Skuld Hume

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

Spoiler:

JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE tient bien plus de la légende. MALHEUREUSEMENT, MON NOM N'A aucun RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE teinturier ET POUR TOUT VOUS DIRE, je n'aime pas. JE SUIS DANS LE 8ÈME DISTRICT. AYANT 24 ans JE ne peux plus PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'en suis abattue. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

reality is here.

Bonjour, Manon dite Nono, 20 ans. Je n'ai pas lue le livre, seulement j'ai lu très souvent "Acide Sulfurique" d'Amélie Nothomb. Les sujets se rapprochant et ayant découvert le film il y a peu. J'ai apprécié l'univers ressemblant à ce livre que j'aime tant. Votre forum est énorme, dans tout les sens du terme. Je me sens un peu perdue face à tout ce monde , mais j'espère trouver de bons camarades de rp. Bravo à l'équipe pour le travail que tout ça doit représenter .

FEATURING alban blondiaux © néobelzebuth

tell us your story.

BORN › Skuld est un bou de chou adorable, il ne pleure jamais et sourit à tout va. Il grandit dans le giron protecteur de son grand-frère, Ozha, de cinq ans plus âgé que lui. Leurs parents ne vivent plus vraiment une idylle mais réussissent à maintenir leur union à flot (à coup de nécessité financière et culpabilisation enfantine).
GROW-UP › Toute son enfance est mouchetée par l'influence, bonne comme mauvaise, de son frère. Skuld lui voue une grande admiration, pour son franc-parler, son aisance avec les autres mais aussi pour son courage mémorable.
TEEN ›[/b] La différence d'âge éloigne un peu les frères, Skuld est plus réservé que son aîné et peine à lier contact avec ses camarades. C'est lorsque Skuld à 14 ans qu'une première grande crise vient secouer la famille Hume. Déjà, son frère avoue son appartenance au groupe de résistance et son intention de faire bouger les choses dans le pays. Mais surtout, il sort du placard. Skuld le soutiendra et réussira par sa ruse et sa diplomatie à légèrement calmer ses parents sur le sujet.
BULLSHIT › Bien que ne pouvant sortir du sillage de son frère, ni même se passer de lui, Skuld refuse d'entrer lui aussi dans la résistance. D'une nature plus raisonnable il contient les nombreux emportements de son frère et son petit-copain : Lazi. Mais un incident lors d'une opération il y a six mois coûtera la vie à ce grand-frère tant aimé. Skuld n'en montre plus rien, mais il se remet très mal de ce décès. Il est, par une indomptable envie de vengeance, de plus en plus amené à tomber à son tour dans la violence. En outre, la relation d'amitié très forte qui l'unissait au petit ami de son frère et le soutient perpétuel qu'ils s'apportent l'un l'autre depuis l'accident, fait grandir entre eux une lourde ambiguité. Et la culpabilité fini inévitablement par pointer le bout de son nez.

Et la dernière fois.

- Il me manque.
- Et que veux-tu que j'y fasse ? Tu penses quoi ? Qu'il me manque pas à moi ?! Bordel Skuld joue pas les mômes !
- Mais putain te mets pas à me hurler dessus comme ça ! Moi qui pensait pouvoir t'en parler, que toi tu pouvais comprendre. Pas comme les autres, ceux qui oublient, qui passent à autre chose.
- Sku... Merde t'es vraiment qu'un gamin. Aux autres tu leur dit que c'est passé età moi tu... Je... Ouai c'est dure et ouai j'comprend. Mais ça peut pas continuer, faut vivre avec. T'façons on a pas le choix.
- Pas le choix ? Bien sûr que si on l'a ! Celui de l'oublier ou celui de toujours nous en souvenir ! Puis on dirai qu'à toi il te manque pas. Tu l'aimais pas vraiment en fait c'est ça ? Tu t'en fou ? Tu vas te barrer avec la première tapette-résistance de mes couilles qui va passer et puis...
- Stop ! Tu peux pas me dire ça, il.... Bien sûr qu'il me manque et non je ne partirai pas avec le premier gay qui traversera la rue. Mais, j'sais pas, il est plus là, il sera plus jamais là. On doit se soutenir, pas s'empêcher de vivre. Tu crois pas ?

Le plus jeune reste silencieux. Il a baissé la tête, honteux des larmes qui parcourent ses joues. Lazi n'ajoute rien. Il n'essai pas non plus de relever la tête de Skuld, ni même de le toucher. Il comprend, bien plus que ce que le gosse pense. Ozha a laissé un vide abyssale dans leurs deux existences et c'est atroce, tout les jours. Cependant, rien ne le ramènera à la vie non plus. Comment les gens peuvent-ils se laisser convaincre qu'il a surmonté son décès ? Skuld renifle, s'essuie rageusement les yeux et revient planter son regard dans celui du plus vieux.

- Bon, et pour ce soir c'est bon ?

Skuld sent dans son estomac un kilos de plomb. Une fois, une seul fois il va les aider et ensuite il pourra se sortir autant son frère que Lazi de la tête. Il se sent mal, est c'qu'il ne compense pas juste le fait de n'avoir jamais été sélectionné pour les jeux ? Mais ça ne devrait jamais sa savoir, alors le risque est contrôler. Heureusement alors, le plaisir de l'adrénaline dilue suffisamment son angoisse pour que l'impatience commence à poindre.

- Oh Lazi, tu me réponds ?

Il le détail, remarquant bien que le jeune homme lui jette un drôle de regard. Ce silence soudain, un silence lourd de non-dit le laisse tellement mal-à-l'aise. Avec Ozha pourtant il pouvait le fixer sans que cela lui noue la gorge. Et il admire l'audace de Lazi de la même manière, seulement, de la même manière. N'est-ce pas ?

- Oui c'est près, alors arrête de me regarder comme si j'étais un loukoum.
- Tu peux parler.

C'est vrai quoi, c'est trop gênant cette façon qu'il a de le transpercer du regard, parfois, sans même qu'il en semble lui gêné.