Willa Sayane Lawkins

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ COMMENT QUALIFIERAIS-TU TA VIE DANS TON DISTRICT ? EN ES-TU SATISFAIT ?

Sayane n'a jamais manqué de rien, ses parents se sont toujours débrouillés pour que leur fille soit heureuse. Ils avaient leur petite maison au fond du district, loin des regards des autres et ça leur allait très bien. Mais depuis la mort de ses parents, Sayane vit une histoire très différente. Cachée dans les forêts, elle est obligée de voler les habitants du district pour survivre. C'est très différent de ce qu'elle a toujours connu mais elle s'en sort plutôt bien malgré son jeune âge. Et quand au fait d'apprécier cela, oui et non. Oui parce qu'elle ne supporterait pas de se retrouver à l'orphelinat, non parce qu'elle est extrémement nostalgique de sa vie d'avant.

➺ QUEL(S) PETIT(S) PLUS T'AIDE(NT) DANS LA VIE (OU LES JEUX) ?

 Sayane est plutôt petite pour son âge mais elle n'en reste pas moins particulièrement agile et discrète. Elle a un don pour trouver des cachettes toujours plus farfelues et sa petite taille lui permet de se glisser dans de nombreuses cachettes. Discrète, elle est capable de voler plus vite que son ombre, attrapant son repas avant de filer aussi vite que l'éclair. Parce que Sayane court plutôt vite pour son âge, elle aime courir et elle se faufile entre les arbres avec une fluidité presque impressionnante. Ce qui se révèle très utile quand elle se sent suivie.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Lawkins. Le jeune Lawkins des 53th Hunger Games. Sayane Lawkins, le rapprochement se fait vite puisqu'il s'agissait en réalité de l'oncle de la jeune Sayane. Elle ne l'a jamais connu si ce n'est à travers les histoires que lui racontait son père, pour la simple et bonne raison qu'il est mort pendant les Jeux. Tué par une femme aussi dangereuse que vicieuse. Amarinda... Ce nom résonne encore dans l'esprit de la petite Sayane, cette femme qui lui a arraché la seule personne de sa famille qu'elle aurait pu connaître. Mais rien, parce que cette femme l'a tué. D'aussi loin que Sayane peut se rappeler, ses parents l'ont toujours mise en garde contre cette femme, répétant à la petite brunette qu'elle ne devait jamais s'approcher de cette personne. Parce qu'elle était méchante, et même si Sayane trouve beaucoup de monde méchant, cette jeune femme est certainement la plus méchante d'entre eux pour la gamine.

➺ QUE PENSES-TU DE LA REVOLTE ECHOUEE ET DES REBELLES ?

Les rebelles, le district treize.... Sayane en a entendu parler plus qu'elle n'aurait réellement dû, pour la simple bonne raison que ses parents étaient des rebelles et qu'elle laissait traîner ses oreilles là où elle n'aurait pas dû. Elle n'a jamais réellement compris les tenants et les aboutissants de cette histoire mais elle sait, elle sait que certaines personnes vivent dans ce fameux district treize et qu'ils haient le Capitole. Autant qu'elle peut détester les pacificateurs pour avoir tué ses parents. Grandir avec des parents rebelles dans un district tel que le district un n'est pas anodin, pas dans ce district riche où le Capitole a tant d'influence. C'est pour cela qu'elle a toujours vécu dans cette maison reculée du district, avec des parents qui n'avaient pas tant de lien avec l'extérieur, pas de famille non plus. Mais malgré le fait qu'elle soit si jeune, son éducation et la mort de ses parents l'ont poussé à nourrir cette haine qu'elle ressent envers les autres, tout ceux qui en ont contre les rebelles.

➺ QUEL EST TON OPINION SUR LES PACIFICATEURS, LEUR ROLE, LEUR COMPORTEMENT ?

Sayane n'a jamais fait attention plus que cela aux pacificateurs, il fallait dire qu'ils ne venaient que rarement par chez eux. Même si ses parents lui disaient de faire attention comme avec toutes les autres personnes, Sayane ne les a jamais vraiment craint malgré leurs uniformes parfois effrayants. Jusqu'au jour où ils ont enfoncé la porte de leur maison, réveillant Sayane de bon matin. Elle les déteste, les hait depuis ce jour où ils lui ont arraché ses parents sans scrupule. Mais au fond, elle en a réellement peur, trop effrayée à l'idée de mourir à son tour. Ces grands hommes blancs capable de tuer des familles devant les yeux des gamins, oui, c'en est assez pour effrayer Sayane.

JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé depuis la mort de mes parents, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est parfois difficile à trouver. DU COUP, MON NOM A 0 CHANCES/RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE vagabonde de la forêt ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime ça. JE SUIS DANS LE premier DISTRICT. AYANT HUIT JE ne peux pas encore PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

reality is here.

Alors alors  Je me cache derrière le pseudo trembling, j'ai 17 ans et je suis de retour dans le monde du Rpg depuis quelques semaines  Je suis une grande fan de séries télé et il suffit que je regarde un épisode pour tomber presque systématiquement in love avec   Il paraît que je suis un peu jetée sur les bords, mais promis, je ne suis pas si folle que ça  

FEATURING sadhana Som © COPYRIGHT twisting

tell us your story.

Chapitre 1

Home is whenever I'm with you

Elle court dans la forêt la petite Sayane, si vite qu’elle en a les larmes aux yeux mais elle rit. Elle rit tellement qu’elle finit par s’arrêter, incapable de poursuivre. Elle ne sait pas trop où elle est mais ce n’est pas réellement son problème, elle sait qu’il n’y a aucun danger ici, que la forêt est bien moins dangereux que le centre du district. Elle a grandi ici, a fait ses premiers pas dans la forêt, elle a sa cabane secrète ici, toute sa vie dans ce petit bout de forêt au bout de leur jardin. Ils sont si loin du centre du district, si loin que personne ne fait vraiment attention à eux. « Paaaaapaaaaaaa, suis cachée ! » En quelques secondes, elle se retrouve assise sur une branche d’arbre à même pas deux mètres du sol, un sourire jusqu’aux oreilles. Elle attend à peine quelques secondes avant d’entendre les pas de son père à quelques mètres d’elle. « Je vais te trouver et … je vais te manger toute crue ! » La gamine étouffe un rire amusé, incapable de rester silencieuse plus longtemps. Au fond, elle sait que son père l’a trouvé depuis quelques secondes déjà mais elle ne peut s’empêcher de faire durer le jeu en attendant sagement dans son arbre. « Un petit poulet ! » Les mains de son père se posent sur ses petits mollets d’enfant alors qu’un rire excité s’échappe des lèvres de la fillette tandis qu’elle se laisse glisser dans les bras de son père. « T’as vu, t’as vu comment j’étais hauuuuut ! » L’homme acquiesce doucement, un sourire aussi amusé qu’exaspéré aux lèvres. Parce que c’est lui qui va la chercher quand elle n’ose plus descendre de ses cachettes en hauteur. Mais il ne l’a jamais disputé pour cela, parce qu’il sait que cela rend Sayane heureuse de grimper partout et d’appeler à l’aide quelques instants plus tard. « J’peux aller chercher une fleuuur, teuplaît ? » Des petits yeux suppliants sur sa frimousse, la jeune Sayane attend l’approbation de son père avant de filer quelques mètres plus loin à la recherche d’une fleur pour sa maman. Et c’est à ce moment précis qu’elle voit cette merveilleuse fleur au loin et qu’elle se met à courir avec un sourire aux lèvres. Parce qu’elle imagine déjà le sourire de sa mère dans quelques minutes et que ça la rend heureuse de lui offrir des fleurs.  « Bonjour ! » La gamine sursaute, soudainement effrayée de cette voix venant de nulle part. Relevant doucement la tête, sa fleur à la main, Sayane observe cet inconnu qui lui fait face. Elle sait qu’elle n’a pas le droit de parler aux inconnus, encore moins de s’en approcher mais elle ne sait pas quoi faire. Courir ou répondre ? Elle est sûre qu’il peut l’attaquer si elle bouge alors elle se contente de murmurer un bonjour à peine audible alors qu’elle l’observe, méfiante.  « Qu’est-ce que tu fais ici, toute seule ? » Elle hausse doucement les épaules, toujours aussi silencieuse. Elle n’a pas l’habitude des autres, pas l’habitude de parler avec un inconnu sorti de nulle part. « Sayane ! » La main de son père se pose sur son épaule avant qu’elle ne se retrouve derrière son père. Quelques paroles de politesse entre les deux hommes plus tard, Sayane se retrouve sur le dos de son père, en chemin vers la maison. « C’était qui l’monsieur ? » Curieuse, bien trop curieuse pour que la question ne franchisse pas ses lèvres. « Un voisin, mais tu ne le connais pas. Et tu sais ce qu’on a dit à propos des gens que tu ne connais pas ? » La gamine hoche doucement la tête, répétant ce qu’on lui avait dit tellement de fois. « J’dois pas leur parler et pas les suivre » Et ça a toujours été comme ça, pour qui que ce soit. Mais elle s’en fiche, elle n’aime pas tant que ça les inconnus.

Chapitre 2

You better run, better run, faster than my bullet

Et elle crie la petite Sayane, si fort qu’elle en a mal à la poitrine, si fort qu’elle ne sent plus les bras du pacificateur autour d’elle. Elle s’en fiche, elle n’en a rien à faire qu’il lui ordonne de se taire, elle continue juste de hurler, toujours plus fort, toujours plus désespérée. Parce que ses parents vont mourir, parce qu’ils vont être exécutés juste sous ses yeux. Des rebelles, ils vont mourir parce qu’ils sont des rebelles. Sayane ne comprend pas, alors elle continue de crier à en perdre ses poumons. Elle voudrait crier encore plus fort quand la crosse d’une arme s’abat sur le crâne de son père, quand on traîne sa mère par le bras tout en lui disant encore et encore qu’elle va être tuée pour avoir trahi le Capitole. Mais Sayane ne peut pas crier plus fort, elle laisse juste échapper ce flot de sentiments immondes qui n’ont rien à faire dans ce corps d’enfant, cette peur si grande qu’elle aurait voulu la vomir en hurlant, en vain. Et c’est à ce moment-là que les pacificateurs ramènent les deux parents, laissant la famille se dire au revoir pour la dernière fois. Probablement les cris désespérés et effrayés de Sayane qui les ont touché mais elle n’y pense pas, elle se jette juste dans les bras de ses parents, laissant alors ses larmes roulaient silencieusement contre ses joues. Elle s’accroche si fort à eux alors qu’elle les écoute tant bien que mal lui dire que tout ira bien. Mais elle sait qu’ils mentent, parce qu’ils ont si peur eux-aussi. « J’veux pas ! » Et elle pleure encore et encore, son petit visage niché dans le cou de sa mère pour quelques secondes encore, des secondes toutes plus vitales les unes que les autres pour la petite Sayane. Elle entend déjà les Pacificateurs se rapprocher alors qu’ils se tenaient à quelques mètres d’eux alors elle sert les poings, si fort qu’elle pense qu’elle pourra rester là, accrochée au vieux pull de sa mère. « C’est bon maintenant ! » Et des lèvres sur ses joues se posent, l’embrassant pour la toute dernière fois avant de lui murmurer au creux de l’oreille. « Cours Sayane, cours le plus loin d’ici. On t’aime. » Sayane relève la tête, surprise alors que les mains de sa mère la pousse pour l’arracher à elle. Elle voudrait rester plantée là, à pleurer mais elle a compris. Elle a compris que c’était le seul moyen pour éviter de se retrouver dieu ne sait où, orpheline avec ces pacificateurs. Alors elle n’hésite plus une seconde et elle court.

A peine s’est-elle élancée que des voix s’élèvent déjà mais elle n’entend plus grand-chose alors que le vent souffle dans ses oreilles, lui coupant le souffle par la même occasion. Elle court pourtant  si vite qu’elle n’hésite pas un instant, elle sait où aller mais ça lui paraît soudainement si loin de chez elle, si loin de ses parents qu’elle ralentit, hésitante. Et si… Mais déjà, deux coups de feu se font entendre au loin, foudroyant l’air et les oreilles de la fillette, faisant exploser son cœur de douleur. Elle n’a plus rien maintenant, plus rien vers quoi faire demi-tour. Alors elle reprend sa course folle, ses jambes s’élançant toujours plus vite alors que ses pensées s’embrouillent sous la douleur. Elle court, encore et toujours, jusqu’au moment où ses jambes ne lui répondent plus et qu’elle s’écroule dans la terre sans ménagement. Sayane est loin, elle le sait mais elle a si peur qu’elle voudrait courir encore. Toujours plus loin d’eux. Parce qu’elle les haït autant qu’elle les craint.

Chapitre 3

I just don’t know if I want to do it anymore, get close to somebody so they can hurt me again...

Se glissant dans l’entrebâillement de la porte d’entrée, Sayane marche sur la pointe des pieds jusqu’à la cuisine de la petite habitation. Une heure qu’elle observe cette maison depuis sa cachette, une heure qu’elle attend que la jeune mère parte chercher ses enfants à l’école. C’est seulement maintenant que la maison est vide que Sayane entre en action. C’est le seul moment où elle peut trouver de quoi se nourrir ou de quoi passer son temps dans sa cachette. Rapidement, elle ouvre son petit sac à dos,  lui-aussi volé il y a un moment, avant d’y fourrer tout ce qui lui fait envie dans la maison. Elle s’en fiche, elle sait qu’elle ne se fera pas attraper et qu’elle ne reviendra probablement pas voler ici avant quelques temps, pour ne pas éveiller les soupçons et se retrouver avec des pacificateurs au trousse. Son petit sac à dos bien remplie, Sayane observe la maison quelques secondes, troublée. Parce que vivre dans une maison lui manque, le réconfort de ses parents lui manque, tout lui manque mais pourtant, elle refuse de se rendre, d’aller voir les pacificateurs pour se retrouver avec d’autres orphelins. Elle préfère vivre dans sa forêt, là où elle a toujours vécu, là où ses parents l’ont aidé à grandir. Et c’est le seul endroit où elle se sent chez elle, un peu moins loin d’eux. Alors elle met son sac sur ses épaules et reprend le chemin inverse. Elle n’est pas si loin des habitations, une vingtaine de minutes en courant derrière les maisons. Suffisamment proche pour ne pas mourir de faim tout en restant suffisamment loin pour ne pas se faire repérer. Et puis elle sait que peu de personnes s'aventure dans la forêt, encore moins dans le versant de la montagne dans laquelle elle se cache. Alors elle sait que les chances qu'on trouve la grotte dans laquelle elle passe le plus clair de son temps sont plutôt minces. Mais ça ne l'empêche pas de rester extrêmement méfiante des autres, même lorsqu'elle les observe à distance. Elle reste près d'eux plus par nécessité que par envie bien que la vie de louveteau solitaire qu'elle vit lui pèse parfois. Mais plus le temps passe, plus Sayane devient méfiante envers toutes ces personnes qui vivent dans le district, des personnes qui ont laissé ses parents mourir sans se soucier de quoique ce soit.