Allen Reed

❝ WHO AM I LIVING FOR? ❞

about games and relative.

➺ COMMENT VOIS-TU TA MORT ?

J'espère qu'elle sera simple, rapide et indolore. C'est impossible de réellement voir comment sa mort sera, on ne peut qu'espérer, donc j'espère qu'elle sera simple rapide et indolore. Mais j'ai été si proche de la mort dans les jeux que je me rends compte qu'elle ne pourra pas l'être, un mort n'est jamais indolore, que ce soit pour la personne qui meurt que pour ses proches.

➺ POUR QUI/QUOI POURRAIS-TU MOURIR ?

Pour qui je pourrais mourir ? Surement pour mon frère, même si c'est un gros con qui ne pense qu'a lui et à faire la fête tout le temps, il reste mon frère, les liens du sang et tout ça... On ne peut pas dire que nous sommes vraiment proches, surement à cause de nos 10 ans de différence, mais quand nos parents sont morts, il était jeune et j'ai dû m'occuper de lui et quand nous sommes partis dans le village des vainqueurs et bien il a commencé à faire des conneries un peu partout. Il buvait, il baisait un peu partout, mais il reste quelqu'un qui compte pour moi, donc oui, c'est pour lui que je mourais.

➺ AS-TU DES PROCHES QUI ONT PARTICIPÉ AUX JEUX ?

Pas que je sache, mais bon, passer trois jours non-stop avec des personnes ça créé des liens, c'est pour ça que je considère les tributs qui me sont confiés comme des proches. Au début, ils sont énervants à pleurer dans leur coin, mais vite je les comprends et je sympathise avec eux et au final je ressens une tristesse quand ils entrent dans l'arène, je connais la sensation qu'ils doivent avoir, je sais que c'est dur pour eux. Je connais la sensation qu'on leurs parents lorsqu'ils voient leurs enfants monter dans le train qui les emmènera vers une mort certaine.

➺ APPRÉCIES-TU LE VISIONNAGE DES JEUX ?

Pas forcément. Enfin, pour faire bonne figure, je dis à tout le monde que je n'aime pas regarder les jeux, mais c'est vrai qu'il y a quelque chose d'hypnotique dans les jeux. Ce n'est pas que j'aime ça mais quand ils passent, je reste là planter à regarder et à essayer de comprendre pourquoi le Capitole trouve ça amusant de regarder des enfants s'entre-tuer. Je ne me sens vraiment pas fier en disant ça, mais c'est comme ça, les jeux, aussi barbares et répugnants qu'ils sont, me fascinent.

➺ QUE PENSES-TU DE LA REVOLTE ET DES REBELLES ? CROIS-TU A LEUR EXISTENCE ?

Les rebelles sont des idiots qui pensent qu'ils peuvent changer les choses. Ca a déjà été démontré par le passé, les rebellions sont vouées à l'échec, c'est vain en quelque sorte, ils poursuivent du vent. Je ne condamne pas non plus leurs actions, je les trouve simplement immature. C'est un mouvement sans avenir, on va en entendre parler pendant quelques années, mais dans maximum dix ans, ils seront oubliés et nos vies redeviendront comme elles étaient avant leurs arrivées.

JE VIENS D'UN MILIEU favorisé, AINSI, POUR MOI, LA NOURRITURE est abondante. DU COUP, MON NOM A O CHANCES/RISQUES D'ÊTRE TIRE AU SORT. J'EXERCE LE MÉTIER DE mentor ET POUR TOUT VOUS DIRE, J'aime moyennement . JE SUIS DANS LE 8ÈME DISTRICT. AYANT 35 ans J'ai déjà PARTICIPER AUX HUNGER GAMES ET Je 'en fiche. ENFIN, J'ATTESTE QU'EN CRÉANT CE PERSONNAGE, J'ACCEPTE DE LE LIVRER À LA BARBARIE DES JEUX S'IL EST TIRÉ AU SORT.

tell us your story.

On est tous là à attendre sur la grande place. La plupart des habitants sont entassés sur la grande place en face du centre d'entrainement, mais j'ai trouvé un escalier ouvert et je suis monté sur le toit d'un immeuble proche. Les écrans géants s'allument et le sceau du Capitole s'afficha.

Pendant quelque instant, je baisse la tête pour regarder mes poignets. Ils sont couverts de bleus, à cause de la nuit dernière à tous les coups, je ne les avais pas sentis avant. Je devrais vraiment arrêter de me faire ça, de me battre contre des gens pour un oui ou pour un non.

Les tributs sont choisis assez rapidement et j'espère qu'on arrivera à faire sortir l'un des deux de l'arène. Je m'allonge sur le dos, les jambes balançant dans le vide tout en fermant les yeux.

Je me souviens des jours que j'ai passés dans l'arène. J'étais jeune et je ne pensais vraiment pas que j'allais m'en sortir.

...

Ma plateforme et la température s'élève dans l'arène. Et nous, les vingt-quatre tributs, nous nous retrouvons face à la corne d'abondance. Sa couleur or se marie bien avec le sol orange et craqué sur lequel elle s'érige. Le ciel est d'un bleu pur et sans nuage.

Au gong, nous nous élançons tous vers la corne, je ne suis pas le plus rapide et Helena, la fille du district deux et déjà à la corne depuis quelques secondes, durant lesquelles elle a pu se faire un arsenal de tous types d'arme. J'attrapais un sac et l'enfilais lorsque Sam, la fille du un, me lança un couteau. J'eu à peine le temps de me baisser, le couteau se planta dans la fille du trois qui se trouvait derrière moi. J'extirpais le couteau ensanglanté de son front et me mit à courir le plus loin possible du bain de sang.
L'arène était composée très simplement, un plateau, ou se trouvait la corne, entouré de forêts et de l'autre cotée des falaises. J'avais le plus de chance dans la forêt. Je ne contrôlais même plus mes pas. J'étais finalement reconnaissant aux préparateurs d'avoir coupé mes cheveux, ils auraient été gênant à un tel moment.

Durant les heures qui suivirent, j'alternais entre marche et course, histoire de connaitre un maximum le terrain. Lorsque la nuit tomba, je grimpai à un arbre pour pouvoir contrôler les arrivants. L'hymne se mit en route.

Les deux du district trois, la fille du cinq, les deux du six, les deux du sept, les deux du neuf le garçon du dix et les deux du onze et les deux du douze. Jill avait survécu à la première journée. Je ne savais même pas pourquoi je m'inquiétais pour elle. Je ne l'ai jamais aimé. A l'école, c'était la fille du maire, populaire, tout le monde voulait être son amie, sauf moi, les gens comme ça je ne les aime pas. Même dans le train, j'ai pris sur moi pour ne pas pleurer, pour m'entraîner dur durant les trois jours elle, elle a passé son temps à pleurer.

J'entendis quelqu'un tousser. Mon premier reflex fut de me mettre en boule. Le garçon du cinq... il était en dessous de moi, son sabre à la main.

Il ne m'avait pas vu. Tant mieux. Je regardais le ciel noir en espérant qu'il ne me verrait. Je ne sais pas combien de temps je suis resté là. De longues minutes, une heure peux être. Je m'étais presque assoupit lorsque je me fis réveillé par des cris. C'était le garçon du cinq ils étaient six sur lui, les six carrières. J'entendais leur jubilation. Quand ils eurent finit ils se dispersèrent comme ils étaient venus. Tel une ombre portant la mort. Pour une raison que j'ignore, ils avaient laissé les armes du garçon et son sac sur place. Je m'en parai de son sabre et décampai.

Les cinq jours qui suivirent furent des longs et ennuyeux. J'avais passé le plus clair de mon temps à chercher Jill dans la forêt. Trois des carrières étaient morts. C'était la fille du dix, apparemment, elle n'avait que treize ans ,mais elle arrivait à créer des pièges mortel. Nous n'étions plus beaucoup dans l'arène. Trois carrières : Helena et Tom du district deux et Sam la fille du un c'était elle la belle des de ses jeux, ses beaux cheveux brun devait faire chavirer tous les coeurs.

Je continuais à chercher Jill durant deux jours quand j'arrivais à la lisière de la forêt. Ou les collines ocre commençaient à se montrer. Elle était là à cent mètres de moi, dans une cave. Je me mis à courir et je trébuchai sur une ronce pile au moment ou les carrières sortaient de derrière les arbres. J'avais beaucoup de chance en ce moment. Je restais allongé dans les ronces quelques heures. Les carrières à dix mètres de moi.

C'est alors qu'un parachute argenté se posa près de moi. De l'eau ? Je n'avais pas besoin d'eau, mon sac en était plein. C'est alors que je remarquais le papier collé à la bouteille. « Va la chercher. » il me fallut plusieurs secondes pour comprendre. Je me levai en hâte. Je n'avais même pas entendu les carrières partir.

Je m'élançai vers la grotte. Elle était là. En face de moi. Ça devait faire quoi, une semaine que je ne l'avais pas vu. Sa première réaction fut de crier mon nom. Je l'enlaçai, c'était si bon de revoir un visage familier dans un endroit inconnu. C'était la première fois que je pleurais dans l'arène. Ce moment était parfait. Il aurait pu durer des heures. C'est alors qu'une douleur vive se déclenchât dans mon dos, m'arrachant un cri. En me retournant, je vis Sam ,ses couteaux dans les bras. J'arrachais celui que j'avais dans le dos et lui renvoya. Ma vision devenait de plus en plus trouble. Elle l'esquiva en un simple mouvement tout en en revoyant un deuxième. Mais cette fois, je ne senti aucune douleur. C'était elle qui avait pris les couteaux. « NON ! » fut le seul son qui s'échappa de ma bouche j'agrippai mon katana tout en me jetant sur Sam et en lui tranchant la tête sur le coup. J'étais désormais dehors. Une lourde masse s'écrasa contre moi. C'était Tom. Il posa son couteau contre ma gorge.

« -Bonne nuit 8. »

Il ne me toucha pas, mais je me retrouvais couverts de sang il coulait partout, dans mes yeux, dans ma bouche, mais ce n’était pas le mien, c'était le sien. J'expulsai son corps loin de moi et je découvris Jil, la gorge ouverte qui venait de poignarder le cou de Tom. Elle s'effondra. J'accouru en pleur à ses pieds. « -Tu... Tu dois gagner... » Furent ses derniers mots. Je restais là plusieurs heures entre les cadavres. Je ne pensais à rien, je n'avais même pas la force de pleurer. J'étais couvert de boue, de sang et la douleur dans mon dos m’empêchait de voir quoi que ce soit. Une main se posa sur mon épaule. Et dans un réflexe presque inhumain, mon bras se tendit, la tête de la petite fille du district hui vint se déposer entre mes jambes.

Mon bras resta plusieurs minutes comme ça, tendu, mon regard était concentré sur la tête. Nous étions plus que deux dans cette arène. Un coup de canon retenti. Etait t'il pour moi ? J'étais peux être mort sans même m'en rendre compte mais un hovercraft se matérialisa au-dessus de ma tête m'indiquant ma victoire de ces 57eme hunger games.

...

J’ouvre mes yeux et me rend compte qu’il est déjà tard. Je descends de la maison ou je m’étais perché et j’avance pour retrouver ma vie monotone et déprimante d’ancien gagnant des Hunger Games. Même si j’ais une grande maison au village des vainqueurs, et que je suis plus riche que la plupart des habitants de ce district, je m’ennui totalement. Des fois; j’aimerais m’endormir et me réveiller loin d’ici.

Parce que c'est ça la vie d'un gagnant: On a ses 15 minutes de gloire, mais après, les gens se lassent de vous et on vous oublie.

Quand j'arrive dans le train qui va nous emmener au Capitole, les tributs sont déjà là. Ils ont des têtes de perdants, ils doivent savoir qu'une mort les attend très prochainement et que je ne pourrais rien pour eux. En 19, je n'ai fait sortir qu'une seule personne de l'arène vivante, mais je garde l'espoir d'arriver à faire vivre l'un des deux devant moi... Même si ça ne sert probablement à rien.