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Sujet: Phoeness Δ if only you could make me happy Dim 23 Juin - 12:38
caithness & phoebus.
Un. Deux. Trois. Il marchait pas par pas dans le petit bois sombre. Le soleil se couchait, et sa chaleur apaisante et rassurante s'en allait avec lui. Il allait bientôt se retrouver dans le noir complet. Sans repaire. Perdu. Seul avec lui même. Des bruits de pas. Il se retourne, affolé. Un buisson attire son attention. Doucement, il s'en approcha, la main sur le couteau qui reposait entre sa ceinture et sa taille. Un autre bruissement. Il s'arrêta net. Le souffle court et le cœur battant. Il écarta l'une délicatement l'une des branches, et brandit son arme. Un écureuil le regardait droit les yeux. Il soupira et ragea la lame. Il avait eu peur d'une simple bestiole. Un simple rongeur. Las, il se laissa tomber sur le sol dur. L’excitation du moment redescendait, et laissait place à une nostalgie insaisissable. Tout était plus simple, dans son enfance. Il ne se souciait de rien. Il n'avait pas à se soucier de quoique ce soit. Il vivait, tout simplement. Il n'avait pas à se retourner toutes les trente secondes pour s'assurer d'être seul. Il n'avait pas à se cacher. Il pouvait jouer. Rire. Cela faisait des années qu'il n'avait pas rit. Un vrai rire, qui venait du cœur. Pas un de ces rictus que l'on déclenchait dans les moments gênants. Non. Il était devenu l'ombre de ce petit garçon si plein de vie. Depuis la mort de ses parents. Depuis son intégration au treize. Il ne pensait plus qu'à une seule chose : renverser le Capitole. Perpétuer ce que son père avait commencé. Comme une sorte d'héritage. Une mission qu'il s'était donné depuis qu'il avait découvert tout ça. Depuis qu'il avait découvert un bout de la vérité. Et il n'en démordait pas depuis. Il ne pouvait pas abandonner. Il ne pouvait pas l'abandonner. Le trahir. Ce père qu'il avait perdu trop tôt. Il se sentait plus proche de lui lorsqu'il effectuait une mission. Comme si son fantôme était à ses côtés pour le guider, pour lui montrer le chemin. Et cela lui réchauffer le cœur.
La nuit c'était installée. Les animaux nocturnes avaient commencé à entonner leurs chants si particuliers. Il était toujours assis sur le sol froid, le regard perdu dans l'horizon. Mais il savait qu'il allait devoir se lever. Qu'il allait devoir reprendre sa route. Elle n'allait pas attendre des heures. S'il voulait la voir, il devait faire vite, avant qu'elle ne tombe dans un sommeille profond. Il ne l'avait pas vu depuis plus d'un an. Mais il se souvenait parfaitement de son visage, de sa voix, de son odeur. Il savait depuis seulement quelques jours qu'il allait venir dans le quatre. Et il fut ravi de l'apprendre. Ou pas.
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Il parcourait les long couloirs sombres du treize à une vitesse hallucinante. Ses jambes connaissaient le chemin à prendre, et semblaient se diriger seules. Cela faisait depuis la rébellion ratée qu'il n'avait pas été convoqué dans le bureau des missions. L'excitation pouvait se lire sur son visage. Il n'avait pas était aussi enthousiaste depuis des années. Arrivé devant la grande porte de fer, il s'arrêta, et prit une grande inspiration avant de pénétrer dans la vaste salle.
« Major Donalbain au rapport ! » Avait-il crié en poussant la porte. La main sur le front, il attendait patiemment ses instructions. Ses premières instructions depuis plusieurs mois. « Asseyez-vous, major. » La jeune femme lui indiqua une petite chaise au centre de la pièce. Il s'exécuta rapidement. « Nous vous avons fait venir ici pour vous octroyer une nouvelle mission. » La joie pouvait se lire sur son visage. Il faisait un effort surhumain pour ne pas sourire à pleine dent et avoir l'air d'un droguer en manque de cocaïne. « Dans le district quatre. » Son sourire se dissipa. Le quatre. Il ne s'attendait pas à ça. Pas du tout. Mais il n'avait pas le choix. Il devait obéir. Une boule se forma dans son estomac. Comment cela allait-il se passer ? Il n'en savait rien, mais il ne pouvait plus reculer. Affichant un petit coup de tête à la jeune femme, il rebroussa chemin, et s'enfonça à nouveau dans les longs couloirs du treize.
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Il devait y aller. L'horloge tournait, inexorablement. Il aurait voulu arrêter le temps, ne serait-ce que pour quelques minutes. Attendre. Juste attendre quelques secondes, et retrouver ses esprits, recentrer son courage. Mais malheureusement, cela lui était impossible. Alors il prit son courage à deux mains, et se leva. Alors qu'il marchait à travers le bois, ses sentiments étaient mélangés, contradictoires. Oui il avait envie de revoir sa sœur, de la serrer dans ses bras, de parler avec elle. Mais il avait peur. Peur que ces retrouvailles ne tournent mal. Peur de tout foutre en l'air, de parti dans une énième dispute sur le treize, sur le Capitole, sur leur parent. Tout ça lui foutait la trouille, car il n'avait pas envie de tout foirer avec elle. Il n'avait pas envie de la perdre à jamais. La seule famille qu'il lui restait. Il ne pouvait pas la rayer de sa vie. Il ne voulait pas. Mais alors qu'il se rapprochait de sa maison, son cœur se serrait. Sa respiration se saccadait. Il s'arrêta net, devant la petite porte en bois. La lumière était allumée. A travers la petite fenêtre, il pouvait la voir. Elle n'avait pas changé d'un poil. Belle et élégante, comme à son habitude. Il voulait profiter de ce moment. Il voulait l'observer des heures durant, sans qu'elle ne le remarque. Profiter de ce calme, de cette rencontre silencieuse. Mais il savait que ce n'était pas possible. Il savait qu'elle allait relever la tête, et croiser son regard à travers la vitre. Alors il s'avança vers la porte et pris une grande inspiration avant de laisser son poing parcourir le bois et résonner dans toute la bâtisse. Il eut envie de s'enfuir, de rebrousser chemin et de s'enfoncer à nouveau dans la vaste forêt. Mais ses pieds étaient clouées au sol. Tétanisé, il ne pouvait plus faire le moindre mouvements. Alors il attendit. Il attendit d'entendre des bruis de pas se précipiter vers l'entrée. D'entendre le loquet glisser dans la serrure, et finalement la porte s'ouvrir sur son visage radieux.
Invité
Sujet: Re: Phoeness Δ if only you could make me happy Lun 22 Juil - 13:07
❝ IF ONLY YOU COULD MAKE ME HAPPY ❞
PHOEBUS O. DONALBAIN & CAITHNESS T. DONALBAIN ϟ« Tu dois encore rester au Capitole ? Combien de temps cette fois ? » Caithness avait serré les bras contre sa poitrine. Elle savait que c’était inévitable, les Jeux allaient bientôt commencer. Pourtant, chaque fois, elle ne le supportait pas. « Je ne sais pas, Caith’. » Il ne savait pas. A la bonne heure ! Caithness l’avait regardé préparé son sac. Elle le suivait du regard, les bras toujours croisés sur sa poitrine. Elle attendait que Tristan parte. Encore une fois. Son sac fini, il s’approcha d’elle et lui déposa un baiser sur le front. « J’suis désolé. » Il lui avait murmuré à l’oreille avant de partir. Parfois, elle se demandait pourquoi elle restait avec Tristan. Il était clairement attentionné et aimant avec elle mais il était pratiquement constamment au Capitole. Au fond, elle ne savait pas ce qu’il faisait vraiment. Et ça, elle l’avait compris depuis qu’elle avait aidé ce rebelle, un soir où Tristan n’était pas là. Elle sorti un morceau de papier de sa poche. Elle ne savait pas pourquoi elle le trimballait ainsi. Mais c’était comme un espoir. Elle le relu, pour la énième fois. Quelques mots griffonnés et un prénom. Thybalt. Devait-elle en parler à Phoebus quand elle le reverrait ? Sans doute. Elle ne savait pas trop si lui aussi avait cet espoir de revoir Thybalt un jour. Si lui aussi espérait qu’il ne soit pas mort. Elle ne le savait pas. Et si elle revoyait, elle n’avait pas envie d’avoir une nouvelle dispute avec lui. Il était son grand frère, et elle était fatiguée de toutes ces disputes, elle était fatiguée de lui faire la morale, d’essayer de le convaincre d’arrêter de se mêler de cette rébellion qui ne mènerait sans doute à rien. Devait-elle vraiment lui en parler ? La décision n’était pas facile. De plus, elle n’était même pas certaine de revoir ce rebelle nommé Thybalt. Mais, si c’était leur petit frère ? Si ce rebelle d’une trentaine d’années était véritablement leur petit frère, alors elle pourrait enfin le retrouver. Elle n’aurait pas gardé espoir pour rien, elle n’aurait pas scruté les hommes de cet âge en espérant voir le visage de son petit frère pour rien. Elle n’aurait pas fait tout ça pour rien. La femme resta plusieurs minutes seule, debout, à contempler ce morceau de papier, comme si il allait lui dire que ce Thybalt était son Thybalt. Elle sursauta en entendant quelqu’un frapper à la porte. Elle sentit ses sourcils se froncer, elle ne savait pas qui pouvait venir la voir à cette heure. En ouvrant, elle reconnut immédiatement le visage familier de son grand frère. Comme le disait l’expression, quand on parle du loup… « Phoebus. » Caithness ne put s’empêcher d’esquisser un léger sourire. Elle avait beau être une femme assez froide, Phoebus était sa famille et, malgré leurs différends, jamais elle ne le renierait. Il était son grand frère, il avait pris soin d’elle quand leurs parents étaient morts, il l’avait protégée. Leurs chemins étaient différents, certes, mais ils s’aimaient. « Je m’attendais pas à te voir en ce moment. » En ce moment signifiait alors que la révolte battait son plein. Il avait sans doute une nouvelle mission à effectuer dans le district quatre. C’était uniquement dans ses moments-là qu’ils pouvaient se voir. Toujours en cachette, bien évidemment. Finalement, heureusement que Tristan était parti puisque ce dernier ne savait pas que sa fiancée voyait toujours son rebelle de frère. Ils étaient comme un couple d’amants maudits alors qu’ils n’étaient que frère et sœur. C’était très Shakespearien. Très ironique pour le coup avec leurs prénoms. C’était leur destin alors. Elle le fit entrer afin qu’ils soient tranquilles. Elle ne put s’empêcher de poser les questions qui lui brûlaient les lèvres. « Tu vas bien ? » Caithness avait toujours peur de découvrir que son frère était mort, ou en l’occurrence –puisqu’il était face à elle- blessé d’une quelconque façon. Elle avait peur pour lui. Elle eut quelques secondes de silence avant d’ajouter. « T’es en mission ? Tu peux rester combien de temps ? »
HJ:
j'suis vraiment désolée du temps de réponse, en plus c'est vraiment pas terrible, j'espère que tu réussiras tout de même à faire quelque chose avec ça =/