Lynn Beatrice WITHAKER

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

(choisissez au moins cinq questions qui sont les plus pertinentes pour la présentation de votre personnage, et supprimez les autres ainsi que le spoiler. répondez en un minimum de cinq lignes.)
 
 

Spoiler:

 
 

JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est abondante. DU COUP, MON NOM A 7 CHANCES/RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE lycéenne ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime la course à pieds, le dessin et le lancer de couteaux.. JE SUIS DANS LE 1er DISTRICT. AYANT 18 ans JE veux déjà PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET je me suis déjà entraîné. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

– Lynn... debout !
 
La voix de mon frère résonnait dans mes oreilles. Je me levais sans mal, adorant les Jeux et le Capitole. J'ôtais de mon visage un rideau de cheveux bruns, puis descendit telle quelle, en chemise de nuit. M'habiller ne servirait à rien, maman m'avait déjà prévu un très beau vêtement : une robe blanche telle une meringue, toute faite de soie et de faux diamants. Avec, des talons hauts de cinq centimètres. Bien que je ne sois encore trop jeune pour être tirée, j'avais hâte d'y assister. Et puis ça allait être diffusé dans tout Panem, alors bon. Quand à mon frère Lance, il était déjà prêt, son costard cravate le mettant bien en valeur. Nous étions pareils, de la couleur de nos cheveux jusqu'à nos yeux gris, pétillants de joie de vivre - si il n'y avait pas autant de différence d'âge entre nous, on aurait pu nous prendre pour des jumeaux. Nous prîmes un copieux petit déjeuner, je m'habillais, et nous partîmes en direction de la Grande Place sans mon père, parce qu'étant Pacificateur, il était déjà sur place.
 
Nous étions un peu en avance, si bien que nous vîmes tout le monde arriver. Au District 1, le jour de la Moisson était une véritable fête. Ce n'était nullement un jour triste, car nous avions confiance en nos tributs, et même s'ils ne revenaient pas toujours vivants, c'était un immense honneur de se voir tiré(e) au sort. Des fois, ils devaient même départager des volontaires. J'attendis un peu avant de me ranger du côté des filles, rien ne pressait, et puis, Arnold, mon meilleur ami, ne devrait pas tarder à arriver... Là ! Parmi la foule, la tignasse blonde bouclée, les yeux verts, c'est lui. Taille moyenne, mais musclé pour son âge. Arnold venait d'avoir douze ans. C'était sa première moisson, le chanceux. Sans attendre, je courrais en sa direction, me jetant dans ses bras.
 
- Doucement ! qu'il me dit.
- Puisse le sort te sois favorable, Arnold ! J'espère te voir couvert de gloire.
- Très peu pour moi, répondit-t-il sèchement. Dois-je te rappeler comment ma cousine Sora est morte il-y-a trois ans alors qu'elle n'en avais que quatorze ?
 
La voir mourir, transpercée par un pieux en plein cœur, l'avait quelque peu refroidit des Jeux. Comme je savais qu'un débat politique ne nous servirait à rien, j'obtempérais sans répondre (je détestais avoir tord) en lui ébouriffant les cheveux. Puis je partis après lui avoir souhaiter bonne chance. Les garçons firent de même de leur côté. La présentatrice - j'avais beau fouiller dans ma mémoire, je ne retrouvais pas son nom - monta sur l'estrade, vêtue d'une ridicule tenue violette. Elle remit sa perruque en place, fit son discours, montra le film, et passa à l'attaque.
 
- Les dames d'abord !
 
Je retiens ma respiration. Voulais-je ou ne voulais-je pas participer ?
 
- ROSALINE HEMGWAY !
 
L'intéressée, âgée de quinze ans, monta les marches d'un pas assuré. Plus tard, elle gagnerait les Jeux, mais pour l'autre, ce n'était qu'une fille blonde platine qui venait d'être sélectionnée. Elle leva le poing en signe de victoire, fière de représenter son district. Vient ensuite le nom du garçon, que la femme du Capitole mit du temps à choisir. Les papiers dans la boule ressemblaient à des bouts de papier voletant, comme les boules souvenirs d'autrefois.
 
- LANCE WITHAKER !
 
Je criais de manière inaudible. Mon frère... Ce n'était pas possible ! Même si je devrais être heureuse qu'il soit prit, je ne voulais pas qu'il me quitte ! Jamais on ne s'est séparés depuis ma naissance, pas une seule journée ! Et si il mourrait pendant les Jeux ? Mais dans l'immédiat, cela ne semblait pas l'intéresser ni l'inquiéter le moins du monde. Lance était d'humeur joyeuse et semblait avoir terriblement envie de jouer. Il m'adressa un sourire, puis il serra la main de Rosaline. Puis les deux disparurent. Ma mère pressa une main sur mon épaule, puis nous partîmes.
 
Cette image de lui, tenant la main de Rosaline, une lueur de défit dans son regard, fut la seule qui me vient à l'esprit, lorsque le garçon robuste du District 8, Ernest Mason, lui ouvrit la gorge à l'aide d'un couteau, laissant son sang couler sur l'herbe verte, faisant un curieux contraste. Je me promis alors que j'aurais sa revanche et que je ne me laisserais pas faire.