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 this is how the coyote died ∫ GEMVEN

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Reeven-Sham Skenandore
DISTRICT 2
Reeven-Sham Skenandore
△ correspondances : 1381
△ points : -5
△ multicomptes : ❝ ever (d13) & sagitta (kaput)
△ à Panem depuis le : 02/12/2012
△ humeur : ❝ dans un petit coin de paradis où tout va enfin bien, aux côtés de cette famille qui n'avait pas pu voir le jour
△ âge du personnage : ❝ dix-sept ans


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statut: ▬ morte
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MessageSujet: this is how the coyote died ∫ GEMVEN   this is how the coyote died ∫ GEMVEN Icon_minitimeMer 3 Avr - 21:29



sing me to sleep
La gifle me met au tapis. Je m'écroule comme un sac de pierres, pathétique. Les sanglots me secouent la carcasse alors que j'implore Grand-Père au pardon, à répétition, d'une voix faible et risible. Il ne me répond que par un violent coup de pied dans les côtes, expulsant tout l'air de mes poumons. Je pousse un glapissement étouffé, tentant de respirer à nouveau, sans succès. J'ai mal partout sur mon corps, tant que je n'arrive pas à détecter où sont mes blessures. Grand-Père me frappe depuis au moins une heure. Sinon deux. Tous mes os me semblent de verre acéré, et je sens un liquide chaud couler le long de mon visage tuméfié. Faites que ça s'arrête vite, par pitié.

Mais ce n'est qu'une autre salve de coups qui m'attendent. Je ne l'ai jamais vu autant en colère. Lorsqu'il m'a demandé qui avait tué son fils, j'ai dis la vérité. Comme toujours. Sa poigne de fer m'agrippant les cheveux me rappellent à quel point c'est mal, à quel point je suis misérable. Les larmes m'inondent à nouveau les joues alors que je me débats comme un Diable. Ça y est, il va me tuer. Il me traîne par les cheveux jusque devant le foyer et me mets la tête juste au-dessus des braises ardentes, si près que je sens ma peau cuire. L'une de mes larmes roule sur mon nez et tombe dans le bois igné, libérant un nuage de fumée accompagné du « psssht » caractéristique.

Je tremble de tout mon corps, terrorisée. Je ne veux pas mourir, pas comme ça. Je ne veux pas non plus être défigurée. C'est cela qu'il compte faire, n'est-ce pas? Détruire mon visage et m'effacer des archives des Skenandore. Une version encore plus glauque de l'histoire de Falken. Pour Grand-Père, notre branche de la famille n'existe plus. Il est anéanti, je le sais bien. Mais étant derrière moi, prêt à me plonger la tête dans le feu, je ne peux déchiffrer ses intentions. Je crie de plus belle, implorant le ciel de m'aider. Il ne m'aidera pas.

Pourtant, Grand-Père me jette à la renverse, et je me retrouve écrasée de tout mon long. La simple sensation de ma peau sur le carrelage est une torture, et je me recroqueville en foetus, pitoyable sur le sol de marbre. Un long silence, uniquement brisé par mes sanglots répétitifs, suit. Je suis couverte de honte. Je me montre terriblement faible. Effrayée, pleurnicharde. Je ne mérite pas l'honneur de ma famille. Enhardie par l'orgueil, je parviens à articuler faiblement:

- V... vous... n'allez pas me tuer?

Je lève les yeux vers son visage aussi inexpressif qu'un rocher. Il me fixe longuement, semblant analyser la situation, peser le pour et le contre.

- Non.

Je réprime un soupire de soulagement. Il dit la vérité. Tout à coup, il s'adoucit. Il se penche vers moi, et me fait m'asseoir malgré mes gémissements plaintifs. Il pose ses deux grandes mains sur mes épaules endolories, et me regarde droit dans les yeux.

- Je suis déçu, Reeven-Sham, dévoile-t-il. J'avais pour toi de grands espoirs. Tu étais l'emblème même d'Aspen, forte et rusée comme un lion. Cependant... Il y a des choses primordiale, dans le code des Skenandore. L'honneur. Le respect. La famille.

Il soupire.

- Tu nous as trahis, Reeven-Sham.

Sa voix se brise, comme s'il allait pleurer. Mais je sais bien qu'il ne pleure jamais. Je ramène mes genoux contre ma poitrine, soudain terrorisée. Ces intonations doucereuses sont souvent le début d'un véritable cataclysme.

- Vous allez me bannir comme Falken, alors, en conclus-je.

Grand-Père soupire.

- Non plus, répond-t-il.

Il se lève, me laissant à nouveau choir misérablement sur le sol.

- Non, continue-t-il. Falken était une cause perdue, et puis j'ai déjà donné trop d'efforts pour te protéger et t'entraîner. Je pense plutôt à une sorte de... de rééducation.

Je me pétrifie complètement. C'est de la cruauté pure que j'ai lu dans son visage. Je me remets à trembler compulsivement. Je pousse un cri quand il me rattrape par les cheveux, et un autre, strident, lorsqu'il déchire le dos de mon uniforme, laissant mon dos à nu. Je retiens l'avant de ma main gauche, la droite occupée à retenir mes cheveux de tous s'arracher. Ma vision est brouillée de larmes, tant que je ne comprends que trop tard qu'il ramasse l'un des tisonniers qui rougeoit dans les braises depuis des heures. Je remarque la forme floue d'un lion au bout; le fer servant à marquer les ennemis de notre famille.

- Pour commencer, voilà quelque chose qui te rappelleras que tu es avant tout UNE SKENANDORE.

Je pousse un hurlement déchirant, de pure souffrance. La douleur est indescriptible. Je sens la peau de mon omoplate gauche fondre et la chair cuire. Je sens des cloques bouillonner à l'intérieur de mes tissus musculaires. Les larmes ne me viennent même plus tant j'ai mal. Je vois des points noirs apparaître, et ce n'est que lorsque je suis sur le bord de m'évanouir que Grand-Père retire le fer rouge, arrachant un lambeau de peau resté collé.

Je suis secouée de violents tremblements qui me font claquer des dents, et m'écroule sur le sol. Grand-Père, après avoir remis le tisonnier à sa place, me flanque une claque en plein visage pour me réveiller. La première chose que je remarque en reprenant mes esprits, c'est l'odeur âpre de viande grillée. Presque appétissant, pensé-je ad nauseam.

- Tu ne sortiras plus de tes appartements, lâche-t-il, sauf pour entraînements. Tu ne seras libérée que lorsque je jugerai que tu es apte à retourner en société.

Puis il se penche vers moi, et ajoute d'une voix suave:

- Rappelle-toi que je fais cela parce que j'ai encore espoir en tes compétences.

Il clôture la conversation en me balançant un magistral coup de pied dans la cage thoracique. J'entends parfaitement le craquement inquiétant de mes côtes alors que je glapis de surprise et de douleur. Grand-Père me laisse, étendue par-terre, et va vaquer à ses occupations.

Je reste sur le sol pendant de longues minutes, en état de choc. Au bout d'un moment, épuisée d'être une poupée de chiffons sur le marbre, je me force à ramper jusqu'au grenier.

La démarche est ardue, mais je parviens tout de même à me rendre jusqu'à sous la trappe, heureusement au même étage. Je ne croise personne, ni Lyme, ni ma mère, ni mon oncle, ni ma tante. Grand-Père est déjà parti. Je parviens à me donner la force de gémir faiblement:

- Gemstone... Gemstone, je suis en bas... j'ai besoin d'aide.

Puis je m'écroule.


Dernière édition par Reeven-Sham Skenandore le Lun 13 Mai - 4:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: this is how the coyote died ∫ GEMVEN   this is how the coyote died ∫ GEMVEN Icon_minitimeSam 20 Avr - 23:16



i held on as tightly as you held onto me
Le soleil se couche à l'horizon, transformant le ciel en un étrange tableau de couleurs orangées. Parmi les nuages s'éleve une sombre colonne de fumée noire, celle d'un incendie, avais-je supposé lors de son apparition. Mais j'avais alors reconnu une odeur particulière, une odeur connue et crainte. Celle de corps qu'on brûle.

À peine avais je fais le lien entre cette odeur et l'attaque du district Un, que je m'étais levé d'un bond et avait quitté le toit du Manoir Skenandore, dégouté et apeuré. Ce toit est devenu le refuge où je passe le plus clair de mon temps, c'est à dire lors des absences à répétion de Ree. j'ai trop peur de me montrer à la vue du district ou d'être surpris par un membre de la noble famille des Skenandore. Il fut un temps où j'appréciais, d'ailleurs, accompagner mon oncle à une réception quelconque au manoir et ce dans le seul but de voir Ree, fillette que je jugeais alors assez forte et courageuse pour profiter de ma compagnie. Car en effet, peu d'enfants osaient approcher Reeven-Sham Skenandore, la fillette folle et bizarre qui faisait des crises de colère à la moindre contrariété. Mais le garçon que j'étais alors se souciait peu des doctrines parentales, en tout cas, assez pour approcher Reeven-le-monstre, comme on la surnomait alors. Je ne m'étais jamais posé la question de comment Ree pouvait ressentir l'animosité que le monde entier semblait lui témoigner. Quand on vous regarde comme une bête, un monstre de foire, quelle est votre conception de l' être humain ? L'humanité me dégoute de plus en plus. J'ai été témoin de morts aussi inutiles qu'injustes et cruelles. Des gens brisés. Voilà ce qu'est le peuple de Panem mais moi, trop aveuglé par le Capitole et ses promesses, je n'ai pas vu l'horreur des Jeux mais juste la haine des Jours Sombres qui les virent naitre. L'adjectif inhumain ne devrait pas exister. Car rien n'est plus pervers et horrible qu'un homme.

***

Je ferme les yeux. J'entends encore les gémissement de Reeven, étouffés par les murs. Cela va faire une heure que ça dure. Je ferme les yeux et prend ma tête entre mes mains. Que ça s'arrête. Que ça s'arrête, putain. Existe il pire torture que d'entendre la seule personne que vous êtes sur d'avoir réellement aimé hurler de douleur sans pouvoir intervenir ? Je tape mon poing contre le mur à plusieurs reprises, puis me souvenant de l'endroit dans lequel je me trouve, arrête aussitôt. Je tourne en rond comme un lion en cage. J'attends, effrayé. Je ne veux plus rien entendre; me recroqueville en position foetale, comme un gosse abandonné et verse une unique larme de rage, de peur et de tristesse. Qu'est ce que t'as foutu, Ree. Qu'est ce que tu fous, là. J'ai bien vite compris que quelque chose n'allait pas bien quand j'ai entendu des cris et des coups de feu s'élever de la ville, au loin. Puis l'incendie. Les hovercrafts qui volaient vers la Noix. Comme un idiot, j'ai regardé, priant pour voir rentrer Ree saine et sauve. C'est tout ce que j'avais toujours su faire, après tout, regarder sans jamais intervenir. Ce que je vis maintenant est pire, je suis aveugle du sort de Ree mais ne peut m'empêchee de l'imaginer par l'ouie.

Enfin, les gémissement s'espacent puis cessent totalement. Je me redresse et me dirige vers la trappe. Ree va apparaitre, ce n'est pas possible autrement. Je ne veux pas imaginer d'autre solution. J'ai le regard fixé sur cette trappe. Ouvre toi. Ouvre toi et laisse la entrer, bordel. La trappe ne bouge pas d'un milimètre. Soudain, un murmure se fait entendre. Il est pour ainsi dire inaudible. On le confondrait avec le bruissememt du vent. J'ouvre fébrilement la trappe et trouve une Ree ecroulée sur le sol, le visage en sang. Je me précipite si vite que je manque de trébucher. Je la saisis avec toute la delicatesse dont un jeune homme sait faire preuve et la porte précautioneusememt jusqu'a son lit de draps blancs qu'elle tache aussitôt de rouge.

Je la tiens toujours dans mes bras quand je lui murmure à l'oreille d'une voix où transparrait toute l'angoisse du monde si elle n'a pas quelque chose qui puisse la soigner. N'importe quoi.

Elle marmone des paroles incomprehensibles et montre d'un doigt tremblant la porte de la salle de bain. J'y cours et, en fouillant dans les armoires y trouve une trousse remplie de bandages et de medicaments.

Mes connaisances medicales se résumant à coller un pansement je m'imagine mal soigner ses blessures, qui m'ont l'air aussi graves qu'inguérrissables. Néanmoins, soutenu par la force du désespoir, j'applique des compresses sur son visage tuméfié, désinfecte ses blessures avant de les enrouler dans du bandage. Je ne lui pose aucunes questions. Elle se laisse faire, certainement trop faible pour protester. Parfois, je l'entends murmurer ou gémir des mots qui ne peuvent franchir la barrière de la souffrance. Quand ils se font insistants, je tente de la rassurer par des « Tout va bien. » qui sonnent faux. Finalement, après ce qui m'a semblé des heures d'inquiétude et de soins, je crois avoir fait tout ce qui était en mon pouvoir pour apaiser ses douleurs. Elle gémit encore. Des larmes perlent au bout de ses cils.

Alors, doucement, je lui effleure le visage avant de poser mon front contre le sien, comme le ferait une mère pour rassurer son enfant avant de l'entourer de mes bras, l'envellopant ainsi dans un écrin de sureté et d'amour.
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Reeven-Sham Skenandore
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MessageSujet: Re: this is how the coyote died ∫ GEMVEN   this is how the coyote died ∫ GEMVEN Icon_minitimeMar 23 Avr - 1:32



don't feel bad for me
Je m'écroule sur le sol. Je sens l'univers déraper, la terre s'effriter à mon contact si lourd, si lourd qu'Atlas lui-même ne saurait me supporter. Puis, blackout.

Suis-je morte? Est-ce la fin?

Je me sens mon coeur battre en accéléré. Ainsi, c'est la fin. Je suis déçue de mourir comme cela, comme une faible. Je n'ai pas encore expié mes crimes. On n'a pas le droit de me faire partir ainsi. Et pourtant, peu à peu, mes pensées s'effacent, et je divague...

Je me sens m'élever. Mes os et ma chair hurlent, mais je sais que ce n'est plus pour longtemps. Je me rends au ciel. Oui, au ciel, comme Mère me disait quand j'étais petite et que je demandais où partaient les tributs qui échouaient. Je voulais aller au ciel, moi aussi. Ça avait l'air tellement mieux que mon monde. J'y vais enfin.

Enfin.

Mais mon élévation se stoppe. Que se passe-t-il? Ai-je été jugée trop mauvaise? Ça ne m'étonnerait pas. Ma place est en Enfer, pas au ciel. Je réprime un sanglot étranglé. Je dois accepter mon sort.

Mais je ne bouge pas plus. Que se passe-t-il? J'ouvre un oeil.

Gemstone. Sans même me réjouir d'être encore en vie, je me blottis dans son cou. Je suis si contente de le revoir. Je pleure en silence, si près de sa peau que j'en ressens la chaleur, la palpitation. Son odeur, un mélange de sueur et de cannelle, s'imprègne contre mon visage. Je ne veux pas bouger. Je ne veux plus jamais partir. Ici, je me sens en sécurité; s'il me lâche, j'ai peur de ce qui pourrait m'arriver.

Il me fait monter jusque dans ma chambre. Mes pleurs se muent en chagrin immense, en honte putride. Je ne suis plus retenue par le silence lorsque Gemstone me dépose contre sur mon lit. Je suis frappée violemment par la mort de Père, par les coups de Grand-Père, par Gemstone qui ne peut pas rester auprès de moi pour me protéger pour toujours. De grosses larmes coulent le long de mes joues alors que j'implore le jeune homme de rester près de moi.

Je veux mourir. Mourir ici, maintenant. J'ai tout ce que j'aime. Rien de plus n'est important. Je ne veux plus être moi, je n'en peux plus. Être l'héritière d'Aspen est trop dur. Je suis trop faible pour continuer; j'abandonne le combat. Je rends les armes. Je ne veux pas.

Puis je croise le regard gris acier de mon protecteur. Il semble si torturé... Je suis terrorisée. Je peux ressentir sa douleur. Elle me fait tellement mal, là, au coeur. Comme une lame en plein dans le muscle, qui fait redoubler mes pleurs, qui s'y fiche lentement mais sûrement. Je n'en peux plus. Il doit arrêter d'avoir mal. Mais comment faire? Qu'est-ce qui lui fait mal?

La réponse me saute aux yeux.

Moi.

C'est me voir brisée, qui lui fait cela. Mais comment..? Un tel concept me semble si abstrait. Pourquoi souffrir pour quelqu'un d'autre? Et surtout, comment faire pour l'en empêcher? Il faudrait... me sauver, oui. Me sauver.

Je pointe d'une main tremblante ma pharmacie et essaie de lui quémander les objets nécessaires, mais ma lèvre est trop enflée et ma voix trop faible. Néanmoins, il s'élance en panique et ramasse en vitesse du matériel au hasard, secoué de si violents tremblements qu'il en échappe par plusieurs fois les pansements avant de me rejoindre. Ses yeux rougis et humides me plantent un énième couteau en plein coeur.

Il éponge mon front à l'aide d'une compresse humide, me faisant frissonner, puis, avec une délicatesse presque maternelle, entreprend de verser un peu d'alcool à friction contre mes blessures. La douleur me fait gémir, et bientôt les larmes me remontent aux yeux. Heureusement, ce n'est que de courte durée, et il panse mes plaies dès que la besogne est terminée. De toute façon, je suis trop faible pour résister.

Je suis soudain prise de peur; et si Grand-Père le découvrait? Et s'il nous observait en ce moment même? Non, non, non, non, non... je ne veux pas qu'il ne touche à Gemstone. Pas à mon Gemstone, pitié...

Je tente de l'avertir, mais seuls des gémissements incompréhensibles s'échappent de mes lèvres, alors que de nouvelles larmes de panique et d'impuissance s'échappent de mes prunelles. Va-t'en, Gemstone, pendant qu'il en est encore temps...

Il se penche et me caresse la joue, chuchote quelques « Tout va bien » à mon oreille. Je me calme peu à peu, et m'accroche au son de sa voix de toutes mes forces restantes.

Il finit après ce qui me semble être des heures. Je reste tremblante, gémissante. Je me hais. Je me hais tant que ça me fait mal. Je ne devrais pas être ici. Si j'avais été digne, je serais tranquille, fière, heureuse. Je mérite ce qui m'arrive. Je me mets à me maudire, à m'injurier, tant que Gemstone s'approche de moi pour me calmer. Sa réconfortante main glisse sur ma joue, m'extirpant un frisson, et il dépose son front contre le mien, m'enserre de ses bras protecteurs. Je m'apaise immédiatement. Sa peau touchant la mienne, son visage si près du mien que nos souffles se mêlent. Mes yeux cessent de pleurer, et je ne voit que ses yeux clairs. La proximité entre nous est palpable, me vole l'air de mes poumons. Je me sens en sécurité. Je me sens complète.

Nous restons ainsi pendant de longues secondes. Puis, d'un geste hésitant, je ferme les yeux. Tel un seul homme, nous nous rapprochons encore, imperceptiblement. Tel un seul homme, nous effleurons nos lèvres pudiquement au début, avant de reprendre la danse de façon de plus en plus vraie. Sincère.

Nous nous séparons alors, gênés. Je reste paralysée, dubitative, dans l'obscurité. Quel était ce sentiment, en moi? Cette chose qui m'a assaillie, telle l'armée des rebelles quelques heures à peine? Je n'ose plus bouger, de crainte d'en perdre le souvenir.


EDIT: J'ai lancé le dé maintenant au cas où on aurait pas le temps d'écrire la partie gnut gnut What a Face
EDIT²: Rooooooooh What a Face Arrow


Dernière édition par Reeven-Sham Skenandore le Mar 7 Mai - 3:06, édité 6 fois
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Caesar Flickerman
MAITRE DU JEU
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MessageSujet: Re: this is how the coyote died ∫ GEMVEN   this is how the coyote died ∫ GEMVEN Icon_minitimeMar 23 Avr - 1:32

Le membre 'Reeven-Sham Skenandore' a effectué l'action suivante : ~ lancer de dés

'dé enceinte' : 3
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MessageSujet: Re: this is how the coyote died ∫ GEMVEN   this is how the coyote died ∫ GEMVEN Icon_minitimeMar 7 Mai - 3:10

(désolée pour la réponse minaaaable et le temps d'attente interminable this is how the coyote died ∫ GEMVEN 4209083858 this is how the coyote died ∫ GEMVEN 4209083858 this is how the coyote died ∫ GEMVEN 1366640713 j'avais juste trop pas d'inspiration this is how the coyote died ∫ GEMVEN 1366640713 bon j'ai pas trop osé avancer, surtout que Ree et prendre des initiatives ça fait deux this is how the coyote died ∫ GEMVEN 1881463262 du coup je te laisse le soin de commencer la cochonceté this is how the coyote died ∫ GEMVEN 1147778360


Au fait, si une staffienne passe par ici, juste supprimer ce message après la réponse de Gemstone s'il vous plaît chou )
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MessageSujet: Re: this is how the coyote died ∫ GEMVEN   this is how the coyote died ∫ GEMVEN Icon_minitimeMar 7 Mai - 21:06



i held on as tightly as you held onto me
coucou sa va ?
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MessageSujet: Re: this is how the coyote died ∫ GEMVEN   this is how the coyote died ∫ GEMVEN Icon_minitime

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