aboiements que j'avais repérés hier. L'endroit ne m'inspirait rien de bon ; il avait été conçu pour réveiller chacune de nos peurs. Je regardai Skyler du coin de l'œil, désirant partager ma détresse avec lui. Malheureusement, il ne pourrait me protéger indéfiniment. « Ce labyrinthe ne me plait pas du tout... Tu crois vraiment qu'on peut trouver de la nourriture ici ? » J'en doutais sérieusement. Je n'avais entendu que de rares bruits indiquant la présence d'animaux, et les plantes comestibles ne poussaient pas en masse. Des frissons m'agitaient parfois, et je croisais les bras contre ma poitrine pour me tenir chaud. « Je crois qu'on va devoir se séparer. » Je tentais de faire passer cela pour une affirmation, mais ma voix se fit hésitante. J'attendais que ce soit Skyler qui prenne la décision fatidique. Moi, je n'en avais ni la force, ni l'envie.
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Sujet: Re: Jour 1 & 2 : Demain nous verrons bien toujours pire je suppose au plus bas du tréfonds de la nature humaine [Terminé] Ven 26 Aoû - 20:59
And I'm wondering why I still fight in this life. Cause I’ve lost all my faith in this damn bitter strife. And it’s sad, it’s so damn sad
J'avais été recherché la lance par pur esprit tactique. Quand je pense logiquement à ce qu'on doit faire je sais réfléchir, je sais comment réagir, je ne me laisse pas prendre au dépourvu et je mets tout dans l'ordre, tout en place. Lorsque je tendis l'arme à Eglenver je ne m'attendais pas à ce qu'elle m'embrasse sur la joue pour me remercier et je ne pu lutter contre les rougeurs qui apparurent. « Merci. Ça aurait été idiot de la laisser ici alors que son possesseur est mort, tu as raison. » Hochant la tête, je me détournais bien vite me remettant à marcher bien décidé à trouver une proie dans ces lieux bien qu'ils ne m'inspiraient pas confiance. Silencieux les cris que je percevais me glaçaient les sangs, je ne me laissais pas détourné de mon but une main sur ma ceinture prêt à réagir s'il le fallait, nous marchions encore et encore sans pourtant rien trouver. Ce n'était pas comme ça que nous allions avoir une quelconque nourriture pour les prochaines heures. C'est alors qu'après environ 2 kilomètre une des deux filles avec moi redémarra la discussion, comme bien souvent. « Ce labyrinthe ne me plait pas du tout... Tu crois vraiment qu'on peut trouver de la nourriture ici ? » Me tournant vers elle je lui offris un sourire qui se voulait rassurant malgré le glauque de l'endroit. Réfléchissant à ses propos je me mordillais la lèvre inférieure tout en ralentissant le pas et en me mettant à côté d'elle. « Les juges ne nous laisseraient pas mourir directement de faim... Ils aiment le spectacle et ce n'est pas en tuant tout les tributs à cause d'un manque de nourriture que ça risque d'arriver. Il doit y en avoir, même si ça ne va pas être aisé d'en trouver. » J'avais bien remarqué le pessimisme qui suintait de mes propos, mais c'était logique, je n'avais pas d'autre manière d'expliquer ma certitude. On allait pas nous laisser crever de faim, enfin pas tous tributs, il fallait des combats, de la violence et du sang, des choses qui plaisaient énormément au Capitole.
Songeur ce fût encore la voix d'Eglenver qui arrêta le cours de mes pensées, reportant mon regard sur elle je m'arrêtais pour de bon cette fois. « Je crois qu'on va devoir se séparer. » Je sentais bien l'hésitation dans sa voix, mais elle avait raison, on aurait plus de chance en allant chacun dans sa direction. Encore fallait il se retrouver. Je lui tendis la main pour qu'elle me passe le sac avant de sortir la nourriture déshydrater qu'on avait à notre disposition. Ce n'était pas en mourrant de faim qu'on allait arriver à quelque chose. « On mange un bout puis on se sépare. On se donnera rendez vous ici dans une heure, une heure et demi. » Répartissant les vivres en gardant une plus grosses part pour l'enfoncer dans le sac je mordais sur un morceau de viande desséché le mâchant patiemment sentant le bien être que provoquait ce repas aussi petit fût il. Sortant la gourde je la fis tourner avant de me retourner vers les directions qui s'offraient à nous. « Eglenver tu vas chercher des herbes et nous on va chercher un animal, un truc consistant à se mettre sous la dent. Surtout, il ne faudra pas trop s'éloigner. On est quand même dans un labyrinthe et ça sera aisé de se perdre. » La fixant dans les yeux j'essayais de lui faire imprimer ma recommandation. Si jamais on venait à se perdre on ne pourrait plus compter que sur la chance pour nous réunir à nouveau. Et à voir où on se trouvait, je pense que la chance n'était pas vraiment de notre côté depuis le début de la moisson.
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Sujet: Re: Jour 1 & 2 : Demain nous verrons bien toujours pire je suppose au plus bas du tréfonds de la nature humaine [Terminé] Sam 27 Aoû - 21:14
Je me demandais qui de nous trois mourrait le premier. Kirsen, sans doute, car c'était la plus faible. A moins que, lors de notre séparation, je me fasse attaquer et qu'eux restent sains et saufs ? Cette possibilité était tout à fait envisageable. J'étais l'une des cibles les plus prisées de ces Jeux. Si un tribut m'attaquait, parviendrais-je à me défendre seule ? Je ne savais pas vraiment si la lance que je tenais pouvait m'être utile lors d'un combat... Je n'en avais pas touché une lors de l'entraînement : c'était une arme qui me semblait bien trop dangereuse pour mes frêles doigts. Mais après tout, j'étais passée du côté des maîtres de l'arène, de ceux qui avaient tué. Ce statut ne me réjouissait pas spécialement, mais ça plairait sans doute à mes sponsors. Combien pouvaient-ils être, d'ailleurs ? Mon interview face à Flickerman avait été assez satisfaisante, et mon score étonnant. Je devais être plutôt appréciée. Si j'avais un problème, on m'enverrait sans doute de l'aide. C'était, en quelque sorte, rassurant. Skyler reprit la parole pour répondre à ma réflexion concernant la nourriture, ce qui me sortit de mes pensées. « Les juges ne nous laisseraient pas mourir directement de faim... Ils aiment le spectacle et ce n'est pas en tuant tout les tributs à cause d'un manque de nourriture que ça risque d'arriver. Il doit y en avoir, même si ça ne va pas être aisé d'en trouver. » J'acquiesçai silencieusement. Il y avait quelque chose de bien, avec Skyler, c'était qu'il disait clairement ce qu'il pensait. Malgré la peur que ses propos pouvaient laisser s'immiscer dans mon esprit, il ne tentait pas de me rassurer pour rien à renforts de mensonges. Je ne pouvais que l'admirer pour cela – c'était un de nos rares points communs. J'émis un léger soupir tout en continuant à marcher. « De toute manière, chercher de la nourriture est la seule possibilité qu'on a. » C'est vrai ; que pouvions-nous faire d'autre ? Si nous restions trop longtemps inactifs, j'allais étouffer et nos spectateurs demeureraient insatisfaits. Alors, même si cette décision me mettait la chair de poule, il fallait qu'on cherche quelque chose à se mettre sous la dent.
Lorsque je demandai si nous devions nous séparer, Skyler s'arrêta. Kirsen et moi l'imitâmes, le toisant avec interrogation. Il semblait légèrement marqué par l'épisode que nous venions de passer, tout comme moi. Mais j'avais chassé mon chagrin, et je me concentrais désormais sur notre futur dans l'arène. Il n'y avait pas de place pour le remords. Le tribut du douze m'intima de lui donner le sac, et je m'exécutai sans objection. Il en sortit la nourriture déshydratée dont il avait parlé ; quelques bouts de viande à l'air peu appétissant. « On mange un bout puis on se sépare. On se donnera rendez vous ici dans une heure, une heure et demi. » Il me tendit un bout de viande dans lequel je mordis avec difficulté – je déglutis péniblement. Je n'étais pas vraiment sûre de pouvoir me retrouver dans ce gigantesque labyrinthe, et l'idée que ce fût un stratagème de la part de Skyler pour se débarrasser de moi me traversa. Je choisis tout de même d'ignorer cette affreuse pensée, et me concentrai sur la nourriture. La viande était rêche et très salée, mais à défaut d'être bonne, elle était nourrissante. Mon allié prit une autre initiative, celle me tendre la gourde pour m'abreuver. Je bus quelques gorgées, et tendit le récipient à Kirsen. Je me rendis compte que si Skyler n'avait pas été là, je serais peut-être morte de soif au jour d'aujourd'hui. Soudain, j'eus une idée, et retirai mon blouson. J'arrachai un bout de la manche de mon T-shirt, me rhabillai et nouai les quelques centimètres de tissu à un buisson. « Je l'accroche à cette branche, pour qu'on puisse retrouver l'endroit plus facilement. Je te préviens, je n'ai pas un grand sens de l'orientation, donc je serai peut-être un peu longue... » Ou peut-être que je ne reviendrais pas du tout. C'était peut-être la dernière fois que j'adressais la parole à quelqu'un, d'ailleurs.
« Eglenver tu vas chercher des herbes et nous on va chercher un animal, un truc consistant à se mettre sous la dent. Surtout, il ne faudra pas trop s'éloigner. On est quand même dans un labyrinthe et ça sera aisé de se perdre. » Je m'armai de ma lance et approuvai d'un signe de tête. Je levai la tête pour regarder mes coéquipiers qui restaient immobiles, comme s'ils attendaient que ce soit moi qui prenne la décision finale. « Bon. Et bien, le moment est venu, non ? » Je semblais être entrée dans un instant de courage rare. Autant en profiter. Sans demander son avis à Skyler, je m'approchai de lui, me mis sur la pointe des pieds et le serrai dans mes bras, ma tête sur son épaule. J'inspirai longuement, avec beaucoup de volonté, m'imprégnant de son odeur. Je lui murmurai quelques mots à l'oreille, espérant que les caméras ne parviendraient pas à les déchiffrer. « Fais attention à elle, mais surtout à toi. Je ne veux pas que tu meures... Si je me fais tuer, fais-moi plaisir, gagne ces Jeux ! » Je me délectais de ces moments de joie, que je regretterais beaucoup si je perdais Skyler. C'était assez étrange, car je savais que nous vivions cette séparation comme définitive. Le fait que nous puissions nous retrouver serait incongru, voire miraculeux.
Je me reculai de mon allié et lui souris sincèrement, en le fixant dans les yeux. J'y lus une confusion de sentiments qui me serra le cœur. Je me forçai à me détourner de lui, puis enlaçai Kirsen. Je comptais chaque seconde qui s'écoulait, essayant de retarder le plus longuement possible mon départ. Finalement, n'y tenant plus, je me tournai et fis un pas vers les ténèbres. Si j'attendais encore, ma raison allait fléchir. Je marchai sur quelques mètres, la tristesse s'imprégnant dans mon esprit comme la peste dans un corps. Je me retournai une dernière fois, et dis à voix intelligible : « Bonne chance à vous ! Moi, je n'en aurais pas besoin, vous savez, j'ai eu un Neuf à l'entraînement, c'est bien plus que vous deux... » Je ris avec une certaine amertume, et imprimai l'image de mes deux coéquipiers dans mon esprit. Skyler, grand et fort, et la petite Kirsen à ses côtés. Finalement, je me détournai une énième fois. Mon mouvement était cependant définitif. Je progressai dans le labyrinthe en essayant de faire le vide dans mes pensées. Je guettai chaque bruit indiquant la présence des tributs du douze, mais quand finalement ils s'éteignirent... Je me retrouvai seule. Seule, face à mes démons, et à un incroyable vide.
Spoiler:
On ne change pas les bonnes habitudes, je te laisse terminer!
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Sujet: Re: Jour 1 & 2 : Demain nous verrons bien toujours pire je suppose au plus bas du tréfonds de la nature humaine [Terminé] Sam 27 Aoû - 22:59
And I'm wondering why I still fight in this life. Cause I’ve lost all my faith in this damn bitter strife. And it’s sad, it’s so damn sad
Ma manière de réagir à ce qui nous arrivait été ambivalente. Je cherchais à rester réaliste tout en occultant la réalité qu'il m'était dur à admettre. C'est pourquoi je répondais sincèrement à Eglenver même si je ne pouvais être sur de mes propos, ça semblait juste logique et le plus réaliste. Pourtant après tout ce qui s'était produit, je ne savais plus dire si j'allais encore être longuement d'affronter cette réalité là. Cette réalité froide exempte de douceur qui vous bat tout les jours un peu plus avec plus d'ardeur. « De toute manière, chercher de la nourriture est la seule possibilité qu'on a. » J'hochais la tête car elle avait raison, nous ne pouvions pas nous laisser mourir de faim ce qui n'était décemment pas envisageable. Il n'empêche qu'avant de partir chacun dans une direction je pris une part de nos provisions pour qu'on ne parte pas le ventre vide et sans énergie. Si nous pouvions partager encore un peu avant que nos chemins ne soient plus sur de se recroiser, autant le faire. Je nous avais donné un temps imparti pour revenir, sans quoi nous saurions que l'autre était perdu, ce que je n'espérais pas. C'était plus sur, rester immobile n'était pas une bonne tactique si nous n'étions pas capable de nous camoufler correctement. Je n'étais pas vraiment un maître dans cet art et le jeu n'en valait pas la chandelle. Mâchant longuement le morceau de viande que j'avais pris, j'accueillais avec allégresse ce maigre repas qui avait eu le mérite de me remettre un peu d'aplomb à défaut de m'offrir toute l'énergie dont j'étais susceptible d'avoir besoin. Je ne pu m'empêcher de froncer les sourcils lorsque la jeune femme retira son gilet, il ne faisait plus aussi froid que dans la montagne, mais le temps n'était pas au beau fixe non plus et cette brume avait tendance à rendre tout humide et il n'y avait rien de plus simple que de tomber malade dans les lieux humides. « Je l'accroche à cette branche, pour qu'on puisse retrouver l'endroit plus facilement. Je te préviens, je n'ai pas un grand sens de l'orientation, donc je serai peut-être un peu longue... » Exempt de sourire j'approuvais son idée et lui témoignais à l'aide de mon regard qu'on attendrait. Ce n'était pas mon genre de laisser quelqu'un derrière moi même si c'était pour risquer ma peau, je ne comptais pas déroger à mes habitudes. Et puis même si elle avait fait preuve d'un caractère de chien errant mal léché avant les jeux, il semblait qu'elle se soit adoucie. Comme pour nous donner un peu plus de courage je dis à voix haute ce qu'on allait faire donnant par la même occasion un conseil à Eglenver que, il me fallait l'avouer, je n'avais pas envie de perdre.
Désespérément immobile nous nous fixions silencieux jusqu'à ce qu'elle se mette à parler. « Bon. Et bien, le moment est venu, non ? » La fixant j'hochais la tête conscient que c'est "à bientôt" avait un arrière goût d'adieu qui ne me plaisait pas du tout. La fille du sept s'approcha alors de moi pour me serrer dans ses bras sans que je ne m'y attendes. D'abord étonner, je finis par passer mes bras autour de son corps menu écoutant ce qu'elle murmurait à mon oreille. « Fais attention à elle, mais surtout à toi. Je ne veux pas que tu meures... Si je me fais tuer, fais-moi plaisir, gagne ces Jeux ! » La serrant un peu plus fort contre moi je ne pu m'empêcher de dire enfouissant ma tête dans son cou : « Et toi ne te perds pas en chemin, on t'attendra... puis ce n'est pas un adieu, n'est-ce pas ? » Son silence eu le mérite de répondre plus que n'importe quel réplique alors qu'elle se détachait de moi serrant Kirsen dans ses bras tel un dernier au revoir déchirant. Sans un regard, comme je m'y attendais, elle se retourna pour affronter la brume et les ténèbres de se labyrinthe. Fixant son dos alors qu'elle s'éloignait je ne pu m'empêcher d'avoir un sourire bourré d'amertume lorsqu'elle se retourna vers nous nous conviant à écouter une de ses répliques bien à elle. « Bonne chance à vous ! Moi, je n'en aurais pas besoin, vous savez, j'ai eu un Neuf à l'entraînement, c'est bien plus que vous deux... » La fixant un léger sourire aux lèvres j'espérais sincèrement qu'elle ne se ferait pas tuer et qu'on aurait la chance de se recroiser si on ne se retrouvait pas à notre point de rendez-vous, ce qui risquait d'arriver, mais il nous fallait trouver à manger. C'est pourquoi je me remis à marcher silencieusement ma co-tribut à mes côtés prêt à en démordre pour trouver ma pitance et ne pas avoir à mourir comme un chien errant dans ces jeux.
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Sujet: Re: Jour 1 & 2 : Demain nous verrons bien toujours pire je suppose au plus bas du tréfonds de la nature humaine [Terminé]
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