callie ruth ellington

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Je pourrai mourrai pour les personnes que j’aime. Plus particulièrement pour mon père. Il fut un temps où j’aurai également cité ma mère mais, malheureusement, elle n’est plus de ce monde. Je donnerai également ma vie pour Clay. Après, serais-je capable de mourir pour quelqu’un d’autre, pour autre chose ? Sans doute que oui. Cette "option" ne s'étant pas encore présentée, je ne peux émettre que des suppositions. Après tout, on ne sait jamais comment on réagira réellement face à telle situation.

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

Je n’ai jamais apprécié le visionnage des jeux et cela ne changera probablement jamais. Qui a-t-il de gai à suivre des enfants, des adolescents s’entretuer ? Je ne comprendrai jamais la mentalité des habitants du Capitole. Bien qu’ils aient été élevés dans un climat idyllique et dans l’adoration des jeux, j'aspire secrètement qu’une petite partie d’eux soit répugnée par ces jeux. Même si j'en doute. Tant qu'on aura ce gouvernement en place, les jeux auront toujours lieu.

QUE PENSES-TU DE LA REVOLTE ECHOUEE ET DES REBELLES ?

Je suis extrêmement déçue que la révolte n’est pas abouti. Les rebelles auraient pu gagner. Malheureusement, le Capitole fut encore une fois le plus fort. Pourtant, les rebelles n’y sont pas allés de main morte. Au sept, ils ont brûlé une partie de la forêt. Cette forêt que j’appréciais temps n’existe plus vraiment. Le Capitole a repris les districts sous son contrôle petit à petit. Non sans avoir bombardé le treize. Je ne saurai dire combien cette révolte a fait de morts. Je ne veux pas le savoir en vérité. Les rebelles, je n’ai rien contre eux. Je suis ravie qu’ils existent. Ils sont porteur d’un espoir. Un espoir d’un monde meilleur.

➺ COMMENT TE SENS-TU DANS LES SOUS-TERRAINS DU TREIZE ?

Le treize est tout à fait différent du district sept. J’ai fini par m’habituer à ses sous-terrains, mais parfois, j’ai encore un peu de mal. Ne pas voir le soleil, ne pas respirer l’air pur me manque. Ne pas sentir le vent sur ma peau me manque également. Les arbres me manquent beaucoup aussi. Tout ce qu’il n’y a pas au treize me manque. C’est assez facile à comprendre. Les sous-terrains n’offrent que peu de possibilités.  Notre journée est programmée du matin au soir. La nuit, le noir ne me fait pas peur. Les bruits non plus. Au début, je sursautai au moindre petit bruit qui m’était inconnu. Plus maintenant.

➺ AS-TU PRIS PART AUX DERNIERS EVENEMENTS, QUE CE SOIT POUR OU CONTRE LE CAPITOLE ?

Prendre part à la révolte ? Je n’ai pas participé à cette révolte. Même si je suis pour cela, je n’y participerai jamais. J’aurai trop peur des répercussions que cela pourrait avoir sur ma vie, celle de mon père restait au sept. J’ai juste quitté mon district pour le treize durant cette révolte.  Je ne me verrai jamais, une arme à la main, prête à faire feu sur un pacificateur. Bien que j’imagine que, suivant les circonstances, je le ferai tout de même.

JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé/, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE n'est pas vraiment abondante. DU COUP, MON NOM A zéro CHANCES/RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE aide-soignante à l'infirmerie ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime, rien que pour le fait que j'aide les personnes à aller mieux. JE SUIS DANS LE 13ÈME DISTRICT. AYANT age JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende la prochaine moisson avec impatience. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

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reality is here.

Bon, je m'appelle toujours Céline, âgée de vingt-deux ans ( ), résidant en Belgique (vive les frites !  ). Je refais la fiche de ma Callie pour la mettre à "niveau" La pauvre est restée bloquée à je ne sais plus quelle intrigue, un peu comme Clay quoi. En gros, on veut que nos deux amoureux se retrouvent   avec au passage un petit ravalement de façade pour la demoiselle :arrow:voilà donc la raison de cette nouvelle fiche  

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tell us your story.

Il pleut. Debout, les larmes aux yeux, je ne sais plus quoi faire. Je m’appuie contre le premier mur que je croise. J’observai mes mains. Celles-ci étaient désespérément vides de toute nourriture. Mon but en sortant sous cette pluie abondante avait été de trouver de la nourriture. Qu’importe qu’il s’agisse de plantes, de racines ou encore de champignons du moment que cela avait un apport nutritif. Cependant, j’avais vite constaté que je ne rapporterais rien chez moi en ce jour. Je n’avais pas trouvé un seul champignon dans la prairie et dans la forêt…Rien. L’idée de rentrer chez moi sans rien et voir mon père et ma mère les yeux remplis d’espoir pour ensuite les baisser et entendre leur ventre crier famine me donnait la nausée. Je commençai à avoir froid. Mes vêtements étaient trempés et mes larmes ne faisaient que s’accentuer. Désespérée, je maudissais la vie. Je la maudissais, je lui en voulais. Ma vie n’avait rien de très amusant. C’était tout le contraire. On était loin du luxe du Capitole. Mon père travaillait à la scierie avec courage, mais cela ne nous permettait pas de manger à notre faim. De plus, ma mère étant malade, il fallait également penser à la soigner. Tout ceci se mélangeait dans ma tête. Y avait-il encore une place, juste une petite place pour l’espoir ? J’en doutai sérieusement. Je tentai d’essuyer mes larmes lorsque je remarquai une présence en face de moi. Un jeune garçon. J’ignorai tout de son identité. Il me semblait l’avoir déjà croisé une fois ou deux sans jamais lui avoir adressé la parole. Une main tendue vers moi, je m’aperçus que dans celle-ci se trouvait de la nourriture. Des plantes. Perdue, je ne comprenais pas où il voulait en venir. Enfin si, plus ou moins. Seulement, j’avais du mal à comprendre le bien-fondé de son geste. Pourquoi diable me donnait-il de la nourriture ? On ne se connaissait pas. Nous n’étions que des inconnus… Néanmoins, la faim prit le dessus et j’empoignai délicatement les plantes. « Merci. » murmurai-je simplement. Pour ne pas qu’elles soient abimées encore plus par la pluie, je les plaçai dans les poches de ma veste trempée. Si j’avais trouvé de la nourriture grâce à ce garçon, le froid qui prenait possession de mon corps restait un problème. J’allai me décider à partir, rentrer chez moi lorsqu’une nouvelle fois, le garçon me tendit quelque chose. Sa veste. Pantoise, je regardai cette veste sans bouger. Il dut comprendre que je n’avais nullement l’intention de la prendre, car il me la pose de lui – même sur mes frêles épaules. Je ne pus m’empêcher de sourire légèrement à ce simple geste. Je le remerciai une nouvelle fois. « Je m’appelle Clay. » prononça-t-il distinctement. « Callie. »  

Mes yeux s’ouvrirent doucement tandis qu’un faible rayon de soleil passait à travers la fenêtre. Cela faisait quelque temps que je n’avais plus rêvé de ma rencontre avec Clay. Tout ceci, ces souvenirs remontaient très loin. Ils appartenaient au passé. Comme beaucoup d’autres choses nous concernant lui et moi. Après notre rencontre, nous attentions les moissons avec de la peur. Surtout pour moi. Lors de chaque tirage au sort pour le tribut masculin, je fermai les yeux et croisai les doigts espérant que Clay ne soit pas sélectionné. Notre relation n’avait fait que s’accentuait au fil du temps. Peu de temps avant la Moisson pour la soixante-troisième édition des Hunger Games, on s’est embrassé. Ce n’était qu’un simple baiser, rien de plus. Et pourtant, j’avais aimé. Pour moi, tout allait bien. De par notre passion commune pour les plantes, on s’apprenait mutuellement des choses sur ces dernières. Et puis, dans mon petit monde plus ou moins parfait, la Moisson arriva. Encore une fois, malgré les tesserae que j’avais pris, je ne fus pas sélectionnée comme tribut. Je fus soulagée, les Jeux me faisaient peur et j’avais la nette impression que je ne tiendrai pas deux jours de suite dans l’arène. Un soulagement qui fut de courte durée lorsque Julian Hawkes fut appelé. Pas lui. pensai-je mentalement. Le frère jumeau de Clay. La peur me prit au ventre. La peur que Clay se porte volontaire, qu’il prenne la place de son frère. Cependant, il n’en fut rien.

La suite ? La suite fut qu’un fossé se creusa entre Clay et moi. Un fossé que je n’arrivai pas à combler. J’avais beau le rassurer du mieux que je le pouvais en lui disant que son frère s’en sortirait, je ne recevais rien en retour mis à part l’impression de me faire rejeter. Les jours se suivaient et se ressemblaient tous. Je n’étais pas du genre à abandonner si facilement la partie, j’étais têtue. Alors malgré la distance entre nous, malgré les « rejets », je m’acharnai à lui parler, à le rassurer. Un jour, il pleuvait encore, tu m’as parlé, tu m’as laissée te consoler et on a fini par s’embrasser. Une deuxième fois. Mais forcé été de constaté que ce baiser n’a rien changé. Clay était toujours distant. Lorsque son frère remporta les jeux, il s’installa au village des vainqueurs. Des discussions plus ou moins longues, nous en étions arrivés au stade « échange de quelques mots ». Ca me faisait plus penser à de la simple courtoisie qu’autre chose. Comme si le destin s’était ligué contre moi, la maladie finit par avoir raison d’elle. J’avais seize ans. Je me retrouvai seule avec mon père. Je n’avais plus que lui. Clay est venu me voir. Il avait appris pour ma mère. Il m’aida du mieux qu’il pouvait. Je surmontai la mort de mère tant bien que mal avec lui. Afin d’augmenter les maigres rentrées d’argent, j’acceptai un emploi à la scierie. J’étais loin d’aimer, mais si en plus de prendre des tesserae je pouvais aider mon père de cette façon, il fallait que je tienne. A force de travailler dans cette scierie, je remarquai vite les quintes de toux, les différents maux qui faisaient partis du quotidien des ouvriers. Si bien que je commençai à réaliser de petits remèdes à leur intention. Clay devint médecin tandis que je me trouvai un petit emploi à la pharmacie. On se parlait un peu plus, on ne se croisait plus souvent. Quand on discutait ensemble, il me parlait souvent de son frère. Ah Julian… Julian le gagnant, Julian le rebelle. Car oui, Julian était devenu un rebelle. Clay me disait tout. Il me parlait de ses petites escapades afin d’aider son frère. Et ça m’inquiétait. Ca m’inquiétait vraiment, mais je gardai ça pour moi, je me taisais. J’ai fini par avouer mes sentiments à Clay. De but en blanc, comme ça. Le stress étant bien sûr de mise. J’avais ressenti le besoin de lui dire, car le savoir en dehors du district me faisait peur. S’il ne revenait pas ? S’il lui arrivait quelque chose ? Autant de questions qui m’avaient obligée à franchir le cap. Il y eut un baiser. Ce baiser, je m’en souviendrai longtemps. Très longtemps, car peu de temps après, en rentrant du travail, je trouvai une lettre. Une lettre venant de Clay. Dans cette lettre, il m’annonçait qu’il partait, qu’il devait quitter le district 7. Il précisait qu’il m’expliquerait le pourquoi du comment à son retour très prochainement. Je me doutai que son départ devait avoir un rapport avec Julian. Je détestai sincèrement son frère. Si Clay avait des ennuis, c’était entièrement de sa faute. À part m’inquiéter, je ne peux rien faire d’autre qu’attendre. Attendre que Clay revienne. En forme, en bonne santé.  

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Septembre 2311

Il avait débarqué un jour. Sans que je m’y attende. Un soir où la révolte battait son plein, un soir en plein milieu du mois de septembre. Au début, je n’y avais pas cru. Après tout, avec toutes les rumeurs courant à son sujet et sur celui de son frère, je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Il avait frappé à ma porte, trois jours après que les rebelles aient pris le contrôle du district. Julian. Même s’il ne s’agissait pas de Clay, je n’avais pu m’empêcher de me jeter dans ses bras. La porte s’était refermée et il s’était installé sur une des vieilles chaises que nous possédions mon père et moi. Mon père, bien que ravi par la visite de Julian, n’avait pu sortir de son lit. Trop malade. Malade à cause de son travail. Ce n’était pas nouveau. Je n’avais pu retenir mes paroles que quelques minutes. La question me brulait les lèvres. Ça en était insoutenable. « Julian, tu as des nouvelles de …Clay ? ». J’avais posé cette unique question. Cette question qui me tenait en apnée depuis trop longtemps. Il m’avait regardée longuement dans les yeux avant de parler. «Il est en vie. Au district treize. Raven a été jusqu’au Capitole où il était retenu prisonnier pour le ramener. » Je n’avais aucune idée sur qui était ce Raven mais je lui en étais extrêmement reconnaissante d’avoir sauvé Clay des griffes du Capitole. « Callie, il faut que tu saches que Clay a été torturé….Par Hunter entre autres. » Je me laissai tomber sur une chaise. Hunter, le pacificateur qui n’avait jamais arrêté de chercher des noises aux jumeaux. « Clay a perdu la mémoire. » C’était dit. C’était dit. Je ravalai ma salive. «Tu…Tu mens. » Les mots de Julian résonnaient dans ma tête. Si Clay avait perdu la mémoire, cela voulait dire qu’il ne se souvenait de rien. Rien. Le néant. Julian hocha la tête négativement. « Je ne te mentirai jamais Callie. Pas au sujet de Clay. Maintenant, écoute-moi bien. Si je suis venu, c’est pour te donner de nouvelles de Clay et … te ramener avec moi au treize. » Ma bouche s’ouvrit toute seule. Me ramener au treize…Était-il fou ? Oui, je voulais revoir Clay. Plus que tout. Mais quitter le district sept, quitter mon père dans son état … « Clay a besoin de toi Callie. Tu peux l’aider à retrouver la mémoire. Moi, il ne veut pas me voir. » Tout se bousculait dans ma tête. Les images, les mots, les phrases. Je ne savais plus quoi faire. Je me levai alors, demandant à Julian de patienter un peu et je me rendis au chevet de mon père, dans sa chambre. Là, pendant que je lui racontai, les larmes me vinrent aux yeux. « Callie, ma chérie…. » commença mon père en caressant ma joue du bout de ses doigts frêles. « Vas-y. Pars. Ne t’inquiète pas pour moi. Mona viendra me voir tous les jours et me donnera les soins nécessaires. Ne te prive pas pour moi. » Mona, la voisine. La voisine qui m’avait beaucoup aidé ces derniers temps. Avec mon travail, papa, j’en avais bien eu besoin. « Va rejoindre Clay. Je serai plus qu’heureux de vous savoir réunis. » Mes larmes continuèrent de plus belle tandis que je serrai mon père contre moi.

Avril 2312

Cela fera bientôt sept mois et demi que je suis arrivée au treize. Sept mois et demi que j’ai revu Clay. Le revoir m’a fait un choc. Le voir dans un tel état m’a fait énormément mal au cœur. Encore plus mal en me rendant bien compte qu’il ne me reconnaissait pas. Une dame, un psy le suivait. Elle lui posait un tas de questions afin de faire travailler sa mémoire. C’était dur, très dur. Clay ne voulait pas voir Julian. Il semblait parfois perdu, comme dans un autre monde. Un monde dans lequel je n’arrivai pas à entrer. Il m’arrivait souvent de ne pas comprendre ses réactions. Normal. Après tout, ma mémoire n’a pas été effacée. La sienne, si. La psy disait qu’on finirait par trouver un moyen. Un moyen. Si seulement. Un jour, c’était en novembre, je m’en souviens parfaitement… Un jour donc, la dame en charge de Clay vint me trouver moi. Elle voulait m’expliquer ce qu’elle comptait faire. Julian et Raven avaient déjà été avertis. J’étais la dernière à savoir. L’idée qu’elle suggéra ne me plut guère. Voir pas du tout. Mais comme elle le dit si bien « Cela lui fera peut-être retrouver la mémoire. » Je n’ai donc rien dit. J’ai laissé faire.  Et elle eut raison. Son idée fonctionna. La mémoire lui revint mais Clay n’en fut pas ravi pour autant. Ses souvenirs terrifiants le hantaient. Il n’en parlait pas. Il voulait les enfuir au plus profond de lui-même. Une nouvelle fois, je me contentais d’être à ses côtés. En sa compagnie lorsqu’il le désirait. J’avais fini par m’habituer à la vie dans le treize. Dans les souterrains. Mais le district sept me manquait. Mon père me manquait terriblement. La révolte n’avait pas abouti au final. Le Capitole avait repris le contrôle et j’avais appris que les rebelles avaient mis le feu à une partie de la forêt du sept. Je n’avais plus de nouvelles de mon père depuis quelque temps. Allait-il bien ? Était-il toujours en vie ? Je n’en savais rien. J’avais retrouvé Clay et j’avais peut-être perdu mon père. Clay avait fini par accepter Julian. Aujourd’hui, le Capitole s’apprête à fêter l’anniversaire de Panem un mois après la victoire de la tribut du district trois aux 77ème Hunger Games. La révolte n’a pratiquement rien changé selon moi. Nous en sommes toujours au même point.