Billie Alexandra Sweenage

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

TA MORT TU LA VOIS COMMENT ? ♣ Quel ironie. Cette question au moins, je peux parfaitement y répondre, parce que je suis déjà morte. C'est sur que si vous m'auriez poser la même question quelques années plus tôt, je vous aurait dit que ce serait dans plusieurs dizaine d'années, que je serais vieille, aux côtés d'un mari aimant avec une flopée de gamins. Oui c'était comme ça que je voyais la vie à douze ans, comme un petit conte de fée. Je n'avais jamais connu le luxe opulent que les habitants du Capitole exhibait sans aucune pudeur, par conséquent ma vie me convenait vraiment, la nourriture était rare, mais on faisait avec. Mais maintenant j'avais vu, je savais. Il y avait peu de chance que je trouve l'amour un jour et de toute façon il est hors de question de faire naitre des enfants dans ce monde. Je vis sous une terre brulée qui pleure encore le sang de ceux qu'elle a porté. Dans ma condition les perspectives d'avenir sont plutôt... limitées. Comme beaucoup, je suis prête à mourir du jour au lendemain, brutalement et soudainement. A vrai dire je ne passe pas vraiment mon temps à méditer sur ça, pas le temps de regarder en arrière, pas le temps de regarder en avant, à peine le temps de vivre simplement.
POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ? ♣ Pour mes sœurs peut-être et mon père. Avant en tout cas j'aurais foncé tête baissée. Maintenant je n'en suis plus très sure. Les années ont passés, j'ai appris à vivre seulement pour moi-même. C'est plus prudent. Et puis je ne sais même pas si ils sont encore en vie. Plus je grandis, plus mes souvenirs d'eux deviennent vagues. Même si leur perte se rappelle souvent à moi, comme si il me manquait quelque chose que je n'étais pas sûre d'avoir un jour connu. Revenir de la mort m'a marqué, survivre aux hunger games aussi, j'ai l'impression qu'une partie de moi est toujours là-bas, encore en train de chercher la sortie.
Par contre je serais prête à mourir pour la liberté, pour renverser le Capitole. Sans hésiter. J'ai un petit compte à régler avec lui.
QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ? ♣ Ce qui m'a aidé à survivre si longtemps dans les jeux c'est tout d'abbord grâce à ma discrétion. Je figurais dans les plus jeunes concurrents et par conséquent je n'étais pas vraiment une menace, ni une priorité. Je pouvais me déplacer à peu-près convenablement dans les premiers jours, jusqu'à ce que le nombre de concurrents devienne trop restreint pour pouvoir se permettre de laisser filer la moindre personne. J'étais aussi très résistante, je n'avais jamais été une grande mangeuse et habituée dans mon district au tiraillement de la faim dans mon estomac, j'avais réussis à exploiter cet avantage en me nourrissant peu pendant les jeux. J'avais quelques notions de tir à l'arc, mais je ne m'étais pas assez approchée de la corne d'abondance pour pouvoir m'en procurer un. J'avais un minimum d'instinct de survie. J'étais assez intelligente pour savoir que dans un corps à corps je serais forcément désavantagée. Je restais donc à distance, me contentant d'observer plus que de chercher à jouer le jeu.
AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ? ♣ Je ne sais pas vraiment... En tout cas je sais que j'étais la seule des Sweenage à avoir participé aux jeux depuis au moins une vingtaine d'années. La seule encore susceptible d'être piochée à la Moisson est ma petite sœur Avalon. Elle devrait avoir dix-sept ans maintenant. J'espère vraiment qu'elle n'ait pas à connaitre l'enfer des jeux.
TU APPRENDS QU'UNE RÉVOLTE EST ENVISAGÉE PAR CERTAINS, TU RÉAGIS COMMENT ? ♣ Si une révolte se lève je serais bien sûr au cœur de l'action. Le district 13 étant surement la plus grande concentration de résistants à Panem. Si le peuple commençait enfin à se rebeller, à oser protester, je n'attendrais pas que cette étincelle disparaisse. Je serais de ceux qui surgiraient pour attiser les flammes, les transformer en un véritable brasier qui engloutirait le Capitole. Sans hésiter je prendrais les armes, je partirais pour reconquérir ce qui m'a été arraché. Plus le temps passe et plus je me rend compte que je n'ai pas envie de ce soulèvement. J'en ai besoin.



JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tient bien plus de la légende. DU COUP, MON NOM A déjà été tiré. J'EXERCE LE MÉTIER DE résistante à plein temps (se balader dans le district 13 en cherchant à être d'une quelconque utilité.) ET POUR TOUT VOUS DIRE, je n'aime pas. JE SUIS DANS LE 13ÈME DISTRICT. AYANT DIX-HUIT J'ai déjà PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET je suis morte. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

Racontez ici votre histoire en une vingtaine de lignes. Donnez-lui la forme que vous souhaitez, mais pas besoin de faire de longs pavés, présentez l'essentiel.
Vous pouvez utiliser la forme de la biographie, ou alors nous vous conseillons une anecdote qui pourra faire transparaître le caractère de votre personnage. Bref, cette partie est assez libre.

LA MOISSON

❝ MAY THE ODDS BE EVER IN YOUR FAVOR ! ❞

Dans un sens, j'ai eu une vie plutôt courte, juste treize petites années et je ne m'en souviens presque plus. Je me rappelle avoir été heureuse. Fait exceptionnel étant donné que je suis née dans un des district les plus pauvres de Panem, le neuf. La chasse y étant la principale occupation - la seconde tant la production d'électricité - je suis pratiquement née avec un arc à la main, même si je ne suis pas douée en tir pour autant. C'était surtout Rumer qui se chargeait de tout ça, c'est l'ainée de la famille et à la mort de notre mère elle a un peu prit le relais. J'étais vraiment très proche d'elle, elle était à la fois ma sœur, mon amie, ma confidente et une sorte de mère. Elle s'occupait vraiment de tout, moi j'avais la vie d'une enfant tout à fait normale. J'avais des rêves, des projets même ! Je n'étais qu'une gamine. Les jeux étaient pour moi un malheur qui s'abattait sur les autres. Non je ne m'étais jamais imaginée que mon nom serait piochée lors de ma seconde Moisson.

❝ Billie Sweenage. ❞ J'avais tourné la tête vers mon père qui me tenait la main depuis la ligne démarquant les potentiels tributs de la foule. Sur le coup je crois que je n'avais pas encore percuté, ce n'est que quand la femme assignée à notre district me fit un petit signe pour m'encourager vers la scène que je réalisais ce que j'étais à présent. Le tribut du district 9 pour la soixantième édition des hunger games. J'avais dû tirer très fort pour que papa lâche ma main, je m'étais frayé un petit chemin vers l'estrade sous le regard horrifié de certain et les applaudissements polis d'autres. Je savais tous à quoi ils étaient en train de penser "Elle est si jeune, elle n'a aucune chance. C'est juste de la viande." Je m'étais hissé vers la femme pimpante vêtu absurdement dans des couleurs trop voyantes. Les gens du Capitole m'avait toujours intrigué, je songeais avec ironie que j'allais pouvoir lever moi-même le mystère à présent. J'essayais de ne pas pleurer, je ne voulais pas montrer aux caméras toute ma faiblesse. Malgré tous mes efforts quelques larmes avait réussi à braver le barrage de mes cils pour s'écraser sur le sol. C'est la première fois que je la ressentis vraiment. La Peur.

Dans la foule j'avais repéré le visage d'Avalon et de papa, figés dans un même masque d'horreur. Rumer était introuvable et du coin de l'œil j'avais aperçu une tête aux cheveux dorés s'éloigner en courant. Je m'étais perdu un instant dans cette foule de visages avant de tomber sur celui que je cherchais. Ellyan, mon meilleur ami. Il avait exactement le même âge que moi, mais il me dépassait de presque deux têtes. C'était bizarre de voir une personne si grande pleurer.

J'avais ensuite été conduite dans une petite pièce richement décoré, celle où je devrais dire adieu à mes proches. Papa et Avalon sont arrivés les premiers. Ils m'ont serrés dans leurs bras, papa répétait seulement que c'était injuste. Il me croyait déjà perdue. A vrai dire je le pensais aussi. Bientôt ont les pressa de s'en aller, Rumer arriva sur ses entrefaites. J'avais arrêté de pleurer depuis un moment, mais dès que j'avais croisé le regard de ma sœur une pluie de larmes avait dévalé de nouveau mon visage. J'avais enfouis mon visage dans ses bras, remarquant à peine le petit objet qu'elle me glissait doucement entre les doigts. ❝ Sois forte. On se revoit bientôt, Billie. ❞ Je ne veux pas mourir ! j'avais eu envie de hurler, mais quelqu'un aurait pu entendre. Elle me relâcha et sortit pour que je reçoive mes derniers visiteurs. J'avais effacé les dernières traces de larmes sur mon visage. C'était Ellyan et son père. L'homme était venu me tapoter le sommet de la tête et avait marmonné d'une voix bourrue
❝ Bonne chance petite. ❞ J'avais perçu le mensonge, mais n'avait rien dit pour autant. Ellyan s'était alors approché à son tour, il avait hésité plusieurs secondes avant de parler. ❝ Tu crois que ça fait mal de mourir ? ❞ J'avais souri tandis qu'une énième larme roulait sur ma joue. ❝ Je reviendrais pour te le raconter. ❞ ❝ Promis ? ❞ ❝ Promis. ❞

J'avais répondu en un sanglot et il m'avait attiré dans ses bras pour sceller cette promesse qui nous le savions tout deux ne pouvait être tenue.


LES JEUX

❝ IT'S A RUNAWAY WHEN IT COMES TO THE TRUSH ❞

Je me souviens parfaitement de la semaine de préparation aux jeux, je m'en souvenais étrangement comme si c'était hier. Le voyage en train avec l'autre tribut (un garçon massif qui avait cinq années de plus que moi.), l'arrivée au Capitole, les stylistes, les caméras, les interviews... Toutes ces choses censés nous préparer à l'entrée dans les jeux. Je peux vous garantir qu'une fois dans l'arène, tous les beaux principes et les choses apprises depuis l'enfance n'ont plus lieu d'être. Une seule pensée : survivre.

Je cours, il fait noir, si noir... J'avais perdu ma torche dans un combat quelques jours plus tôt, j'avais réussis à m'enfuir sans être trop amochée c'était le principal. Mais là le principal c'était de courir. Elle n'était pas loin.
Je ne l'avais pas entendu arriver, j'avais si soif... Elle en a profité pour me sauter dessus. Mon bras droit était sérieusement entaillé et je ne sentais presque plus mes doigts. Pour me rassurer je touchais le médaillon qui pendait sur ma poitrine. Le collier de ma mère, le collier de Rumer, mon collier à présent. Un craquement retentit derrière moi et je détalais de nouveau : elle n'était plus loin. Je trouvais un bouquet d'arbre dans le noir assez massif pour m'y dissimuler quelques minutes le temps de reprendre mon souffle. Je ne l'avais pas sentit arriver, elle était si discrète ! Soudain son souffle fut dans mon cou, son épieu dans ma poitrine. Je ne pouvais même pas voir son visage, il faisait trop sombre. Elle se contenta d'enfoncer son arme dans ma chair, en silence.
Je tombe, il fait noir, si noir...

De la lumière, trop de lumière, ça m'aveugle... Je m'étais réveillé avec un homme penché au-dessus de moi, il observait mes yeux avec une petite lampe, agréable comme retour à la vie.

C'est là qu'on m'avait tout expliqué. L'homme qui m'a ramené à la vie est médecin au Capitole. Sauf que c'est un résistant. Il teste sa nouvelle trouvaille, une substance permettant de réanimer les fonctions cérébrales d'une personne quelques minutes après sa mort. Dès que les hélicoptères avaient ramené mon corps, il l'avait récupéré et l'avait réparé. Ensuite il m'avait ramené moi. Je n'ai pas bien compris sur le coup, je n'avais que douze ans. Mais j'étais la première sur qui son expérience avait fonctionné. Je suis restée caché chez lui pendant quelques mois, le temps qu'il prévienne les gens qu'il faut. J'avais peur et je pensais au petit cercueil vide qu'allait recevoir ma famille.
Mon sauveur veillait au grain à ma santé, à part quelques problèmes de mémoire tout était en ordre. Car oui j'avais beaucoup de mal à me souvenir de ce qu'il s'est passé avant ma mort. C'était très flou, je gardais des détails assez précis des dernières semaines de ma vie, mais plus loin ça ce compliquait. De toute façon là où j'allais ces souvenirs ne me serait d'aucune utilité. J'étais seule. Mais il ne faisait plus si sombre que ça.

DISTRICT 13

❝ HIDE AND SEEK ❞

Cinq ans. Ouais aujourd'hui ça fait cinq ans que je suis morte. Je marche en ruminant dans les couloirs sous-terrains menant de la grande salle à la cuisine. Aujourd'hui c'était à mon tour d'assurer la préparation de la nourriture et ça me réjouissait au plus haut point ! De toute façon autant que je sois utile à quelque part. Mon sauveur a décidé dès qu'il m'a fait entrer chez les résistants que je ne devrais pas sortir du district 13. J'étais la seule à avoir survécu et il devait me garder en vie si jamais il a besoin de plus d'information. Donc je servais depuis cinq ans dans la résistance, je faisais un peu de tout, j'avais grandi ici et j'étais un peu la mascotte. Avec le temps bien sûr certains se sont rendu compte que j'avais muté en femme et qu'il serait intéressant d'aller voir ce qu'il se passait sous ma jupe. Parfois je me laissais tenter, mais ça n'allait jamais plus loin qu'une nuit. Ici les gens étaient souvent de passage, j'étais une des rares à rester à l'abri relatif des sous-terrains. Je ne pouvais pas bouger d'ici et mon sauveur ne viendrait pas avant longtemps, je savais bien que sans son accord les autres ne m'écouteraient même pas. Comme toujours j'allais attendre que quelque chose se passe et quand ça sera le cas, je serais prête. Ils ne m'auront pas une deuxième fois !

Oh merci beaucoup

Troian Merci

Merci beaucoup
Je m'occupe de ma fiche dans l'après-midi

Merci Karen