Azazel Pandora Monroe

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

La nuit était tombée, le froid me mordilla les extrémités. Je me remémorai la discussion que j'avais partagée avec khôl, on avait parlé de tout et de rien mais au moins on avait pu profiter étant donné qu'il n'était pas là pour longtemps et il n'était venu que pour me dire qu'il partait pour un long moment quand je lui demandai ce qu'il avait l'intention de faire, il évita là soudainement la question. Puis l'instant suivant, ses lèvres fusionnèrent avec les miennes provocant une action chimique qui annihila toutes mes défenses sentimentales, le diable m'avait eu. Recouvrant mes esprits, je le rejetai:
- toujours des choses à cacher, tu ne changeras pas, hein ?!, même pas pour moi.
khôl partit d'un rire clair et me glissa à l'oreille:
- ce n'est pas le problème mon cœur, tant que tu me fais confiance et que tu m'aimes, je serais en sécurité.
des larmes chaudes roulèrent sur mes joues opérant un doux contraste avec la froideur environnante.
- Je pourrais mourir pour toi, khôl tu es mon sauveur mais tu es aussi mon agresseur, tu ne sais pas à combien tu me fais du mal. khôl s'éloigna de moi de plus en plus et disparut dans les ténèbres.      

QUE PENSES-TU DE LA REVOLTE ECHOUEE ET DES REBELLES ?

  - Je ne peux pas te répondre Sage, je n'ai jamais vu de rebelles. Mon mensonge réussit à passer dans ma gorge et ne fut pas décelé par mon auditeur. Je ne comprenais pas cette haine que Sage vouait aux rebelles mais je ne manquerai pas de le lui demander, par tout de suite mais il fallait que je sache, mais j'avais peur, je ne réussis pas à m'enlever la vision d'une rencontre entre mes deux hommes, tous deux si différent, ils ne chercheraient sûrement qu'à s'entretuer. Brrr je ne voulais plus y penser.

➺ QUE PENSES-TU DES VAINQUEURS DES JEUX ?

Les vainqueurs des jeux, j'en avais vu, mon père étant directeur de promotion, ils avaient tous ou presque toutes cette tête mortifiée, semblant revivre chaque seconde des jeux, ils semblaient... Mort. Mais cette impression disparaissait constamment lorsque les gagnants avaient affaire à leur publique comme s'ils ne voulaient faire preuve que de semblance et de paraître en bonne forme. J'avais eu un dialogue avec l'un d'eux, il m'expliqua que la chose la plus importante aujourd'hui était la vie et qu'il la célébrerait chaque jour qu'il aura. Logiquement les seuls à ne pas penser comme ça furent les membres des districts proches du Capitole, eux ne célébraient que la mort, la vanité et l'argent.

➺ QUEL EST TON OPINION SUR LES PACIFICATEURS, LEUR ROLE, LEUR COMPORTEMENT ?

  Lorsque Sage porta le premier coup, l'homme s'effondra sur le sol, je pouvais sentir et voire toute la haine et le dégout que lui insufflait sa victime dans chaque coup qu'il lui donnait. Le malheureux toisa Sage de la même façon, ce qui ne fit que l'énerver encore plus rendant les coups plus rudes, plus vifs et plus nombreux. Sage me regarda et quand il vit que mon regard n'était pas appréciatif, il lâcha son bâton et me rejoignit, son habit de pacificateur était ensanglanté. Je le tirai par le bras et l'emmenai dans un endroit plus... privé. je lui embrassai le front et comme il pleurait, je décidai de le réconforter, mais je dois avouer que cela n'alla plus loin que ça, j'étais dans un triangle amoureux. Le pacificateur ou le rebelle, un choix s'imposa.         

➺ QUE PENSES-TU DE L'ORGANISATION DE PANEM (DISTRICTS/CAPITOLE) ?

Je ne sais pas, on a toujours vécu comme ça, je ne peux pas me permettre de critiquer cette organisation, étant donné que je n'ai jamais rien connu d'autre. Ho et puis tu me saoules avec toutes tes questions, demande à quelqu'un d'autre, je ne suis pas une des personnes des plus objectives. Écoute, je sais, oui je sais, tu n'arrêtes pas de me le répéter, estimes-toi heureux que le jour réside vous laisse vivre, c'est un homme bon. Arrête de me regarder comme ça, mon Dieu non mais ce n'est pas parse qu on forme un couple que c'est bon je dois être d'accord avec toi ! .

tell us your story.

Le temps n'était pas mauvais, pas bon mais pas affreux non plus, en fait il y avait une sorte de petite bruine, mêlée à quelque chose comme de la neige. Mon père s'avança vers moi, souriant, et dit:
- Azazel, j'aurai besoin que tu fasses le tour, histoire d'être sûr que tout est en place.
Manifestant un "oui" de la tête, je me dirigeai d'abord vers les podiums qui soutiendront les familles des moissonnés morts. C'était devenu une habitude, comme j'avais participé à beaucoup de tournées avec mon père qui les organisaient, j'avais pris le coup de main. Je passai quelques minutes à tout analyser et réparer, ou remettre en place. Quand je me dirigeai dans les chambres réservées aux gagnants, je surpris un homme que je n'avais encore jamais vu, m'emparant de la feuille des salariés, je la parcourus, à la recherche d'un grand blond, car je n'avais pas le souvenir que mon père l'est engagé. Parcourant la fiche des yeux, je ne vis pas l'homme édifié sur la fiche de recensement. Pendant que je m'approchai de lui, je pus voir qu'il posa un objet en dessous du canapé.
- Bonjour monsieur, je crois que vous avez dû vous tromper d'endroit, vous ne figurer pas sur la liste, vous ne devez pas vous trouver ici. Désolé.
Le grand blond se retourna et je fus éblouis, frappé, estomaqué, ... Par cette beauté angélique, il dégageait tellement de choses indéfinissables, que je faillis faire des convulsions, de même, l'homme s'arrêta d'un coup sec et me fit un magnifique sourire en coin, j'aurais cru mourir d'une rupture d'anévrisme. Après de nombreuses minutes à se regarder, l'incube partit, me laissant seul. C'est à ce moment-là que j'ai entendu un "tic-tac" dont la cadence sembla accélérer. Soudain, quelqu'un me tira par le bras et dans le même temps une explosion me projeta en arrière avec une telle force que je percutai le mur puis chuta sur le parquet, quelqu'un me donnait des claques, ce qui eut pour effet de me réveiller, j'ouvris donc les yeux du moins autant que je pouvais, le Bel apollon de tout à leur était au-dessus de moi et me donnait des gifles.
- Désolé mec tu m'as perturbé, je voulais pas te fair de mal, c'était destiné à l'organisateur de la tournée, les autres arrivent, je dégage, j'espère qu'on se recroisera, ça me plairait bien. Dit il en finissant sa phrase par un délicieux sourire.
J'avais envie de hurler, de le frapper, il avait essayé de tuer mon père, heureusement qu'il ne devait pas savoir que j'etais son fils, il m'aurait tué sans hésitation, malheureusement, une douleur à la tête me fit sombrer dans le noir.
Lorsque je me réveillai, une masse de personne était regroupée autour de moi, et j'avais en plus d'un gros mal de crâne, une bosse sur celui-ci. Malgré le fait que je devrais la haïr, je ne pus qu'en tomber "in love" comme disait ma mère, j'espérais profondément le revoir.