LYRA LAËL DEWITT

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

TA MORT TU LA VOIS COMMENT ? ♣
Qu'elle soit lente ou rapide, peu m'importe la façon dont on m’ôtera la vie. Que ce soit par la lame d'un couteau ou bien par empoisonnement, n'importe qui aurait raison de vouloir me tuer. Que ce soit dans la souffrance ou tout simplement par les méfaits de l'âge, j'espère que d'ici là, le Capitole se sera effondré. Pas d'enterrement me concernant. Pas de larmes, ni même de costumes laissant penser que quiconque s'intéressait à moi. Je veux juste qu'on disperse mes cendres dans le vent. La mort fait partie intégrale de la vie. Ce n'est qu'un pont qu'on doit traverser un jour ou l'autre, alors j'attends le jour où ça sera mon tour de rendre l'âme. Et puis, si je crève la bouche ouverte, quelqu'un aura peut-être la bonne idée de venir me planter des fleurs dans la bouche.

POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ? ♣
Je ne suis pas prête à laisser ma vie pour qui que ce soit. Je ne permettrais à personne de prendre ma vie dans le simple espoir que cette même personne puisse continuer à respirer avec l'idée offensante que celle-ci me sera reconnaissante à jamais. Toutefois, si je sombre dans la folie de ne plus jamais pouvoir revoir le monde extérieur, emprisonné dans une cage sentant l'urine et la puanteur de la mort, je serais prête à abandonner l'espoir pour permettre à une personne que j'aurai pu aimer de continuer à vivre. Néanmoins, je suis prête à perdre la vie pour ma liberté de penser et de dire les choses telles qu'elles sont. Que ce soit sous la torture, la famine, ou bien le chantage, je ne suis pas prête d'abandonner mes principes. Qu'on me coupe la langue s'il le faut, je continuerais de penser. Qu'on me fasse subir un lavage de cerveau, je continuerais d'être au plus profond de moi.

QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ? ♣
La survie. Sans nul doute la seule et unique capacité m'étant un temps soit peu serviable. Je suis capable de survivre dans n'importe quel milieu hostile, rempli de piège et de personnes prêtent à m'abattre sur un quelconque ordre. Cette faculté ne m'a pas fait défaut jusqu'à présent. Je pense que cette condition de survie m'a rendu très méfiante vis-à-vis de n'importe qui. Le danger peut se trouver n'importe et ne dort jamais. J'en ai développé un sixième sens qui doit certainement rimer avec : L'instinct. La survie ne se limite pas à rester envie durant toute la journée et se réveiller le lendemain matin. Lâché au beau milieu de la nature, je suis presque certaine d'en ressortir vivante. Mais mieux vaut ne pas en être sûr à 100%. Sur qui la malchance n'a t-elle jamais marché ?

AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ? ♣
Mes parents n'ont jamais participé aux Hunger Games mais cela ne serait pas différent d'aujourd'hui vu qu'ils ne sont plus là. Par contre j'ai connu un jeune homme. Je me souviens de chacun de ses traits. C'était mon meilleur ami. La malchance a voulu que nous soyons ensemble lors des jeux et que nous participions ensemble. J'aurai voulu qu'il reste en vie Qu'il s'en sorte. Mais soyons réaliste. Dans la vie, on ne peut pas tout avoir. Je l'ai perdu. Il m'a glissé des mains comme un savon qu'on ne peut rattraper. J'aurai aimé que ce soit quelqu'un d'autre qui participe. Mon pire ennemi. Une personne que je ne connaissais pas. N'importe qui. La souffrance de perdre une personne qu'on aimait lors d'un tel tournoi est pratiquement équitable à celle de se faire arracher le cœur à main nu en étant complètement conscient.

TU APPRENDS QU'UNE RÉVOLTE EST ENVISAGÉE PAR CERTAINS, TU RÉAGIS COMMENT ? ♣
La révolte... Qu'est-ce là ? Une bande de moutons prêts à se jeter dans la gueule du loup en criant victoire. On ne vend pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué ! Je ne participerais qu'avec la conviction que tout est perdu d'avance, petit sourire perché sur les lèvres, amusée de les voir se remuer inutilement. Quiconque à le droit de se rebeller et de mener une révolte. Qui n'a jamais connu l'horrible sensation de se faire arracher un membre de sa famille ou bien un proche juste pour le voir mourir sur un petit écran, avec ce sentiment d'impuissance de ne pas pouvoir lui venir en aide ?



JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tient bien plus de la légende ou du miracle. DU COUP, MON NOM A peu de chance d'être tiré au sort.. J'EXERCE LE MÉTIER DE boulangère ET POUR TOUT VOUS DIRE, je déteste ça. JE SUIS DANS LE 12ÈME DISTRICT. AYANT 25 ans J'aie déjà PARTICIPE AUX HUNGER GAMES ET je me suis déjà entraîné si jamais mon nom devait ressortir par malchance. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

reality is here.

tell us your story.

Le son de la cloche retentit dans la petite pièce sombre et mal éclairée, servant d'endroit où on revend le pain, par cette journée orageuse. Je ne prends pas la peine de relever les yeux pour continuer à décortiquer un bout de pain avec mes doigts longs et fins en laissant mes yeux glisser de gauche à droite sur le papier du journal. De petits pas rapides approchent du comptoir.

- « Vous êtes Lyra ? Je relève vaguement les yeux pour voir la petite silhouette d'une gamine. Encore des parents incapables de venir acheter du pain. C'est bien vous ? »
- « Laël, » répondis-je d'un ton sec et hautain avant de pincer les lèvres, avide de rajouter un truc déplacé.

Et oui. Tout le monde, du moins, presque, connaît la petite Lyra Dewitt. Née de deux boulangers dans le District 12 en l'année 2285, le 15 octobre. La misère et la famine courait déjà les rues et avoir un enfant dans ce milieu pourrait être un heureux événement pour sortir les gens de leur routine, mais je trouve cela complètement irréaliste de continuer d'engendrer des enfants pour les voir mourir soit de faim ou alors dans les Hunger Games. Rien qu'à y penser, je serrais les dents qui grincèrent en se rencontrant. Le papier se froissa sous mes doigts. La gamine sautait pratiquement sur place et ses yeux brillaient d'une certaine joie. Comment pouvait-on être si innocent après m'avoir vu dans ce jeu, de la terreur, à tuer tout ceux qui avaient empiété sur mon chemin ? Tuer avait été plus facile que prévu après avoir angoissé durant des jours, au point de ne plus en dormir et de s'en tordre de douleur. La peur de mourir d'en d'atroces souffrances. De voir des jeunes s’entre tuer pour survivre. Et puis on se rend compte que cela se résume à deux centième de seconde. Celle de voir son ennemi braquer son arme sur nous, et l'autre de lui tirer dessus pour ne pas finir embroché par une flèche. Le coup du canon résonnant au loin. Le corps disparaissant. Je ne lâchais pas des yeux la petite, pressée de la voir décamper devant mon regard de chien de chasse.

- «Vous faites pas tellement peur. Elle sautillait sur place. Affichant de grands sourires. Mes parents disent que vous êtes folle. C'est vrai que vous avez tué votre meilleur ami ? Et c'est vrai que vous avez plus de parents ? Mais c'est qui qui vous fait à manger ? Et puis... »

Je fermais les yeux en serrant les poings avec l'espoir que cela me suffira à ne plus l'entendre. Petite peste ! Comme si j'avais besoin de ça. Laël. Vingt ans. A participé aux Hunger Games. A tué son meilleur ami de sang froid. Voilà ce qu'on inscrira sur ma tombe avant de cracher dessus. Mon meilleur ami... Tout avait été si rapide. Piqué par une de ses foutus guêpes dont le Captiole à le secret, il avait sombré dans la folie. Toutes les nuits que j'avais passées à ses côtés à l'entendre hurler de peur, moi-même en proie à une certaine crainte de le voir me tuer, m'avait achevé un peu plus chaque jour. Jusqu'à ce qu'un soir, je décide d'abréger ses souffrances. Ce qui n'avait plu à personne. Ça doit être à partir de ce moment que les gens ont décidés de me considérer comme un monstre. Même si j'étais sortie vainqueur, j'avais tout perdu. Mes parents avaient été exécutés une semaine après ma victoire suite à mon comportement de gamine effarouchée, désobéissant à tous les ordres. Longtemps j'avais été plongé sous une dose de morphine et sédatif puissant après m'être infligé, à moi-même, diverses punitions. Criant, hurlant même, que tout était de ma faute. Et quand la graine de la folie a commencé à germée dans ma tête, je suis devenue amorphe. Contre toute attente, je ne pleurais plus devant un livre triste. Je ne riais plus quand une personne racontait une blague. J'en oubliais presque de respirer certaines fois. Les gens me craignaient. Je les terrifiais avec mon comportement. Comme si je me fichais de tout ce qui avait pu se passer dans l'arène. Non, j'avais été trop occupé à ravaler et nourrir ce sentiment de haine et révulsion contre le gouvernement.
J'avais déjà commencé à développer une certaine haine contre le gouvernement qui c'était intensifiée avec les secondes. Les jours. Les mois. Les années. Désormais, c'était cette colère qui faisait battre mon cœur. C'était ma force. Mon unique espérance de vie. Je donnais un morceau de pain à la gamine, pour qu'elle fiche le camp avant que je ne la fiche dans le four pour lui faire fondre le cerveau, qu'elle refusa en le reposant loin d'elle.

- « Dégage d'ici si tu veux rien acheter. Je serrais les dents, mains à plat sur le comptoir, pour la prendre de haut. Va jouer ailleurs. » Je détachais chaque mot.
- « Vous devriez pas être aussi méchante vous savez ! C'est pour ça que personne n'achète votre pain. »

Elle me regarda comme si je n'avais que dix ans.
Inspirant un coup, je fis le tour du comptoir. J'étais méchante... Pire que ça encore ! Il m'arrivait d'abattre des animaux juste par envie de satisfaire une certaine envie me chatouillant les doigts. Je faisais tout à l'envers. J'étais incontrôlable ! Mes parents qui m'avaient si bien élevés, qui avaient toujours su rester patient même lorsque mon nom était sorti, devaient bien pleurer de désespoir désormais en me voyant me comporter ainsi. Oui, les Hunger Games avaient fait de moi une fille froide et sans sentiments et après ? Je n'obligeais personne à venir me supporter quelques secondes le temps de s'offrir un bout de pain. Je n'étais pas responsable du carnage.

Je foutais la gamine à la porte sans ménagement avec de claquer violemment la porte. Et puis la vie continue. Ça ne change en rien ce que les gens pensent. Lyra, la fille folle qui tient la boulangerie de ses défunts parents morts par amour. Je suis tout simplement devenue un monstre à leurs yeux. Je suis devenue une bête de foire et le centre des ragots du coin de la rue.
Je ne suis plus rien. Je ne vaux plus rien. Pourtant, je continue de m'accrocher à la vie. Et si on m'offrait la chance de tout recommencer, je n'hésiterais pas à mourir dans l'arène. Ça sera toujours moins douloureux.

Merci beaucoup à tout le monde ♥
J'ai modifié cela Catalina ! Je m'étais bien doutée qu'il y avait quelque chose qui clochait :3

Tu viens d'être validée, mais il reste encore plusieurs endroits où tu devras passer pour que nous puissions mettre à jour quelques informations.Voici donc les liens que nous te demandons de visiter à présent.

Pour commencer, pour les vainqueurs et les membres ayant des proches morts aux jeux, n'oubliez pas de les recenser ici. Si tu fais partie des potentiels tributs, va inscrire ton personnage dans les registres ici. Il faudra ensuite que tu recenses le métier de ton personnage ici.
Tu peux ensuite recenser le district de ton personnage ici. Pour cela, tu auras besoin de créer ta fiche de liens ici et ton journal de bord ici.
N'oublie pas de vérifier que ton avatar est bien réservé dans le bottin ici, des oublis peuvent parfois être faits. Tu pourras aussi créer un scénario ici.
Il ne te reste plus qu'à passer de bons moments sur mockingjay