moïra whitaker

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

TA MORT TU LA VOIS COMMENT ? ♣ Je la vois comme une étape dans la vie, quelque chose de naturelle. Bien sûr celle-ci ne doit pas être prise dans l'absurdité, la mort signifie également quelque chose de nouveau est mourir de façon déplacée (comme dans les Hunger Games) ne devraient pas exister. Malgré le fait que je le prends plutôt 'bien', j'évite d'en parler car c'est un sujet sensible et délicat pour tout être humain. Mais je vois la mienne comme normale, pas tragique ni héroïque, quelque chose de simple qui me reflète, j'aimerais bien mourir veille déjà pour montrer aux gens que je suis une femme forte. Pourquoi pas mourir de vieillesse entouré de ma famille et mes amis ?
POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ? ♣ Je pourrais mourir pour mes proches, les vrais, ceux que tu comptes sur les deux, ceux qui te disent bonjour le matin, au revoir le soir avec un sourire complice aux lèvres, avec qui tu te disputes pour un rien et te réconcilie le lendemain, avec qui tu irais voler du pain chaud juste pour le délire, ceux avec qui tu pleures, tu ris, ceux avec qui tu partages tes caprices et cadeaux. Je pourrais cité ma famille avec qui j'ai toujours vécu, et puis certainement mon meilleur ami, Finley. Certainement.
QUEL PETIT PLUS T'AIDE DANS LA VIE (OU JEUX) ? ♣ La discrétion avant tout, je pense que j'arrive à passer inaperçue quand je le souhaites mais quand je n'en ai pas l'envie 'première' on peut facilement me repérer, autrement je pense être un peu plus agile que les autres, dans tout les cas dans ceux de mon district, sans pour autant pouvoir faire des choses surhumaines. Je pourrais dire que la Danse et la Gymnastique ont beaucoup joué dedans.
AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ? ♣ Oui, mon frère a participé aux jeux ainsi que plusieurs amis de classes et plus parfois. A vrai dire j'étais toujours déçue du résultat et j’espérais à chaque fois qu'un de mes ennemis soit choisis même si au fond, la mort est trop ridicule pour régler des conflits de gamin. Mais je pense que pendant la période du jeu Hunger Games où j'ai le plus souffert c'est celle où mon frère participait. Chaque fois je regardais la télé, croisant les doigts, mon doudou à la main et un bol d'eau dans l'autre espérant à chaque fois qu'il survive et même si y regarder m'effrayait j'étais obligée.
TU APPRENDS QU'UNE RÉVOLTE EST ENVISAGÉE PAR CERTAINS, TU RÉAGIS COMMENT ? ♣ En fait je ne sais pas vraiment quelle réaction j'aurais, je serais surprise mais en même temps contente que certains prennes initiative de se rebeller contre le Capitole mais je pense que je resterais de marbre et ne participerais pas à cette rébellion en restant chez moi et a regardé les Hunger Games avec peu d'enthousiasme. La révolte, me mettre contre les puissants, je ne penses pas que j'oserais même peut-être qu'après tout je rejoindrais ceux qui oseront se révolter même si, je le sais, ça n'arrivera jamais.



JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est abondante. DU COUP, MON NOM A 28 nombre de chances d'être tiré au sort. J'EXERCE LE MÉTIER D'ingénieuse (en ce moment je fais une fixation sur le piratage informatique) ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aimes. JE SUIS DANS LE 3ÈME DISTRICT. AYANT 18 ans JE peux PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET j'appréhende la prochaine moisson. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

reality is here.

tell us your story.

Il pleuvait ce soir-là comme si le ciel comprenait mon malheur et le partageait. La gorge nouée, mes couettes faîtes, mon pyjama blanc je regardais par-dessus la fenêtre. J'avais toujours apprécié le temps surtout la pluie et les orages. Le ciel a nombre significations il suffit de bien regarder pour comprendre, c'est comme dans les yeux des gens. Il suffit de lire dans les leurs pour comprendre leurs émotions. Il suffit de savoir déchiffrer, le malheur qui nous ronge et qui nous rend plus fort, le bonheur qui nous tue et qui nous rend plus vulnérable chaque jour. Je prends une bouffée d'air en essayant d'oublier les lendemains sombres qui se préparent. Mon frère doit certainement dormir, comme mes parents inquiets et ma soeur peureuse à l'idée de voir son frère tué par une bande de sauvages assoiffés de sang. Je défais mes couettes laissant mes cheveux bruns s'envoler au contact du vent, un léger sourire naît sur mes lèvres et je savoure ce dernier moment car je sais que ce sera le dernier. Le dernier moment où je ne pourrais penser à rien d'autre qu'à la mort de mon frère, aux tristesses de mes parents, à ma soeur qui fait semblant d'être malade pour regarder la télévision, se rassurer chaque instant que Kieran est en vie. Qu'il se bat. Qu'il tue pour pouvoir survivre car il n'y aura qu'un seul gagnant. La seule et unique règle du jeu. Survivre pour vivre, vivre pour mourir. J'entends un bruit mais reste de marbre face aux gémissements d'un gamin dehors. Je ne cherche pas à savoir son identité, je ne veux pas m'attirer d'ennuis, je ne veux rien faire que fermer les yeux. Rester là près de la vitre à penser à un idéal impossible. Une vie meilleure, une idylle sans mensonges, parce que, je le sais. Il faut rêver pour exister, si tu n'as aucun rêve, aucun but à quoi bon vivre ? Je sais que les Hunger Games ne s'arrêteront jamais ni même que le Prince Charmant viendra un jour mais au fond de moi je sais que peut-être ça peu existé. Et ça donne toujours une raison de se battre. De survivre.

La Moisson venait de commencer et à mon plus grand bonheur je n’avais pas été tiré au sort et l’année prochaine je serais trop âgée pour y participer, j’avais frôlé la mort et un léger sourire se dessina mais pas pour bien longtemps. Puis, le nom du tribut garçon allait être sélectionner et croisant les doigts pour qu’aucun de mes proches soit tiré au sort je baissa la tête en fermant les yeux lorsque j’entendis s’élever la voix de la femme. « Finley Murtagh Blythe » il ne pouvait pas y en avoir deux, non, Finley était l’unique personne à s’appeler ainsi. Je me souviens que plus jeune il avait été choisi, son frère l’avait remplacé et une nouvelle fois le hasard le désignait. On entendait nombre de chuchotements et paroles curieuses et tristes à la fois. La fille qui se trouvait à côté de moi et me prit la main comme pour me dire de rester forte. J’avais l’impression que mon cœur se déchirait, qu’il essayait de partir de mon corps, qu’une part de moi c’était effondré à l’instant même. Je ne pouvais plus rien faire, je n’avais plus le courage de lui faire un signe positif pour l’encourager, pour lui dire qu’il reviendra d’ici quelques semaines au District 3. Au fond de moi je voulais lui dire ça, rien qu’à me regarder il aurait comprit dans mes yeux tout les encouragements, les conseils que je lui donnais mais je ne fis rien. Restant tête baissée, les yeux fermer à essayer d’oublier ce vilain cauchemars. Si seulement quelqu’un voulait le remplacer, mais il était âgé de 18 ans, avait été tiré au sort étant jeune, les jeunes doivent certainement ce dire que cette fois-là c’est à lui d’affronter la mort en personne. Qui voudrait le remplacer en fait ? Même si j’étais un homme, je n’arriverais pas à le faire, je n’arriverais pas à bouger un de mes membres pour monter à l’estrade et lui dire de rejoindre ses parents. Que je le remplace, jamais je n’aurais eu ce courage-là que certains ont. Peut-être que, si j’avais une sœur qui avait été choisi j’aurais voulu la remplacer. Je ne sais pas. Lorsque la voix féminine demanda des volontaires personne ne se désigna, personne ne parlait, c’est à peine si nous entendions les oiseaux chanter, les mouches volés, le vent souffler. Me mordillant la lèvre inférieure j’ouvris les yeux. J’étais restée au même endroit, serrer entre plusieurs filles de mon âge qui soupiraient de désaccord, soulagement ou même de tristesse. Avec un énorme effort j’arrivais à lever la tête et le regarder. Mon meilleur ami. Il tenait la main de la gamine de 14 ans qui venait d’être choisie, il allait devoir la tuer, rien qu’à penser à ce jeu, à cette arène, à réaliser qu’il va mourir pour le divertissement me donne la nausée. Je me racla la gorge et laissa le temps s’écouler dans les bras de cette fille aux cheveux blonds.

Je venais de décider au bout de quelques heures de réflexion de m’aventurer vers une sorte de prairie où les gens y venaient souvent pour jouer, mais en période de la Moisson, peu de personnes ne trouvent le sourire. Ils s’isolent chez eux, travaillent pour ramener de quoi garnir la maison et lorsque le vainqueur des Hunger Games est désigné, se laissent un peu plus de ‘liberté’. Mais j’avais besoin d’un espace calme où je pourrais entendre le chant des oiseaux, l’air frais et l’odeur de l’herbe. J’enlevais mes chaussures pour ne pas les salir et me retrouva pieds nus, en contact avec la Terre humide pourtant la sensation était agréable, rafraichissante. J’avançais d’un pas lent dans les endroits les moins dangereux et finit par m’arrêtez. Quelqu’un me regardait derrière un feuillage. Je le savais je faisais exactement pareil lorsque la curiosité me submergeait. La personne se leva et instinctivement je pensais à ce garçon, oui je le connaissais. Il travaille aux usines comme le reste de sa famille. A l’école toutes les filles étaient raide dingues de lui mais son indifférence laissait croire qu’il était attiré par les gens du même sexe que lui, ce qui était assez rare. Son sourire et un pas maladroit suffit pour me faire tomber en arrière. Cela ne m’était jamais arrivé auparavant, mon habilité prenait toujours le dessus. Rien qu’en le regardant j’étais tombée et je compris vite que la terre avait pu protéger mon corps fragile mais en aucun cas ma robe blanche que mon père avait acheté spécialement pour l’occasion même si je ne voyais pas personnellement l’importance de se vêtir sur son trente-et-un, nous allions mourir de toute évidence ! Levant la tête il me regarda et eut un léger rire moqueur, je le vis partir en courant , j’hausse un sourcil et rien que pour me venger je partis à sa poursuite en criant. « Imbécile ! Lâche ! T’es qu’un idiot ». C’était moi l’idiote dans le jeu, celle qui tombait rien quand le regardant, celle qui lui courait après.. Lui non il était juste.. joueur. Je pense qu’il aurait pu faire un bon candidat au jeu Hunger Games mais personne ne devrait participer à ce jeu absurde et sans aucun sens. Puis il s’arrêta, mauvaise au sprint j’étais contente qu’il prendre cette initiative. « Pourquoi tu me suis ? Tu devrais pas aller voir ton ami qui est en route pour la mort ? » me demanda-t-il en me regardant dans les yeux. Il me prenait au dépourvu pourquoi parlait-il de ça. « Je veux que tu me repayes ma robe ! Et ne parles pas de Finley ! Il ne va pas mourir ! Il ne va pas mourir ! » je répétais plusieurs fois cette phrase dans ma tête comme pour me le prouver à moi-même mais j’avais assez de force pour ne pas faire couler une larme. « T’es tombée toute seule et je mettrais toute ma vie pour te payer cette robe. » dit-il en me relookant et je compris vite qu’il avait déjà du mal à nourrir sa famille, payer un vêtement tel que le mien est un trésor pour lui. Je ne voulais non plus faire la riche gamine alors je me tus, à quoi bon dire. Je croisais les bras attendant qu’il dise quelque chose. Je souhaitais, du plus profond de mon être qu’il ouvre la bouche même pour dire une insulte le son de sa voix me manquait étrangement. Le garçon qui devait avoir mon âge s’approcha de moi et me souffla. « Je peux essayer de la laver. » Je leva la tête en sa direction et remarqua qu’il n’y avait plus que quelques pas qui nous séparaient je me raclais la gorge et finit par répondre. « Non. Tu as déjà assez de travail comme ça, je ne suis pas débile à ce point. » Son visage s’illumina et j’eus un léger rire. Pendant quelques minutes je ne fis que de regarder le paysage et lorsque le ciel commença à s’assombrir il m’avoua son prénom. « Cyprian-Gaël. » malgré le fait que nous ayons côtoyé la même école que lui je n’avais jamais su son prénom, les gens le nommait que par des surnoms. J’eus un léger sourire et partit en essayant de cacher la terre qu’il y avait sur ma robe mais je comprenais vite que ça ne changeait rien et je l’entendais même rire légèrement.