Shawn Deamon Rhodes

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ QUEL(S) PETIT(S) PLUS T'AIDE(NT) DANS LA VIE (OU LES JEUX) ?

Shawn a deux avantages. Il en a de la chance. Il sait persuader les gens quand il le faut et il est rapide. Ce sont là deux qualités qui seront indispensables si jamais il partait pour les jeux. Mais dans la vie, ça l'aide aussi beaucoup. Il peut persuader une jolie fille de faire un bout de chemin avec lui par exemple. Ou quand il est avec des rebelles, il peut repartir assez vite si jamais les pacificateurs passaient dans le coin. Il a d'autres qualités, certes, mais ce sont ces deux là qui l'aident le plus et qu'il apprécie grandement. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il s'en sert.

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

Ses parents en sont fans. La barbarie peut être un peu moins mais ils aiment les visionner. Et bien sûr, comme tout le monde, Shawn est obligé de regarder. Alors il s'est dit que s'il devait y participer, il devait apprendre. Il les examine comme si c'était un groupe de robots. Comme s'ils n'étaient pas vivants. Mais une fois le vainqueur déclaré, Shawn se rappelle qu'avant d'être des machines de guerre, ce sont aussi des êtres humains. Des gens de son âge. Et cela l'enrage contre le gouvernement, le Capitole, le Président et contre ses parents. Ils sont là, comme ça, à s'émoustiller devant une telle cruauté.

QUE PENSES-TU DE LA REVOLTE ECHOUEE ET DES REBELLES ?

Ils auraient du attendre. Shawn a intégré le rang des rebelles depuis peu de temps. Après la révolte en fait. Il n'a pas supporté de voir le comportement du gouvernement après cela. Alors il a décidé de lutter contre leurs actes et contre l'éblouissement des peuples. Shawn est assez courageux pour les avoir rejoint. Il espère qu'une autre révolte se mettra en place, mais cette fois ci il préfèrerait que le peuple entier s'y mette. Il préfèrerait que tout se passe comme ce doit être prévu. Qu'ils changent les choses. Pour de bon.

➺ QUE PENSES-TU DES VAINQUEURS DES JEUX ?

Ils ont du répit mais ce n'est pas pour cela qu'ils sont heureux. Ils sont mentors et constamment obligés de suivre des enfants, des adolescents qui vont mourir au combat. Ils côtoient la mort avec une proximité absolument fascinante. Shawn ne doute pas qu'ils ne sont pas heureux de jouer les pantins du Capitole. Sauf pour certains. Il est obligé que certains se plaisent à avoir tué des gens. C'est indéniable.

➺ CROIS-TU AU BONHEUR ?

Il y a croit mais pas ici. Il ne doute pas que Panem ne recouvre pas la planète entière et qu'il doit y avoir une part de bonheur dans ce monde. Il se dit que ceux qui vivent au Capitole, qui n'ont pas à subir tout cela et à ne penser qu'à s'amuser sont heureux. Par contre, il ne pense pas que le président soit réellement heureux. Il doit y avoir une faille à son bonheur pour qu'il puisse agir de la sorte. Shawn en est convaincu. Pour autant, lui n'a pas de bonheur, ou seulement en quelques bribes de temps à autre. Il n'est jamais véritablement heureux de ce qu'il vit, malgré les sourires.

JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est abondante et c'est peut être pour cette raison que je gaspille. . DU COUP, MON NOM A 7 CHANCES/RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. ET OUI, J'AI 17 ANS. J'EXERCE LE MÉTIER DE étudiant ET POUR TOUT VOUS DIRE, ça ne me déplait pas. JE SUIS DANS LE 2ÈME DISTRICT. AYANT 17 ans JE peux PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET je me suis déjà entraîné pourtant j'appréhende. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

Shawn avait eu la chance de naître dans un district qui lui assurait la prospérité. Enfin, si l’on pouvait qualifier cela de chance, le reste de sa vie n’en demeurait pas. Pour lui, la vie à Panem n’était en rien une chance ou un bonheur de vivre. Le garçon ne s’y plaisait pas et pourtant il avait su l’apprécier au fil des années. Ses parents, aveuglés par le gouvernement en place, le Capitole, la gloire et le président, avaient voulu faire de leur fils unique un carrière. Depuis donc son plus jeune âge, Shawn s’entrainait en vue des Hunger Games. Pour l’heure, il avait dix sept ans et il n’avait pas été tiré au sort. Plus qu’une année et il serait tranquille. Pourtant, il était partagé entre l’envie d’y participer et celle de vouloir absolument y échapper. Il y a un peu moins d’un an, Shawn avait voulu défendre une cause qui semblait pourtant perdue d’avance. Le jeune homme s’était rallié aux rebelles de son district, ceux là même qui avaient des contacts avec d’autres personnes dans d’autres districts. Lui n’était jamais sorti de son district et il en rêvait. Il rêvait de voyager. Alors, parmi d’autres excuses et d’autres prétextes pour s’engager à leurs côtés, Shawn expliqua le mal être qui le rongeait depuis si longtemps. Il en avait des bons d’arguments pour se rebeller avec eux. Et il se disait alors, maintenant qu’il en faisait parti, que l’idée de participer aux Hunger Games pour montrer au Président et au Capitole que les gens ne sont pas dupes n’était pas si mauvaise. Shawn voulait y participer pour faire un petit coup à l’intérieur de l’arène. Un signe qu’il enverrait à ceux qui dirigent pour leur montrer que la rébellion n’est pas finie et continuera jusqu’à ce que le peuple parvienne à sa fin. De plus, s’il se portait volontaire, c’est ses parents qui en seraient honorés. Shawn ne pouvait leur faire un plus beaucoup cadeau. Et pourtant cette petite pensée de se porter volontaire comme tribut lui faisait peur. Il ne savait pas encore son choix définitif, il fallait qu’il y réfléchisse.
C’est ainsi qu’en cours, lorsqu’il apprenait des choses qui ne lui seraient jamais utiles dans son quotidien privé de liberté, Shawn rêvassait. Le district 2, s’il n’était pas le prochain tribut de la liste, lui assurerait un emploi dans la maçonnerie. Une vie misérable, il n’aimait pas les cailloux. Alors, en mangeant son déjeuner ce midi aux côtés de la plus jolie fille de sa classe, Shawn lui demanda sa définition du bonheur et de la liberté. Et ce n’était pas du tout la même que lui. Il se rendit compte que chacun avait une vision différente et qu’une rébellion ne pourrait pas sauver toutes les âmes. Pas celles de ses parents, trop embrigadées dans les idéaux capitoliens. Pas celle non plus de cette jolie fille qui se complaisait dans une vie miséreuse. C’était peut être finalement simplement pour lui qu’il avait décidé de lutter contre le Capitole. Pour lui et ceux qui pouvaient être sauvés.