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fermeture du forum le forum ferme ses portes après six ans d'existence. merci pour tout, on vous aime. |
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| JOAS ₪ If you're going through hell, keep going. | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: JOAS ₪ If you're going through hell, keep going. Lun 1 Juil - 11:47 | |
| Joas "Raff" Rafferty❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞ Puisqu'il faut en passer par là apparemment... Je réponds au nom de Joas Rafferty, mais on me connaît aussi sous le surnom de "Raff" -diminutif de mon nom de famille, vous l'aurez deviné à moins d'être totalement idiots... et qui fait aussi référence à un de mes traits de caractère en se basant sur la ressemblance sonore entre "raff" et "rough" en anglais-. J'ai vu le jour il y de ça un peu plus de 39 ans, dans le district 6 et je fais partie du groupe des peacekeepers. Je sais qu'au premier abord, je ne suis pas un homme souriant, je peux même paraître hautain, et oui, parfois je le suis. Par moments en tout cas. Je ne suis pas foncièrement mauvais, même si certains le pensent sûrement, y compris ceux qui me reprocheront d'avoir été lâche, suite à mon départ du mon district alors que j'étais fiancé. De ce côté là, je ne peux pas les blâmer, j'ai préféré fuir les problèmes plutôt que de les affronter. Personne n'a jamais dis que j'étais parfait après tout. Et puis je suis humain, ne l'oublions pas. Cependant, encore une fois malgré les apparence, je suis quelqu'un de loyal envers sa famille. Je ferais tout pour eux. Je ne cache pas non plus le fait que j'aime mon petit confort, j'y suis habitué et je peux me montrer plein de ressources quand il s'agit de faire en sorte de le préserver. Quitte à menacer ou à être manipulateur. Il faut dire que mon physique impose le respect pour bon nombres de personnes. Je suis grand et athlétique, on y réfléchit à deux fois avant de s'en prendre à moi. A moins bien sûr d'être saouls ou trop sûr de soi. On me qualifie souvent comme étant quelqu'un de froid et distant, c'est vrai que je ne suis pas le type le plus sociable qui soit dans tout Panem mais je m'en accommode très bien. Je ne comptais pas vraiment être apprécié avec le choix de carrière que j'ai fais de toute façon. On me reproche parfois d'être trop franc. Je suis d'avis que la vérité est toujours bonne à dire, même si celle-ci doit blesser. C'est un principe que j'ai suivis jusqu'ici. Voilà sans doute pourquoi je n'ai pas réussit à rester avec Remy, vivre dans un mensonge nous aurait rendus tristes tous les deux au bout du compte. Je préférais qu'elle me déteste plutôt qu'elle ne puisse plus me supporter. Car oui, qu'on se le dise, j'ai un cœur, des sentiments, même si je ne les expriment pour ainsi dire jamais. J'ai choisis mon métier de pacificateur parce que dans ma famille on a toujours été loyal envers le Capitole, mais sans pour autant toujours être entièrement d'accord avec le fait qu'on devait traiter les habitants de cette façon. Alors même si je ne suis pas forcément pour la révolte, j'admets que la situation dans les districts est loin d'être idyllique. Vous l'aurez peut-être compris entre temps en lisant ces quelques lignes à mon sujet, je suis quelqu'un de complexe. Voir même parfois contradictoire. J'ai fais le choix de partir de chez moi, de laisser ma fiancée derrière moi et pourtant je n'ai jamais cessé de m'en vouloir car au fond, je m'en fais toujours pour elle parce que je l'aime. Et je l'aimerais sans doute toujours, mais c'est compliqué à expliquer ce qui se trame véritablement dans ma tête quand moi-même je ne parviens pas à le définir avec précision. Quant à mes goûts, ils sont assez basiques, je présume. J'aime la solitude en règle générale, ce qui va de pair avec mon côté froid de toute évidence. J'apprécie être au grand air, depuis toujours. Le vent, la pluie, être exposé aux éléments, ça vous fait vous sentir vivant. Comme dit plus haut, j'aime mon confort mais ça ne veut pas pour autant dire que je sois quelqu'un de fainéant. Bien au contraire. Disons simplement que j'ai grandis dans un certain "luxe" -si ce mot convient pour définir ce point, ce dont je ne suis pas certain- et j'aime à me dire qu'il en sera toujours ainsi. Par fierté sûrement. Bref, vous l'aurez compris à force, je ne suis pas le type sympa qu'on apprécie pour sa joie de vivre et son humour mais ça n'est pas pour autant que je suis un homme détestable. Car après tout, c'est bien connu, les vrais salauds n'ont pas de remords ou de regrets, ce qui n'est pas mon cas... about games and relative.
➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ? C'est une question qu'on a tous du se poser au moins une fois, quoi qu'on en dise. La Mort a toujours eut quelque de fascinant et dans un monde comme le notre, son ombre plane toujours plus ou moins au-dessus de nos têtes. Même pour nous, et par nous, j'entends les Pacificateurs. Travailler pour le Capitole ne nous assure en rien la protection, contrairement à ce que certains peuvent penser. Ma mort. J'en vois parfois des contours, quand je repense au passé. Pourquoi ? Parce qu'au fond j'aurais préféré perdre la vie plutôt qu'elle ne perde ses jambes. Oui, je sais que j'ai fuis mais les regrets sont toujours présents, même presque vingt ans après. Ma mort, je la vois donc pénible, douloureuse mais en ayant fait en sorte d'avoir pu au moins lui dire que je regrettais mon comportement. Je ne m'attends même pas à ce qu'elle me pardonne, mais je voudrais juste qu'elle sache. Pour le reste, que ça soit de la main d'un habitant lors d'une nouvelle révolte ou par qui que ce soit d'autres, je crois que ça ne ferait pas une grande différence pour moi. Même si bien sûr, je préférerais quand même avoir le choix de mourir seul chez moi, quand la Mort aurait décidé d'en finir avec moi. Personne n'est éternel après tout.
➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ? On s'attend à entendre pour le Capitole, vu de quelle famille je viens, mon métier. Et peut-être que c'est le cas. Je n'en sais rien, on me croit -à raison ou à tort- nombriliste, seulement concerné par mon propre petit confort. Ce que je ne nie pas d'ailleurs. Mais il y a pourtant bien une ou deux choses pour lesquelles je pourrais risquer ma vie sans avoir à y regarder à deux fois. Remy. Oui, je sais, ça n'a aucun sens, pourquoi l'avoir abandonné si je m'en fais toujours autant pour elle, malgré la distance et malgré toutes ces années ? Je sais, ça n'a aucun sens mais c'est comme ça. Ça ne s'explique pas, voilà tout. Comme dit précédemment, si ma mort pouvait lui rendre sa vie d'avant, la faire sourire à nouveau, ça ne serait pas une grande perte. Ensuite, pour ma famille évidemment. Je sais que ça fait plus de quinze ans que je ne les aient plus vu mais la famille, les liens du sang, ça ne se targue d'aucune barrière de ce genre, pas chez nous en tout cas. Après, tout peut arrivé, je ne peux pas prédire ce que je pourrais faire dans telle ou telle situation même si en théorie, mon entrainement de pacificateur doit parer à cette éventualité. En théorie.
➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ? Je viens du District 6, pas du Capitole. J'ai beau être un pacificateur, ça ne veut pas pour autant dire que je suis devenu insensible à voir de telles horreurs. Je peux comprendre le principe, ce que les Jeux assurent -mais c'est un bien grand mot- à ce qui dirigent Panem mais ça n'en reste pas moins un spectacle morbide. J'ai eut la chance d'échapper à la moisson chaque année, d'autres ne l'ont pas eut. J'ai perdu des amis là-bas, des connaissances proches comme distantes. Je ne montre rien c'est vrai, mais je fais en sorte d'être en ronde à ce moment là. Paraître blasé est plus facile, les apparences sont toujours trompeuses après tout. Ne pas afficher clairement une opinion sur la question laisse aussi plus de portes ouvertes pour moi. Tout est bon pour les affaires après tout, une chose que j'ai apprise en travaillant dans le magasin de ma mère étant plus jeune et que j'ai mis en pratique plus d'une fois depuis, croyez-le bien.
QUE PENSES-TU DE LA RÉVOLTE ÉCHOUÉE ET DES REBELLES ? Il y a l'avis officiel et l'officieux sur la question, commençons donc par l'officiel. Le Capitole a montré son pouvoir et a gagné, mais l'Histoire à tendance à se répéter, ça s'est vérifié par le passé. Voilà pourquoi ils se targuent d'avoir mis fin à la Révolte avec tant de panache. C'est une façade, rien de plus et mon avis sur la question l'est aussi. En tant que pacificateur, on se doit d'être du côté du Capitole, mais bien souvent, il y a un fossé entre ce qu'on dit et ce qu'on pense. Officieusement donc, je ne suis pas réellement pour les rebelles et la révolte même si je comprends ce qu'ils font. Pour avoir circuler dans presque tous les districts, je sais que certains vivent dans des conditions déplorables alors que les habitants du Capitole festoient et ripaillent à s'en faire vomir. Ça a toujours été ainsi mais il serait temps que cela change je pense. Ce sont ses excès là qui ont sûrement du donner au district 13 l'envie de se rebeller. En clair, je ne suis pas complétement fermé à leur cause mais par principe, je ne peux pas les soutenir. Mais les choses changent en ce moment, avec les émeutes, peut-être que la roue va tourner...
➺ QUEL EST TON OPINION SUR LES PACIFICATEURS, LEUR RÔLE, LEUR COMPORTEMENT ? La bonne question, n'est-ce pas ? En étant un moi-même, vous devez penser que j'en ai une haute estime, que je suis devenu un des leurs par soucis d'ambition et de pouvoir. Non, j'ai vu là ma porte de sortie, tout simplement. Le meilleur moyen de mettre de la distance entre moi et mon passé. Et oui, n'oubliez pas que je suis un lâche quand il s'agit de ce qui menace de faire s'écrouler mon petit monde. Je n'ai pas l'intention de prétendre que tous mes chers "camarades" ne sont que des grosses brutes, la plupart sont même assez laxistes -même pour moi-. On a après tout le rôle de faire régner la paix dans les districts, pas de faire régner la terreur. Le Capitole s'en charge déjà bien avec les Jeux et les communiqués. Je respecte l'uniforme cependant, mais peut-être pas au point d'être totalement embrigadé et fanatique. Mais comme n'importe quel métier où l'on a le pouvoir sur d'autres, il est bien facile de se laisser corrompre par ce dernier... Ou d'en abuser au contraire.
➺ CROIS-TU AU BONHEUR ? J'y ai cru oui. Fut un temps. Que malgré les Jeux et tout le reste, on pouvait espérer avoir le droit au bonheur. Parce que tant qu'elle était avec moi, tout irait bien. Que si le sort nous était favorable, un jour peut-être nous pourrions même avoir notre famille. Mais j'ai compris que c'était une chose que je ne pourrais pas avoir. Et j'ai donc tourné le dos à la meilleure chance que j'avais de pouvoir l'obtenir quand j'ai fuis ma belle et douce Remy après diverses épreuves. J'y ai donc cru oui, sincèrement mais pour finir par simplement resté convaincu que ça n'est qu'une illusion qu'on entretient pour donner vie à la maxime qui veut que tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir. Le bonheur, j'ai appris à faire sans. Je n'en ai pas pour autant une vie plus misérable. L'éloignement et le temps ont fait qu'aujourd'hui, je ne prête de toute façon plus grande importance à mon bonheur. A ceux de mes proches, en revanche, c'est encore une autre histoire...
➺ QUE PENSES-TU DE L'ORGANISATION DE PANEM (DISTRICTS/CAPITOLE) ? L'organisation de Panem, telle qu'elle est faite à ce jour est clairement construite de façon à assurer la supériorité du Capitole sur tous les autres districts. Comment pourrait-il en être autrement de toute manière, pas vrai ? Pourtant, il pourrait en être autrement, justement. Je ne remets pas en cause toute l'organisation, mais cloisonner les différentes ressources d'un district dans ce seul district peut parfois être dangereux, notamment en cas de pénurie car cela peut alors pénaliser tous les autres districts qui en dépendent. Mais je pense aussi qu'il serait peut-être bon d'avoir plus d'un seul représentant de chaque district, élu par ces habitants. Mais ça serait donner du pouvoir aux districts et ça pourrait refiler à nos chers dirigeants pas mal de sueurs froides. Bref, je ne suis pas tout à fait pour cette organisation de Panem mais on ne me demande pas mon avis sur la question d'une part et de l'autre, je ne suis pas sûr que se débarrasser du Capitole résoudra tout.
➺ COMMENT TE SENS-TU QUAND LE TEMPS DE LA MOISSON ARRIVE ? Je me souviendrais toujours de ce que j'ai ressentis à l'époque, quand mon nom était dans cette sphère avec ceux de tous les autres garçons de mon district. Priant pour que je ne sois pas celui que le sort désignerait comme étant le tribut des Jeux. Priant pour que Remy ou son frère ne le soient pas non plus, ni personne à vrai dire. Depuis, les choses ont évoluées. Je suis amener à superviser la moisson dans un district ou à escorter les tributs et je me souviens de combien je détestais ces hommes là. Je sais qu'ils doivent ressentir la même chose pour moi à présent et je ne les blâment pas pour ça. C'est donc un moment que je n'apprécie pas vraiment, parce que ça fait remonter certaines choses en moi que je préférerais pouvoir oublier à jamais. Mais on attend de moi que je remplisse ma mission, je le fais, mais ça ne veut pas pour autant dire que ça se fasse avec plaisir.
JE VIENS D'UN MILIEU assez aisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE n'a jamais été une source de problème sans pour autant être d'une abondance comparable à celle du Capitole bien sûr. DU COUP, MON NOM A absolument zéro pour cent de CHANCES/RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE pacificateur ET POUR TOUT VOUS DIRE, Je fais ça par défaut, sûrement, mais je sais qu'il y a pire comme boulot alors je relativise. JE SUIS DANS LE 6 ÈME DISTRICT. AYANT 39 ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'apprécie de n'avoir jamais été tiré au sort à l'époque. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.
reality is here.
Helloooooooo out there! Alors, moi c'est moi... Ah ah je sais très drôle. Je partage mon prénom avec une chanteuse à voix mariée à un certain "R'né", j'ai 28 ans à présent et on me connaît sur le net sous le pseudo de red pants/Dee. Je suis une grande cinglée -mais j'le vis bien-, accro aux séries télés et à l'univers de Tolkien, passionnée par la SF aussi et j'ai mon harem personnel aussi -oui on peut rêver après tout hein!- J'habite en Alsace, le pays des bretzels et des cigognes. J'ai bien sûr lu la trilogie et je l'ai absolument adoré et je trouve le forum absolument superbe, je félicite les admins de leur boulot vu la pérennité du forum et son activité. Je conclurais simplement en disant.... Allons-y Alonso, BAZINGA et bien sûr... GERONIMOOOOO!!! *sort*
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Dernière édition par Joas "Raff" Rafferty le Ven 5 Juil - 9:59, édité 11 fois |
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| Sujet: Re: JOAS ₪ If you're going through hell, keep going. Lun 1 Juil - 11:48 | |
| tell us your story. Comment ma vie à commencer, ça n'a pas de grande importance. Car ça n'éclaire en rien mon histoire, ce qui a pu se passé dans ma vie qui m'a conduit là où j'en suis à présent. J'ai vu le jour dans une famille relativement aisée du district 6, mon père était chef de gare et ma mère tenait une petite épicerie. On était pas les plus chanceux mais loin d'être les plus pauvres. Je suis né trois ans après mon frère, Eoin. Deux garçons. Mon père était fier bien sûr, ma mère ravie mais comme n'importe qui dans Panem, ils savaient aussi qu'en nous mettant au monde, ils pouvaient nous perdre un jour. Pas à cause de notre condition dans les districts mais parce que comme chaque enfant, nous aurions un jour notre nom inscrit sur un minuscule bout de papier perdu au milieu d'une quantité d'autres noms dans une boule qui pouvait nous envoyer à notre mort dans l'arène. Les Jeux. L'arme du Capitole pour nous rappeler qui avait le pouvoir. Comme dit plus haut, mon enfance n'a rien de véritablement passionnante puisqu'elle ne diffère en rien ou presque de celle des autres enfants du district 6. Cinq ans après ma naissance, ma petite soeur Mara est née, c'est peut-être là la seule chose notable qui se soit passé dans ma vie à cette époque qui mérite d'être indiquée ici. Plus tard en revanche, il y a de quoi faire. Même si cette histoire n'a pas connu une fin heureuse comme je l'avais tant espéré. Pourtant, on y avait cru. Remy et moi nous nous connaissions depuis toujours à vrai dire, mais en grandissant, j'ai appris à mieux la connaître et surtout, à l'aimer. Pourquoi elle me demanderez-vous ? Parce qu'elle était différente des autres sûrement. Différente à mes yeux en tout cas. Et si belle. Je ne sais pas si je lui ai jamais dis à quel point j'aimais ses yeux, leur couleur et toute la profondeur que je pouvais y trouver quand je me plongeais dans son regard. J'y trouvais tout un tas de choses merveilleuses que même la perspective des Jeux ne pouvaient venir entacher. Car c'était bien le risque qu'on prenait à être ensemble. Voir l'autre partir pour l'arène et ne jamais le voir revenir. Et visiblement, pendant un temps en tout cas, nous avions une bonne étoile au-dessus de notre tête car nous n'avons jamais été tirés au sort durant les années où nous pouvions devenir tributs. Enfin débarrassés de cette épée de Damoclès, nous pouvions enfin imaginer l'avenir ensemble. Nous nous sommes fiancés quelques mois après notre dernière moisson. J'étais alors sans doute l'homme le plus heureux qui soit -enfin, en toute relativité bien sûr, nous restions des habitants du district 6 avant tout, mais nous n'étions pas les plus à plaindre-. Une famille à moi, c'était tout ce dont je pouvais rêver alors. Mais le rêve à viré au cauchemard le jour où cette passerelle est tombée sur elle. Lui ôtant ses jambes et sans doute aussi autre chose. Je sais à présent, avec du recul que ce que j'ai fais était lâche et détestable, mais je ne pouvais pas le supporter à cette époque là. J'étais trop jeune et trop égoïste sûrement aussi mais je n'ai pas voulu vivre dans un mensonge permanent qui à la longue, nous aurait fait nous haïr au plus haut point. Alors je suis parti, sans rien dire à personne. Comme un voleur. Ce que j'étais dans le fond, mais c'était alors la seule échappatoire possible. La seule option d'avenir viable pour moi en tout cas.
Tout abandonner pour fuir, pour se donner une nouvelle vie, un nouveau départ. Je n'ai pas dis un mot à mes proches avant de partir, car je connais ma mère et mon frère, ils m'auraient sans doute convaincu de rester, qu'il pouvait y avoir une solution pour oublier, pour tourner la page mais ça n'aurait été qu'un mensonge. Comment oublier alors que je pourrais la croiser, elle ou son frère, presque chaque jour ? Non, je préférais largement qu'on me méprise plutôt que de devoir porter un masque chaque jour. Un défaut selon ma soeur, que de ne pas pouvoir supporter de ne pas dire la vérité ne serait-ce qu'un instant, même si celle-ci était douloureuse. Mais mon choix était fait. J'ai rejoins le district deux. Pourquoi celui-ci et pas un autre me direz-vous ? Parce que c'est bien sûr là-bas qu'on forme les pacificateurs. Durant la nuit qui avait précédé mon départ -ou ma fuite, selon quel point de vue on choisissait de se placer ici-, j'en étais venu à cette conclusion. Devenir pacificateur m’assurerait de ne pas avoir à revenir chez moi au moins pendant deux ans et par la suite, selon les affectations, encore quelques autres années. Il m'a fallu un temps d'adaptation bien sûr, la vie dans le district deux était bien différente que celle que j'avais connu jusqu'à présent dans le mien. Ca n'était pas le Capitole mais comme n'importe qui à Panem, je savais que les deux premiers districts comptaient parmi les plus riches. Mais ce qui changeait vraiment, c'était le comportement des gens. J'étais habitué à une certaine "proximité" avec les autres chez moi, principalement parce qu'on connaissait ma mère et son épicerie, mais là... Personne ne fait vraiment attention à vous. De quoi mériter en effet ce sobriquet ridicule de "toutou du Capitole". Mais ça n'était plus un soucis après quelques mois, une fois l'uniforme de pacificateur sur les dos. Comme quoi, parfois, l'habit semblait tout de même faire le moine pour certains... J'ai bien sûr pensé maintes et maintes fois au choix que j'avais fait et aux conséquences de ce dernier. Je n'étais pas un type sans cœur malgré les apparences. Mais ce qui était fait était fait, je ne pouvais pas revenir en arrière, pas comme ça. Parce que ça aurait signifié pour moi devoir faire face à Remy et je ressentais encore trop de choses pour elle à ce moment là pour tout simplement espérer que tout ceci ne soit rien d'autre qu'une mauvaise farce. Mais plus le temps de penser à tout ça une fois que ma formation à véritablement commencé. Et par la suite, je ne voulais tout simplement plus y penser, car ça ramenait des choses à la surface que je ne voulais plus ressentir. C'est peut-être même grâce à ça que je suis devenu une si bonne recrue au final. Après tout ne pense-t-on pas un peu près partout dans Panem que les pacificateurs sont des êtres humains dénués d'émotions ? Bon, c'était sans doute une idée reçue pour pas mal des habitants mais pas une réalité indéfectible heureusement. Mais ne nous égarons pas sur de tels sujets qui n'apportent pas grand chose à notre histoire. J'ai achevais ma formation avec les honneurs et l'on m'a envoyé pour ma première affectation dans le district huit. J'y suis resté près de trois ans avant de bouger pour le district onze. C'est encore à ce jour dans celui-ci que je suis resté le plus longtemps en poste. Près de sept années de passées là-bas. Et on aurait pu croire que depuis tout ce temps, j'aurais enfin trouver le moyen d'oublier, de ne plus y penser, de l'oublier elle mais rien n'y faisait. Mais je n'ai pas pour autant regretté ma décision. Pas comme on l'entend en tout cas. Pour reprendre une citation d'un temps oublié, il y a certaines choses que le temps ne peut pas soigner, certaines blessures qui sont trop profondes qu'elles ont pris racine.
Mais je n'avais pas fait ce choix pour m'apitoyer sur son sort après tout, alors la vie a tout simplement continué. Comme elle le fait toujours dans le fond par ici. On finissait presque toujours par retrouver un semblant de "normalité" une fois la frénésie des Jeux retombée. Retour à la terrible monotonie du quotidien. Affectation après affectation, les années ont défilées et pas une fois je n'ai remis les pieds chez moi, en tout cas pas autrement que pour le traverser pour me rendre dans un autre district. J'envoyais des nouvelles de temps à autres à mes parents et à ma famille mais rien de plus. Que pouvais-je leur dire de toute façon ? Personne n'aurait compris les raisons pour lesquelles je suis parti il y a déjà si longtemps à présent. Et peut-être que je voulais que ça reste ainsi, au moins personne ne posait sans cesse des questions à ce sujet, qui était devenu plus ou moins tabou à force. Mais moi-même j'ai réussi à me persuader que de toute façon, la vie continuait quoi qu'il arrive. Que quelqu'un d'autre aurait été moins idiot que j'avais pu l'être à l'époque et avait offert à Remy ce qu'elle méritait vraiment. Quelqu'un qui prendrait soin d'elle quoi qu'il arrive. Pour ma part, de mon côté, je me contentais simplement de profiter des opportunités qui s'offraient à moi. Tout était bon pour préserver mon petit confort. Le rôle d'un pacificateur est bien de maintenir en premier lieu l'ordre et la paix dans les districts. Faire un peu d'affaires avec certains habitants en échange d'un silence ou d'un peu de clémence, en quoi ça ne rentrait pas en compte dans le fait de faire régner la tranquillité ? Certes, ça ne faisait pas l'unanimité parmi certains de mes collègues, plus rigides sur le sujet ou tout simplement plus à même à préférer véhiculer une image de terreur par l'uniforme qu'aucune autre à vrai dire. Il ne fallait pas nous mettre tous dans le même panier. Il n'y avait qu'une partie infime de nos rangs qui aimaient faire de la vie des habitants un enfer où la terreur dominait tout le reste. Pour le reste, disons que je n'ai pas de grandes histoires à vous conter ici. Je n'ai pas d'épisodes particulièrement importants à énoncer ici, n'en déplaise à certains, je n'ai pas certes la personnalité la plus parfaite qui soit, loin de là-même, mais je ne vois pas ce que tout ça pourrait apporter à mon histoire. Je n'ai pas choisis ce métier par pure conviction comme le font certains, pas entièrement en tout cas. C'était ma roue de secours, le moyen le plus sûr de mettre autant de distance possible entre moi et mon passé. Je n'ai jamais eut un autre motif que celui-ci quand j'ai intégré leurs rangs. Ok, ma famille a toujours respecter le Capitole même si certaines de leurs décision étaient sujet à discorde malgré tout, mais je ne rêvais pas de devenir pacificateur depuis ma prime enfance. Non, à choisir j'aurais bien plus volontiers fait un métier plus manuel, pas forcément lié à l'industrie qui régissait mon district mais le choix ne s'est jamais offert à moi alors voilà. Bien sûr, quand je dis que personne n'avait su prendre la place de Remy dans ma vie, je parle bien de sentiments, ne nous leurrons pas sur autre chose. Je reste un être humain, qui parfois en a eut assez d'être toujours seul. Je sais que la vie de famille est une chose que j'ai toujours désiré, c'est même en grande partie parce que je ne pourrais jamais en avoir une avec elle que je suis partie, mais inconsciemment, je crois que je n'ai jamais pu me résoudre à me dire qu'une autre famille que celle que je m'étais imaginé à l'époque avec elle pourrait me convenir. Et puis bien sûr, par la suite, il y a eut la révolte. Celle qui pendait au nez du Capitole depuis des années déjà et qui n'avait besoin que d'une étincelle pour prendre feu. Mais une fois encore, le sort -ou quoi que ce soit d'autre- avait joué pour les "méchants". Étrange de constater que l'histoire avait toujours tendance à se répéter, même à notre époque, surtout à notre époque devrais-je même dire. Comme quoi, l'adage que voulait qu'on apprenne de ses erreurs pouvait lui aussi avoir une exception à la règle qu'il était censé énoncer. Erreur que je ne comptais pas commettre à mon tour. Pas alors que j'avais peut-être la chance de faire les choses bien cette fois.
Car les émeutes ont éclatés un peu partout dans Panem. Et j'ai demandé à retourner dans mon district, arguant que depuis le temps que j'étais parti, je n'aurais pas de soucis à être plus impartial face aux habitants si je devais employer la force. L'avantage d'avoir su depuis le temps dissimuler ce que je pouvais réellement ressentir ou penser. On me croyait sur parole sans que j'ai besoin d'avancer le moindre argumentaire. Etait-je prêt à revenir après presque vingt années d'absence ? Non, certainement pas mais je voulais être certain qu'il n'arriverait rien à Remy, surtout que j'avais appris que son frère était mort à présent -même si en vérité, ce dernier ne l'était pas vraiment-. Sans compter bien sûr, ma famille. Je devais rentrer, que je le veuilles ou non. Il était certain que de devoir affronter les conséquences que mes actes avaient eut près de deux décennies plus tôt ne serait pas un processus que j'apprécierais, car ça allait à l'encontre même de mon habituelle tendance à fuir les complications mais on a pas toujours ce qu'on veut dans la vie, pas vrai ? Et je ne m'attendais pas non plus à ce que les choses se règlent comme par magie, je n'attends même pas qu'elle m'adresse encore la parole. Mais je veux pouvoir être certain qu'elle irait bien. Que je le fasse avec son accord ou à son insu le cas échéant. Comme je l'ai dis plus haut -encore une fois-, je ne comptais pas laisser passer ma chance de faire les choses comme il le fallait cette fois-ci. Même si ça ne va sans doute en rien effacer tout le mal que j'ai pu faire. Je ne suis pas le plus parfait des hommes, je n'ai jamais prétendu l'être mais ma loyauté envers ma famille a toujours été une chose à laquelle je me suis tenu. Je sais que mon retour ne se fera pas comme celui de l'enfant prodigue cependant, je devrais sûrement un jour ou l'autre expliquer les raisons -véritables ou non- de mon départ mais ils ont su survivre sans moi tout ce temps -une bouche de moins à nourrir et de l'argent en plus que je leur envoyait dès que je le pouvais- alors je savais d'avance que je n'aurais pas le droit non plus à un comité d'accueil des plus glacial. De leur part en tout cas. Ce n'était pas comme si les autres n'allaient pas se surprendre d'une part à me voir encore en vie et d'un autre côté, à me voir être devenu un pacificateur. Mais ça n'était pas non plus comme si leur avis pouvait compter pour moi. Je ne suis pas du genre à être sociable après tout, pas outre mesure en tout cas. Je suis de retour. J'aimerais me dire que tout va bien se passer, que les choses ne pourront pas s'empirer plus que de raison, mais qui sait seulement ce qui va pouvoir se passer en vérité. Je crois que je peux seulement espérer, bêtement dirons certains, que le sort me soit favorable à moi aussi, une fois encore...
Dernière édition par Joas "Raff" Rafferty le Lun 8 Juil - 15:45, édité 10 fois |
| | | Gemma K. Mubstin △ correspondances : 4141 △ points : 0 △ multicomptes : Ø △ à Panem depuis le : 16/04/2012 △ humeur : Floue. △ âge du personnage : Vingt-et-un △ occupation : Danseuse.
| Sujet: Re: JOAS ₪ If you're going through hell, keep going. Lun 1 Juil - 11:59 | |
| D6 Bienvenue |
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| Sujet: Re: JOAS ₪ If you're going through hell, keep going. Lun 1 Juil - 12:04 | |
| Ce scénario Bienvenue |
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| Sujet: Re: JOAS ₪ If you're going through hell, keep going. Lun 1 Juil - 12:10 | |
| bienvenue bon courage pour ta fiche |
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| Sujet: Re: JOAS ₪ If you're going through hell, keep going. Lun 1 Juil - 12:15 | |
| Le D6 c'est the best district of ever ftw . BREF . Bienvenue, très bon choix de scénario |
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| Sujet: Re: JOAS ₪ If you're going through hell, keep going. Lun 1 Juil - 13:19 | |
| Bienvenu sur MJ |
| | | Swain Hawkins △ correspondances : 5710 △ points : 0 △ à Panem depuis le : 18/06/2012 △ humeur : I'm a fucking monster. △ âge du personnage : 38 y.o.
| Sujet: Re: JOAS ₪ If you're going through hell, keep going. Lun 1 Juil - 15:27 | |
| Bienvenue sur MJ |
| | | Silk Preston △ correspondances : 1057 △ points : 0 △ multicomptes : Fenugreek (✝) Auden (D2) △ à Panem depuis le : 01/04/2012 △ âge du personnage : 32 ans
| Sujet: Re: JOAS ₪ If you're going through hell, keep going. Lun 1 Juil - 15:39 | |
| Bienvenue Très bon choix d'avatar |
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| Sujet: Re: JOAS ₪ If you're going through hell, keep going. Lun 1 Juil - 17:00 | |
| Woaaaaah le vava Bienvenu par minou! |
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| Sujet: Re: JOAS ₪ If you're going through hell, keep going. Lun 1 Juil - 18:05 | |
| JOAS AVEC ARMITAAAAGE *meurt, re-vit, bave et re-meurt* *et re-vit, quand même* You've made my day |
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| Sujet: Re: JOAS ₪ If you're going through hell, keep going. Lun 1 Juil - 18:29 | |
| Bienvenue |
| | | Thybalt M. Homens △ correspondances : 8988 △ points : 29 △ multicomptes : raven, gwendal, eurydice (denahi) △ à Panem depuis le : 22/12/2011 △ humeur : désabusé △ âge du personnage : trente quatre ans △ occupation : médecin de campagne ~ bras droit du chef des rebelles
| Sujet: Re: JOAS ₪ If you're going through hell, keep going. Mer 3 Juil - 18:45 | |
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| | | Avalon R. Sweenage △ correspondances : 13212 △ points : 2 △ multicomptes : dely, ridley, dahlia △ à Panem depuis le : 23/04/2011 △ humeur : mélancolique △ âge du personnage : vingt-deux ans △ occupation : garde d'enfants
| Sujet: Re: JOAS ₪ If you're going through hell, keep going. Ven 5 Juil - 17:25 | |
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| | | Alexiane R. Hawthorne △ correspondances : 11154 △ points : 75 △ multicomptes : hunter, pepper-swann (leevy, ivory) △ à Panem depuis le : 08/05/2011 △ humeur : indifférente △ âge du personnage : vingt-deux ans △ occupation : mentor
| Sujet: Re: JOAS ₪ If you're going through hell, keep going. Ven 5 Juil - 22:51 | |
| OMG ARMITAGE OMG OMG JE MEURS LET ME LOVE YOU Bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche |
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| Sujet: Re: JOAS ₪ If you're going through hell, keep going. | |
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| | | | JOAS ₪ If you're going through hell, keep going. | |
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