Winston Adonis Day

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ?

Il ne la voit pas encore trop. Il sait que si les rebelles perçent quelques frontières encore et toujours, sa mort sera sans doute parmi celles d'autres soldats du régime. Il mourra de façon violente et pendant une guerre contre les terroristes ou de façon plus naturelle, dans les archanes d'une vie bien remplie. Et il l'espère lointaine, trop peu de choses accomplies à son goût, le progrés ne peut s'arrêter en si bonne voie.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Comme tous bons chiens, il serait tenté de dire "pour Panem et pour Snow" mais il y a également sa famille pour laquelle il pourrait se sacrifier. Bien qu'il s'agisse d'un cliché, il faut avouer que pour sa famille, il serait capable de tout. Du moins de se battre pour préserver leurs intérêts et le cadre de vie si parfait dans lequel ils ont la chance d'évoluer.

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

Bien qu'il n'y participe pas de façon claire, il est dans l'ombre à se détendre parfaitement à voir quelques gamins se battre à la mort. Il est assez fanatique, se décrochant rarement, vraiment très rarement de son écran lors des Jeux, il a la certidude que les pacificateurs et que par ce fait lui même jouent des rôles essentiels. Il est persuadé que ces Jeux barbares sont pourtant l'œuvre de génies, et qu'années après années, c'est toujours un véritable plaisir de profiter de la créativité des concepteurs d'arènes.

QUE PENSES-TU DE LA REVOLTE ECHOUEE ET DES REBELLES ?

Ils ont eu simplement la monnaie de leur pièce. Ils ont voulu jetter une pierre dans la marre et l'eau a frappé leurs visages crasseux. Panem est grand, la nation entière n'aurait pu être râvagée par l'esprit malentretenus de certains terroristes. La révolte fut une idée peu fameuse et les rebelles doivent encore s'en mordre les doigts. Winston n'est pas spécialement du genre à faire dans la dentelle et il est persuadé qu'il faudrait les exterminer du premier jusqu'au dernier et ce en ne faisant aucune différence. En s'attaquant à la Nation, ils s'attaquent aux valeurs du règime.

➺ QUE PENSES-TU DES VAINQUEURS DES JEUX ?

Ils sont inférieurs, certes, mais ils ont ce petit plus qui fait d'eux des presques héros. Ils ont eu le courage de mener à bien la tâche vitale qui étaient entre leurs mains. Manipulations et forces physique. Il est persuadé que l'équipe des pacificateurs auraient besoin d'eux, des gens assez puissants et des figures publiques, capables de rabattre des foules. Pour cette raison principalement, il faut savoir les mettre du côté de Panem, ils pourraient sinon, illustrer une rébeillion.

➺ AS-TU PRIS PART AUX DERNIERS EVENEMENTS, QUE CE SOIT POUR OU CONTRE LE CAPITOLE ?

Avec son rôle, il est dificile, très dificile même de ne pas avoir pris part aux différents évènements qui ont déchiré Panem ces derniers temps. Bien que très peu exposé aux tirs ennemis, il s'est cependant engagé corps et âme dans la chute de la révolte. Et c'est avec fierté qu'il voit les évènements passés, se disant que quelque part, les pacificateurs ont su remettre Panem sur les rails et que même s'il n'est pas le général et que ce dernier est un type bien, il a pu prendre part à de telles choses.

➺ QUEL EST TON OPINION SUR LES PACIFICATEURS, LEUR ROLE, LEUR COMPORTEMENT ?

Capitaine des districts dans la vie, il est forcé d'avoir une opinion sur le rôle joué par les pacificateurs et que dire ? Son avis, bien entendu est loin d'être objectif. Il aime véritablement son métier et croit tout bonnement que la force armée de Panem matient la Nation dans le droit chemin. De son point de vue, les pacificateurs dans les districts ont le comportement que l'on peut attendre d'eux mais bien entendu, il n'en sait pas grand chose puisque devant lui, on se montre différement.  

tell us your story.

Équilibre précaire. Froid dans le dos. Analyse poussée. Ses yeux ne font qu'un tour. Il regarde, il observe. Il pèse lourd, trop lourd. Casque vissé sur la tête, il détourne le regard. La peur au ventre, la peur au cœur. Il tient son arme tout près contre lui, il la serre comme si elle était le seul lien qui le rattache encore à la vie. Sans elle, c'est la profondeur. Sans cette arme, c'est la mort au bout du couloir.

Sa tenue pèse des tonnes, il est lourd, son cœur scande l'Avé Maria silencieuse. Il n'en peut plus, sa crinière lui pèse sous le blanc casque. Trop lourd, il doit lâcher du poids ou se mettre à l'abri. Il avance en formation défensive, son arme pointée vers l'horizon, il est attentif. Il entend son souffle et dans son oreille, on hurle quelque chose. Il ne comprend pas, il est là et pas là en même temps. Ses pas sont de velours, son souffle est parasite. L'homme cale sa visière , sa blanche armure le fait ressembler à un soldat de film de science-fiction. Le jeune homme tourne au coin du couloir. Et devant lui se dresse une silhouette. Il tire deux rafales soniques. Pam, pam, pam. Comme le chœur d'une armée, le canon tonne encore et encore. Il est la mort en personne, il est le prolongement d'une faucheuse invisible. "Exercice terminé." La voix résonne dans tout le bâtiment et immédiatement l'homme en armure se relâche, il fixe son arme en bandoulière et retire son casque.

On y découvre un homme assez jeune, banal. Il souffle à grandes bouffées et toussote légèrement. Il marche quelques instants et passe une porte. Immédiatement, il est reçu par une salve de quelques applaudissements discrets. Ici, on est trop bien pour faire voir sa reconnaissance. En vérité, cela est presque interdit par le régime et la loi militaire. Il affiche un sourire conquis et scrute l'écran. Son score est affiché, il n'a loupé aucune des cibles d'entrainement. Dans quelques jours, il sera nommé pacificateur au Capitol. "Capitol-City me voici" lâcha t-il tout bas.

***

Le temps était idéal. Un vent frais, un soleil de printemps et surtout quelques petites gouttes de pluie qui avaient frappé le Capitol plus tôt dans la journée. Le jeune homme marchait à toute allure, quel bien fou de ne plus porter de tenue officielle. Il avait grandi pas très loin d'ici, dans les quartiers les plus aisés de la ville et pour cause, son père, célèbre concepteur d'arènes autrefois avait eu la chance d'être un haut-juge pendant quelques temps avant rendre l'âme dans sa douce et belle mort. Winston quant à lui n'avait jamais eu vocation à travailler dans l'univers des Jeux. Sa vocation à lui était celle d'un militaire. L'uniforme, l'armée avait toujours eu sa préférence.
Le jeune homme avait cependant complètement détesté l'uniforme une fois qu'il avait dû le porter... Heureusement, aujourd'hui et depuis quelques temps, il travaillait dans les sphères du pouvoir, là où aucun uniforme réglementaire n'était obligatoire.
Celui qui portait le nom d'un ancien ministre dans les temps immémoriaux avait eu la chance de gravir peu à peu les échelons d'une dure hiérarchie. La notoriété de son père avait surement aidé dans un monde où les relations et les manipulations étaient monnaie courante.


Il tourna au coin de la rue. Il était libre aujourd'hui de faire ce qu'il voulait et rien de mieux qu'une ballade avec son fils. Sur ses épaules, il pesait quelques kilos. Sa croissance avait été fulgurante, hier, il était né et aujourd'hui, il avait déjà dix années derrière lui. Il l'escorta jusqu'à une petite boutique de jouets où le jeune enfant se fit acheter un tas de bricoles. Ils prirent ensuite place sur l'un des bancs publiques où le père se grilla une cigarette. Il fixait son enfant en train de s'amuser et il en était fier. Il se dit qu'il avait de la chance ce marmot de naître de ce côté là du monde et d'avoir deux parents unis, deux parents qui n'avaient aucune peur de le voir mourir dans des Jeux mortels. Il se prit à être heureux de sa vie.
Demain, il s'en irait pour quelques temps pour visiter les différentes installations de sécurité dans les districts.
Il allait être ravi, il en était plus que certain.

***

S'ouvrant à lui comme s'ouvre les bourgeons.

Winston avait les mains fermées, les yeux clos et dans ses songes éveillés, on s'ouvrait à lui. Comme dans une prière sans fin, il était concentré. Il avait ce don, celui de méditer n'importe quand et aujourd'hui, il en avait besoin.
Il avait besoin de sentir en lui les effluves de sa vie. En réalité, c'était le vin qui faisait parfaitement son effet. Un effet si puissant qu'il se prit à se souvenir.

S'ouvrant à lui comme s'ouvre une trappe.

Winston n'avait pas grand chose à penser, il n'était pas le maitre ni l'esclave. Il avait la position de second et finalement, ça lui convenait si bien. Installé tranquillement dans une vaste pièce, le jeune homme buvait un verre d'un liquide pourpre. On aurait pu croire qu'il s'agissait de sang bien qu'en réalité, le liquide fusse simplement un bon vin.
Rien dans sa vie n'avait de probable ivresse, rien d'autre que le vin dont il abusait régulièrement. Et bientôt, il n'en aurait plus le temps...

Tu viens d'être validé(e), mais il reste encore plusieurs endroits où tu devras passer pour que nous puissions mettre à jour quelques informations.Voici donc les liens que nous te demandons de visiter à présent.

Très cher habitant du Capitole, il te faudra premièrement recenser ton métier à cet endroit. Si jamais tu fais parti d'une équipe de préparation pour les Hunger Games, tu ferais bien de recenser ton poste ici pour éviter de te faire chiper ton rôle.
Tu peux ensuite recenser le lieu de vie de ton personnage ici. Pour cela, tu auras besoin de créer ta fiche de liens ici et ton journal de bord ici.
N'oublie pas de vérifier que ton avatar est bien réservé dans le bottin ici, des oublis peuvent parfois être faits. Tu pourras aussi créer un scénario ici.
Il ne te reste plus qu'à passer de bons moments sur mockingjay