Pietra Glover

❝ RATÉ DE PEU, D'UN DÉTAIL. JAMAIS DE CHANCE AU JEUX. ❞

about games and relative.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Je ne pourrais mourir pour personne. Je crains la faucheuse, sa lumière blanche et son mauvais goût vestimentaire. J'ai gagné les jeux parce que j'avais plus peur que les autres de mourir. On nous ment, ce ne sont pas les plus forts qui gagnent. Ce sont les plus effrayer à l'idée des pissenlits qui ont la rage suffisante pour tuer. Et j'ai eu cette rage, elle ne m'a jamais quitté. Alors non, je ne pourrais mourir pour personne. J'aurais pus répondre moi, mais la contradiction serait trop grande. Je suis lâche et égoïste, je ne veux pas caner.

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

Sincèrement non. Mais j'ai la chance de me procurer aisément de l'alcool, ce qui facilite drôlement les heures de diffusion. Et je dois admettre que la virtuosité de la machine médiatique de Panem a quelque chose de, presque fascinant. Mais nous en resterons au presque.

QUE PENSES-TU DE LA RÉVOLTE ÉCHOUÉE ET DES REBELLES ?

C'est un sujet difficile, pas pour les raisons que vous pensez. Je n'hésite pas, je suis sûr de les soutenir. Oui, seulement mon soutien n'égale que ma couardise. Alors comment pourrais-je porter un jugement sur le mouvement ? J'aimerai que les choses changent. Mais j'aimerais quelles changent sans que j'ai a nouveau à me battre. Je m'en sens incapable. Alors je les encourage, sans un bruit, sans un geste, le cul dans un fauteuil et un verre à la main.

➺ COMMENT QUALIFIERAIS-TU TA VIE DANS TON DISTRICT ? EN ES-TU SATISFAIT ?

La vie au district 4 n'est pas un parcourt de santé, mais ce n'est pas la zone n'ont plus. Nous sommes plutôt bien lotie au niveau du climat et du travail. De fait je n'ai pas eu à me plaindre d'un enfance en disette. De toute les manières, ayant remporté les jeux à 15 ans, j'ai rapidement été à l'abris du besoin.  Aujourd'hui donc, je ne manque pas de chaleur en hiver, mon ventre ne gargouille pas en vain. Pourtant cela ne veut pas dire que j'ignore les problèmes des plus démunis. Hors cela n'est pas un problème du 4, cela est un problème inhérent en système de fonction aberrant de Panem. Tout les districts sont maintenu dans une misère et une soumission intolérable. Ça ne date pas d'hier.

➺ COMMENT TE SENS-TU QUAND LE TEMPS DE LA MOISSON ARRIVE ?

Mal. Bien que je remercie la vie de m'avoir donné la possibilité d'aider ses enfants. Je la maudit aussi de m'avoir forcée à assister à leur assassinat organisé année après année. Alors je me saoule avec du mauvais vin et je pris au matin, que les règles est changé. Que les mentor est le droit de tirer à vue, sur le premier qui s'approche de l'un de ses protégés.

JE VIENS D'UN MILIEU acceptable puisque papa était pacificateur, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE était présente et je ne mourrais pas de faim. DU COUP, MON NOM A 0 CHANCES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE mentor ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime essayer de les protéger mais je n'aime pas devoir les former à tuer. JE SUIS DANS LE 4ÈME DISTRICT. AYANT 40 ans J’ aie déjà PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende cette satané moisson. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

reality is here.

pater noster.

(attention aux âmes sensibles inceste non consentis)

(Une fois, j'ai redécouvert la religion dont tu me parlais souvent. C'était dans un vieux livre au Capitol. Et j'ai repensé à tout ça.)

Je connais cet appel de ma Maman, ma petite mère, celle qui me donna le jour : à table, à table. Tout son attachement mis en jolis plats, en présentation, son affection luisantes de sauce, sa tendresse saupoudrée de poivre. Sa seule façon de nous aimer. Et je connais ce regard anxieux que tu me jettes, tes grandes mains qui se tendent au-dessus du banquet ; implorons, remercions, en cercle de doigts joins, en trinité de regards fervents d'être du  et pas de pire.

Quand nous descendons dîners, Papa, tes lèvres s'irisent encore de mire et de pêché.

Ta paume accroche la mienne, plus caverneuse que la froide moiteur des bénitiers. A ma droite, celle de Maman m'évoque un gant lisse et talqué. La purée fume comme une plaine, la muscade pique mon palais. Nous prions au-dessus des pommes de terres, en provinciaux éculés que nous sommes. Les graines de chapelet font des lianes de petits pois en cire. Jésus, au-dessus du buffet, regarde notre famille avec autant de bienveillance que le peut un supplicié. Son front saigne sous la tiare de clous.

Notre linge de table bave d'émouvant canevas sur mes genoux, des merveilles de broderies pour ne pas se tacher. Mais à l'intérieur, je me sens encore dans ce confinement de salle d'eau étriquée ; des carreaux, des carreaux, de la céramique encastrée, un écho de hurlement lâché dans cette minuscule église pour ablutions liquides.

C'est un office qui se fait secrètement, en soirée. Au bord de la baignoire, dans les lueurs pieuses du néon au-dessus de l'armoire de toilette, et la résine mousseuse d'un savon... J'y oublie de me signer.

Souvent, tu me bénis accroupi, sur les carreaux, et je suis ton enfant de chœur, ta gamine de chaire. Les saintes pétales cèdent mon ventre à une tige exigeante, plus gorgée que mes yeux quand elle prend racine en moi. Tu ouvres les robinets, la canalisation gargouille, le crépitement de l'eau se couple aux voûtes de notre salle de bain et gondole tes mots sales ; dans notre mesquine cathédrale, tes murmures ont tant vogué sur moi, baignade grise de cantiques pollués.

Parfois, moi aussi, je chante, je récite en moi-même, je psalmodie doucement, bercée dans ta houle en floraison par mon horreur et ma foi confuse :

(Notre Père qui est aux cieux, que Ton Nom soit sanctifié, que Ton Règne...)

Quand j'étais toute petite, tu me prenais contre toi au fond du fauteuil à bascule, et tu me parlais de toutes ces croyances, des archanges d'autrefois en les nommant, un à un, de leurs noms de miel ; Michel, Ouriel, Sariel, Gabriel, Remiel, Raphaël. Une couche de religion a étaler sur une tartine. Je suçais mon pouce avec délice dans le ressac de tes paroles dorées. Tu me parlais de mes dents, qui allaient s'écarter, se mettre en avant. Tu ne veux pas qu'on te fasse mal avec un vilain appareil, hein ? Tu ne veux pas qu'on te fasse mal, pas vrai ?

(Pardonnes-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi, à ceux qui nous ont...)

J'ai toujours en moi comme des lourdeurs d'encens, l'âme pleine de confessions. Mais ma bouche est hermétique, et elles pourrissent dans ma gorge en un nappage de pus que mes artères ne peuvent filtrer. Ma chemise me colle à la peau. J'ai dans le poche l'hameçon que Tirus m'a donné. Je m'y pique toujours les doigts en voulant les y cacher.

J'était tout ce que veulent les sermons que tu me racontaient ; j'étais gracieuse, généreuse, pardonneuse ; on m'a enseigné la miséricorde comme un réflexe aussi nécessaire que de ne pas mettre la main dans sa culotte à l'école. Bien éduquée, Marie se dresse entre mes organes, toute sa pitié et sa furie contenue dans le vitrail de mon sang.

(Il était, au commencement, ces notions absconses de virginité ; la pureté de l'enveloppe charnelle non souillée jusqu'au lit nuptial. Était-ce parce que tu ne pouvais t'y résoudre ? Me livrer à un gendre sans visage, en omettant de goûter auparavant à ce nectar ambré réservé à la première lune du mariage ? Dédaigner la fraise et l'abricot des confitures maternelles pour m'étaler sur un toast au petit-déjeuner.)

Aussi, dans le respect de tes valeurs, vais-je t'absoudre, Papa ; tu m'as fait pécheresse sur l'autel de tes messes profanes ; je te rendrais toutes les prières faites à mon corps d'enfant, tout les parfums de sacrilège et de savon. Je te rendrais ton amour, avec langueur et dévotion, comme on sert un thé : dans des froufroutements de fluide chaud. Tu devras me remercier aussi, toi qui es si croyant dans tes baisers ; pour t'épargner l'Enfer, je t'offrirais un pardon sanglant. Je te répandrais à même cette croix que tu chéris. Avec du sucre et un nuage de lait.

(Et ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous...)

Tu expieras ainsi, sous les yeux de ton amoureuse jeune fille, et par cette main même qui a germé dans ton corps. Que ça te serve de leçon.

Oui, c'est un peu sentencieux comme discours, mais j'aime délivrer des jugements derniers, me prendre pour un messager céleste et rédempteur. Je dois tenir ça de toi, de tes histoire de balancelle, et de moi sur tes cuisses, et des archanges de miel ; Raphaël, Remiel, Gabriel, Sariel, Ouriel, Michel...

(amen)

Nos doigts se détachent dans un petit craquement. Maman remplit mon assiette de purée. Puis c'est de la tarte aux myrtilles pour le dessert. L'une de mes préférés. Je jubile devant ces vergers de buissons monochromes et leurs pelures rances. Allongée sur son tranchant, ma petite cuillère taille et décortique de grandes parts entre les baies. Tu me regardes et je te souris, les lèvres plus mauves que ton gland tremblant de honte quand il cherche mes cavités.  Maman elle, elle sourit aussi. C'est son amour en pâte brisée que j'engloutis. Ma bouche fait de son beau gâteau un marasme violacé.

Une paillettes humide miroite sur ta lèvre supérieur. Ta main se crispe, je peux sentir le sillon de sueur au creux de ta paume, ce raclement mouillé, cette eau bénite que tu posais sur moi avant de me baiser.

(l'ironie t'as laissé finir noyé.)

Tu viens d'être validé(e), mais il reste encore plusieurs endroits où tu devras passer pour que nous puissions mettre à jour quelques informations.Voici donc les liens que nous te demandons de visiter à présent.

Pour commencer, pour les vainqueurs et les membres ayant des proches morts aux jeux, n'oubliez pas de les recenser ici. Si tu fais partie des potentiels tributs, va inscrire ton personnage dans les registres ici. Il faudra ensuite que tu recenses le métier de ton personnage ici. Si ton personnage est de la famille du maire de son district, tu peux le recenser ici pour éviter toute incohérence. Il est tout à fait possible que ton bonhomme soit un rebelle. Nous avons mis en place un registre avec leur hiérarchie. Tu le trouvera ici.
Tu peux ensuite recenser le district de ton personnage ici. Pour cela, tu auras besoin de créer ta fiche de liens ici et ton journal de bord ici.
N'oublie pas de vérifier que ton avatar est bien réservé dans le bottin ici, des oublis peuvent parfois être faits. Tu pourras aussi créer un scénario ici.
Il ne te reste plus qu'à passer de bons moments sur mockingjay