Niallán Alrik Strøm

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

J’aimerai pouvoir répondre que je serai capable de me sacrifier sans hésitation pour défendre un môme ou une femme, victime des maltraitances abusives d’un gardien de la paix, mais ce n’est pas le cas. Si je ne cautionne pas les actions punitives souvent extrêmes, je reste dans le rang, comme tout le monde.
Je n’ai jamais été tenté d’échanger ma place avec aucun tribut pour lui épargner le départ pour l’arène, je n’ai jamais eu l’intention de me porter volontaire pour aller mourir loin des miens, pour distraire les habitants du Capitol.
Je ne suis pas un patriote. Je ne suis pas un imbécile. Ma vie est ce qu’elle et je ne la gaspillerai pas inutilement. Parce que se soulever est inutile. Jusque là, qu’est-ce que nos rébellions nous ont apporté à part plus de sang, de chaos, de peur et de morts ? Rien.
Les héros sont surfaits et quand ils tombent, ce sont nos têtes qui roulent. Je préfère garder la mienne entre mes deux épaules…

➺ QUEL(S) PETIT(S) PLUS T'AIDE(NT) DANS LA VIE ?

Ma mère ayant toujours été persuadée que je serai sélectionné pour les jeux, elle a tâché de mettre toutes les chances de mon côté dès mon plus jeune âge. Elle a ainsi fait appel aux services de plusieurs habitants du dictrict afin qu’ils m’entrainent dans le plus grand secret au maniement de certaines armes. Mon père aussi était dans le coup, surtout pour faire plaisir à ma mère puis honorer sa mémoire que par réelle envie, puisque pour lui la survie aux jeux tient plus de la chance que d’un entrainement quelconque.
Au jour d’aujourd’hui, ma force innée me permet de manier avec aisance les masses (notamment les haches, mon arme de prédilection) et de me débrouiller plus ou moins correctement avec un arc dans les mains. Je reste cela dit bien meilleur dans les combats rapprochés et ma capacité à garder mon sang froid et ne pas avoir peur de me salir les mains sont assurément un plus. Si faire un feu n’est pas un problème pour moi, je suis totalement inexpérimenté en matière de cuisine ou même de pêche, et cela pour une raison bien simple : je n’ai absolument aucune patience…

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

En aucune façon, mais on ne peut pas y échapper alors il faut faire avec. C’est un mauvais moment à passer.
Je prie pour le premier jour des jeux fasse le plus de morts possibles pour en finir au plus vite. Je prie pour que nos tributs soient tués dans les premiers instants pour ne pas avoir à supporter l’espoir lisible sur les traits de leurs familles. Je prie pour la mort d’enfants… Et je ne crois pas être le seul à le faire.
Si cela ne tenait qu’à moi, je ne regarderai pas les Hunger Games. Personne ne le ferait et alors la leçon serait oubliée, les Hunger Games inutiles et le Capitol perdrait son emprise sur les districts. Notre droit de choisir nos distractions nous a été arraché il y a de cela longtemps, de la même manière que nos enfants nous sont arrachés à chaque moisson.

➺ AS-TU PRIS PART AUX DERNIERS EVENEMENTS, QUE CE SOIT POUR OU CONTRE LE CAPITOLE ?

Non et je ne le regrette en rien. Si je n’ai pas soutenu le Capitol pendant les révoltes, je n’ai pas non plus cherché à rejoindre les rangs des rebelles, au grand dam de certains qui auraient apprécié de m’avoir à leurs côtés. Je ne suis pas un homme de guerre, même si je sais me défendre. Je ne comprends rien à la politique, tout ce que je veux, c’est manger à ma faim et avoir la paix. La moitié du temps, c’est possible, même sous la surveillance des peackeepers. En fait, en tant de paix, la situation est presque vivable alors pourquoi faire tant de vague ? Notre situation n’a jamais été aussi périlleuse que depuis que ces foutus rebelles sont venus foutre la merde sans demander son avis au peuple. Mon avis ? Ils ne valent pas mieux que ceux qui nous prennent nos enfants pour les envoyer se faire tuer dans une arène…

➺ COMMENT TE SENS-TU QUAND LE TEMPS DE LA MOISSON ARRIVE ?

Anxieux, depuis toujours.
Dans les premières années, avant même d’être en âge d’être sélectionné, c’était ma mère qui me transmettait sa peur. Une peur qui la consumait littéralement. Elle était persuadée que je serai fauché. Elle avait tenté de mettre toutes les chances de mon côté, en me choisissant un prénom de héros, en se privant pour me faire manger à ma faim ou presque, en incitant mon père à m’apprendre le maniement de certaines armes, etc.
Et puis ma mère est morte et j’ai eu douze ans. Je me résignai chaque fois à être appelé mais ce n’est jamais arrivé.
Aujourd’hui, même si je n’ai pas d’enfants, pas de neveu ou nièces à voir partir pour les jeux, j’ai toujours cette boule au creux de l’estomac au moment de la cérémonie. Nous avons tous l’estomac retourné et le cœur au bord des lèvres au moment du tirage. Parce que nous avons tous conscience de l’horreur de la chose. Parce que nous nous sentons tous impuissants.

JE VIENS D'UN MILIEU défavorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE rarement très consistante et jamais gaspillée. Celui qui s'y essaye en ma présence le paie. DU COUP, MON NOM N'A aucune CHANCE D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE matelasseur ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aspirai à quelque chose de plus...utile pour mon district. Il parait qu'il n'y a pas de sous métier cela dit. JE SUIS DANS LE 8ÈME DISTRICT. AYANT 32 ans JE ne peux plus et n'ai jamais PARTICIPE AUX HUNGER GAMES ET je suis loin d'attendre la prochaine moisson avec impatience. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

" wake up son o' mine
momma got somethin' to tell you "

Là où d’autres voit de la peur, lui voit de l’amour. Ses iris d’un bleu glacial sont braqués dans ceux de sa mère desquels ils sont le fidèle reflet. Le silence se prolonge mais il reste patient, attentif. « Tu as compris, Champion ? » « J’ai compris. » « Tu feras tout ce qu’il te demandera de faire ? Même si ça te fait un peu mal par moments ? » « Oui. » « C’est bien, fils. Je fais ça pour ton bien. » « Je sais. » « Je fais ça parce que je t’aime plus que tout. Il faut que tu sois fort. » « Oui, je sais. » « Quand ils tireront ton nom, tu seras prêts. » « Oui, c’est sûr. » « Tu me reviendras. Tu seras un Champion. » « Oui. » « Promets de revenir. » « Je promets de revenir. » « Bien... Alors va maintenant. Ne te fais pas prendre. » « Je me fais jamais prendre. » Il lui sourit avec malice, de ce sourire qui rend son père fou et le fait sentir méprisé, alors qu’il enchante sa mère. Elle dépose un baiser sur son front et, comme toujours, se laisse emporter. Elle embrasse ses joues, ses paupières, sa bouche, son menton, son nez. Elle le dévore d’amour. Il sent le goût salé de ses larmes qui dégoutte jusque sur ses lèvres et sent son propre cœur le pincer dans sa poitrine. Niallán referme alors ses bras autour du cou et l’étreint avec force, tant pour lui prouver sa vigueur et la rassurer que parce qu’il en a lui-même besoin. Car il est un champion de sept ans à peine et qu’il a besoin d’elle au moins autant que l’inverse est vrai.

" with your pride, son
take it like a man "

« C’est une fille. Morte née. Je suis désolé Seeleus. » La femme jette un coup d’œil en direction de Niallán qui demeure impassible. Il sait ce que signifie être mort et a parfaitement compris qu’il ne serait pas un grand frère comme maman lui avait promis. Cette annonce ne l’affecte pas plus que ça cependant… Il n’était de toute manière pas vraiment certain d’avoir envie de partager ses parents, son lit ou son temps avec un frère ou une sœur. « Maman est pas trop triste ? » Le gamin saute à bas de son siège pour se rapprocher des adultes et sent tout à coup quelque chose changer. Quelque chose dans l’air. La femme grimace et triturer ses mains poisseuses de sang jusqu’aux coudes. Le sang de sa petite sœur qui est morte sûrement. Tant mieux, elle avait l’air de faire vraiment mal à sa mère. « … Je suis désolée… Il n’y avait rien que je puisse faire… C’était trop tard. » L’accoucheuse met sa main sur l’épaule de son père qui rentre la tête dans ses épaules et se met à pleurer. Niallán le regarde faire sans trop savoir comment réagir. Son père n’a jamais trop aimé que qui que ce soit d’autre que sa mère vienne le prendre dans ses bras. Le gosse reste donc planté là et le regarde se laisser glisser contre le mur pour terminer assis par terre, le manteau de sa femme serré contre lui. L’accoucheuse s’accroupit à ses côtés et lui murmure quelques paroles à l’oreille que le plus jeune n’entend pas. Il patiente encore quelques secondes, histoire de marquer le coup, et puis décide d’aller voir sa mère. Elle doit être vraiment triste pour le bébé et doit avoir besoin de lui. A quoi lui servirait d’être un champion et d’être fort si ce n’est pour consoler et protéger sa mère ? Mais alors qu’il s’apprête à entrer dans la pièce où il dort avec ses parents depuis sa naissance, la femme attrape son bras et le tir en arrière. « Il n’y a rien pour toi là-bas, c’est terminé, petit. Reste avec ton père. » « Je dois voir maman ! » « C’est terminé, elle nous a quitté. Tu as ton père. » « C’est pas lui que j’veux! Je veux MAMAN ! » Il se tortille pour échapper à l’emprise de l’accoucheuse et c’est finalement son père qui l’enserre alors qu’il est sur le point d’y arriver. Avant qu’il ait pu faire quoi que ce soit, il se retrouve dans ses bras. C’est là qu’il comprend. Si son père prend la peine de le serrer contre lui, c’est parce que sa mère n’est plus là pour le faire. Au fond il avait compris depuis l’instant où ses hurlements déchirants avaient cessés et où un calme de mort était retombé sur la maisonnette. Maman est morte. Il sait ce que c’est la mort, il la côtoie tous les jours par ici. Il arrête de chercher à se débattre et laisse son père l’étouffer sous son étreinte. Il sent son cœur battre la chamade dans sa poitrine, en rythme avec le sien, affolé. La seule chose à laquelle il peut penser à cet instant, c’est la manière dont il va bien pouvoir rejoindre sa mère après être devenu un champion dans l’arène…

" hang on son o' mine
a storm is blowin' up your horizon"

C’est le grand jour. Son jour. Sa mère l’a prédit, il sera sélectionné aujourd’hui, forcément. Après ça, il sera trop âgé pour que son nom soit placé dans l’urne, trop âgé pour mourir devant Panem tout entier, sous les yeux de ses voisins et amis. C’est la dernière fois qu’il devra se tenir debout sous ce soleil de plomb à redouter l’appelle de son nom. Lorsque ce sera fait, il n’aura pourtant pas de regrets et ne se flanchera pas. Après tout, il a été préparé à ce jour toute son existence. Il n’a aucun désire de mort mais grimpera sur l’estrade avec dignité et affrontera la mort bravement. Il affichera ce sourire mutin que sa mère appréciait tant et que son père déteste toujours autant. Il pensera à elle… Sa mère, morte en couche. Sa mère qu’il avait promis de retrouver après les Hunger Games… mais il compte bien ne pas tenir cette promesse. Il compte vivre. Le nom de la fille sort et les battements de son cœur s’accélèrent. Dans quelques secondes, son sort sera scellé. Il serre les dents, il s’apprête à faire un pas en avant… mais ce n’est pas son nom qui est prononcé et raisonne dans les hauts parleurs. Il a l’impression de recevoir un coup dans la poitrine. Son cœur manque un battement et il peine à retrouver son souffle. Son regard hébété se tourne vers le gaillard qui sort des rangs avec anxiété pour rejoindre le tribut déjà sur scène. L’espace d’une seconde, il le jalouse, il le déteste viscéralement. Et puis tout à coup, le soulagement l’envahi. Son corps s’engourdi au point qu’il a l’impression que ses jambes vont céder sous son poids, ses oreilles se mettent à bourdonner, le privant de la suite du discours de toute façon déjà trop entendu qui est prononcé. Un sourire apparait bel et bien sur son visage, mais pas le sourire qu’il comptait faire apparaitre pour troubler ses futures adversaires… Le sourire d’un homme heureux d’avoir échappé à une mort certaine. Aujourd’hui, il a déjoué son destin.

" life will pound away
where the light don't shine, son "

« Hey ! A quoi tu joues ? Pose ce bâton si c’est pour t’en servir comme d’une aiguille tricoter » grogne Niallán en arrachant le bâton dont se sert le gamin pour persécuter sa sœur ainée. « C’est elle qui a commencé ! » « C’est elle qui a commencé » l’imite l’adulte en prenant une voix fluette. « Quant à toi, apprends à te défendre. Tu fais trois têtes de plus que cet avorton. » « Pourquoi je devrai apprendre, tu es là pour me protéger, non ? » minaude Jeelana en lui adressant une petite courbette. Le trentenaire lui adresse un sourire sardonique avant de retrouver son sérieux et de lui mettre un coup de bâton sur l’arrière train. Pas assez fort pour lui faire vraiment mal, ce qui ne l’empêche pas de pousser un couinement strident. « Je s’rai pas toujours là pour couvrir tes jolies arrières, p’tite mère… » Un silence un peu gênant s’installe. La moisson aura lieu dans un peu plus d’un mois maintenant et l’adolescente comme son frère sont susceptibles d’être sélectionnés pour devenir tributs du District 8. « Tu as ramené quoi ? » « Qu’est-ce qui t’fais croire que j’ai ramené quoi que ce soit ? » « Tu ramènes toujours quelque chose ! » « Seulement à ceux qui le mérite. Tiens, prouve-moi que tu mérites quelque chose de ma part… » Il redonne son bâton au gamin et se baisse pour en attraper un lui-même. A peine a-t-il refermé la main dessus qu’il voit Yori lui foncer dessus du coin de l’œil. Il le pare sans difficultés et ils se battent pendant quelques minutes, sous les applaudissements et encouragement de Jeelana puis de quelques autres gamins qui les rejoignent. Niallán finit par se laisser toucher par le môme et jette son arme improvisée au sol avant de lever les mains en signe de reddition. « C’est bon, j’me rends l’avorton. » « Alors, qu’est-ce que j’ai gagné ? » Un sourire amusé éclaire le visage de l’adulte qui revient sur ses pas et ramasse sa besace. Il en sort un quignon de pain qu’il jette au gamin. Évidemment, cet imbécile n’arrive pas à l’attraper et il s’écrase dans l’herbe où il ne reste pas longtemps. « Partage. » Et pendant que les enfants s’arrangent entre eux, Niallán réajuste la lanière de cuir de son sac pour reprendre sa route, un sourire apparemment tranquille toujours affiché au milieu de sa barbe. Mais il ne tarde pas à s’effacer à mesure qu’il s’éloigne des jeunes en pleine dispute. La prochaine moisson a lieu dans près d’un mois. Cette période arrive toujours beaucoup trop vite à son goût... et il n’y a rien qu’il puisse faire pour l’éviter.

" changes come, keep your dignity
take the high road, take it like a man "

Tu viens d'être validé(e), mais il reste encore plusieurs endroits où tu devras passer pour que nous puissions mettre à jour quelques informations.Voici donc les liens que nous te demandons de visiter à présent.

Pour commencer, pour les vainqueurs et les membres ayant des proches morts aux jeux, n'oubliez pas de les recenser ici. Si tu fais partie des potentiels tributs, va inscrire ton personnage dans les registres ici. Il faudra ensuite que tu recenses le métier de ton personnage ici. Si ton personnage est de la famille du maire de son district, tu peux le recenser ici pour éviter toute incohérence. Il est tout à fait possible que ton bonhomme soit un rebelle. Nous avons mis en place un registre avec leur hiérarchie. Tu le trouvera ici.
Tu peux ensuite recenser le district de ton personnage ici. Pour cela, tu auras besoin de créer ta fiche de liens ici et ton journal de bord ici.
N'oublie pas de vérifier que ton avatar est bien réservé dans le bottin ici, des oublis peuvent parfois être faits. Tu pourras aussi créer un scénario ici.
Il ne te reste plus qu'à passer de bons moments sur mockingjay

Niallán A. Strøm a écrit:

lol c'était Tarzan...dans la série du même nom, il a longtemps été l'égérie de Calvin Klein et il a fait deux trois films. Mais je ne retiendrai que sa prestation dans la série Vikings qui est tout sauf honteuse (contrairement à ses autres choix de carrière lol)