Comme vous l'avez sûrement lu, à partir de maintenant il n'y aura qu'une sujet unique de réactions aux événements par Volume. La raison est assez simple : c'est principalement pour éviter la multiplication de sujets, qui sont pour la plupart déserts. Ainsi, nous espérons que ces sujets mis à votre disposition seront un peu plus remplis. Un petit message rp ne vous prendra pas beaucoup de temps, et vous pourrez ancrer au mieux votre personnage dans les événements qui se déroulent et que vous n'avez peut-être pas le temps ou la possibilité de développer dans un rp complet.

Cependant, il vous faudra suivre quelques petites règles pour éviter que le sujet soit complètement désorganisé. Pour chaque message, vous devrez préciser quel événement votre rp commente. C'est pourquoi nous vous demandons de suivre le formulaire afin que vous n'oubliez pas !

exemple a écrit:

Chapitre 3
le 10 avril au district 12

Code:

<center><span class="urname">[size=16]Chapitre ...[/size]</span>
[size=11]le ... au ...[/size]</center>

Citation :

Chapitre 5
   le 2 novembre au district 7

Citation :

Chapitre 5
 le 9 novembre au district 7

Citation :

Chapitre 5
le 9 novembre au district 7

Merde, l’heure. Réaction tardive, horloge non vue, je cours vers la place centrale pour l’annonce du Capitole. Je ne l’avais pas entendue la première fois, j’étais resté chez moi, comme d’habitude, bien tranquillement, n’osant pas souvent sortir du Village des Vainqueurs pour me déplacer dans les rues pauvres du district. Comment je l’ai su ? Les bruits, les nouvelles, les murmures, les coups de téléphone sur mon absence. Aujourd’hui, jour semblable à la moisson. Ce n’est pas pour de nouveaux jeux. J’espère… Une visite au Capitole encadrée par nous, vainqueurs. Je viens de rentrer au district il y a à peine quelques jours où j’ai vu Elyas. Et à présent je dois y retourner ? Qu’on arrête de se foutre de ma gueule.
Aujourd’hui, en ce moment, si je cours la sueur au front, les goûtes sur les tempes, le gilet flottant dans le vent à chaque coup de bras qui accompagnent les jambes, avec un souffle fort et étouffé, c’est pour les noms. Quels sont les noms qui ressortiront ? Six personnes, pour des dizaines de tributs. Six personnes, pour des dizaines de corps en peur. Déjà qu’une seule personne parmi ces dizaines pour les moissons des jeux invoque la peur et la souffrance dans chaque esprit, six personnes pour une soit disant visite dans le lieu de la mort, je n’imagine même pas. Visite. Vrai. Visite ? Est-ce vraiment une visite au fond ? Je ne veux pas savoir. Pas tout de suite en tous cas : je cours et cours encore, agrippant chaque mur pour pouvoir tourner plus vite tout en perdant l’équilibre sans tomber. Je me mords les lèvres violemment, comme à mon habitude, espérant à chaque moment de stresse que je ne le fasse pas jusqu’au sang. Je ne comprends pas pourquoi je réagis comme ça, je ne comprends même pas pourquoi je m’épuise à aller aussi vite, je ne comprends rien à rien. Le pourquoi, le comment, le quand. Tout ce que je sais, c’est bien ce « où ». Mais la question qui me frappe le plus chaque coin de mon esprit, c’est le « qui ».
Merde, merde. Arrêtez tout. Maintenant.

Au fond de l’allée, je vois du monde, une foule, une assemblée, beaucoup de monde. Tout le district semble être ici ; une grosse et énorme partie en tout cas. Est-ce qu’il existe des personnes n’ayant pas trouvées d’intérêt par rapport à leur âge ou une autres éventualités, qui ne sont pas venues ?

J’arrive enfin au milieu de tous. Tout le monde me regarde, les murmures commencent. « C’est le vainqueur des soixante-douzième jeux ! », « C’est pas le mec qui parle jamais à personne ? », « Je crois l’avoir déjà vu quelque part lui », « Ne le regarde pas, il n’inspire que la haine et le malheur », « Regarde qui se montre enfin après plusieurs années d’absences aux officialisations du Capitole »… Et le fameux « C’est Nash, Ethan. Celui qui les a tous tués de sang-froid avec sa capacité à l’arc ».
J’ai l’habitude – j’essaie en tous cas de l’avoir – d’entendre ce genre de mots. J’ai surtout l’impression, en fait, d’être un pestiféré. Alors que je me suis incrusté d’un coup dans la foule, elle forme un énorme trou pour ne pas s’approcher de moi et me critiquer petit à petit que les gens posent leur regard sur moi. Je ne m’en préoccupe pas, je laisse chercher du regard mes yeux, en quête de connaissances. J'ai raté les premiers noms, il n'en reste plus qu'un, j'ai peur de ce qui est arrivé en mon absence. Je regarde de nouveau avec la peur dans mes yeux. Et là. Wash. Non. Stop. Arrêtez. Il ne faut pas. Il ne faut pas. Absolument pas que cela arrive… L’abysse, c’est tout ce que je ressens. Elle n’atteint plus seulement mes yeux, mais maintenant mon esprit. Et mon cœur. Lui que j’avais laissé tomber pour qu’il n’ait aucune relation avec ce lieu pourri.

Officiel ▬ « […] Et Ambre Love Galeoni ! »

Mon souffle se coupe. Ma bouche s’ouvre machinalement, les yeux grandissent en regardant dans le vide. J’inspire bruyamment, j’expire par petits soufflements, puis je recommence vers l’action de départ. Je ne sais pas quoi faire. Si je dois verser une larme, si je dois laisser couler des sueurs froides, si je dois m’avancer, si je dois rester ici sur place, ou si je dois faire demi-tour et recommencer à courir comme un acharné pour retourner chez moi. Le temps ne se fige pas, il impose son poids sur mo. Nash, finalement, tu n’inspires que le malheur…