« Lysandra? Je ne lui ai jamais parler personnellement, mais cette jeune fille est quelqu'un à éviter, ça c'est moi qui vous le dit. Elle es toujours fourrée là où elle ne devrait pas et attire des ennuis à tous ceux qui l'entourent. Ont ne la vois que très rarement, heureusement. Mais lorsqu'on la voit, c'est toujours mieux de s'écarter. Et sa pauvre mère, avec ses deux petits derniers comment fait-elle pour trouver le temps de bien éduquer sa fille. Certes du haut de ses dix-neuf ans elle rapporte l'argent à la maison, et d'ailleurs elle est sans doute la seule à le faire, avec son père, vu sa maigreur à elle et sa famille. Mais cette jeune fille, elle a le danger dans les yeux. Et ça n'as fait qu'empirer le jour où sa grande soeur si bien éduquée s'est porter volontaire à sa place aux jeux de la faim, endroit où elle est morte d'ailleurs. » ➺ un voisin.

« Ma fille n'est pas vraiment l'enfant dont toute mère rêve. Tout ce qu'elle fait pour nous, c'est rapporter l'argent qu'elle fait en travaillant en tant que mécanicienne avec son père. Elle est rarement à la maison et quand elle y est, elle préfère s'enfermer dans sa chambre. Associable, voilà ce qu'elle est. Mais ça n'as pas toujours été le cas, il y eut un temps où Lysandra souriait, mais c'était avant. Aujourd'hui les autres ont peur d'elle. En même temps, elle fait tout pour. Elle s'habille bizarrement, porte souvent des chapeaux étranges ou encore des chandails à manches trop longues et ce même en été, mais cela ne semble pas l'atteindre. Et ça, c'est sans parler de ses escapades nocturnes. Oui, Lysandra est somnambule depuis toute petite, nous n'avons jamais su ce qu'elle trafiquait dehors la nuit, mais beaucoup se plaignent de la voir passer près de leur maison en marchant comme une épave, en pyjamas. Ma fille est différente des autres jeunes filles, et personne n'aime ce qui est différent. » ➺ sa mère.

« Lysandra n'est pas quelqu'un de méchant. Elle n'est pas comme les autres, c'est tout. Qu'y a t'il de mal à être quelqu'un de solitaire, de rechercher le silence et la solitude? Ma petite fille, qui n'est plus si petite d'ailleurs, est quelqu'un de bien. Bien sur qu'elle fait des erreurs, comme tout le monde. D'ailleurs, cela me rappelle la fois où elle s'est battue contre un garçon de sa classe et que les pacificateur avaient dû s'en mêler. C'est bien la fille de son père, toujours là où il ne faut pas être. Certes, elle est étrange mais ce n'est qu'une façade - enfin, je crois - parce qu'au fond, Lys est une jeune fille tout ce qu'il y a de plus normale. Elle sait persuader quelqu'un avec un seul regard et quelques paroles bien envoyés, et bien que cela ne se voit pas, elle a de forte connaissance en médecine, voyez, elle n'est pas si mal ma petite fille. Mais ces crises de somnambulisme n'arrangent rien au fait que tout le monde a peur d'elle. » ➺ son père.

« Lys c'est ma grande soeur, et je crois qu'elle est géniale. Même si elle ne parle pas beaucoup et qu'elle n'est pratiquement jamais à la maison, ma grande soeur nous raconte des histoires chaque soirs avant d'aller dormir, et elle nous caresse les cheveux pour nous aider à dormir. Même que parfois, elle nous aide avec nos devoirs. Parce qu'elle est intelligente, Lys. Un jour, elle s'est fait insultée dans la rue, parce qu'elle ne s'habille pas comme tout le monde - d'ailleurs, je ne crois pas qu'elle ai déjà fait quelque chose comme les autres - et aussi parce qu'elle fait des choses étranges la nuit, et alors elle n'as même pas répondu, et s'est contenter de les regarder avec mépris. Parce qu'elle vaut mieux qu'eux. Plus tard, j'aimerais être comme ma grande soeur, pleine d'imagination et courageuse. » ➺ un des jumeaux.

« Je la croise chaque matin en allant au travail, mais je n'ai jamais osé lui parler. Elle semble toujours être perdue dans ses pensées, comme si elle s'imaginait dans un autre monde que celui-ci. Mais je dois avouer qu'en mécanique, elle excelle comme personne. Elle peut trouver le problème avec un seul coup d'oeil. Mais n'allez pas la contredire par contre, cette jeune fille est dotée d'un orgueil surdimensionner et elle est entêtée, jamais elle ne renonceras à sa façon de penser. Mais je dois admettre qu'elle est jolie avec ses cheveux châtains et ses yeux de couleurs changeante. Je crois qu'ils sont vert, tirant parfois sur le bleu où alors était-ce noisette? » ➺ un collègue.

« Ils te trouvent bizarre, Lys. Ils croient que tu es un monstre de foire et franchement, je crois que tu le fais exprès. Avec ces habits étranges que personnes ne porte dans le district et ce caractère à tout casser. C'est quoi cette attitude? Ne parler à personne et faire comme si ils n'existaient pas dès qu'ils ouvrent la bouche. Tu te souviens de cette fille? Bien sur que tu t'en souviens, elle avait voulu t'aider, un jour de pluie alors que tu ramenait à manger pour ta famille, mais tu l'as repousser de façon si sauvage qu'elle n'as plus jamais osé te parler. Oui, je sais, c'est mieux comme ça, ne s'attacher à personne. Comme ça, tu n'auras pas mal si quelqu'un se fait emporter par les jeux de la faims. Tu es égoïste, Lysandra, oui exactement. Tu repousse ta famille, et ceux qui voudraient être tes amis pour ne pas souffrir au prix de leur souffrance. Et que dire de ce que tu fais la nuit, tu ne t'en souviens pas toi-même. Tu veux que je te le dise, moi, ce que tu fais? Tu part en pleins milieux de la nuit et tu pars en forêt, là où ton petit lieux secret t'attends, puis tu parle toute seule, oui, parce que tu n'as personne à qui parler, tu es seule, Lys. Puis lorsque le petit matin se lève tu te réveille complètement perdue parce que tu as eu une nouvelle crise. » ➺ la conscience.

Alors, pour commencer je viens du Canada, sur les rpg ont m'appelle ghost.hell et j'ai bien lu les livres, quatre fois si ce n'est plus. Ah, et j'ai connu ce rpg en fouillant bien sur google.

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Tu te réveille un matin, le soleil est bien présent malgré la journée pénible qui s'annonce. Et même si tu sais que ce ne seras pas une belle journée, tu te lèves de ton lit en souriant, salue ta famille qui est déjà autour d'un petit déjeuner que tu ne mangeras pas, embrasse ces deux petits monstres qui te servent de frère et ta grande soeur, que tu idolâtre plus que tout, puis viens le tour de ton père, puis celui de ta mère. Tout semble bien aller, mais aujourd'hui, c'est la moisson, et rien ne vas quand c'est la moisson. Mais tu y fais abstraction et tu t'habille en conséquences. Du haut de tes seize ans, tu ne cesse de souhaiter que ton prénom, ou encore celui des membres de ta famille ne soit pas pris pour les jeux de la faims. Mais personne n'est à l’abri, n'est-ce pas?

Tu es maintenant là-bas, ont prélève ton sang avec une aiguille qu'on plante sur le bout de ton doigt pour ensuite le mettre sur ce petit carton, puis tu te place en rang avec les autres jeunes filles de ton âge. Tu en reconnais certaines, mais ne leurs parles pas, parce que de toute manière, personne n'as envie de parler. Tu souhaite intérieurement que tout se passe bien, tu jette un coup d'oeil derrière ton épaule pour apercevoir tes parents avec les jumeaux, la mine inquiète, comme tous les autres d'ailleurs. Puis tu croise le regard de ta soeur, elle te surveille depuis un moment, elle aussi semble inquiète. Mais tout iras bien, non? Ton nom n'as pas de chances d'êtres pigé, il n'y a qu'un seul petit papier indiquant ton prénom dans ce grand bocal de verre, et c'est pareil pour ta soeur qui t'observe toujours. Puis vint le moment où cette femme fait apparition. Tu ne te souviens pas vraiment de son prénom, mais ce n'est pas grave, elle l'annonceras surement. Par contre, sa façon d'être habillée jusqu'à sa démarche te dérange, elle semble trop heureuse - comme tous les gens du capitole - avec ses cheveux couleurs bonbons, ses longs ongles peinturlurés de toutes les couleurs avec des petits brillants dessus, ses talons haut beaucoup trop haut pour elle - et d'ailleurs, tu te dis que ce serais amusant si elle pouvait tomber - sans parler de son habillement plus qu'étrange. La dame commence à parler, ce qui interrompt tes pensées. Elle a cet accent du capitole dont tu as l'habitude de te moquer avec Charlie, ta grande soeur, lors de vos escapades en forêt. Tu te retourne donc vers elle en souriant, elle a eu le même réflexe, puis vous reportez votre attention sur cette chose remplie de couleur qui parle comme si c'était la plus belle journée de sa vie.

Après les présentations, la visualisation d'une petite vidéo et tout ce qui viens avec, elle commence le tirage. « Les filles d'abord ! » chantonne t'elle d'un ton enjoué. Elle plonge sa main dans le bocal remplis de bout de papier et prends son temps. Cela te semble être un éternité avant qu'elle saisisse un petit carton, elle semble même y prendre plaisir, sentir l’appréhension et la peur de tous les habitant semble être exaltant. Puis enfin, elle en choisis un. Elle le regarde attentivement alors que tu respire profondément. Puis elle clame ton prénom. Tu ne t'attends pas à ce que ce soit le tiens, alors tu ne bouges pas tout de suite, jusqu'à ce que tu sentes tous les regards sur toi. Puis tu te retourne vers ta soeur, qui elle, est tétanisée, puis tu vois des frères qui pleurent, et tes parents qui semblent paniquer. Tu commence à sortir de la foule mais quelqu'un te retiens au dernier moment, c'est ta soeur. Des pacificateurs arrivent, et tu ne comprends plus rien. Tu es perdue et tu as les larmes aux yeux, la panique monte. Ta soeur te dis de retourner à ta place, et tu l'écoute, complètement tétanisée toi aussi. Tout ce qu'on entends c'est « Je me porte volontaire. » c'est la voix de ta soeur, et tu n'as pas le temps de réalisé ce qui arrive qu'elle est déjà sur l'estrade, avec cette femme peinturluré de toutes les couleurs. Puis tu comprends, tu te mets à pleurer, tu veux prendre sa place, mais t'es parents t'en empêchent tout de suite. Le deuxième prénom est ensuite tiré, mais tu n'entends plus rien, t'es pensées se bousculent et tu oublie tout ce qui t'entourent, les larmes coulent mais tu t'en fout, personne ne se présenteras pour prendre la place de ta grande soeur comme elle l'as fait pour toi, et d'un seul coup, ils s'en vont. Tu la reverras brièvement plus tard, lorsqu'ils lui donneront un peu de temps pour dire ses adieux à la famille et aux amis.

Pendant le temps d'attente, tu ne cesse de te poser des questions, tu t'en veux parce qu'elle a pris ta place alors que ça ne devais pas arriver. Puis ont t'annonce que c'est l'heure, tu vas lui dire tes adieux. D'un seul coup, l'univers arrête un instant lorsque tu réalise ce qui arrive vraiment, tu entre dans la pièce et saute dans les bras de ta soeur pendant que toi, tu pleure ridiculement, alors qu'elle, se montre forte pour tous. « Tout vas bien aller, Lys. Ne t'inquiète pas. - puis elle s'adresse à tes parents, leurs demande de prendre soins de nous, de ne pas s'en faire, que tout vas bien aller. Mais ont sait tous que c'est faux. Tu lui dis qu'elle peux gagner, qu'elle est assez douée dans pleins de choses, l’agilité, la chasse, le tir de couteaux, c'est d'ailleurs elle qui t'as tout montrer. Puis un pacificateur vient vous chercher, le temps est écoulé. Tu serre une dernière fois ta soeur dans tes bras puis tu suis le pacificateur.

Tu la regarde à la télévision chaque jours, suis tout ses faits et gestes. Puis elle est relâchée dans l’arène, elle ne prends qu'un petit sac de couteaux puis s'enfuit. C'est une bonne chose, au lancer de couteaux, c'est la meilleure que tu connais, alors tu garde espoir, oui parce que c'est tout ce qui te reste, l'espoir.

Puis quelques jours plus tard, ta soeur meurs. Elle a été tué par un carrière, un couteau planté dans la gorge. Après avoir vus toute la scène, tu te lève lentement, comme sonnée puis tu pars en courant, peu importe où, de toute manière, tes jambes ne semblent pas écouter ta tête. Puis tu te retrouves dans la forêt, tu hurle. Encore et encore. Tu laisse sortir toute cette souffrance qui t'habite désormais. Tu en veux à tes parents, ces idiots qui l'on laisser prendre ta place.

Aujourd'hui tu n'es plus la même. Tu as changée, beaucoup. Tu fais des crises de somnambulisme la nuit, dont tu ne te rappelle de rien. Les habitants se sont même pleins de te voir passer devant leur maison la nuit, te parlant à toi-même comme une malade mentale. Puis parlons de ton style vestimentaire maintenant, tu ne porte que des habits étranges, de couleurs variables, mais toujours avec de longues manches sur tout tes chandails, puis il y a ces chapeaux aussi, que tu utilise pour cacher ton visage. Et cette attitude, tu ne parles plus à tes parents, du moins tu évite. Et tu ne parles plus aux habitants aussi, ils ont peur de toi, depuis que tu as changer et que tu t'es battue avec bon nombre de personne pour avoir parler de ta soeur. Ils disent que tu es folle. Peut-être qu'ils ont raison? De toute manière c'est mieux ainsi, tu préfère qu'ils t'évite, ainsi tu peux rester seule, et ne t'attacher à personne. Comme ça, tu ne souffriras plus jamais. Tu passe des heures dans les bois lorsque tu ne travaille pas en tant que mécanicienne, il t'arrive même de parler aux oiseaux et aux autres animaux que tu croise, mais qu'elle folle fais-tu dis moi? Mais au fond tu attends que quelqu'un apparaisse, quelqu'un de spécial et qui comprendrais, mais tu n'espère pas trop, car ont sais tous ce que l'espoir apporte, tu te retrouves souvent déçu. Alors tu te cache dans ta petite coquille, espérant qu'on te laisse tranquille. De toute manière, tu t'es mise à apprécier la solitude, trouvant de meilleurs conseils dans la forêt que dans la nature humaine. Tu es devenue contradictoire en fait, parce que même si tu montres que toutes ces insultes reçue dans la rue ne te fais pas de mal, au fond ça te blesse un peu plus chaque fois. Tu n'avais rien demander à personne toi, puis tu commence finalement à penser que c'est toi, qui aurait dû mourir là-bas, aux jeux de la faim, et pas elle.