levi skyler-oz blackburn

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

TA MORT TU LA VOIS COMMENT ? S'il y a bien une chose de laquelle s'est accommodé Levi, c'est sa mort ! Il ne la voit pas forcément glorieuse, exécuté derrière un buisson et puis enterré dans un vague trou au milieu d'un champ, ou quelque chose dans le genre mais il la voit accomplie en défendant sa cause. Celle qui fait désormais battre le sang dans ses veines malgré toute la douleur qui marque sa vie. Il n'a plus rien sur quoi se retourner et ne se sent plus capable de s'attacher à qui que ce soit, alors s'il y a bien une limite à sa quête, c'est la mort. Il ne se voit pas vieillir et pouvoir connaître des jours calmes et sereins, mais il sait, du plus profond de son instinct, qu'il lutte pour la bonne cause et que chaque homme qui se soulève contre le régime du Capitole, compte immanquablement dans la balance. Il ne s'est encore jamais pris à imaginer sa mort, pour l'instant, il se contente d'allonger son sursit, en fuyant ou en poursuivant sa route à la recherche d'une main tendue ou d'un quelconque espoir.

POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ? Autrefois, il aurait pu dire qu'il était prêt à mourir des dizaines de fois même, pour sauver son frère. Mais depuis quelques années déjà, les choses sont tout autre. Il n'a plus personne à aimer, à protéger au point de vouloir sacrifier sa vie. Alors il n'y a que sa vengeance, sa cause, son espoir qui pourrait le mener à ce sacrifice ultime. Mourir pour faire tomber le Capitole, c'est la mort la plus glorieuse qu'il puisse imaginer. Un sacrifice honorable, qui pourrait permettre un avenir à ceux qui en veulent un. Trop de douleurs dans sa vie, il n'en fait pas partie, comme si l'espoir ne pouvait plus renaître de toutes les blessures qui marquent sa vie. Il n'est pas optimiste au point de se voir encore en vie une fois sa lutte achevée, si elle vient à être achevée un jour... alors il est prêt à tout, face à la mort, tant que ça peut amener un avenir meilleur à ceux qui resteront derrière.

QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ? Si sa musculature lui a toujours permis d'être plus fort que n'importe quel autre homme lambda deux fois plus petit et moins corpulent que lui, Levi doit - mine de rien - beaucoup aux enseignements qu'il a eu au sein des Pacificateurs. Ainsi, il a gagné en concentration et a su devenir plus minutieux quand il s'agit de pister un ennemi. Avec le temps, il a aussi su bien apprendre à masquer ses traces et à se défendre en cas d'attaque. Peut-être est-ce son instinct de survie qui l'amène à maîtriser l'essence même de ce qui lui permet d'être encore en vie aujourd'hui, mais il ne va pas s'en plaindre.

AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ? C'était il y a trois ans déjà... cette fameuse année où le nom de son frère cadet avait été tiré. Il avait quatorze ans à peine et il avait été projeté dans ce monde barbare, malgré tous les services que Levi rendait au Capitole. Il allait devenir Pacificateur, le Pacificateur d'une nation qui était sur le point d'assassiner un membre de sa famille, le seul membre de sa famille qu'il n'ait jamais aimé, qui ne l'ait jamais aidé à sortir la tête de l'eau là où tous les autres le noyaient encore un peu plus. Bien entendu, le cadet Blackburn est mort dans l'Arène et Levi s'est rebellé et a décidé de quitter les Pacificateurs. Ce qui lui vaut aujourd'hui, une vie infernale partagée entre fuites et traques, mais si c'est la vie qu'il doit avoir pour venger la mort de son frère, bien peu lui importe.

APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ? Dans la famille Blackburn, visionner les Jeux était un véritable rituel. Pour Levi, c'était une contrainte, chaque jour de plus en plus difficile alors qu'il voyait des enfants à peine plus âgés que lui, mourir devant des milliers de pairs d'yeux. Parfois, l'enfant fragile qu'il était aux yeux de son père, se retrouvait dans un coin du jardin à vomir son dégoût. Pas seulement face à la barbarie de ces jeux, mais également face à l'engouement que son paternel pouvait avoir à visionner ces tels supplices. C'est à travers les caméras de ce foutu "Jeu" qu'il a vu son frère se faire sauvagement assassiner, et depuis, il n'a pas l'intention de reposer son regard sur de pareilles barbaries.

TU APPRENDS QU'UNE RÉVOLTE EST ENVISAGÉE PAR CERTAINS, TU RÉAGIS COMMENT ? Bien entendu que si Levi apprend un jour l'existence d'une Résistance, il n'aura rien contre. Bien qu'il ait grandi dans le District 2, qu'il ait été toute sa vie conditionné par son père pour faire "honneur à la famille" et devenir un Pacificateur, la mort de son frère cadet a tout changé chez Levi. Rien n'est dit quant au fait qu'il puisse rejoindre un pareil mouvement... il fait cavalier seul depuis trop longtemps pour ça et curieusement, il n'est pas du genre à faire confiance facilement à d'autres. Mais il n'aura rien contre allier ses forces à ces mouvements le temps d'une mission, ou quelque chose dans le genre. Une aide peut toujours s'avérer utile et sous une pareille tyrannie, il ne doute pas d'être le seul à se soulever.



JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tient bien plus de la légende. DU COUP, MON NOM A ne peut plus être tiré au sort. J'EXERCE LE MÉTIER DE vagabond (plus qu'un métier, une passion) ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime. JE vaque souvent entre les districts. AYANT 26 ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET je le vis très bien. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

reality is here.

tell us your story.

district number two.

« Ca fait vingt bonnes minutes que j’te cherche, tu trouves ça marrant ? » « Laisse-moi alors. » Il soupira, détournant le regard un instant pour veiller à ce qu’il pouvait bien se passer alentours. Voir si le père Blackburn était dans le coin, alors que sa patience aurait atteint ses limites et qu’il serait parti à la recherche de son fils cadet tout seul. Il ne semblait pas être par ici. Abandonnant toute expression fâchée de son visage, Levi s’approcha, pour venir s’asseoir à côté de son frère, contre cette barrière en bois, derrière ce buisson assez grand pour les cacher tous les deux. « T’aurais pas du partir comme ça. Papa va t’en mettre une sacrée ce soir et cette fois… je pourrais pas tout prendre à ta place. » Le grand frère qui protège le petit, c’était assez commun. C’était étrange, quelque part, le père Blackburn n’arrêtait pas de répéter au cadet chétif qu’il n’avait fait que ruiner la famille rien qu’en naissant, tout simplement parce que sa chère femme était morte en donnant la vie à cet enfant. Pourtant, Levi n’avait jamais vu les choses sous cet angle là. Peut-être qu’elle avait été trop malheureuse dans sa vie pour vouloir s’accrocher à celle-ci. Le cadet Blackburn haussa les épaules en guise de seule réponse. « Fais-moi voir ça. » Il ne laissa pas la moindre occasion à son petit frère de se défiler, il souleva la manche de son pull, pour découvrir les bleus que les coups du paternel avaient fait naître. Ils étaient élevés comme ça depuis des années pour Levi, depuis toujours pour le plus jeune. Ils avaient de la pratique pour ne plus pleurer de douleur alors que leur père avait de la pratique pour frapper là où ça ne se voyait pas aux yeux de tous. « C’est pas grand-chose. Crois-moi. » Un instant durant, Levi croisa le regard vide de son frère. C’était triste de voir un gamin de cinq ans, presque six avec le regard aussi dénué de bonheur. Elle était comme ça leur vie. Ils avaient beau grandir sans manquer de quoique ce soit, sans être particulièrement mal traités par le régime ou par les Pacificateurs, il y avait cette discipline de fer qui marquait tout chez eux. Levi était destiné à devenir un Pacificateur et le voir participer aux Jeux ne serait qu’une fierté pour le père Blackburn qui lui avait déjà appris à trancher les gorges des bêtes… comme si ça pouvait être la même chose que de trancher la gorge d’un être humain. Au fond, cette méthode fonctionnait, puisque après d’innombrables fois, il le faisait à présent sans ciller un seul instant. Il n’était déjà plus un enfant, il était un adulte de douze ans qui, à la grande fierté de son père, en avait plus dans le pantalon que d’autres plus vieux.

La plupart du temps, l’aîné s’arrangeait pour prendre les coups du paternel à la place de son cadet, ce même cadet qui restait sa dernière trace d’humanité en ce bas monde. Rien d’autre n’avait d’importance à ses yeux, que le regard de son frère. Il avait hérité des yeux de leur mère, contrairement à Levi, quel chanceux. Et sans doute que ce regard mélancolique et dénué de toute violence amenait le jeune homme à vouloir tout faire pour conserver cette dose d’innocence, cette étincelle au fond de l’iris. Leur mère. Les souvenirs que Levi avait d’elle s’effaçaient peu à peu avec le temps. Elle avait été belle, avec ses cheveux blonds et son air candide malgré le monde dans lequel elle avait toujours vécu. Sa famille avait été particulièrement chanceuse, elle avait grandi en ne manquant de rien et aussi surprenant que cela puisse paraître, aucun membre de sa fratrie n’était passé par les Jeux. Elle avait été une… ignorée du Destin Funeste, incroyable chanceuse. Si seulement elle voyait dans quelle vie ses enfants étaient élevés. Non. Mieux valait qu’elle ne le voie pas, elle en serait brisée. « Il faut qu’on rentre… » Finit-il par dire, quelque peu mélancolique après avoir réussi à calmer son frère. Il espérait avoir hérité de quelque chose de sa mère, bien que tout semble l’envoyer vers le caractère implacable de son père. Tant que son petit frère était là, il ne deviendrait pas un monstre comme celui qui les élevait, ça, il s’en était fait la promesse, à défaut d’avoir eu la possibilité de la faire à sa mère.

kinda destiny.

« Vous feriez mieux de rester allonger encore un moment. » L’incita-t-elle alors qu’il tentait de se lever, réprimant avec difficulté un grognement de douleur. « Restez calme. Vous avez failli y rester, mine de rien. C’est une sacrée blessure que vous vous êtes fait. » Alors qu’elle le poussait une nouvelle fois pour qu’il se rallonge, il s’exécuta enfin, comme s’il n’avait pas assez de force pour lutter de toute manière. Il ne savait même pas comment il avait fait pour survivre à une telle blessure. Lui qui avait été persuadé qu’un organe avait été touché, il se sentait mieux qu’il ne l’aurait imaginé. Il soupira, avant de remarquer que la voix qu’il avait entendue, appartenait à quelqu’un. Une jeune femme plus particulièrement. « Vous êtes fiévreux. Buvez ça. » Avec la grâce d’un dinosaure, elle lui tendit de l’eau, de quoi se rafraîchir un peu. C’était une jeune femme, les traits tirés, les cheveux attachés méticuleusement, le regard froid. Mais elle avait quelque chose qui amenait la confiance. Elle ne semblait pas faire partie de la liste des meilleurs amis des Pacificateurs. Sans quoi, il ne serait sans doute pas là. « Où je suis ? » Finit-il par demander, reconnaissant par la même occasion qu’il ne savait pas où il était. Il s’était contenté de fuir, comme il le faisait souvent quand des Pacificateurs remontaient jusqu’à lui. Fréquemment. Et il s’en sortait à chaque fois in extremis. Bientôt il allait se faire tuer. Mais bon, il s’était déjà fait à l’idée. « Vous devriez vous préoccuper de votre santé plutôt. Vous êtes en sécurité. J’ai sacrifié un bon paquet de paille pour vous planquer. » Paroles inquisitrices pour lui faire comprendre qu’il n’avait pas de quoi se méfier d’elle. « Sans compter le bandage. » Ajouta-t-elle tout en arquant un sourcil. Pas faux. Il avala une nouvelle longue gorgée d’eau, soupirant en sentant le liquide lui rafraîchir la gorge. « Vous avez perdu beaucoup de sang. Je n’ai pas beaucoup de connaissances en… médecine ou ce genre de trucs. Mais vous êtes vivants, et vous avez besoin de repos. » Elle s’était relevée du bord de la couche, pour marcher un peu, comme si elle cherchait à s’éloigner de la potentielle menace qu’il représentait. Sans doute qu’elle s’injuria intérieurement d’avoir commis un tel acte pour un parfait inconnu et il ne lui en tint pas rigueur. Si la situation avait été inversée, il ne l’aurait certainement pas aidée… les choses avaient changé et il n’était plus le petit garçon qui protégeait son frère cadet.

Il n’y avait même plus de frère cadet… plus depuis les Jeux d’il y a quelques années déjà. Levi s’arrangeait pour y penser le moins possible. Il fallait qu’il soit patient et organiser s’il voulait avoir la moindre chance de frapper fort avant de crever. Elle lui avait enlevé sa chemise, il le remarqua lorsqu’il la vit en train de la plier vaguement, pour la déposer non loin du lit. Comme pour s’assurer qu’il devait bien rester cloué au lit pour quelque chose, il souleva les couvertures, pour découvrir son vague bandage, ainsi que le sang qui s’y était agglutiné. C’était pas beau à voir. Il se reprit rapidement pourtant, il avait déjà vu bien pire. C’est ainsi que malgré tous les avis de la jeune femme il se leva, légèrement vacillant. Bien entendu, il ne mit pas longtemps à ignorer la douleur, pour aller chercher sa chemise et l’enfiler, faisant fi de la brûlure qui lui traversa tout le corps. Depuis ses dix-sept ans, il avait été entraîné, formé pour devenir un Pacificateur donc il avait largement eu le temps de faire face à la douleur et tous ces petits inconvénients du corps humains. Il avait, de plus, depuis qu’il était un genre de « vagabond » comme il aimait le dire, été blessé à d’assez nombreuses reprises pour savoir faire avec. D’ailleurs, il avait parcouru une assez longue distance avec cette blessure-ci, avant de s’effondrer non loin de là. Pour être trouvé par cette fille. « Désolé pour le dérangement. » Sa voix était redevenue sèche, comme à son habitude. Avec la mort de son frère, il avait perdu toutes les raisons qui l’avaient poussé à garder un semblant d’humanité, dans la voix ou dans l’attitude. Son désir de vengeance, mêlé à ce que les Pacificateurs avaient fait de lui, avait fini par faire un sacré mélange, auxquels ils étaient confrontés à présent. Froid, borné, il n’avait plus rien à perdre… si ce n’est sa vie, qu’il comptait bien dévouer à faire tomber le gouvernement de Panem et tous ceux qui avaient provoqué la mort de son frère. « Certains rôdent encore vers le Nord. Vous devriez partir dans une autre direction. » Elle lui faisait dos, comme si elle lui faisait comprendre qu’elle n’avait pas peur de lui. Elle ne semblait plus avoir peur de grand-chose. Il hocha vaguement la tête, pour tout signe. De toute sa vie, il n’avait jamais dit merci à qui que ce soit, il n’allait pas commencer avec cette fille, malgré tout ce qu’elle faisait pour lui. « Vous allez faire quoi de moi maintenant ? Me tuer ? Ca se voit que vous pouvez faire confiance à personne… » « C’est une idée… » Depuis les deux années où il était un fugitif aux yeux de tous, il avait durement appris que ses alliés se comptaient sur les doigts d’une main, voire moins. Il s’était fait trahir bien souvent, et elle semblait l’avoir deviné rien qu’en le regardant. « Ma vie n’a pas beaucoup d’importance vous savez… » Il n’avait pas envie d’entendre des confessions. Il s’engagea vers la sortie, avant d’être retenu. « Je pourrais être prête à tout pour monter dans l’estime de ce gouvernement, qui sait. » Surpris par une pareille remarque qui relevait presque du suicide en présence d’une personne comme Levi, il la regarda par-dessus son épaule, pour voir qu’elle était là, à le regarder, les bras croisés, sereine. « On verra bien. » Il leur avait échappé à de nombreuses reprises déjà… et puis, il n’allait pas tuer une femme qui lui avait sauvé la vie. Question de principe.

Bienvenue sur mockingjay jared (d'ailleurs, je te le réserve pour une semaine).
n'hésite pas si tu as des questions, et bonne chance pour ta fiche

oh, j'ai vu ça aussi en anglais l'année dernière la polyandrie