renata domino lewis

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

TA MORT TU LA VOIS COMMENT ? Ma mort? Je l'ai déjà vue plusieurs fois et je ne compte pas la revoir de si tôt, je ne sais pas si vous voyez le genre mais passer presque un mois dans une arène naturelle, à douze ans, enfermée avec vingt trois autres gamins qui ne veulent qu'une chose tuer tous les autres pour pouvoir rentrer chez eux c'est une bonne manière de croiser au moins une fois la mort. Mais si vous voulez tenter l'expérience je veux bien que vous preniez ma place, histoire que je jamais je ne puisse à nouveau recroiser ces sensations de quand on sait que l'on va mourir...
POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ? Pour qui ou pour quoi je pourrais mourir? Serais je trop mélodramatique si je disais que je pourrais mourir pour la liberté de tout un peuple? Oui en effet vu comme ça cela ne paie pas de mine... Mais ce n'est pas faux, je ne veux pas mourir, ça vous l'aurez compris mais si jamais je devais mourir pour qu'après tous les autres ne soient plus sous l'autorité du capitole, que de simples enfants n'aient plus à se battre pour leur vie dans une immense émission de télé réalité... Pour ça je voudrais bien mourir mais ce qui est sur c'est que je ne veux pas mourir pour rien, je veux avoir fais quelque chose pendant ma vie, quelque chose d'important...
QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ? On va dire que autant dans les jeux il y a quelques années que maintenant dans ma vie, si l'on peut appeler ça comme ça, au capitole ce petit plus m'a été particulièrement utile. En effet, un "pouvoir" de persuasion impressionnant est quelque chose dont on a du mal à se détacher lorsque l'on commence à s'en servir. Dans l'arène c'était pour pouvoir survivre et maintenant c'est pour ne pas sombrer dans la dépression ou encore me faire arrêter. Plutôt triste pour tout vous dire...
APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ? Comment vous dire ça sans risquer de me faire assassiner par le capitole? Nous allons nous mettre d'accord sur le fait que je déteste regarder les jeux mais, pour ne pas m'attirer d'ennuis, je ne vous direz pas que c'est parce que mon coeur est resté dans le district onze, que je déteste le capitole pour nous faire endurer ça et que je l'ai moi même enduré il y a quelques années. Non, je vais vous dire que je déteste la barbarie qui est menée dans ses jeux, que c'est totalement inhumain de faire se battre des jeunes enfants comme ceci, oui c'est comme ça que je vous narrerai les choses, au moins je passe juste pour une prude, pas pour une ennemie du capitole, c'est déjà ça de pris. Mais malgré tout ce que je peux dire je n'ai pas le droit d'échapper au visionnage des jeux, l'homme qui se prend comme mon père étant une très influente dans la vie au capitole je me dois d'être présente, avec sa femme, à toutes les réceptions en l'honneur de ces jeux et à tous les visionnages publics.
TU APPRENDS QU'UNE RÉVOLTE EST ENVISAGÉE PAR CERTAINS, TU RÉAGIS COMMENT ? (tu participes, tu ne participes pas, tu les empêches de continuer, t'as peur...) Comment ne pas comprendre ce que ressentent tous ceux qui envisagent une révolte? Moi en tout cas, je les comprends mais comment être sure qu'ils ne seront pas écrasés comme des mouches dès qu'ils avoueront leur envie de liberté à tous le monde? Je me demande s'il est pas trop tôt, ils ne sont surement pas du tout préparés et les pacificateurs se font de plus en plus stricts au fur et à mesure que la tension monte, ce qui veut aussi dire qu'il ne faut pas trop trainer, pour que toutes les portes ne se ferment pas immédiatement. Comme c'est compliqué... Je ne sais pas comment tout ça finira mais je peux jurer que si jamais ils sont assez sérieux pour arriver à faire quelque chose je me trouverai dans leurs rangs.



JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est abondante. DU COUP, MON NOM A n'a aucune chance d'être tiré au sort . JE N'EXERCE pas DE MÉTIER ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime et je ne n'aime pas ça en même temps. JE SUIS DANS LE capitole MAIS AYANT HABITE LE 11 ème district et ayant 19 ans J' aie déjà PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende la prochaine moisson.

ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

Le silence régnait sur la grande place du district onze, aujourd'hui, jour de moisson tout le monde redoutait que son fils, sa fille, son frère, sa sœur, son meilleur amis ou sa petite amie soit envoyé aux soixante sixièmes jeux de la faim. L'année dernière les deux tributs de notre district sont mort avant d'avoir passé deux jours dans l'arène, tous le monde les connaissaient en ville et la tristesse s'est lue pendant une an sur nos visages amaigris par la faim et la misère. Nous étions répartis par âge dans ds genres de box délimités par des cordes grossières. Les plus âgées devant, les plus jeunes derrière. Je m'y tenais pour la première fois la plus droite possible mes cheveux blonds bien coiffés vêtue d'une petite robe à carreaux bleu et blanche pour laquelle mon père avait dépensé la moitié de ses économies de l'année, j'avais refusé au début mais cette robe était tellement belle... J'avais cédé mais j'espérais tout de même que je pourrais rembourser mon père, je travaillerai plus dur dans les vergers s'il le fallait mais je me débrouillerai pour rétablir le peu d'économies que nous possédions mes frères, mon père et moi. Ma mère était morte lorsque j'étais en bas âge depuis mon père devait se débrouiller seul mais malgré tout ça nous avons tous été très bien élevés et nous n'avons presque jamais manqué de rien, bien sur, la nourriture n'est pas très abondante, elle manque même parfois mais nous étions heureux, en famille et nous nous aimions. Le silence se fit alors que le maire, le dernier gagnant des hunger games et une fille du capitole aux cheveux bleus électriques et aux cils démesurément longs d'une couleur rosée montèrent sur l'estrade. Je serrai fort la main de ma meilleure amie qui était deux fois plus stressée que moi ayant déjà vu son frère partir aux jeux sans jamais revenir. Commençons par ces demoiselles S'exclama la femme en s'avançant en trottinant sur ses talons hauts vers la boule de verre qui contenait les milliers de petits bouts de papier avec sur chacun écrit le nom d'une des filles âgée de douze à dix huit ans. Le mien y n'était présent que trois fois, j'avais insisté pour pouvoir aider mes frères. Mais ils n'avaient pas accepté que j'en prenne plus de trois, mais c'était déjà ça, de toute façon ceux ci devaient être dissimulés sous une multitude de papiers. Je ne risquais rien, non je n'avais rien à craindre. Malgré ça je commençais à m'inquiéter, le jeune femme mettait du temps à choisir le papier avec soin, l'anxiété montait en flèche dans les rangs et je crus entendre un jeune enfant, qui devait avoir mon âge sangloter doucement. Ce n'est qu'au bout de quelques dizaines de seconde qu'elle s'exclama enfin avec son accent aigu si désagréable Domino Lewis! Je ne compris pas tout de suite mais le cri désespéré de mon père me ramena vite à la réalité. Je me glaçai, lâchai la main de ma meilleure amie et tentai de garder un air digne, je ne voulais pas pleurer, cela ferrait trop de peine à ma famille, marchant la tête haute, assez droite pour paraitre plus grande que je l'étais et me plaçai à la place qui m'était réservée. Passons maintenant à ces messieurs! Reprit la femme avec un sourire réjouis, je roulai des yeux, cela lui faisait plaisir en plus? Décidément je détestais vraiment le capitole. Elle fit durer le suspense quelques secondes avant de prendre un petit papier et de dire avec un léger sourire: Jérémy Lewis! Non, s'en était trop, je ne pus m’empêcher de pousser un cri de protestation, mon frère, Jee' mon grand frère, celui qui m'a apprit à marcher alors que lui tenait à peine sur ses jambes, non ce n'était pas possible. C'était trop cruel, deux enfants de la même famille la même année, ce n'était pas possible... C'était... C'était trop inhumain, je savais très bien en plus que nous n'avions aucune chance, nous, les pauvres tributs mal nourris du district onze, que pouvions nous faire face à des carrières comme ceux du district un? Bientôt, il fut temps de demander s'il y avait des volontaires. Bien sur il n'y en avait pas... C'était à prévoir qui voudrait prendre la place de quelqu'un alors qu'il est sur de mourir s'il le fait? Personne... Je ne leur en voulais pas je ne l'aurais pas fais à leur place...

"Non Domino, tu ne vas pas partir maintenant, reste avec moi Domi, s'il te plait, reste avec moi , ne pars pas Lewis!" Me dit autoritairement Jérémy en me secouant par les épaules me sortant de ma demie inconscience. Je gémis doucement et ouvrai difficilement les yeux, immédiatement je croisai le regard paniqué de mon frère qui me fit me rendre encore plus coupable de mon geste. J'avais été idiote ce matin là, en me réveillant j'avais entendu du bruit en bas de l'arbre dans lequel je dormais avec mon frère, les nuits n'étaient pas très froide donc nous n'étions pas sur la même branche pour nous réchauffer. Depuis le début nous faisions équipe, la famille c'était le plus important alors quitte à faire enrager le capitole nous restions très soudés. Mais comme d'habitude j'avais l'impression que mon frère ne me laissait rien faire, de peur que je sois cassée, comme une petite poupée de porcelaine qu'un simple choc pouvait briser en des centaines de morceaux. Ce n'était pas le cas, si j'étais encore vivante à ce stade du jeu c'était bien parce que je n'étais pas si fragile que ça si? C'est ce que j'avais dans la tête lorsque je suis descendu seule de l'arbre avec pour seule arme un couteau que j'avais subtilisé à mon frère pendant qu'il dormait. Je ne comptais pas aller loin, juste cueillir quelques baies pour lui faire une surprise lors de son réveil. Je n'avais pas prévus de tomber sur cette fille, totalement détestable en passant, du district sept qui m'attendait en embuscade armée d'un poignard plus long que ceux que je n'avais jamais vu. Elle se jeta sur moi alors que je m'étais assez éloignée de l'arbre pour que Jérémy ne se réveille pas en entendant du bruit. Me bloquant au sol elle dégaina sons arme et avec un sourire carnassier de celle qui sait qu'elle va gagner la bataille resta quelques secondes à se délecter de cette situation de supériorité, il ne m'en fallut pas plus pour arriver à sortir mon couteau de ma ceinture et le lui enfoncer dans le ventre, j'avais espéré qu'elle soit prise par surprise et que cela me permette de m'écarter un peu mais elle fut beaucoup trop rapide pour moi me plaquant à nouveau au sol elle n'attendit cette fois pas de savourer sa victoire imminente, elle enfonça son couteau dans ma poitrine, juste à gauche du cœur, je poussai un cri de douleur qui résonna dans toute l'arène, elle laissa échapper un rire qui me donna la nausée, ou bien étais ce le gout de sang dans ma bouche, je ne le savais pas, mais ce que je savais c'était que je devais au moins faire quelque chose pour Jérémy, si j'en venais à mourir, sans même faire attention à la douleur qui me donnait le tournis je me relevai difficilement en crachant du sang sur le sol avant de tituber vers celle qui devait s’appeler Jessa et reprenant le couteau avec lequel je l'avais blessée quelques secondes avant visai bien le cœur cette fois avant de lui enfoncer la lame dans la peau, et sans faiblir continuai de forcer, peut être traversai je un os, je ne le sentais même plus, toute sensation avait quitté mon cœur, je ne sentais plus rien, tout ce que j'ai remarqué c'est lorsqu'elle à émit un bruit semblable à un gazouillement d'oiseau avant que sa tête ne bascule en arrière et qu'elle ne tombe sur le sol, morte. Immédiatement le coup de canon retentit. Je m'écartai doucement, finissant par ramper sur le sol et m'appuyant contre un tronc d'arbre observai ma blessure, elle faisait peur à voir, j'avais bien peur que cette fois, s'en était terminé pour moi... Mais je ne devais pas faire de bruit, il ne manquerait plus qu'un autre se ramène pour m'achever et par la même occasion tendre une embuscade à Jérémy... Alors récupérant un cailloux sur le sol je rassemblai mes forces et l'envoyai vers l'endroit où il devait entrain de dormir. Bientôt je l'entendis grommeler et il jeta un coup d’œil en bas, pas très futé, si c'était une embuscade il serait mort en quelques secondes enfin bref, me voyant au sol, le manche du poignard sortant de la poitrine, le regard vide il descendit précipitamment de l'arbre, la suite vous la connaissez, il a tenté de me sauver, de toutes ses forces, il m'a soignée du mieux qu'il pouvait, il a mit à mal toutes ses provisions, s'est mis deux fois plus en danger pour espérer me dégotter quelques bandages ou autre, c'est d'ailleurs lorsqu'il en avait enfin trouvé que cela se produisit, lorsqu'il se pencha sur moi pour enlever le poignard de ma poitrine et juste après qu'il l'ai fait un coup de canon retentit, il ne pensait pas que c'était moi, mes yeux restaient ouverts mais restaient vides de toute lueur de vie et bientôt l'overcraft vint pour me récupérer. On m'a dit qu'il avait été accusé de mon meurtre mais qu'il a gagné les jeux et qu'il est rentré à la maison même si tout le monde le détestait désormais...

Tout d'abord le calme, pas un seul bruit, se fut la première chose qui attira mon attention, rien ne semblait suggérer que j'étais encore en vie, autours de moi tout restait totalement noir, et puis ce silence, c'était ceci qui m'inquiétait le plus, mais après tout si je me rendait compte de tout ça, c'était surement que j'étais encore vivante, mais peut être étais je enterrée à six pieds sous terre dans un cercueil de bois flottant sous le sol de mon district natal, peut être étais je enfin revenue à la maison... Mais à quoi cela me servirait il si j'étais entrain de mourir vraiment cette fois ci, enterrée vivante c'était le cauchemar de mon enfance, je suffoquai dans mon sommeil tellement j'avais peur et là c'était pareil, je commençai à gémir, je m'étouffai mais bien vite je ne sentis plus rien et retombai dans l'inconscience. Je ne sais pas combien de temps cela a duré, je me suis réveillée plusieurs fois avec cette même impression d'enfermement, il faut dire qu'après tout le temps que j'ai passé dehors, dans l'arène je me serais sentie enfermée n'importe où. Cette fois je ne retomba pas dans l'inconscience même je vis la lumière se faire autours de moi, je me trouvai dans une chambre, apparemment d’hôpital, totalement blanche des murs aux meubles, qui ne semblait pas comporter de porte ni de fenêtres, d'où la sensation d'enfermement. Mais je n'avais même pas envie de me lever, j'étais tellement bien dans ses draps moelleux que je n'avais pas envie de les quitter, doucement je refermai les yeux doucement et retombai dans un sommeil sans rêves. Nouveau réveil, nouveau retour dans cette chambre sans issues mais cette fois une femme se trouvait près de moi, je remarquai bien vite qu'elle étaient une habitante du capitole, en effet elle était vêtue trop luxueusement pour appartenir à un district même un des plus riche. Mais elle n'avait pas l'excentricité des gens que je pouvais croiser d'habitude au capitole, elle n'avait pas les cheveux d'une couleur excentrique, n'était pas maquillée à outrance et n'a pas l'air d'avoir subit beaucoup de chirurgie, je la trouvais assez jolie, elle me ressemblait assez d'ailleurs. Elle était assise, bien droite sur une chaise qui n'était pas présente lors de mon précédent réveil. En me voyant ouvrir les yeux elle eut un sourire qui fit étinceler ses jolis yeux clairs: "Bonjour Renata, tu es enfin réveillée... Je vais peut être te paraitre directe mais je veux que tu le saches, je me nomme Evelyn McFeit et je suis ta..." Elle marqua une petite pose le temps me faire un autre léger léger sourire. J'éprouvai de la sympathie pour cette femme qui avait l'air si gentille et généreuse, alors je lui rendis doucement son sourire. C'est au bout de quelques secondes qu'elle reprit la parole Je suis ta mèreSoudain je me figeai et toute la sympathie que j’éprouvais envers cette femme disparu. Ce n'était pas vrai ce n'était pas possible, ma mère était morte il y a des années et même si je ne me souviens pas d'elle je suis sure qu'elle n'était pas cette femme. Pourtant j'arrivais à lui dans ses yeux que surement elle ne mentait pas totalement. Mais je ne pouvais pas m'y résoudre. J'avais une vie, mon père qui m'aimait, des frères qui jamais ne m'auraient laissée tombée, d'ailleurs, j'eus soudain un choc, où était passé Jérémy? Avait il survécu? Où était il? Était il mort? Non ce n'était pas possible, au tout début des jeux je lui avais fais promettre que si je devais arriver à mourir c'était lui qui devait gagner ces jeux, pour notre famille, pour notre district, pour moi... Il devait donc être vivant, Jérémy ne trahissait jamais ses promesses et ça du plus loin que je m'en souvienne. Je me retournai vers Evelyn et dit froidement Vous n'êtes pas ma mère, par exemple, ma mère elle aurait sut que plus personne ne m'appelle plus Renata depuis des années, moi c'est Domino, mais puisque vous êtes ma mère vous devriez le savoir! Son sourire se dissipa et elle baissa la tête déçue par mon manque de coopération, elle devrait s'en douter pourtant, j'avais vécus avec ces personnes tout ma vie ce que je ne savais pas c'est que cette vie n'était qu'un tissus de mensonges.

"Renata McFeit veux tu enfin sortir de cette chambre bon sang?!" S’exclama une voix masculine devant la porte de la grande chambre que j'occupai depuis quelques semaines. Occuper était le terme approprié, en effet, je n'étais jamais sortie de cette chambre depuis mon arrivée, en vérité c'était plus une suite qu'une chambre, de quoi dormir, me laver, soulager mes besoins, et même manger si l'envie m'en prenait. Mais j'évitai à tout prix de croiser les personnes qui vivaient avec moi, je refusai totalement d'avoir quelconque contact avec eux. Eux qui avaient décidé à m'abandonner juste après ma naissance, pourquoi voulaient ils construire une vie avec moi alors qu'avant ils ont tout fait pour m'en faire disparaitre? Je n'arrivais pas à le comprendre, je n'y suis jamais arrivé de toute façon. Ayant du temps à perdre j'ai fouillé dans les placards de la suite et j'ai trouvé des cassettes vidéos dans un tiroir, sur chacune des étiquettes se trouvait écrit en lettres capitales "RENATA" suivit d'un numéro, les cassettes s’arrêtaient au numéro dix, cela m'arrangeait pas mal pour tout ainsi dire, je n'aurais donc pas à en regarder tant que ça pour comprendre ce qu'il m'était vraiment arrivé. Aujourd'hui, j'avais terminé de tout visionner et tout ce que j'ai appris, j'ai du mal à le digérer, c'est tellement trop de choses, tellement différent de ce qu'à été ma vie depuis que je suis née... Au fur et à mesure de toutes les cassettes où je peux suivre la vie de ma famille, j'essayais de me faire à l'idée que je vois déjà que je n'ai pas douze ans mais dix, et que du coup je n'aurais jamais du avoir à participer à ces jeux, mais le fait était que pour commencer ma famille, celle qui m'a adopté à mal interprété mon âge me vieillissant de deux ans. Ensuite, je n'étais pas née dans le district onze mais bien au capitole, et j'étais la fille du bras droit du président Snow et d'une ancienne gagnante des jeux issue du district un. Une famille de vainqueurs pour tout avouer, et je pense que si j'y étais né je m'y serais plu. Mais dans cette situation je ne pouvais que les détester. Les détester pour la futilité ont ils faisaient preuve, de leur cruauté envers les habitants des districts et leur adoration des hunger games. Mais le pire c'était surement le fait qu'ils pensaient que tout pouvait être effacé en un claquement de doigts... Dix années de mon existence qui pourraient s'effacer comme ça avec quelques cadeaux et une vie plus décente voire digne d'un conte de fée, cela ne marchait pas comme ça chez moi et encore moins quand on sait que c'est à cause de gens comme mon soit disant père que j'ai faillis mourir durant les jeux de la faim et que chaque années vingt trois enfants meurent dans des souffrances que je ne saurais décrire cela ne peut qu'alimenter la haine que je ressentais à leur égard. Et puis je ne parlais même pas de leur manie d'essayer de changer ce que j'étais, je ne m'appelais par Renata McFeit bon sang! Moi c'était Domino, Domino Lewis et ça le serrait toujours quoi qu'ils puissent en dire. Je me demandais serieusement comment ils faisaient pour être aussi idiots... Non mais c'était vrai, je ne pouvais pas décemment bien réagir à ça, ils s'attendaient peut être à ce que je les adore de m'avoir sortie des jeux de la faim et du district onze mais si je n'étais pas morte j'aurais préféré y retourner et retrouver ma vrai famille! Rien que pour mon frère, Jérémy a été accusé de mon meurtre, et ça même s'il a gagné les hunger games reste la première chose que retient le public, je me demande comment ils vont réagir si un jour je sors de cette chambre et qu'ils rencontrent dans la rue la petite fille qui s'est faite tuer par son frère durant les hunger games? Je n'en savais rien, peut être qu'enfin, les soupçons qui pesaient sur celui seront écartés bien que j'en doutais fortement. Et puis que cela changerait il? Evelyn et son mari dont je ne retenais toujours pas le nom m'avaient interdit de sortir du capitole et de me rapprocher de mon district d'origine, tu parles d'une vie. Soupirant je m'approchai de la fenêtre ouverte pour prendre l'air, il fallait avouer que c'était plutôt agréable mais je ne voulais pas en profiter je ne voulais pas trahir toute ma famille, tous mes amis, plus je me dis ça et plus j'arrive à penser que peut être ils m'ont oubliée, enfin, qu'ils n'ont pas été plus émus que ça de ma mort... Certes j'étais jeune et j'étais allé aux hunger games, mais tels que je connais certaines personnes elle ne pourront que se réjouir que ce ne soit pas leur enfant qui soit mort à ma place. J'eus un rictus dégoutée, je faisais des états d'âmes alors que dans mon district on s'en foutait de ma mort j'étais vraiment trop idiote. C'est sur cette pensée que j'entrepris de me préparer, de me faire a peu près présentable pour sortir, enfin de cette foutue chambre, il faudra que je demande à Evelyn si je pouvais changer la décoration parce que là...

Bienvenue sur Mockingjay
je te réserve AnnaSophia Robb et bonne chance pour ta fiche

Bienvenue Trop bon choix d'avatar
Bonne continuation pour ta fiche

Citation :

petit patelin pommé près de Toulouse